[PDF] COURS DE COMPTABILITE BANCAIRE



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1 Le bilan bancaire - pagesperso-orangefr

1 Le bilan bancaire 1 1- Passif Info sur l'origine des ressources de la banque (fonds collectés) (1)Dette envers la banque centrale et les autres etbs de crédit (2)Ressources émanant de la clientèle solde créditeur des comptes (dépôts mobilisables par chèques, dépôts sans instruments de paiements)



COURS DE COMPTABILITE BANCAIRE

le format du Bilan, du Compte de Résultat et du Hors Bilan 1 1 Les comptes du bilan Remarque préliminaire Structure bilan bancaire : inverse de celle d’un bilan d’entreprise : (liquidité et exigibilité à peu près décroissantes, immobilisations et capitaux propres au bas du bilan)



BILANS ET COMPTES DE RESULTATS DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS

Bancaire de l'UMOA Bénin Loi n° 2012-24 du 24 juillet 2012 Décret n° 2009-249 du 9 juin 2009 HORS - BILAN ENGAGEMENTS DONNES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT



Votre bilan financier personnel - Desjardinscom

Votre bilan financier personnel Cet outil vous permet de calculer votre avoir net en dressant la liste de ce que vous possédez (votre actif) et de ce que vous devez (votre passif) à un moment précis Votre bilan est utile pour, entre autres, prendre des décisions financières importantes ou élaborer des stratégies de placement



La comptabilité bancaire

destinée à la commission bancaire (CB) et l’autres est destinée aux marchés financiers + Les états de synthèses à destination de la CB dits publiables (Bilan, compte de résultat, hors Bilan et annexes) respectent les dispositions générales du code de commerce



Les fondamentaux de l’entreprise bancaire

Les principaux postes du bilan des banques et leur évolution La notion de risque souverain et de risque d’illiquidité Plan du chapitre 1 P 22 Section 1 La firme bancaire dans son environnement financier P 30 Section 2 L’évolution de la composition du bilan des banques P 49 Section 3 La banque : un colosse aux pieds d’argile ?



Rapport BRB final

secteur bancaire est demeuré résilient et toutes les normes prudentielles se sont établies au-dessus des limites réglementaires La performance du secteur bancaire s’est nettement améliorée En effet, le Produit Net Bancaire (PNB) a enregistré une croissance de 20,4 , passant de 120 577,2 à 145 183,4



Gestion des engagements hors bilan des banques sous l’angle

Gestion des engagements hors bilan des banques sous l’angle du contrôle bancaire (Mars 1986) I Introduction 1 Les causes de l’expansion rapide des engagements hors bilan des banques au cours des dernières années ont fait l’objet d’amples discussions et ne sont pas reprises en détail dans ce document



ANNEXE A LA DECISION N°357-11-2016 INSTITUANT LE PLAN

Le présent Plan Comptable Bancaire révisé de l'Union Monétaire Ouest Africaine (PCB) s'applique aux banques et aux établissements financiers à caractère bancaire tels que définis par la loi portant réglementation bancaire dans l'UMOA, ci-après dénommés les établissements assujettis Article 2

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COURS DE COMPTABILITE BANCAIRE

1

COMPTABILITE BANCAIRE

M. LÔPLAN DU COURS

°=°=°=°=°=°=SECTION 1: LES CARACT

ÉRISTIQUES DU SECTEUR BANCAIREI.DÉ

FINITION DE L'ACTIVITÉ BANCAIRE

II.LA RÉ

GLEMENTATION APPLICABLE AUX BANQUES ETABLISSEMENTS FINANCIERS

II.1.La loi bancaire : domaine d'application

II.2.Les autorit

és bancaires de l'UMOA2.2.1La Banque Centrale

2.2.2La Commission Bancaire

2.3 Les conditions d'exercice de la profession

SECTION 2 : LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS BANCAIRES

I. CADRE GENERAL

1.1Les comptes du bilan

1.2Les comptes du hors bilan

1.3Les comptes du r

ésultatII. LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS DE BANQUE

2.1 Les op

érations de clientèle2.2 L'enregistrement des op érations en devises2.3 La comptabilisation et le provisionnement des engagements en souffrance 2 SECTION 1: LES CARACTÉRISTIQUES DU SECTEUR BANCAIRE

I)DÉ

FINITION DE L'ACTIVITÉ BANCAIRE

BBanques : entreprises faisant profession habituelle de jouer un r

ôle d'intermédiaire en mati

ère financière.BManifestation de l'interm

édiation de deux (2) manières :

-dans l'espace : transfert de moyens de paiement d'une place commerciale

à uneautre : fonction transfert.

-dans le temps : fourniture aux clients des moyens de financement dont ils sont momentan ément dépourvus (fonction crédit) ou possibilit é de faire fructifier leur trésorerie excédentaire en acceptant et en r émunérant les dépôts confiés par les clients (fonction d

épôt).II)LA R

ÉGLEMENTATION APPLICABLE AUX BANQUES ET ÉTABLISSEMENTS

FINANCIERS

2.1.La loi bancaire : domaine d'application

Principe : loi cadre portant r

églementation bancaire obligatoirement appliquée auxbanques et établissements financiers exerçant leur activité dans les Etats Membres del'UMOA. Condition d'application : promulgation par le biais d'une loi ou d'une ordonnance par chaque Etat Membre. Liste des lois bancaires dans les pays de l'UMOA : -S énégal : loi N° 90.06 du 26 Juin 1990,-Burkina Faso : ZATU N

° ANVII 0042/FP/PRES du 12 Juillet 1990,-C

ôte d'Ivoire : loi N° 90589 du 25 Juillet 1990,-B énin : loi N° 90018 du 27 Juillet 1990,-Niger : loi N ° 9018 du 6 Août 1990,-Mali : loi 9074/ANRM du 4 Septembre 1990, -Togo : loi 9017 du 5 Novembre 1990, -Guin

ée Bissau : ND

3

2.2.Les autorités bancaires de l'UEMOA2.2.1.La Banque Centrale

Forme juridique (article 1 des statuts) : BCEAO

établissement public internationalconstitu

é entre les Etats Membres de l'UEMOA.(Pour m

émoire le traité de l'Union a été signé le 12 Mai 1962 et révisé le 14

Novembre 1973).

Derniers pays ayant adh

éré : Mali (1984) et Guinée Bissau (1997).Immunit

és et privilèges de la BCEAO : les mêmes que ceux reconnus aux missionsdiplomatiques (sur le territoire de tous les Etats de l'Union).

Missions de la BCEAO :

rEmission des signes mon

étaires : billets et monnaies.

rR

égulation de la liquidité bancaire :

M

écanismes : escompte, vente ou prise de pension des créances sur les Etats de l'Union, les entreprises et les particuliers,

fixation des modalit és et des montants de crédits à moyenterme susceptibles d'

être consentis par les établissementsde cr

édit à leur clientèle : agissement sur les taux et les modalit és de refinancement de ces établissements decr

édit.rAgent financier des Etats Membres :

r

ôle d'intermédiation entre Etats et Institutions financièresinternationales (FMI pour les concours accord

és aux Etats),ouverture de comptes courants aux Tr

ésors Publics et octroi d'avances(d

écouverts des comptes courants - limite 20% recettes fiscales).Remarque : la d

écision de supprimer cette avance a été prise par leConseil des Ministres avec effet au 31/01/2003.

rBanque des banques : r éception de dépôts volontaires (réserves libres)ou contraintes (r

éserves obligatoires), octroi de cr

édits (mécanisme refinancement), surveillance des op érations bancaires ouverture de comptes courants (compensations 4 bancaires, transferts ...) Organisation : Gouverneur et deux viceGouverneurs nommés par Conseil des Ministres UEMOA

Gouverneur : Pr

ésident du Conseil d'administration Secr

étaire général, Contrôleur Général et Directeurs de Départements Directeurs nationaux dans chaque Etat Membre nomm

és par Ministre Finance de chaque pays

Contr

ôle des comptes : commissairecontrôleur (siège) et contrôleurs Nationaux dans chaque agence

2.2.1.La Commission Bancaire (CB)

B Organisme cr

ée par les Etats Membres de l'UMOA par une convention en date du24 Avril 1990.

Se substitue

à compter de cette date aux anciennes Commissions Nationales decontr ôle des banques et établissements financiers.B Composition :

Gouverneur de la BCEAO (Pr

ésident)Repr

ésentant de chaque Etat Membre (en principe Directeur du Trésor Public)Huit (8) membres nomm és par le Conseil des Ministres de l'Union, choisis enraison de leur comp

étence, essentiellement en matière bancaire, surproposition du Gouverneur de la BCEAO.

5

BOrganisation : Secrétariat : siège (Abidjan), Direction : Secrétaire Général assistéd'un Secr

étaire Général Adjoint, tous deux nommés par le Gouverneur parmi lepersonnel de la BCEAO.

B Mission : veiller notamment

à l'organisation et au contrôle des banques eté tablissements financiers.B Attributions :

1.Avis indispensable

à l'agrément de toute nouvelle banque ou de tout nouvelé tablissement financier

2.Contr

ôle sur pièces et sur place auprès des banques et établissements financiersde l'Union : s'assurer du respect des dispositions qui leur sont applicables

Pouvoirs : sanctions disciplinaires : avertissement jusqu'

à la sanctionsupr

ême de retrait d'agrément d'une banque3.Approbation pr éalable des commissaires aux comptes (CAC) désignés pourproc

éder à l'audit des banques et établissements financiers.Remarque : secret professionnel CAC non opposable

à la CB. 4.Possibilit

é de proposer au Ministre des Finances de chaque Etat Membre la nomination d'un administrateur provisoire ou d'un liquidateur d'une banque ou d'un établissement financier en difficulté.2.2.Les conditions d'exercice de la profession

2.2.1.L'obtention d'un agr

ément BDispositions Article 7 loi bancaire : ''Nul ne peut, sans avoir été préalablement agrée et inscrit sur la liste des banques,exercer une activit é bancaire, ni se prévaloir de la qualité de banquier dans sad

énomination ou sa raison sociale''.

BProc

édure d'agrément :

xDemande d'agr ément adressée au Ministre des Finances de l'Etat Membre etd éposée auprès de la BCEAO qui l'instruit.6

xBCEAO examine notamment : l'identité des personnes physiques ou moralesfutures dirigeantes, le programme d'activit

és et les moyens techniques et financiersdes demandeurs. xBanques agr éées doivent dans le mois qui suit leur inscription sur la liste desbanques adh érer à l'association professionnelle des banques et établissementsfinanciers.

2.2.2.La forme juridique

Article 20 loi bancaire :

Exigence g

énérale : constitution des banques sous forme de sociétés,Cons équence : autres formes juridiques exceptionnellement autorisées.Exigence Particuli ère : forme société anonyme à capital fixe,Cons

équence : sociétés coopératives ou mutualistes à capital variableexceptionnellement autoris

ées par Ministre des Finances de l'Etat Membre après avisconforme de la CB.

2.3.3.Le capital social

Selon Nouveau Dispositif Prudentiel :

Capital social minimum banques UEMOA un (1) Milliard de FCFA,

Capital social minimum

établissements financiers 300 Millions FCFA.2.3.4.La R éserve SpécialeExigence Article 27 loi bancaire : constitution par les banques et les

établissementsfinanciers d'une r

éserve spéciale, incluant toute réserve légale éventuellement exigéepar les lois et r

èglements en vigueur.Alimentation de la r

éserve : prélèvement annuel sur les bénéfices nets réalisés, aprèsimputation d'un

éventuel report à nouveau déficitaire.Taux (dispositif prudentiel) : 15%. Remarque : pas de limitation du montant de la dotation par rapport au capital social de la banque ou de l'

établissement financier.2.3.5.La r

églementation comptable7

Exigences Article 39 loi bancaire :

Elaboration et présentation par banques et établissements financiers de comptes conform

ément aux dispositions comptables et autres règles définies par la Banque Centrale dans le document intitul

é " Recueil des instructions

relatives à la comptabilisation et à l'évaluation des opérations bancaires ».

Avant le 30 Juin de chaque ann

ée, communiquer à la BCEAO et à laCommission Bancaire leurs comptes annuels dans les d élais et les conditionsprescrits par la Banque Centrale.

Certification r

égulière et sincère des comptes par un ou plusieurscommissaires aux comptes.

Communication

à la BCEAO de divers états et situations comptables selon unep

ériodicité et des conditions définies par elle.2.3.6.Le Nouveau Dispositif Prudentiel applicable aux banques et

établissementsfinanciers de l'UMOA.

D éfinition par le Conseil des Ministres de l'UEMOA à compter du 1er Janvier

2000 de nouvelles r

ègles prudentielles applicables aux banques eté tablissements financiers.Contenu des r

ègles :

les conditions d'exercice de la profession telles que d

éfinies ciavant ;

la r églementation des opérations effectuées par les banques et établissementsfinanciers.

Objet de la r

églementation :

limitation du montant de la participation pouvant

être détenue par unebanque ou un

établissement financier dans une entreprise autre qu'unebanque, (limite fix ée à 25% du capital de l'entreprise).limitation du montant des pr

êts pouvant être accordés auxprincipaux actionnaires, aux dirigeants et au personnel de la banque

(limite fix ée à 20% des fonds propres effectifs de la banque).les normes de gestion que les banques et établissements financiersdoivent respecter en vue notamment de garantir leur liquidit

é, leur8

solvabilité, la division de leurs risques et l'équilibre de leur structurefinanci ère.Remarque : fixation par le dispositif de toute une s érie de ratios et detaux que les banques et les établissements financiers sont tenus derespecter. 9 SECTION 2 :LA COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS BANCAIRES

I)CADRE G

ÉNÉRAL

Remarque pr

éliminaire : émission par la BCEAO d'une liste d'instructions relativesau traitement de certaines op

érations particulières :

''Recueil des instructions relatives à la comptabilisation et à l'évaluation desop

érations bancaires''.

Principales op

érations bancaires traitées : enregistrement comptable des op érations en devises, comptabilisation et provisionnement des engagements en souffrance, enregistrement des op érations de crédit bail.Principe : Les banques, malgr é leurs spécificités d'activités, enregistrent leursop érations et arrêtent leurs comptes conformément aux principes etm

éthodes comptables de droit commun.Cons

équence : le bilan d'une banque ne devrait pas différer de celui d'une entreprisecommerciale,

Motif : dans les deux cas, il s'agit d'un

état patrimonial des créances et des dettes àun moment donn

é du temps.Exception : les sp

écificités d'activité des banques engendrent des particularités dansle format du Bilan, du Compte de R

ésultat et du Hors Bilan.1.1.Les comptes du bilan

Remarque pr

éliminaireB Structure bilan bancaire : inverse de celle d'un bilan d'entreprise : (liquidit

é et exigibilité à peu près décroissantes, immobilisations et capitaux propresau bas du bilan).

B Particularit

é expliquée par la faible importance numérique de l'actif immobilisépar comparaison avec les op

érations de trésorerie et avec la clientèle.B Postes Actif bilan bancaire : classes 1 à 4 du PCB de l'UEMOA, Postes Passif : classes 1, 2, 3 et 5 du PCB.

Remarque : classes 1, 2 et 3 communes

à l'actif et au passif du bilan.1

Classe 1:Compte de Trésorerie et d'opérations interbancairesContenu : valeurs en caisse (esp

èces),avoirs

à vue détenus auprès des Etablissements de crédit,dettes à vue (sommes gérées pour le compte de ces Etablissements de crédit),op

érations de prêts et d'emprunts effectuées avec les Etablissements de crédit.Classe 2:Comptes d'op

érations avec la clientèleContenu :

Actif : ensemble des cr

édits distribués à la clientèle Passif : ensemble des d épôts effectués par cette clientèle.NB : Affacturage : cr

éances acquises dans le cadre d'un contrat d'affacturage,Comptes d'affacturage : disponibles : montants pay

és à l'adhérent sansattendre l'

échéance des créances,indisponibles : factures indisponibles jusqu'au jour de l' échéance conventionnellement prévue.Classe 3:Comptes d'op érations sur titres et d'opérations diversesContenu : op érations sur titres de placement,comptes de r èglement afférents aux titres (comptes d'attente retraçantexclusivement le r

èglement d'opérations sur titres, les dettes représentées parun titre (obligations et billets d'affacturage),

d

ébiteurs et créditeurs divers (clientèle et établissements de crédit exclus),comptes de r

égularisation (charges à répartir, charges et produits constatésd'avance, produits à recevoir et charges à payer),comptes transitoires et d'attente (diff érences de conversion de change,comptes de r éévaluation des opérations de change, comptes d'opérations surcr édit consortiaux...).Classe 4:Comptes de valeurs immobilis

éesContenu :

1

immobilisations de la Banque : immobilisations financières, dépôts etcautionnements vers

és, immobilisations d'exploitation et hors exploitation,op érations de créditbail, de location avec option d'achat et de location vente.1 Classe 5:Comptes de provisions, fonds propres et assimilésContenu :

Fonds investis dans la banque de fa

çon durable ou permanente : Capital,

R

éserves, Report à Nouveau, Résultat, Subventions et Fonds assimilés*(fondsde garantie et fonds d'assurances), provisions pour risques bancaires

g

énéraux, provisions pour risques et charges et provisions réglementées.* Fonds non remboursables destin

quotesdbs_dbs20.pdfusesText_26