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21 Avril 2016 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE TOGOLAISE

traditionnelle et au statut des chefs traditionnels au Togo; Vu le décret n° 2012-004/PR du 29 février 2012 relatif aux famille royale



AU 290/15, ASA 39/3086/2015 ACTION URGENTE

la famille royale, y compris sur Internet En outre, les personnes inculpées sont de plus en plus souvent détenues au secret dans des centres militaires, où elles risquent de toute évidence de subir des actes de torture ou d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants



UNIVERSITE

en 1898, au sein de la famille royale Il fit ses études primaires h I'école allemande de Zébé jusqu 'en 191 4 Deux ans plus tard il fizt rep au dipldme du cours complémentaire allemandde Loméavec la mention : "In ganzen gut"(2) (1) Pi 5 I titre des rois en kWé (2) "í'Y& bien"



Sacred forests and the global challenge of biodiversity

Chaque famille a ses propres divinités, dont l'ancêtre fondateur mythique ou déifié Certains vodou, selon leur histoire ou leur rôle social, ont acquis une renommée en dehors du lignage Ainsi, Dan, le dieu python des Xweda, a été adopté par la famille royale du Dahomey et des vodou de ce lignage se sont diffusés dans l'ensemble du



Da tni g t h e Ma p u n g u b w e hi l l go l D

Journal of African Archaeology Vol 7 (1), 2009, pp **-** 1 Da tni g t h e Ma p u n g u b w e hi l l go l D Stephan Woodborne, Marc Pienaar & Sian Tiley-Nel Abstract This paper presents direct



ROIS ET ÉVÉNEMENTS DES DYNASTIES BABYLONIENNES, PERSES, ET

Sur son hemin de retour il amène Daniel et d’autres mem res de la famille royale en exil 605 - 538 Babylone contrôle la Palestine, 597; 10,000 exilés à Babylone 586 Destruction de Jérusalem et son temple, suivie d’une large déportation



Entre Art et Matière - Détours des Mondes

à sa cour des artistes, parmi ceux-ci la famille Hountondji, forgerons et orfèvres réputés originaires de Cana Depuis lors, toutes les œuvres de métal commandées pour la famille royale proviennent du clan Hountondji Le roi Tegbesu institue aussi l’adoption du système de divination Fa, l’Ifa des Yoruba



Semaine de la Francophonie 2011 Représentation de la pièce

naissance ratée sur un continent à l’abandon La cour de la famille royale est réduite à deux clowns, un grand prêtre et un photographe, qui encadrent l’action et préparent le public avant que se déroule la cérémonie, car c’est à un rituel vaudou que nous invite Gustave Akakpo

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UNIVERSITE DU BENIN

(LOME) ORSTOM

Les Chroniques Anciennes du Togo

n"2

NO AGBANON II

(roi de Glidji de 1929 à 1972)

HISTOIRE DE PETIT-POPO

ET DU ROYAUME GUlN

(1934)

Texte presente par N. L. GAYIBOR,

assiste de

Y. MARGUERAT et de R. PAU1

Lome, 1991

' KARTHALA

22-24, Bd. Arago 75013 Paris I

EDITIONS HAHO

_- ' BP.378 Lomk-TogO Tous droits de traduction, de représentation, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays. No part of this book may be reproduced in any form, by print, photoprint, microfilm, or any other means without written permission from the publisher.

Copyright

O &litions WHO, Lomé, 1991

B:P. 378 LOMZ

ISBN 2 - 906718 - 30 - O

O ORSTOM, LOME

3

AVANT - PROPOS

Dansle butd'ojjìiraux Togolaisd'aujourd'huiles basesdeleurmkmoire &rite, les "Chroniques Anciennes du Togo" ont choisi de publie6 pour leur deuxi2me ouvrage, un document d 'histoire etd 'ethnologie exceptionnel : le tout premier h avoir ktk kcrit (directement en fiançais) par un Togolais, en 1934. La mise au point du texte (qu'il a fallu souvent retoucher dans le &tail de la forme pour lui donner la clart4 qu'exige le lecteur d'aujourd'hui) et son commentaire ont ktk faits par Nìcouk Lodjou GAEBOR, historien h I'Univer- sitkdu Bknin, h Lome avec la collaboration d'Yves MARGUERAT, du Centre

ORSTOMde Lome

pour la partie historique, et du R P. Roberto PAZZI, mis- sionnairede l'ordre des Combon,iensde Vkrone, pour lapartie anthropologique.

Ce texteestpublikh un privaccessible

rf tousgrace rf une impoïfante aide financ2re de la Mission Française de Coop&ation et d'Action Culturelle au

Togo, que nous remercwns

ìci.

Couverture de Paulm.

Cartes et croquis

dessin& par Ya0 AGBOGEE (ORSTOM). Mise en pagepar la Direction des Affaires Acaamìques, de la Scolantk et de la

Recherche Scientifique -UR

4

Note sur les transcriDtions

Pour transcrire un texte comme celui-ci, on peut hbiter entre repren- dre integralement les graphies employeeS par l'auteur en 1934, ou n'utiliser queles caractBres phonetiques permettant seuls une transcription exacte des termes et noms propres de la langue guin. Plus satisfaisante pour le scienti- fique, cette demi&re demarche rend la lecture beaucoup plus difficile pour le public des non specialistes, auxquelles s'adresse d'abord cette collection.

Ona donc

les orthographes d'Agbanon II pour les noms de personnes (avec la difficult6 qu'elles sont loin d'btre coherentes au fil du texte), celles des cartes officielles pour les noms de lieu, une transcription simplifike pour les mots guin, avec orthographe phonetique (etablie par LRbene BOLOU-

VI) en note infrapaginale.

En alphabet latin, on conviendra

des prononciations suivantes: u =ou

I =an (nasalise)

j =dj s =ss entre deux voyelles uin =in w =comme en anglais 5

PREFACE

Le "MCmoiresur l'histoire de Petit-Popo et du Peuple Guin(Mina) et

Ctude rapide

sur les moeurs et coutumes du peuple Guin"fut achevé en octobre 1934. Le roi Agbanon II avait entrepris cette oeuvre h la demande de la Commission d'études des coutumes du Togo. Cette commission, qui avaitpour tache de collecter leplusgrand nombre possible d 'informations sur l'histoire, les traditions, les us et coutumes des peuples coloniaux, afin d'aider l'Administra- tion dans la conduite des affaires indighes, suscita un certain nombre d'études intéressantes, malheureusement introuvables de nosjours. Tel est, par exemple, le cas de la traduction francaise de l'ouvrage fondamentaldu pasteur Spieth sur les Ewé (.Die Ewest&nme",paru en 1906), traduction assurée par le regretté

Chardet.

Fio(1)Agbanon II, deson vrainomAmbroiseKanyiFoley, estnéc) Glidji en

1898, au sein de la famille royale. Il fit ses études primaires h I'école

allemande de Zébé jusqu 'en 191 4. Deux ans plus tard il fizt rep au dipldme du cours complémentaire allemandde Loméavec la mention : "In ganzen gut"(2). (1) Pi 5 I titre des rois en kWé. (2) "í'Y& bien". Il entra alors dans la vie active et servit successivement h 1'Ecole professionnelle et h la SCOA de Lomé, puis h la JOHN-WALKDEN du

Dahomey et enfin, de

1926 h 1929, comme comptable de la Compagnie

UNILEVER au Congo belge

(3). En congé à Glidji en 1929, il fut alors choisi pour succéder au roi Huégbo, décédé depuis 1924.
Agbanon II milita activement dans les rangs des partis nationalistes qui luttaientpour l'indépendance du Togo. Il fit élu députéh l'Assemblée Re- présentative du Togo de 1946 à 1951, puis h l'Assemblée Nationale de la première République Togolaise(l960-1963), où il occupa le fauteuil de vice- président. Il s'éteignit le

23 février 1972, après quarante-trois ans de règne.

L'ouvrage comporte deuxparties : la première consacrée h l'histoire du peuple pin, la seconde quirelate certains aspects des coutumes de cette ethnie. Pour écrire cet ouvrage, notre auteurs'est servide troissourcesécrites. La plus importante est 1 'oeuvred 'unpasteurd 'Accra, Carl Christian Reindo$ "The history of Gold Coast and Asante",pame h Bhle en 1895 (4). abondamment inspiré de cet ouvrage, qu'il a parfois recopié littéralement pour combler les lacunesde la tradition orale. II a utilisé ensuite outre lesdocuments privés et lesdivers traités oflciek, résultant des contacts des rois et chefs de Glidji etd 'Anéhoavecles commercantseuropéens, au coursde la période du scramble colonial, en particulierpour rkdiger le chapitre XII.

Pourretrouver les traditions orales, Agbanon II,

fort jeune lui-même, n 'a pu que s'entourer d'un arkopage d'anciens, les dépositaires de la mémoire collective. Mais celle-ci - tous les chercheurs de terrain en ont fait l'expérience - a en gknkral autant de facettes que de locuteurs. .. Esprit clair et mkthodique, chargkderkdiger une histoire sans ambiguïtks (etqu'il tenait

à orienter dans un

sensprkcis: toujours dkfendre la prépondkrance morale de son peuple), le roi ne pouvait admettre trop de divergences.

II a donc reconstruit un récit d'une

skduisante cohkrence, apparemment sans failre, c 'est-&dire en fait rkducteur, sans doute souvent atrapo16 et, il faut le dùe,pa@oìs fort 6loignC de la r6alitd . quand on peut le comparer h d'autres traditions, comme celles du royaume d 'Agbanakin (dont les prktentions h 1 'antkrioritk paraissent nettement mieux (3) Actuel Zaire. (4) Réédition en fac-simile h Accra en 1966. 7 fondées que celles de Gliiji) ou - encoreplus ennuyeuxpour I "historien d'aujour- d"hui - aux iméfitables documents écrits des témoins occulaires européens, qui rendaientcompte régulièrement h leurs commanditaires& tout ce quisepassair sur la côte et qui expliquait les fluciaations de &urs activités commerciales : les

écarts se révèlent énormes.

Force est de constater que

I "histoire présentée par Agbanon II, aujour- d 'hui largement intérionXepar lepeupleguin, n'est en aucun cas riprendrepour parole d'Evangile. .. Mais ces distances prises avec la rbalité, tout comme le souffre épique des récits de bataille et surtout le sumaturel qui vient baigner si familièrement la vie des grands hommes, donnent h certains de ces pages un authentique charme poétique: on y trouve le plaisir du conte, h défaut de la rigueur de l'histoire. .. Toute la première partie, celle qui conceme l'histoire, semble avoir été rédigéepar le roi lui-mc?nie, ou ses collaborateurs.

II n'en va pas de meme de la

seconde, consacrée aux "us et couiames" du pays guin, qui paraît avoir ktk composée -probablement àpartir des infomations foumiespar Agbanon II et les siens- par une personne dont le style est nettement différent.

Il estpossible

qu'elle ait été rédigée -ou du moins rassemblée- par un administrateurfranga;ais en poste h Aného dans les années 1930. Cette hypothèse s'appuie sur le fait que nous avons retrouvé un article anonyme intitulé "Etude sur la famille indighe cians le cercle d'An&ho",qui reprend largement les ééments exposés dans cette seconde partie, article gén0 ralement attribué h un administrateur reste! anonyme. Le texte initial a été ici adapté, afin de le rendre plus lisible aux lecteurs d 'aujourd "hui Pour 1 'aérer, nous avonsprocédé à une nouvelle présentation, en précisant les différentes parties et en redécoupant les chapitres de faGon plus logique. Des introductions parn'elles(en italiques) éclairent le contexte histori- que au début de chaque chapitre. Des cartes (dans le texte) et des croquis généalogiques (h la fin) permettront au lecteur peu familier de la région de se retrouver dans un rkcit qui malgré les efforts de Sauteur pour exploiter les documents écrits, reste fondé sur les principes de la tradition orale.

N. L. GAYIBOR

9

PREMIERE PARTIE

L'HISTOIRE

MAHl

CôTE nF l'OR

ET C~TE,DES ES

AUX XVII~ et XVIII~ siecies

FnN _..I. + O

ASHANTi

TWiFO FANTi ~omej dji DE5

CÓTE

(Lomé) viiles octuelies ++++ frontibres octuelles ape Coost .

Elmina

c6 TE

EWE ethnies

1 Christianborg

2 Agbozume

3 Afho

4 Segbohoue'

Carte 1

11

CHAPITRE I

FONDATION DE GLIDJI

Le rkcit des origines de Glùlji nous oblige h plonger dans une histoire tr2s complexe et tr2s violente : celle de l'actuel Ghana entre le début du XVI.2 si2cle et le milieu d"II2. En ejfet, les puissances navales européennes, mettant fin hpr2s de

150 ans de monopole portugais, se bousculent alors sur la riche "Côte

de l'Or" : leurs rivalitks commerciales et leurs guerres s'emm2lent rt celles des royaumes autochtones. Les armes h feu, importkes en nombre croissant, permet- tent &sonnais h des Etats de mieux en mieux structur6s de se dkvorer les uns les autres en desgumes inexpiables. C'estfinalement, hpartikdu milieu duXVIII2 si&cle, leplus puissant -l'empire ashanti- qui dominera presque tout l'actuel Ghana, hormis la partie du littoral -le pays fanti- que dkfend knergiquement

1!,4ngIeterre. De l'ultime choc entre les deux impknalismes naîtra, en

1874, la

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