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LA PENSION VAUQUER - tantancours

LA PENSION VAUQUER Naturellement destiné à l’exploitation de la pension, le rez-de-chaussée se compose d’une première pièce éclairée par les deux croisées de la rue, et où l’on entre par une porte-fenêtre Ce salon communique à une salle à manger qui est séparée de la cuisine par



LA n°1: La pension Vauquer p25-26 (141-195)

– description de la maison (extérieur: terne) – description de l'intérieur: rez de chaussé, ici salle à manger – enfin on décrit les personnages: effet de zoom I) Une description précise Éventaire de tous les objets, il énumère tout: pas d'harmonie, description péjorative, adj de matière et de couleur



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La pension Vauquer Au début du Père Goriot, Balzac décrit l’un des lieux principaux de l’action du roman Il s’agit de la pension de famille de Madame Vauquer, à Paris, dans laquelle certains personnages importants sont locataires : le père Goriot, le jeune étudiant Rastignac et l’escroc magnifique Vautrin



LA SALLE À MANGER

papiers vendus par la manufacture Zuber de Rixheim (Haut-Rhin) vers 1805-1810 La frise à scènes mythologiques a pu inspirer la description du décor du salon de la pension Vauquer dans le roman Le Père Goriot que Balzac commence à Saché en 1834 : Cette pièce, assez mal planchéiée, est lambrissée à hauteur d'appui



Lecture analytique de l’incipit du Père Goriot d’Honoré de

Savoirs à maîtriser La rhétorique de la description et les fonctions de la description Situation et intérêt du passage Incipit du roman : une très longue séquence descriptive avec un effet « d’entonnoir » : Paris, le quartier, la rue, la façade, l’intérieur de la maison et, bien sûr, l’occasion de mettre en relief



Balzac, Le père Goriot, 1835

Jun 01, 2018 · laine tricotée, qui dépasse sa première jupe faite avec une vieille robe, et dont la ouate s'échappe par les fentes de l'étoffe lézardée, résume le salon, la salle à manger, le jardinet, annonce la cuisine et fait pressentir les pensionnaires Quand elle est là, ce spectacle est complet



La pension Leblanc / Robert Choquette, La pension Leblanc

description de la pension Vauquer pa Balr ­ zac — surtout celle de l'intérieur, rappelle la fidélité d'une photographie, à tel point qu'on a fait au romancier le reproch n'avoie de r pas élagué l'ar, reposant t sur le choix Voyez les détails de la cuisine, de la salle à manger, de la chambre de Rosaire Rien ne nous est épargné



Le Père Goriot - Scènes de la vie privée

2 La maison où s’exploite la pension bourgeoise appartient à madame Vauquer, et se trouve située dans le bas de la rue Neuve-Sainte-Geneviève,



Une approche narratologique et psychanalytique du Père Goriot

miniature de la pension et des pensionnaires : Son jupon de laine tricotée, qui dépasse sa première jupe faite avec une vieille robe, et dont la ouate s’échappe par les fentes de l’étoffe lézardée, résume le salon, la salle à manger, le jardinet, annonce la cuisine et fait pressentir les pensionnaires ( 18)



Le Père Goriot

l’amer renfrognement de l’escompteur, enfin toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne Son jupon de laine tricotée, qui dépasse sa première jupe faite avec une vieille robe, et dont la ouate s’échappe par les fentes de l’étoffe lézardée, résume le salon, la salle à manger, le jardinet, annonce

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5 • Le Romantisme • L'âge d'or du roman

La pension Vauquer

Au début du Père Goriot, Balzac décrit l'un des lieux principaux de l'action du roman. Il s'agit de la pension de famille de Madame Vauquer, à Paris, dans laquelle certains personnages importants sont locataires : le père Goriot, le jeune étudiant Rastignac et l'escroc magnique Vautrin. La pension Vauquer est située dans un quartier populaire du Paris de 1819, époque à laquelle commence le roman. Naturellement destiné à l'exploitation de la pension bourgeoise, le rez-de- chaussée 1 se compose d'une première pièce éclairée par les deux croisées de la rue, et où l'on entre par une porte-fenêtre. Ce salon communique à une salle à manger qui est séparée de la cuisine par la cage d'un escalier dont les marches sont en bois et en carreaux mis en couleur et frottés. Rien n'est plus triste à voir que ce salon meublé de fauteuils et de chaises en étoe de crin à raies alternativement mates et luisantes. Au milieu se trouve une table ronde à dessus de marbre Sainte-Anne 2 , décorée de ce cabaret 3 en porce- laine blanche ornée de lets d'or eacés à demi, que l'on rencontre par- tout aujourd'hui. Cette pièce, assez mal planchéiée 4 , est lambrissée 5

à hau-

teur d'appui. Le surplus des parois est tendu d'un papier verni représentant les principales scènes de Télémaque 6 , et dont les classiques personnages sont coloriés. Le panneau d'entre les croisées grillagées ore aux pensionnaires le tableau du festin donné au ls d'Ulysse par Calypso 7 . Depuis quarante ans, cette peinture excite les plaisanteries des jeunes pensionnaires, qui se croient supérieurs à leur position en se moquant du dîner auquel la misère les condamne. La cheminée en pierre, dont le foyer toujours propre atteste qu'il ne s'y fait de feu que dans les grandes occasions, est ornée de deux vases pleins de eurs articielles, vieillies et encagées, qui accompagnent une pen- dule en marbre bleuâtre du plus mauvais goût. Cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue, et qu'il faudrait appeler l'odeur de pension.

Elle sent le renfermé, le moisi, le rance

; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements ; elle a le goût d'une salle où l'on a dîné ; elle pue le service, l'oce 8 , l'hospice 9 . Peut-être pourrait-elle se décrire si l'on inventait un procédé pour évaluer les quantités élémentaires et nauséabondes qu'y jettent les atmosphères catarrhales 10 et sui generis 11 de chaque pension- naire, jeune ou vieux. Eh bien ! malgré ces plates horreurs, si vous le com- 1 rez-de-chaussée : partie d'un bâtiment qui se trouve au niveau de la rue. 2 marbre Sainte-Anne : marbre gris veiné de blanc, en provenance des Flandres. 3 cabaret : plateau utilisé pour servir le café ou des liqueurs. 4 planchéiée : garnie de planches. 5 lambrissée : avec un revêtement des murs en bois. 6

Télémaque : gravures inspirées du roman Les Aventures de Télémaque (1699) de Fénelon

(1651-1715), qui raconte le voyage de Télémaque, parti sur les traces de son père Ulysse, après la guerre de Troie. 7 Calypso : nymphe de la mer, qui a retenu Ulysse auprès d'elle, pendant sept des dix années de son retour de Troie à Ithaque. 8 o?ce : pièce attenante à la cuisine où se prépare le service de la table. 9 hospice : maison d'assistance où l'on reçoit les vieillards démunis. 10 atmosphères catarrhales : air vicié par les rhumes et les bronchites des pensionnaires. 11 sui generis : spéci?que à chacun, qui lui appartient en propre, singulier. 5 10 15 20 25

Honoré de Balzac

Le Père Goriot

1835
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5 • Le Romantisme • L'âge d'or du roman

pariez à la salle à manger, qui lui est contiguë, vous trouveriez ce salon élé- gant et parfumé comme doit l'être un boudoir. Cette salle, entièrement boisée, fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd'hui, qui forme un fond sur lequel la crasse a imprimé ses couches de manière à y dessiner des - gures bizarres. Elle est plaquée de buets gluants sur lesquels sont des carafes

échancrées

12 , ternies, des ronds de moiré métallique 13 , des piles d"assiettes en porcelaine épaisse, à bords bleus, fabriquées à Tournai. Dans un angle est placée une boîte à cases numérotées qui sert à garder les serviettes, ou ta- chées ou vineuses, de chaque pensionnaire. Il s'y rencontre de ces meubles indestructibles, proscrits partout, mais placés là comme le sont les débris 14 de la civilisation aux Incurables 15 . Vous y verriez un baromètre à capucin qui sort quand il pleut, des gravures exécrables qui ôtent l'appétit, toutes enca- drées en bois verni à lets dorés ; un cartel 16 en écaille incrustée de cuivre un poêle vert, des quinquets d'Argand 17 où la poussière se combine avec l'huile, une longue table couverte en toile cirée assez grasse pour qu'un facé- tieux externe y écrive son nom en se servant de son doigt comme de style, des chaises estropiées 18 , de petits paillassons piteux en sparterie 19 qui se dé- roule toujours sans se perdre jamais, puis des chauerettes misérables à trous cassés, à charnières défaites, dont le bois se carbonise. Pour expliquer com- bien ce mobilier est vieux, crevassé 20 , pourri 21
, tremblant, rongé 22
, man- chot 23
, borgne 24
, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l'intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardon- neraient pas. Le carreau rouge est plein de vallées produites par le frottement ou par les mises en couleur. Enn, là règne la misère sans poésie ; une misère

économe, concentrée, râpée

25
. Si elle n"a pas de fange 26
encore, elle a des taches ; si elle n'a ni trous ni haillons 27
, elle va tomber en pourriture. H. de Balzac, Le Père Goriot, Paris, Gallimard, 1971 12 échancrées : abîmées, en mauvais état. 13 ronds de moiré métallique : ronds de fer-blanc à reets chatoyants qui rappellent ceux de la moire. 14 débris : fragments inutilisables d"un objet cassé. 15 aux Incurables : nom de deux hospices parisiens où l"on plaçait les malades incurables et les indigents. 16 cartel : pendule accrochée au mur. 17 quinquets d'Argand : lampes avec réservoir d"huile, du nom de leur inventeur,

Argand.

18 estropiées : adjectif qui désigne un membre cassé chez l"homme ou l"animal. 19 sparterie : ?bre végétale très résistante. 20 crevassé : entaillé. 21
pourri : dégradé par l"humidité. 22
rongé : corrodé. 23
manchot : privé d"un bras. 24
borgne : privé d"un œil. 25
râpée : usée à force de frottements. 26
fange : boue liquide et sale. 27
haillons : vêtements usés et sales. 30
35
40
45
50
3

5 • Le Romantisme • L'âge d'or du roman

ANALYSONS LE TEXTE

Première lecture

1

La description de la pension Le narrateur dé-

crit la pension pièce par pièce. a

Comment la pension Vauquer est-elle pré-

sentée b

Quelle impression se dégage de la pension à

travers ces descriptions

Lecture analytique

2

Le narrateur et la focalisation Quel est le

point de vue du narrateur ? Comment le com- prend-on ? Quel est l'effet produit sur le lec- teur 3 L'ironie Comment est exprimée l'ironie du nar- rateur 4

Une dimension poétique Balzac n'utilise pas

la description uniquement pour poser un décor. a

Étudiez le rythme et les sonorités qui

confèrent à cette description une dimension poétique. b

Par quelles ?gures de style Balzac réussit-il

à décrire l'atmosphère de la pension et ses occupants 5 Les objets Étudiez les images et les personni- cations : quelle dimension confèrent-elles aux objets

Ré?exion et interprétation

6

Exposition orale Présentez oralement ce

texte en mettant en évidence son caractère ré- aliste. Utilisez les réponses aux questions sui- vantes : quel est le rôle du narrateur ? comment Balzac parvient-il à exprimer la misère d'un milieu social dans le cadre d'une description réaliste quel effet produit la personni?cation des ob- jets sur le lecteurquotesdbs_dbs13.pdfusesText_19