Copie de OSCAR WILDE - Le Portrait de Dorian Gray
Le Portrait de Dorian Gray L'évocation cyclique de la vie sulfureuse d'Oscar Wilde (1854-1900) masque souvent une oeuvre qu'il a su accomplir avec grand talent Retour sur ce qui demeure l'ouvrage le plus vertigineux du poète : Le Portrait de Dorian Gray Publié en 1891, Le Portrait de Dorian Gray a enchanté des
LE PORTRAIT DE DORIAN GRAY - Canopé Strasbourg
le Portrait de Dorian Gray, 1891) Ce roman lui vaut une très grande notoriété, mais le pu-blic anglais, choqué, lui reproche l’immoralité de certains per-
Cahier de texte F2 Lundi 16 septembre 2019
Film « le portrait de Dorian Gray » Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray) est un roman d'Oscar Wilde écrit dans le contexte de l'époque victorienne et publié en 1890, puis révisé en 18912 L'auteur y inclut des thèmes relevant de l'esthétique tels que l'art, la beauté, la jeunesse, la morale et l'hédonisme
Linfluence des monstres littéraires sur le corps post-humain
sorte de portrait de Dorian Gray L'image capturée semble donner l'exemple d'immortalité, si son tirage peut vieillir, le corps post-humain réel rêve de la jeunesse éternelle Elle propose de voir le corps post-humain tantôt comme un prodige miraculeux, tantôt comme un hybride hors nature
IMPLICATION, AGE ET GENRE : TROIS CARACTERISTIQUES
littérature, à la poésie et aux modes de vie, comme en témoigne le livre d’Oscar Wilde « Le portrait de Dorian Gray » Cette attitude artistique met au premier plan le raffinement et la virtuosité, tout en prônant le culte du beau et des sens
Cahier de texte F1 Lundi 16 septembre 2019
Support : Nicolas Gogol « Le portrait », 1835 Travail sur la notion de fantastique Lundi 16 décembre 2019 Projection du film fantastique : nous avons vu la moitié du film Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray) est un roman d'Oscar Wilde écrit dans le contexte de l'époque victorienne et publié en 1890, puis révisé en
L E S R O M A N S ARTISTES - E-Prints Complutense
(1927), en passant par celui d'Oscar Wilde Le Portrait de Dorian Gray (1891), la tradition germanique du künstlerroman semble en effet bien établie à la simple vue de ces quelques titres de prestige 2Mme de Staël De l'Allemagne p 268 du Livre III 3Cf le tome VII de l'édition de 1988, p 37
les comédies d’Oscar Wilde, ou le gay savoir
plus tard dans le cinquième vers de « Deux amours » (1894), sonnet composé par lord Alfred Douglas, jeune amant de Wilde, (« son nom est Honte/ Mais moi, je suis Amour ») dont les derniers mots sont souvent et abusivement attribués à l’auteur du Portrait de dorian Gray : « Je suis
Parler pour ne rien dire - archivesadventistesnet
Realinho, Leandro Lopez, le comité directeur de la Fédération France Sud, sous la présidence de Daniel Monachini, la famille Dugachard, le Campus et de tant d’autres encore S’il entrait dans mon âme de regretter quoi que ce soit, ce serait ici, assurément, de ne pouvoir nommer tous ceux qui m’ont aidé
UPA – Atelier Regards croisés du 14 mars 2017 – L’Homme au
UPA – Atelier Regards croisés du 14 mars 2017 – "L’Homme au sable" de E T A Hoffmann Nous étions une douzaine dans la spacieuse et confortable salle du conseil de la bibliothèque
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UPA - Atelier Regards croisés du 14 mars 2017 - "L'Homme au sable" de E.T.A. Hoffmann Nous étions une douzaine dans la spacieuse et confortable salle du conseil de la bibliothèque
universitaire. Un grand merci à Jean-Robert pour son truchement et à la BU pour son hospitalité.
Christian Deny a ouvert la séance par une très complète et très documentée présentation du récit de
E.T.A. Hoffmann, qui s'inscrit dans la tradition romantique du conte fantastique, réaction à l'explosion scientifique qui a suivi les Lumières. On pense entre autres à Edgar Poe.L'analyse du conte - trois épisodes, trois morts (le père, Olympia, Nathanaël) ; trois personnages
lénifiants (Clara, Lothaire, la mère) et une figure du père forte et ambiguë ; l'opposition entre des
êtres de raison et des êtres de passion à la recherche de l'absolu -, ainsi que l'examen des noms, des
prénoms et des principaux motifs, nous amène à l'interprétation donnée par Freud dans son texte
intitulé "L'inquiétante étrangeté" (Das Unheimliche, 1919) : un traumatisme d'enfance et ses
conséquences dramatiques à l'âge adulte, les fantasmes de démembrement et d'énucléation
exprimant l'angoisse de castration de l'enfant, le sentiment d'inquiétante étrangeté provenant du
refoulement d'une terrible peur infantile - la privation de ses yeux.Conclusion de Christian Deny : " On a dit que le Unheimliche, dans le conte de Hoffmann, était lié
au pressentiment que le conte nous dit, sous une apparence diffuse, quelque chose d'essentiel et dedangereux sur notre condition. De fait, ce pressentiment est justifié. Ce que nous dit "L'Homme au
sable", c'est que nous sommes, nous modernes, irrémédiablement perdus. Il n'y a plus de patrie, il
n'y a plus de Heimkunft (retour chez soi) possible. De l'inquiétante étrangeté qui se dégage du récit,
on passe à la terrifiante étrangeté qui marque notre condition; qui fait que c'est seulement par une
certaine forme de cécité, de fuite devant l'essentiel, d'inconséquence, que nous ne nous jetons pas,
comme Nathanaël, du haut de la tour. " FREUD ne serait pas étonné d'apprendre que la psychanalyse, qui s'occupe de découvrir cesforces secrètes dans les recoins les plus reculés de sa propre personnalité, ne soit devenue elle-
même, de par cela, étrangement inquiétante aux yeux de bien des gens (...)." Un peu d'anticipation : si ce conte se déroulait à notre époque, celle de l'Université de la
Singularité, dans la Silicon Valley, financée par Google, qui a pour projet de fabriquer une machine,
"intelligence artificielle forte", qui aurait la conscience de soi et des émotions (peur, haine, jalousie,
amour ...) et serait immortelle, ne serait-ce pas l'inversion des rôles (cf. Le portrait de Dorian
GRAY, Highlander ...) ? »
On peut ajouter plus récemment Metropolis, Blade Runner et ses répliquants. Quelques mots sur E.T.A. Hoffmann, qui est est l'un des principaux auteurs du romantismeallemand, vaste mouvement littéraire qui s'étend des années 1770 à 1848 (Printemps des peuples).
Du "Sturm und Drang" des années 1770-80 (Werther), du "Frühromantik" (früh = tôt) de Novalis et
"Hochromantik" (apogée) de von Arnim, Grimm, Chamisso, Eichendorff, Jean-Paul, Heine, et biensûr E.T.A. Hoffmann, le romantisme allemand est avant tout une réaction face au rationalisme des
Lumières : mise en avant du sentiment, de la nostalgie (Sehnsucht), de l'irrationnel et de l'imaginaire, rejetés par la tradition philosophique classique (Descartes, Pascal qui nommait l'imagination "la folle du logis"). En allemand, l'imagination se dit "Phantasie" (ou Fantasie) ⇒"Fantasiestücke" de Hoffmann = "Fragments imaginaires" (mal traduit par "Fantaisies"). Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1776-1822) est surtout connu en France à travers l'opérad'Offenbach "Les Contes d'Hoffmann" (1881), peut-être aussi à travers le ballet "Coppélia ou la
fille aux yeux d'émail" de Léo Delibes (1870), d'après "L'Homme au sable".carrière de fonctionnaire dans la magistrature a été entrecoupée de périodes consacrées à la musique
(pianiste virtuose, compositeur, chef d'orchestre au théâtre de Bamberg). Il a choisi Amadeuscomme 3ème prénom (à la place de Wilhelm) en hommage à Mozart, qu'il idolâtrait ainsi que
Beethoven. Il était également peintre et caricaturiste, les caricatures cruelles qu'il faisait de ses
supérieurs hiérarchiques et des notables de sa ville lui ont valu de sérieux ennuis. Bon vivant, amateur de punch, il est mort à 46 ans des suites d'une syphilis paralysante. Il laisse une oeuvre importante, contes, nouvelles, romans, qui ont inspiré de nombreux auteurs : La princesse Brambilla (Baudelaire), Casse-Noisette et le roi des souris (Tchaikovsky), etc.Tous les principaux motifs du romantisme se trouvent dans "L'Homme au sable" : la nuit - c. à d. le
mystère et la mort -, le rêve confondu avec la réalité, l'opposition nature / artifice (Clara / Olimpia),
les yeux - "fenêtre de l'âme" exprimant selon Freud le désir de savoir des enfants et aussi signe de
pouvoir - , l'incendie, la magie (alchimie qui évoque le Moyen-âge, période chérie desromantiques), le tout avec la fameuse ironie romantique, le décalage du narrateur et la technique du
"conte dans le conte" : le conte d'enfant (nostalgie de l'enfance), qui déclenche le conte fantastique
à travers la confusion que fait le jeune Nathanaël entre le marchand de sable et le visiteur du soir, le
satanique alchimiste Coppelius qui venait travailler avec son père et disparaît un an avant de causer
la mort de celui-ci (1ère lettre). Le mot allemand "Sandmann", titre du récit d'Hoffmann, signifie à la fois "marchand de sable"(fable enfantine) et "homme au sable". Cette polysémie induit le glissement du conte merveilleux au
récit fantastique, ce que confirment les hésitations du narrateur (ch. 4) lorsqu'il cherche comment
commencer son récit et rejette la formule "Il était une fois", caractéristique des contes merveilleux.
Particulièrement révélatrice est donc la structure inhabituelle, le choix de faire précéder le récit
proprement dit de trois lettres racontant des événements antérieurs propres à éclairer le drame.
Mais si Freud fait d'Olimpie une image narcissique de Nathanaël, on peut lui objecter que le thème
principal est plutôt la confusion entre le vivant et l'artificiel, thème récurrent à l'époque
d'Hoffmann (Vaucanson et ses automates en 1730-1740, Mme de Staël et sa comédie "Le Mannequin", Mary Shelley et son Frankenstein en 1818, un an après "L'Homme au sable").Cette confusion entre des sphères que la rationalité sépare (réalité / rêve / fantasme / monde supra-
naturel, et aussi vivant / artificiel) est l'essence même du fantastique, de l'"Unheimliche",correctement traduit par Marie Bonaparte (inquiétante étrangeté), mais sur-interprété par Freud.
[unheimlich est le contraire de "heimlich"= intime, familier, dérivé de "Heim" = le chez-soi, où l'on
se sent à l'aise. Freud a extrapolé vers "secret", "caché".]Confusions multiples : dès la première lettre, Nathanaël est " violemment terrassé par une horreur
puissante » lorsque Coppelius s'apprête à lui prendre ses yeux et le considère comme un automate
qu'il pourrait démonter ; confusions enfant vivant/automate, et veille/cauchemar/mort : " Je me réveillai comme du sommeil de la mort ». Confusion Coppelius/Coppola, dont la rencontre fortuite crée à trois reprises la confusion enNathanaël : d'abord en réveillant le trauma d'enfance, puis en l'amenant à confondre automate et
être de chair en contemplant Olimpia à travers la lunette qu'il lui a achetée, et enfin à confondre
Clara et Olimpia avant de se jeter dans le vide (Hitchcock s'est il inspiré de cette fin pour "Vertigo" ?)Enfin la confusion récurrente à propos des yeux : à la fin du terrible poème qu'il lit à Clara, celle-ci
tente de le rassurer " J'ai mes yeux, regarde moi ! (...) C'était la mort décharnée qui le regardait
d'un air amical avec les yeux de Clara »), scène à l'issue de laquelle il la traite pour la première
fois d'automate. De même dans son délire final : " Nathanaël aperçut alors sur le parquet une
paire d'yeux sanglants qui le regardaient fixement ». Les yeux de l'automate Olimpia sont ses propres yeux, que Coppelius avait tenté de lui dérober dans l'enfance. On peut voir dans ce conte fantastique un combat idéologique entre deux "clans" : - Clara, Lothaire, les parents = la lumière, l'harmonie, le réel rationnel ; - Nathanaël irrésistiblement attiré vers la nuit, l'artificiel, Olimpia, Coppelius/Coppola. Qui l'emportera ? Le bonheur paisible de Clara est-il une réponse ? Prochain atelier : mardi 25 avril, 16h30, à la salle du conseil de la BU. Ouvrage choisi : "Histoire de l'identification des personnes" de Ilsen About et Vincent Denis. Éd. La Découverte - 128 pages, 10 euros - disponible à la BU en papier et en version numérique (en streaming pour les abonnés).quotesdbs_dbs5.pdfusesText_9