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LE LIVRE DES MILLE - Ebooks-bnrcom

merveilleux jardin un morceau détaché des jar-dins édéniques Mais ce qui les charmait au-dessus de toutes paroles, c’était la vue, à nulle Le Livre des mille et une nuits (tome sixième) 15/1032



La dame à la Licorne Les arts du quotidien - Créer un blog

C’est une tapisserie « mille-fleurs », tissée de laine et de soie Le fond, de couleur rouge vermeil, est parsemé de fleurs Au sol, un parterre fleuri forme une île de verdure, d’un bleu sombre, plantée de massifs de fleurs vivaces et d’arbres qui encadrent la scène Dans ce jardin merveilleux, habitent des animaux familiers :



Dictée 4ème-3ème

Un jardin merveilleux Aladdin sauta dans le aveau et desendit jusqu’au as des marhes Il trouva les trois salles ; il y passa avec précaution Il traversa le jardin sans s’arrêter, monta sur la terrasse, prit la lampe allumée dans la nihe Puis il redesendit et s’arrêta dans le jardin



JARDINS ET PALAIS DANS LE CORAN - RUA: Principal

retrouveront dans un jardin-paradis, plein de bonnes odeurs et d'une lumiere éternelle Ce paradis est entouré d'une enceinte qui en persan s'appelle: pairi-daezal Le jardin-paradis sassanide modele est un plan rectangulaire divisé en quatre parties (sahar-bagti) par deux axes (allées principales) qui se croisent



Aladin et la lampe merveilleuse (extrait des contes des mille

peut l'entendre Il remonte les couloirs, les salles, jusqu'au jardin merveilleux, cherchant une issue éventuelle Mais rien Désespéré, il revient au point de départ et, se laissant tomber dans un coin, il pleure silencieusement Puis il se met à prier Comme il prie, ses doigts accrochent la vieille lampe et soudain un



La dame à la licorne - ReCreatisse

C’est une tapisserie «mille - fleurs » composée de 6 tentures tissée de laine et de soie Le fond, de couleur rouge est parsemé de fleurs Au sol , un parterre fleuri forme une île de verdure d’un bleu sombre Dans ce jardin merveilleux habitent des animaux : lapins , oiseaux, singes On voit une femme entourée d’une licorne et d



au Château de Vaux-le-Vicomte

P4 Un monde coloré merveilleux P5 Un jardin féerique illuminé P6-7 Le château aux mille couleurs P8 Un Noël solidaire avec la Croix Rouge P9 Le bon plan - Après Noël, les Rois P8 Informations pratiques et contacts presse Du mercredi au dimanche du 23 novembre au 22 décembre puis tous les jours du 23 décembre au 5 janvier 2020 de 11h à 18h



Les Milles et Une Nuits - Editis

Les Mille et Une Nuits 1 Shéhérazade épouse Shariar Il y a très longtemps vivait un sultan nommé Shariar C’était un roi cruel : il tuait toutes ses femmes Or, le grand vizir, qui était le conseiller du sultan, avait une fille d’une grande beauté qui s’appelait Shéhérazade Shéhérazade devint la femme du sultan Shariar



La littérature jeunesse a-t-elle bon goût?

bébés et leur fratrie, des bébés imaginaires aux bébés merveilleux Voici les mille et un bébés que nous vous invitons à retrouver dans les ouvrages de cette collection, tout entière consacrée au bébé,

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LE LIVRE DES MILLE

ET UNE NUITS

(tome sixième) T raduction : J. C. Mardrus1902-3 bibliothèque numérique romande ebooks-bnr.comLe Livr e des mille et une nuits (tome sixième)3/1032

HISTOIRE DU JEUNE NOUR

Et Schahrazade dit:

Il m' est revenu,ô Roifortuné, qu'ily avaiten l' antiquité dutemps etle passéde l'âge etdu moment,dans lepays d'Égypte,un homme d' entre lesnotables, appeléCouronne, quiavait passésa vieà voyagersur terreet sur mer, dansles îleset lesdéserts, etdans les contrées connueset inconnues,ne craignant ni lespérils, niles fatigues,ni lestourments, et affrontantdes dangerssi terribles,qu'

à lesentendre seulement,les cheveuxen seraient

devenus toutblancs mêmeaux petitsenfants.

Mais, désormaisriche, heureuxet respecté,le

marchand Couronneavait renoncéaux voyages pourvivre aumilieu deson palais, dans lasérénité, assisà sonaise surle divan et lefront ceintde sonturban demousseline blanche immaculée.Et rienne manquaità la satisfaction deses désirs.Car sesapparte- ments, sonharem, sesarmoires etses coffres, remplis desomptuosités, d'habitsde Mordîn, d'

étoffes deBaalbek, desoieries deHoms, d'

armes deDamas, debrocarts deBaghdad, degazes deMoussoul, demanteaux duMaghreb et debroderies del'Inde, n 'avaient pasleurs pareils enmagnificence dansles palaisdes rois et dessultans. Etil possédait,en grand nombre, desesclaves nègreset desesclaves blancs, desmamelouks turcs,des concubines, des eunuques,des chevauxde raceet desmu- lets, deschameaux dela Bactrianeet desdro- madaires decourse, desjeunes garçonsde

Grèce etde Syrie,des jouvencellesde Circas-

sie, despetits eunuquesd' Abyssinie, etdes femmes detous lespays. Etil étaitainsi, sans aucun doute,le marchandle plussatisfait etle plus honoré de son temps.Le Livr e des mille et une nuits (tome sixième)5/1032

Mais lebien leplus précieuxet lachose

la plussplendide quepossédât lemarchand

Couronne, c'

était sonpropre fils,jouvenceau de quatorzeans, quiétait certainementplus beau, etde beaucoup,que lalune àson qua- torzième jour.Car rien,ni lafraîcheur duprin- temps, niles rameauxflexibles del' arbre bân,ni larose dansson calice,ni l' albâtre trans-parent, n 'égalait ladélicatesse deson adoles-cence heureuse,la souplessede sadémarche, les tendrescouleurs deson visageet lapure blancheur deson corpscharmant. Etd' ailleursle poète,inspiré deses perfections,l' a ainsichanté: "Mon jeuneami, quiest sibeau, m' a dit: "Ô poète, tonéloquence esten défaut!» J e luidis : "Ô monseigneur, l'

éloquence n'a rienà voirdans notre cas! T

u esle roide labeauté, eten toitout est également parfait!

Mais s

'il m'est permisd' élire unepréférence ô! qu' elle estbelle, surta joue,la petitetache noire,Le Livr e des mille et une nuits (tome sixième)6/1032 goutte d' ambre surune tablede marbreblanc ! Et voici lesglaives detes paupièresqui déclarentla guerre aux indifférents!»

Et un autre poète a dit:

"Dans larumeur d'uncombat, jedemandai

à ceuxqui s

'entretuaient: "P ourquoi cesang ver-sé?» Ilsme dirent: "P our lesbeaux yeuxde l' adolescent!»

Et un troisième a dit:

"Il vintlui-même mevisiter et,me voyanttout

ému ettroublé, ilme dit: "Qu'

as-tu? Qu' as-tu?» J e luidis : "Éloigne lesflèches detes yeuxadoles- cents!»

Et un autre a dit:

"Des luneset desgazelles viennentconcourir avec luien charmeset enbeauté ; maisje leurdis : "Ô gazelles,fuyez viteet nevous comparezpoint Le Livr e des mille et une nuits (tome sixième)7/1032 à cejeune faon! Etvous, ôlunes, abstenez-vous! T outes vos peines sont inutiles!»

Et un autre a dit:

"Le sveltejouvenceau ! Dunoir desa cheve- lure etde lablancheur deson frontle mondeest plongé tour à tour dans la nuit et dans le jour! Ô! Neméprisez pointle grainde beautéde sa joue! Latendre anémonen 'est belledans sarouge splendeur qu' à causede lagoutte noirequi ornesa corolle.»

Et un autre a dit:

"L 'eau dela beautése purifieau contactde son visage! Etses paupièresfournissent lesflèches aux archerspour percerle coeurde sesamoureux ! Mais louéessoient troisperfections : sabeauté, sa grâce et mon amour!

Ses vêtementslégers dessinentles contoursde

ses gracieusesfesses, commeles nuagestranspa- rents laissentapercevoir ladouce imagede laLe Livr e des mille et une nuits (tome sixième)8/1032 lune! Louéessoient lestrois perfections: sesvête- ments légers, ses gracieuses fesses et mon amour!

Les prunellesde sesyeux sontnoires, noirela

petite tachequi ornesa joue,et noireségalement mes larmes! Louéessoient-elles pourleur parfaite noirceur!

Son front,les traitssi finsde sonvisage et

mon corpsconsumé parson amourressemblent au fin croissantde lalune : eux,pour leuréclat, et mon corpsconsumé, sousle rapportde laforme.

Louées soient ses perfections!

Ses prunelles,quoique abreuvéesde monsang,

n 'ont pointrougi etrestent doucescomme leve- lours. T rois fois louées soient ses prunelles! Il m' a désaltéré,au jourde notreunion, dela pureté deses lèvreset deson sourire! Ah! enre- tour jelui donne,pour qu'ilen uselicitement : mes biens, monsang etma vie! Etqu' à jamaissoient louées ses lèvres pures et son sourire!»Le Livr e des mille et une nuits (tome sixième)9/1032

Enfin unpoète, entremille autresqui l'

ontchanté, a dit: "P ar lesarcs voûtésqui gardentses yeux,et par sesyeux quidardent lestraits enchanteursde ses oeillades; P ar sesformes délicates; parle tranchantci- meterre deses regards; parla suprêmeélégance de sonallure ; parla couleurde sanoire cheve- lure; P ar sesyeux languissantsqui ravissentle som-meil et font la loi dans l' empire de l'amour; P ar lesboucles deses cheveux,semblables àdes scorpions,qui lancentdans lescoeurs lestraits du désespoir; P ar lesroses etles lisqui fleurissentsur sesjoues; parles rubisde seslèvres oùbrille lesou- rire; par ses dents de perles éblouissantes; P ar lasuave odeurde sescheveux ; parles fleuves devin etde mielqui coulentde sabouche quand il parle;Le Livr e des mille et une nuits (tome sixième)10/1032 P ar lerameau desa tailleflexible ; parsa dé- marche légère; parsa croupefastueuse qui tremble, qu'il soit en marche ou en repos; P ar lessoieries desa peaud' abricot; parles grâces et l'

élégance qui accompagnent ses pas;

P ar l'affabilité deses manières,la saveurde sesparoles, lanoblesse desa naissanceet lagrandeur de sa fortune; P ar tousces raresdons, jejure quele soleil,dans sonmidi, estmoins resplendissantque sonvi- sage; quela nouvellelune n 'est qu'unerognure deses ongles; quel' odeur dumusc estmoins douceque sonhaleine, etque labrise embauméedérobe son parfum à sa chevelure!»

Or, unjour quel'

admirable jouvenceau,fils de Couronnele marchand,était assisdans la boutique deson père,quelques adolescentsde ses amisvinrent s 'entretenir aveclui, etlui pro-posèrent...Le Livr e des mille et une nuits (tome sixième)1

1/1032

- À cemoment desa narration,Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.

MAIS LORSQUEFUT LASIX CENT

SOIXANTE-DOUZIÈME NUIT

Elle dit:

... Or,un jourque l' admirable jouvenceau,fils deCouronne lemarchand, étaitassis dans la boutiquede sonpère, quelquesadolescents de sesamis vinrents 'entretenir aveclui, etlui proposèrent d' aller sepromener dansun jardinqui appartenaità l'und' eux, etlui dirent: "Ô

Nour, tuverras commece jardinest beau!»

Et Nourleur répondit: "J

e veuxbien ! Maisil faut auparavantque j' en demandela permis-sion àmon père.» Etil allademander cette permission àson père.Et lemarchand Cou-Le Livr e des mille et une nuits (tome sixième)12/1032 ronne nefit pointtrop dedifficultés et,ac- cordant àNour l' autorisation, illui donna,en outre, unebourse pleined' or pourqu'il nefût pas à la charge de ses camarades.

Alors, Nouret lesadolescents montèrent

sur desmules etdes âneset arrivèrentà unjar- din quirenfermait toutce quipeut flatterles yeux etdulcifier labouche. Etils yentrèrent par uneporte voûtée,belle commela portedu P aradis, forméede rangsalternés demarbres de couleur,et ombragéede vignesgrimpantes lourdes deraisins rougeset noirs,blancs etdo- rés, comme a dit le poète: "Ô grappesde raisinsgonflés devins, déli- cieux commedes sorbetset vêtusde noircomme des corbeaux, V otre éclat,à traversles sombresfeuilles, vousmontre semblablesà dejeunes doigtsféminins fraîchement teints de henné;

Et detoutes façonsvous nousgrisez : Quevous

pendiez avecgrâce surles ceps,et notreâme estLe Livr e des mille et une nuits (tome sixième)13/1032 ravie parvotre beauté; quevous reposiezau fond du pressoir,et vousvoilà transforméesen unmiel enivrant.»

Et, commeils entraient,ils virent,au haut

de cetteporte voûtée,ces versgravés enbeaux caractères d' azur: "Viens, ami! situ veuxjouir dela beautéd'un jardin, viens me regarder. T

on coeuroubliera sespeines aufrais contactde labrise quivagabonde, fidèleà mesallées ; àla

vue desfleurs quim'habillent debeaux vêtements, et qui sourient dans leurs manches de pétales.

Le cielgénéreux arroseabondamment mes

arbres auxbranches penchéessous lefardeau de leurs fruits.Et tuverras, quandles rameauxse ba- lanceront endansant sousles doigtsdu zéphyr,les

Pléiades raviesleur jeterà pleinesmains l'

or li-quide et les perles des nuages. Et si,fatigué dejouer avecles rameaux,le zé- phyr lesabandonne pourcaresser l'onde desruis- Le Livr e des mille et une nuits (tome sixième)14/1032 seaux quicourent àsa rencontre,tu leverras, les quitter bientôtpour allerbaiser mesfleurs surla bouche.»

Lorsqu'ils eurentfranchi cetteporte, ils

aperçurent legardien dujardin assisà l' ombre,sous letreillage enberceau desvignes grim- pantes, etbeau commel' ange Rizwânqui garde lestrésors duP aradis. Etil seleva enleur honneur,et vintau-devant d' eux, et,après les salamset lessouhaits debienvenue, illes aida àdescendre deleurs montures,et voulut leur ser vir lui-mêmede guidepour leurmon- trer, danstous lesdétails, lesbeautés dujardin.

Et ilspurent ainsiadmirer lesbelles eauxqui

serpentaient àtravers lesfleurs etne lesquit- taient qu' à regret,les planteslourdes deleurs parfums, lesarbres fatiguésde leursjoyaux, les oiseaux chanteurs,les bosquetsde fleurs,les arbustes àépices, ettout cequi faisaitde ce mer veilleux jardinun morceaudétaché desjar- dins édéniques.Mais cequi lescharmait au- dessus detoutes paroles,c' était lavue, ànulle Le Livr e des mille et une nuits (tome sixième)15/1032 autre pareille,des arbresfruitiers miraculeux, chantés tourà tourpar tousles poètes,comme en font foi ces quelques poèmes entre mille:

Les Grenades

"Délicieuses àl' écorce polie,grenades entr'ou-vertes, minesde rubisencloses dansdes cloisons d' argent, vousêtes lesgouttes figéesd'un sangvir- ginal!

Ô grenadesà lapeau fine,seins desadoles-

centes debout,la poitrineen avant,en présence des mâles.

Coupoles! quandje vousregarde j'

apprendsl' architecture, etsi jevous mangeje guérisde toutes les maladies!» Les P ommes"Belles auvisage exquis,ô pommesdouces et musquées, voussouriez enmontrant dansvos cou- leurs, rougeset jaunestour àtour, leteint d'unLe Livr e des mille et une nuits (tome sixième)16/1032 amant heureuxet celuid'un amantmalheureux ; et vousunissez, dansvotre doublevisage, lacou- leur dela pudeurà celled'un amoursans es- poir!»

Les Abricots

"Abricots auxamandes savoureuses,qui pourrait mettreen doutevotre excellence? J eunesencore vousétiez desfleurs semblablesà des étoiles; etfruits mûrsdans lefeuillage, arrondis et touten or,on vousprendrait pourde petitsso- leils!»

Les Figues

"Ô blanches,ô noires,ô figuesbienvenues surquotesdbs_dbs8.pdfusesText_14