[PDF] Auto-amputation récidivante du pénis sur terrain schizophr



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Echographie pénienne

artère dorsale de la verge (tissus superf + gland) artère centro-caverneuse (corps caverneux) artères hélicines (sinusoïdes) veines émissaires veines circonflexes →veine dorsale profonde de la verge plexus pré-prostatique veine honteuse interne veines superficielles veine dorsale superficielle →veine honteuse externe



la verge - anatomie-fmpmucama

le dos de la verge de chaque côté de la veine dorsale profonde du pénis Elles s'anastomosent au niveau du col du gland et forment un cercle artériel d'où partent des rameaux pour le gland, le prépuce et le frein du prépuce Elles donnent des artères circonflexes de la verge pour le corps caverneux et le corps spongieux 3



LE PENIS - الموقع الأول للدراسة في

branche de l’artère fémorale, destinées au fourreau de la verge 2) Veines : • la veine dorsale profonde du pénis, draine les formations érectiles, puis se jettent dans les plexus pré et latéraux vésicaux enfin dans les veines iliaques • la veine dorsale superficielle du pénis, pour le fourreau, va se drainer



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fémorale, destinees au fourreall de la verge 2) Veines : *la veine dorsale profonde du pénis, draine les formations éreetiles, puis se jettcnt clans les plexus pré et latéraux vésicaux enfin dans les veines iliaques *la veine dorsale supefficielle du pénis, pour le fourreall, va se drainer dans la cyrande veine saphène



UN ABORD VASCULAIRE « EXOTIQUE » : LE CORPS CAVERNEUX est

au territoire de la veine dorsale de la verge Le sang veineux des tissus superficiels est drainé vers la veine dorsale superficielle, unique, médiane et qui chemine dans le fin tissu sous-cutané Cette veine peut se drainer soit vers les plexus pré-prostatiques, soit vers la veine honteuse externe et la saphène interne Le sang



Auto-amputation récidivante du pénis sur terrain schizophr

termino-terminale des 2 extr6mitds de la veine dorsale superficielle a 6t~ r6alis~e au prol~ne 6/0 Ces gestes ont permis une revascularisation du p6nis amput~ (Figures 3 et 4) Deux jours apr~s I'intervention, dans un brusque acces, le patient a arrach6 le montage, arrachant la sonde urdtrale et



Physiologie de l’acte sexuel masculin : son vieillissement et

la veine dorsale superficielle qui draine le corps spongieux et la veine dorsale profonde tributaire des corps caverneux Au niveau des veines, il existe des espèces de sphincters qui, lors des stimuli, empêcheront la circulation de retour, amenant l'engorgement Quant à l'innervation, les systèmes autonome et somatique sont parti-

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Andrologie 2008, 18, N~ 224-226

Auto-amputation rdcidivante du pdnis sur terrain

schizophr ne : b propos d'un cas Fasndwindd Aristide KABORE, Papa Ahmed FALL, Babacar DIAO, Boubacar FALL, Anani ODZEGBE, Yahya Ould TFEIL, Baye Assane DIAGNE Service d'Urologie-Andrologie, HOpital A. Le Dantec, Dakar, Sdn~gal

RESUME

Traumatismes rares, les amputations du

p~nis sont le fait de patients psychotiques dans la grande majorit~ des cas, La schizophr6nie est le trouble psychotique le plus fr(~quemment retrouv~, La prise en charge des automutilateurs gdnitaux est avant tout psychiatrique ; cette prise en charge psychiatrique permettant d'assurer une acceptation de I'acte chirurgical par ces patients, Mots clds 9 automutilaUon, organes gdnitaux extemes, p~nis, schizophrdnie, microchirurgie

I. INTRODUCTION

Les actes d'automutilation des organes g6nitaux extemes masculins sont peu fr6quents. II s'agit de traumatismes potentiellement graves qui surviennent habituellement sur un terrain psychiatrique [1, 7]. IIs mettent en jeu les pronostics sexuel, esth6tique et urinaire. Leur prise en charge chirurgicale a bdndficid des progr(}s de la microchirurgie qui donne d'excellents resultats aussi bien sur les plans sexuel, urinaire qu'esthetique [5, 8, 9]. Cependant, I'acte chirurgical dolt ~tre encadrd par une prise en charge psychiatrique pour dviter les r6cidives. Nous rapportons le cas d'une auto section compl6te r6cidivante de la verge chez un sujet schizophr~ne.

II. OBSERVATION

Monsieur A. K. ~g6 de 34 ans a ~t6 conduit aux urgences chirurgicales du centre hospitalier rdgional d'Ourossogui

(S~ndgal) par sa famille pour automutilation genitale ~ type d'amputation du p~nis. Le patient s'dtait sectionn6 le p6nis

raide d'une lame de rasoir deux heures auparavant. Immediatement apr6s le geste d'automutilation, le patient a ~t~ conduit ~ I'h~pital. Le penis amputd dtait conserve dans un sachet en plastique propre. L'examen clinique a permis de mettre en dvidence une

section compl6te du p~nis ~ trois cm de la racine de la verge (Figures 1 et 2). Un garrot de fortune (bande de tissu) avait

dtd place par son fr~re sur le moignon pdnien restant, assurant ainsi I'h~mostase. Le patient 6tait stable sur le plan hdmodynamique. A I'interrogatoire un antdcddent psychiatrique ~ type de schizophr6nie, diagnostiqu6e trois ans auparavant, avait ~t6 retrouve. Le traitement ~tait & base de neuroleptiques avec une mauvaise observance et un non respect des rendezvous avec le psychiatre. Une semaine avant I'automutilation, le patient avait d6sert6 le domicile familial. A son retour, la veille du traumatisme, il prdsentait une incurie vestimentaire et corporelle. De plus, il tenait des propos incoh6rents et se plaignait de I'inutilit6 de son p~nis car, disait-il, "'cet organe ne sert ~ den car personne ne pr6nommera son ills Penis". Sur le plan thdrapeutique, le patient fut mis sous neuroleptiques (chlorpromazine) par vole parent~rale, et une rdimplantation du p~nis rut r6alisde. Nous avons effectue, dans un premier temps, une cystostomie de d6dvation urinaire

Correspondance 9

Dr Papa Ahmed FALL - MaRre de Confdrences Agr6g~, BP

6648 Dakar, S6n~.gal - Tel (221) 8217375 ; (221) 6389783

Email papaahmed@yahoo.fr

224
Figures 1 et 2 : Vue pr(Jop~ratoire de la verge amputde et du moignon restant. Figures 3 et 4 : Aspect final avant et apr~s la fermeture cutande. suivie d'une anastomose termino-terminale de I'ur6tre sur une sonde urinaire tutrice type Foley Ch 10. Le second temps a consist~ en la r~fection des tranches de section des corps caverneux, mises bout ~ bout, par des points simples au vicryl 3/0. Une r~fection partielle de I'art6re centrale des 2 corps caverneux a 6t6 r6alis6e par des points s~par6s au prol6ne

6/0. Cette rdfection 6tait rendue difficile par I'absence de

mat6riel de microchirurgie (Ioupes, ills de suture tr6s fins, instruments appropri~s...). Par la suite, une anastomose termino-terminale des 2 extr6mitds de la veine dorsale superficielle a 6t~ r6alis~e au prol~ne 6/0. Ces gestes ont permis une revascularisation du p6nis amput~ (Figures 3 et 4). Deux jours apr~s I'intervention, dans un brusque acces, le patient a arrach6 le montage, arrachant la sonde urdtrale et les sutures peniennes. Une seconde r~implantation du p6nis, suivant le m~me procdd~ que la premiX, re, a ~t6 r~alis~e avec succ~s. Cependant, 15 jours plus tard, soit le lendemain du passage la voie orale des neuroleptiques, le patient a r~cidiv~ en effectuant une traction violente sur le pdnis et en arrachant la sonde urinaire. Ce geste a eu pour cons6quence une n~crose tissulaire. Une ur6trostomie a ~t6 realis~e 20 jours apr~s la deuxi~me r6implantation p6nienne. Le patient, toujours sous neuroleptiques, a regrett6 son geste un mois plus tard et ne cessait de r~clamer notre aide pour retrouver son int~gdte g~nitale.

III. DISCUSSION

Les cas d'auto amputation de la verge sont rares et font robjet de publications sporadiques dans la litterature [3, 5, 6]. L'~masculation existe depuis I'antiquite et ~tait motiv~e par des considerations religieuses. Dans la mythologie grecque, Cybele, une d~esse, et Attis, un bel adolescent, partageaient une folle passion amoureuse. Cependant, pour ne pas trahir la confiance du roi Pessimonte qui lui avait promis sa fille, Attis s'6mascula et mourut de sa blessure. Ressuscit6 par Cyb61e, Attis devint le symbole de la renaissance et de I'immortalit6. Inspir6s par ce mythe, les pr6tres de Cybele s'infligeaient une 6masculation volontaire. Plus r6cemment, Greilsheimer et Groves [1] en 1979, sur une s~rie de 53 cas d'auto amputations du p~nis, relevaient que 83% des patients ~taient psychotiques et 13% 6taient transsexuels ou pr6sentaient des troubles du caract~re. L'existence d'un terrain d'6thylisme ou de toxicomanie est 225
dgalement soulign6 dans la litt~rature [1, 7]. La pathologie psychiatrique la plus fr6quemment incrimin~e est la schizophr6nie [2, 5, 6, 8, 9]. Sweeny et Zamecnik [7], sur une s~rie de 9 cas d'automutilation corporelle diagnostiques parmi 268 patients suivis pour schizophrenie, rel6vent des signes prddictifs d'automutilations. Les plus courants sont : un changement dans I'apparence physique, des antec6dents d'automutilation, une non mddication ou une mauvaise observance du traitement de la psychose. Les ecarts th6rapeutiques et les changements survenus chez notre patient la semaine prdcddent I'acte d'automutilation (incurie vestimentaire et corporelle) pourraient 6tre des signes annonciateurs d'une mutilation corporelle. Sur le plan th6rapeutique, I'existence d'une psychose chronique pose le probl~me de I'intdr~t de la chirurgie r~paratrice en cas d'automutilation corporelle. Young et Feinsilver [9] proposent que I'acte chirurgical reconstructeur soit encadr6 par la prise en charge psychiatrique pour prdvenir une 6ventuelle r6cidive. Dans le cas specifique de rauto amputation du p~nis, il serait inutile de proc6der ,~ une r6implantation de la verge si le patient n'est pas stable sur le plan psychiatrique [4, 9]. Le casque nous rapportons confirme cette condition pr6alable. Les progr6s de la microchirurgie ont permis d'am61iorer les r~sultats de la r6implantation du p6nis amput6. La reparation doit concerner aussi bien I'uretre que les structures vasculo- nerveuses et les corps cavemeux [4, 5, 8]. Cependant, Iorsque le chirurgien ne dispose pas de mat6riel de microchirurgie, la rdfection vasculaire peut n'int6resser que la veine dorsale superficielle (plus volumineuse) pour eviter la congestion postop~ratoire [4].

IV. CONCLUSION

Les auto-amputations du p~nis sont des ph~nom~nes

rares survenant frdquemment sur terrain de psychose chronique (schizophrdnie). La prise en charge dolt ~tre concertde entre le chirurgien et le psychiatre pour optimiser les chances de succ~s de la r~implantation p(~nienne qui a b(~n(~fici(~ des progr~s de la microchirurgie.

REFERENCES

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Arch. Gen. Psychiatry,1979, 36 : 441-446.

2. LIMA D.S., PRIOR K., UCHIDA R. et al. : Mutilac~ao genital e psicose.

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3. MOUFID K., JOUALA., DEBBAGHA., BENNANI S., El MRINI M. :

L'automutilation genitale : ~ propos de 3 cas. Prog. UroL, 2004, 14 : 540-543.

4. PRUNET D., BOUCHOT O. : Les traumatismes du penis. Prog.

Urol., 1996, 6 : 987-993.

5. SANGER J.R., MATLOUB H.S., YOUSIF N.J., BEGUN F.P. : Penile

replantation after self-inflicted amputation. Ann. Plast. Surg., 1992,

29 : 579-584.

6. SlDDIQUEE R.A., DESHPANDE S. :Acase of genital self-mutilation

in a patient with psychosis. German J. Psychiatry, 2007, 10 : 25-28.

7. SWEENY S., ZAMECNIK K. : Predictors of self-mutilation in patient

with schizophrenia. Am. J. Psychiatry, 1981, 138 : 1086-1089.

8. VOLKMER B.G., MAIER S. : Successful penile replantation following

autoamputation : twice ! Int. J. Impot. Res., 2002, 14 : 197-198.

9. YOUNG L.D, FEINSILVER D.L. : Male genital self-mutilation :

combined surgical and psychiatric care. Psychosomatics, 1986, 27:

513-517.

Manuscrit regu : mai 2008; accept6 juin 2008.

Abstract

Recurrent self-mutilation of the penis in a context of schizophrenia: a case report

Fasn6windd Aristide KABORE, Papa Ahmed FALL,

Babacar DIAO, Boubacar FALL, Anani ODZEGBE, Yahya

Ould TFEIL, Baye Assane DIAGNE

Penile amputation is a rare form trauma, usually occurring in psychotic patients, mostly with a diagnosis of schizophrenia. The management of self-mutilation of the genitalia is primarily psychiatric, designed to ensure acceptance of surgical repair by the patient. Key words: self-mutilation, external genital organs, penile, schizophrenia, microsurgery 226
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