[PDF] Fice explicative types 1a 1b 2a 2b et 2c aison bourgeoise d



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Bourgeois et ouvriers au 19ème siècle

Les dépenses d'une famille ouvrière, il y a plus de la moitié qui pour la nourriture, le reste pour le chauffage, l'éclairage et le loyer, peu pour les vêtements et loisirs Ils n'ont pas beaucoup d'économie Les quartiers ouvriers sont très peuplés Dans les petites ruelles étroites et sales, il y a beaucoup d'enfants



SEMAINE 4 : Comment vivaient les bourgeois au XIXème Siècle

D'UNE FAMILLE BOURGEOISE DU Xlxe SIÈCLE DURÉE 10 minutes ORGANISATION collective MATERIEL peinture de A de La Brély VictorienSardouet sesenfants animation numérique de "image S AFFICHER ou distribuer l' image et la présenter Laisser les enfants obser- ver ce tab eau Cest l'occa- sion d 'un moment dialogué avec eux en laissant libre



Étude de cas 2 : Bourgeois et ouvriers au 19ème siècle

c- Identifier les deux premiers postes de dépenses de la famille bourgeoise d- Identifier les dépenses de la famille bourgeoise que n’a pas la famille ouvrière e- Identifier le poste de dépense nettement supérieur chez les bourgeois Que conclure pour la famille ouvrière 4- Document 4 page 103



Bourgeois au 19ème siècle - DANIELE CORNEGLIO

Journal d’une jeune bourgeoise Lucille Le Verrier, Journal (1866-1878 ), au 19ème siècle "24 décembre 1866 Je vais avoir 14 ans Ma vie a été heureuse jusqu'ici C'est maman qui a commencé mon éducation et c'est encore elle qui m'apprend l'histoire, la



Bourgeois et ouvriers au 19ème siècle

Une famille d'ouvrière vit dans une petite maison avec un intérieur sale, le linge est tendu dans la cuisine il n'y a pas d'eau ni électricité le sol est fait de terre battu les familles sont nombreuses et vivent dans de petites maisons Vers la fin du 19e siècle les ouvriers sont mieux logés Mais



Fice explicative types 1a 1b 2a 2b et 2c aison bourgeoise d

La maison bourgeoise bruxelloise reflète bien le mode de vie de la famille bourgeoise des 18 ème et 19 siècles Elle renferme tous les espaces nécessaires à sa vie quoti-dienne Celle-ci s’organise selon trois modes : la réception, les espaces familiaux et les services ou les espaces domes-tiques



Lhabitat ouvrier et bourgeois à Bourges au XIXe siècle

C’est la façade qui donne son caractère bourgeois à Maison bourgeoise simple une maison L’ostentation, la symétrie et l’ordonnan-cement sont les signes apparents de la bourgeoisie La porte d'entrée monumentale est surmontée d’un balcon en fer forgé ou en fonte moulée qui accentue la symétrie



Thème 1-L Europe et le monde au XIXème siècle

Famille OUVRIERE Famille BOURGEOISE La maison (taille, grandeur, décorations, chambre si possible ) Une seule chambre pour toute la famille Certains dorment dans le même lit La maison est petite et sans terrain On se baigne dans la cuisine Une grande demeure avec un grand terrain Ils disposent d’une employée pour la maison

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Maison bourgeoise d'avant-guerres

Fiche explicative "maison bourgeoise d'avant-guerres» - page 1

Préambule

L'habitat unifamilial constitue de 1700 à 1914 la forme d'habitation la plus commune à Bruxelles. Il est rare de voir apparaître des mai- sons plurifamiliales ou des immeubles de rapport avant la Première Guerre Mondiale excepté quelques essais infructueux sur les bou- levards du centre. Conçues à l'origine comme des maisons unifamiliales pour la bour- geoisie bruxelloise, les maisons bourgeoises constituent encore au- jourd'hui le cadre de vie de nombreuses familles. Bien qu'elles aient souvent été adaptées à de nouveaux modes de vie ou subdivisées en plusieurs unités de logement, beaucoup d'entre elles ont conser- la cage d'escalier latérale, le bel étage surélevé, le niveau de caves à semi-enterré et un long jardin étroit. Si elles répondent initialement à un programme stéréotypé (stricte hiérarchie entre les espaces de réception, d'habitation et de service), les propriétés spatiales des pièces permettent une utilisation et des aménagements contem- porains. Les nouvelles fonctions (sanitaires, cuisine, etc.) peuvent aisément être intégrées dans les volumes existants sans remettre en question les systèmes de distribution et l'organisation spatiale d'origine. Selon l'analyse du stock bâti bruxellois, réalisée sur base de la matrice cadastrale n°212AM (situation au 01.01.2012), les maisons bourgeoises d'avant 1918 représentent environ

43% du parc résidentiel bruxellois d'avant 1945. Un peu plus

de la moitié d'entre elles ont été depuis transformées en lo- gement plurifamilial. Il est évident que de nombreuses maisons bourgeoises ont également été transformées en espace de bureau. Celles-ci n'ont pas été considérées dans l'étude puisque la matrice cadastrale n°212AM (situation au 01.01.2012) utilisée n'a donné des informations que sur les parcelles dédiées au lo- gement. Autour du type "maison bourgeoise d'avant-guerre», on re- trouve une multitude de variations en volume et surface ha- bitables qui sont généralement fonction du niveau social du propriétaire. En fonction de leur année de construction, trois types de maisons bourgeoises d'avant-guerre ont été définis : - la maison bourgeoise d"avant 1850 (type 1a) qui repré- sente moins d'1% du stock bâti; - la maison bourgeoise néoclassique (type1b), maison bourgeoise construite entre 1850 et 1874, qui représente 2

à 3% du stock bâti;

- la maison bourgeoise bel-étage, maison bourgeoise construite entre 1870 et 1914, qui représente 40% du stock bâti. Les maisons bourgeoises bel-étage ont été classées en trois catégories, en fonction de leur taille. Selon l'analyse du stock bâti bruxellois, les maisons bour- geoises bel-étage: - petite, de 120 à 170 m² représentent 10% du stock bâti (type 2a); - moyenne, de 171 à 250 m² représentent 15% du stock bâti Figure 1b: Répartition des maisons bourgeoises d'avant-guerre en sous-types Figure 2: Répartition urbaine des maisons bourgeoises (avant 1914) Figure 1a: Représentation des maisons bourgeoises d'avant-guerre dans le stock bâti résidentiel bruxellois d'avant 1945

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Fiche explicative (types 1a, 1b, 2a, 2b et 2c)

Maison bourgeoise d'avant-guerres

Fiche explicative "maison bourgeoise d'avant-guerres» - page 2 (type 2b); - grande, de 251 à 350 m² représentent 14% du stock bâti (type 2c).

Figure 4: Evolution des pignons en façade

Source: G.LEDENT, HABITER BRUXELLES, la maison bourgeoise individuelle, articu- lation typologique de l'extension du 19ème siècle, étude non publiée

Figure 3: La maison à pans de bois - principes

Source: G.LEDENT, HABITER BRUXELLES, la maison bourgeoise individuelle, articu- lation typologique de l'extension du 19ème siècle, étude non publiée

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Maison bourgeoise d'avant-guerres

Fiche explicative "maison bourgeoise d'avant-guerres» - page 3

Description générale

Ce type d'habitat voit son origine dans les maisons à ossa- ture bois et à pignon à rue du 15e et 16e siècle, maisons qui firent leur apparition après l'édification de la premièr e enceinte édifiée (entre le 11e et 13e siècle). Au 17e siècle, suite à de nombreux incendies, des ordon- nances vont se multiplier enjoignant les constructeurs à : couvrir les toitures de tuiles (et non plus de chaume) - ne plus utiliser de bois pour la construction et/ou la répara- tion des façades. Le bombardement français en 1695 qui incendie la presque totalité du bâti bruxellois, met réellement fin à ce type de construction. Dès 1700, la plupart des maisons en bois sont reconstruites en maçonnerie de briques ou de pierre. Les toitures seront recouvertes de tuiles de terre cuite ou d'ardoises. Ces nou- velles habitations sont construites sur les fondations des anciennes maisons à ossature, en conservant un même di- mensionnement et une même organisation spatiale. Durant le 18e siècle, le pignon en façade (à gradins, fronton triangulaire ou arrondi) va peu à peu disparaître car les ché- neaux mitoyens et communs à deux habitations deviennent une source de conflit importante. Leur mutation en corniche se fit par stades successifs : toitures en croupe, corniche horizontale en façade, pignon mitoyen et coupe-feu. Les conséquences de cette mutation engendreront un change- ment radical du paysage urbain. Autre changement dans le paysage urbain : le blanchiment obligatoire des façades à partir de 1808. Tout au long du 19e siècle, ce type d'habitat va subir une évolution stylistique importante. Il maintiendra néanmoins un certain nombre de caractéristiques générales. Sur base d'un plan quasi immuable, les façades vont évoluer selon les styles, du néo-classique à l'éclectisme. Vers le milieu du 19e siècle, l'aspect uniformément classique de la rue disparaît pour faire place à des enfilades de mai- sons plus individualisées. Le schéma néoclassique de base, composé d'une façade de composition symétrique avec gé- néralement trois niveaux et trois travées, est maintenu mais les façades se parent d'ornements, souvent chargés. À partir des années 1880, avec l'importance croissante du sentiment national, on abandonne l'enduit de façade au pro- fit des matériaux naturels apparents (que ce soit la brique et/ ou la pierre locale) que l'on associe pour obtenir un résultat polychrome. Au début, ces matériaux s'affichent de manière plutôt discrète, la brique ou le parement en pierre naturelle étant les seuls à se détacher de la façade enduite. Puis, peu à peu, les éléments décoratifs et architecturaux se libèrent des canons stylistiques, et de nouvelles créations et combi- naisons voient le jour.

Figure 5:

Maisons de style néoclassique - rue

Amazone à Ixelles (1887)

© www.irismonument.be

Figure 6:

Maison bourgeoise "bel étage» de style

éclectique - rue Américaine à Ixelles

(1896) © www.irismonument.be Figure 7: Evolution du parcellaire bruxellois - le long de l'Avenue Louise Source: G.LEDENT, HABITER BRUXELLES, la maison bourgeoise individuelle, articu- lation typologique de l'extension du 19ème siècle, étude non publiée Figure 8: Organisation spatiale de la maison bourgeoise - principes et dimensions

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Maison bourgeoise d'avant-guerres

Fiche explicative "maison bourgeoise d'avant-guerres» - page 4 Caractéristiques principales des maisons bourgeoises La principale caractéristique de cette habitation est sa faible largeur de façade (environ 6 mètres). Cette largeur résulte de la conjugaison de deux facteurs: - les dimensions de poutres utilisés dans les maisons à os- sature bois dont ce type d'habitat découle; - l'étroitesse des parcelles de terrain à bâtir vu l'expansion et la densification importantes des ilots. Ce type d'habitat contribua à la formation des ensembles résidentiels caractéristiques de l'époque et à l'urbanisation de l'agglomération bruxelloise.

Situation urbaine

La maison bourgeoise est une maison de ville. C'est un ha- bitat familial, mitoyen, à façade étroite et haute. Ce type d'habitat est à mettre en relation directe avec la mor- phologie urbaine de Bruxelles caractérisée par l'îlot. L'îlot instaure une limite claire et étanche de l'espace public. L'îlot est constitué par l'alignement d'une série de maisons bourgeoises qui forment la limite extérieur de celui-ci. Les jardins de ces maisons créent un espace intérieur partagé vi- suellement par l'ensemble des habitants. Les limites créées par l'îlot engendrent deux qualités d'habitat : d'une part la participation à la constitution de l'espace public (façade à rue, pièces de réception...) et d'autre part des fonctions par- ticulières et parfois opposées sont implantées à l'avant et l'arrière de la maison. Maison bourgeoise - avant 1830 Jusqu'en 1800, les premières maisons bourgeoises se si- tuent principalement dans la ville intra-muros. Dès 1819, ces maisons se placeront également sur les boulevards de pro- menades, à l'endroit des anciens remparts de la deuxième enceinte. Maison bourgeoise - type néoclassique (de 1830 à 1870) La maison bourgeoise de type " néoclassique » apparaît au début du 19e siècle, sous l'influence française et la réa- lisation de certains ensembles prestigieux comme la place

Royale ou la Place Saint-Michel....

Ce type d'habitat est implanté le long des boulevards de ceinture et des nouvelles avenues, dans les nouveaux quar- tiers intra-muros, dans les premières extensions de la ville hors pentagone (Quartier Léopold) et dans la réhabilitation de certains quartiers dans le pentagone (Quartier du Bégui- nage). Maison bourgeoise "bel étage» (de 1870 à 1914) La maison bourgeoise de type " bel-étage » est implantée le long des boulevards et des avenues dans les quartiers cossus et bourgeois est et sud-est de la ville, au-delà des boulevards extérieurs, dans les communes périphériques. Figure 9: Organisation spatiale de la maison bourgeoise - avant 1830 Figure 10: Organisation spatiale de la maison bourgeoise néoclassique Figure 11: Organisation spatiale de la maison bourgeoise bel étage

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Maison bourgeoise d'avant-guerres

Fiche explicative "maison bourgeoise d'avant-guerres» - page 5 "Dans la seconde moitié du 19e siècle, les caractéristiques de la mai- son bourgeoise sont clairement établies et elle devient un modèle de référence pour le développement des quartiers résidentiels de la ville hors de ses limites médiévales. De nombreux quartiers bruxel- lois doivent encore leur physionomie à la typologie de ces maisons, à la structure du parcellaire, aux alignements, aux hauteurs de corniche qui caractérisent ces extensions.» Source : http://www.irismonument.be

Organisation spatiale/programme

La maison bourgeoise bruxelloise reflète bien le mode de vie de la famille bourgeoise des 18

ème

et 19

ème

siècles. Elle renferme tous les espaces nécessaires à sa vie quoti- dienne. Celle-ci s'organise selon trois modes : la réception, les espaces familiaux et les services ou les espaces domes- tiques. De manière générale, la maison bourgeoise s'organise au- tour de deux types de pièces d'habitation : - les pièces principales ou les pièces de vie ; - les pièces secondaires qui regroupent les services et les circulations. La distinction entre ces deux espaces se fait suivant une di- vision longitudinale qui sépare la maison en deux travées distinctes selon le rapport 2/3 - 1/3. Les pièces principales présentent une grande hauteur sous plafond, une largeur importante (3 à 5 mètres) et sont large- ment éclairées par de grandes baies vitrées. Les pièces secondaires ont une largeur de 1,6 à 2,1 mètres et peuvent présenter une hauteur sous plafond moins im- portante. Le plan intérieur s'organise suivant deux ou trois pièces en enfilade d'une profondeur de 4 à 4,5 mètres. Aux étages, cette enfilade se réduit généralement à deux pièces pour permettre un éclairage zénithal de la dernière pièce au rez- de-chaussée. Quelques adapatations auront lieu en fonction de la période de construction tout en conservant les grands principes de base. • Maison bourgeoise - avant 1830 La maison bourgeoise d'avant 1830 se caractérise par: - généralement deux niveaux d'habitations plus les combles; - un rez-de-chaussée rehaussé de 60 centimètres par rap- port au trottoie et des cuisines-caves implantées au sous- sol et éclairées naturellement ; - une enfilade de deux pièces au rez de chaussée puis de trois pièces (la pièce centrale pouvant avoir une largeur très réduite - jusqu'à 2 mètres) ; - une enfilade de deux pièces au premier étage, la pièce située au-dessus du vestibule étant allouée à un bureau ou une chambre ; - d'abord un escalier tournant puis un escalier à une volée droite, dans la seconde travée ; - des sanitaires implantés dans la cour intérieure ; • Maison bourgeoise - type néoclassique (de 1830 à 1870) La maison bourgeoise de type néoclassique se caractérise par: - généralement deux niveaux d'habitation - parfois trois ni- Figure 12: Maison bourgeoise bel étage - cage d'escalier et circulation inter ne Source: DELBROUCK, R. 1981. Vers une typologie analytique de la maison bourgeoise du XIXème siècle à Bruxelles. Figure 13: Maison bourgeoise bel étage - vestibule et escaliers Figure 14: Maison bourgeoise bel étage - escalier menant aux étages Source: DELBROUCK, R. 1981. Vers une typologie analytique de la maison bourgeoise du XIXème siècle à Bruxelles.

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Maison bourgeoise d'avant-guerres

Fiche explicative "maison bourgeoise d'avant-guerres» - page 6 veaux, plus combles et toiture à deux versants - pas de rez-de-chaussée surélevé par rapport au niveau de la rue ; - des caves non éclairées, les cuisines et le lavoir sont relé- gués dans une annexe située dans le prolongement de la travée de circulation ; - une enfilade de trois pièces, au rez de chaussée, qui se termine par une véranda, côté jardin - une enfilade de deux pièces au premier étage, la pièce située au-dessus du vestibule est allouée à un bureau ou une chambre ; - des sanitaires toujours implantés à l"extérieur, dans le pro- longement des cuisines Maison bourgeoise "bel-étage» (de 1870 à 1914) La maison bourgeoise "bel-étage» se caractérise par: - trois niveaux d"habitation, plus combles et toiture à deux versants - un bel-étage rehaussé de 150/180 cm par rapport au ni- veau de la rue; les cuisines-caves implantées au sous- sol, à demi enterrées et éclairées naturellement. Ces cui- sines-caves s"ouvrent également de plain-pied sur une cour basse côté jardin ; - implantation d"une cour basse côté jardin, rendue obliga- toire par le règlement de bâtisse du 1848. Cette cour est en contre-bas du jardin dont les terres sont généralement retenues par la construction d"une citerne d"eau de pluie ; - une enfilade de trois pièces au bel-étage qui se termine par une véranda ou une serre (jardin d"hiver) ; - une enfilade de deux pièces aux premier et deuxième étages, la pièce située au-dessus du vestibule étant al- louée à un bureau ou un cabinet de toilette; - installation de latrines et de cabinets de toilette dans les es- paces d"entresol (au niveau du palier central de l"escalier).

Circulation et escalier

L"accès à la maison se fait par un perron d"une ou deux marches extérieures avant la porte d"entrée. La circulation interne se fait dans la travée secondaire, plus étroite. Maison bourgeoise - avant 1830 Quelques marches disposées dans le vestibule permettent de rehausser le rez-de-chaussée d"environ 60 cm et offrent ainsi à l"étage de vie et de réception une certaine intimité par rapport à l"espace public. L"escalier donnant accès aux étages est en bois (générale- ment chêne ou hêtre). Il se situe au bout de l"enfilade, dans la travée étroite. Cet escalier est dans un premier temps un escalier tournant (souvenir de la maison à ossature en bois).

Il deviendra par la suite un escalier droit.

Maison bourgeoise - type néoclassique (de 1830 à 1870) Seul le seuil d"entrée distingue le niveau du vestibule et de l"étage de vie et de réception de celui de la voirie. L"escalier menant aux étages supérieurs est en bois (géné- ralement chêne ou hêtre). Il se compose de deux volées, Figure 15: Système constructif - gitage des planchers Source: DELBROUCK, R. 1981. Vers une typologie analytique de la maison bourgeoise du XIXème siècle à Bruxelles.

Figure 16: Système constructif - toiture

Source: DELBROUCK, R. 1981. Vers une typologie analytique de la maison bourgeoise du XIXème siècle à Bruxelles.

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Maison bourgeoise d'avant-guerres

Fiche explicative "maison bourgeoise d'avant-guerres» - page 7 créant ainsi un palier intermédiaire sous lequel il faut pouvoir passer pour atteindre l"annexe. Maison bourgeoise "bel étage» (de 1870 à 1914) Le vestibule présente une hauteur sous plafond générale- ment supérieure à 5 mètres, conditionnées par le rehausse- ment du bel étage. La porte d"entrée est surmontée d"une imposte vitrée qui éclaire largement le vestibule. Le vestibule donne accès à plusieurs types de circulation: - un escalier modeste en bois, dissimulé derrière une porte, donne accès aux cuisines-caves et aux espaces de ser- vices situés au sous-sol; - un escalier principal permet d"accéder au bel étage dont les marches sont généralement en marbre - blanc de pré- férence - sur des vousseaux en brique. La rampe est en laiton, en fer forgé ou en bois poli ou verni (acajou, chêne ou noyer). Pour des raisons thermiques, cet escalier est sé- paré du bel étage par une porte vitrée. Une fois cette porte vitrée passée, on accède au corridor du bel étage, espace fonctionnel qui dessert la salle à manger et la véranda et donne accès aux espaces fonctionnels. L"escalier menant aux étages est situé à l"arrière de la travée étroite, côté jardin. Il est en bois (généralement hêtre) et est composée de deux volées avec un palier intermédiaire. Les deux premières volées sont asymétriques, la première étant plus longue pour permettre un passage sous le premier palier. Sur les paliers sont aménagées des pièces intermé- diaires, les entresols, dédiées aux services.

Système constructif

Les principes constructifs sont identiques pour les trois variantes de l a maison bourgeoise et découlent de l'évolution de la maison en b ois. Ces ments de bâtisses. Le système constructif de ce type d"habitat est principale- ment régi par des règles de protection contre l"incendie ur- bain. Il se base également sur le système constructif de la maison à pans de bois, qui est à l"origine de ce type d"ha- bitat. Les mitoyens sont en brique, d"origine locale, dont les épais- seurs sont codifiées dès 1800 par les différents règlements de bâtisses. Ces mitoyens ne sont pas porteurs : il est inter- dit d"encastrer les poutres structurelles des planchers dans ces murs afin d"éviter la propagation d"incendie. Les planchers portent perpendiculairement à la rue sur les façades et les murs de refend. Les gites en bois sont espa- cées de 35 à 40 cm. L"épaisseur des murs porteurs est également codifiée par les règlements de bâtisses pour en assurer la stabilité. Le règlement de 1857 (article 58 1 ) stipule : - l e minimum d"épaisseur des murs de refend et des pignons est 28 centimètres, plâtrage non compris; - l"épaisseur des façades longeant la voie publique sera dé- terminée par leur élévation. Les façades de moins de 15

1 Source : DELBROECK, Vers une typologie analytique de la maison bourgeoise du

XIXe siècle à Bruxelles, 1981

Figure 17: Evolution de la façade à rue - de deux à trois travées Source: G.LEDENT, HABITER BRUXELLES, la maison bourgeoise individuelle, articu- lation typologique de l'extension du 19ème siècle, étude non publiée

Figure 18: Façade à moulures de style

néoclassique

Source: G.LEDENT, HABITER

BRUXELLES

Figure 19: Façade de style néoclas-

sique - rue Alsace Lorraine 15 (1850)

© www.irismonument.be

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Maison bourgeoise d'avant-guerres

Fiche explicative "maison bourgeoise d'avant-guerres» - page 8 mètres d"élévation auront pour minimum d"épaisseur 36 cm au rez-de-chaussée ; 28 cm aux étages. Les façades de

15 mètres d"élévation et au-dessus auront pour minimum

d"épaisseur 46 cm au rez-de-chaussée ; 36 cm au premier

étage ; 28 cm aux étages supérieurs.

La reprise de charges des planchers et la stabilité des murs porteurs est assurée par une combinaison de voûtes de décharge et de linteaux métalliques, disséminés dans la fa-

çade et les murs porteurs.

Les sols du rez-de-chaussée sont en partie réalisés en ma- tériaux durs. Ils sont carrelés ou revêtus de marbre. Dans ce cas, on utilise des voussettes de briques reposant sur des poutrelles métalliques. Le sol des caves sont habituellement exécutés en terre bat- tue.

Deux exceptions à ce système constructif :

- la structure de la toiture: les pannes reposent sur les murs mitoyens, en franchissant la portée entre mitoyens d"un seul tenant ; - la structure du plancher du rez-de-chaussée. L"épaisseur des murs mitoyens connaît à ce niveau un ressaut avec un passage de 60/80 cm à 28 cm. Il est dès lors possible de faire porter les gîtes sur ce ressaut sans les encastrer dans les mitoyens.

Façades et matériaux

Les murs mitoyens sont aveugles depuis le retournement des toitures au début du 18e siècle. Si les deux façades, à rue et jardin, sont largement per- cées de baies, il existe cependant une grande différence dans la composition entre celles-ci. La façade "jardin n"est pas considérée au 19e siècle comme une réelle " façade ». N"étant pas destinée à être vue, elle fait l"objet de très peu de recherches et de soin. L"appareillage en brique est sobre, plan et enduit. Des linteaux métalliques et des seuils appa- rents... Les corniches sont réduites à de simples bacs en encorbellement en bois.

Les principaux matériaux utilisés sont :

- la brique de terre cuite pour l"ensemble des murs de fa-

çades;

- la pierre de taille (petit granit principalement) pour certains éléments : seuil de fenêtres, perron, encadrement de fe- nêtre... le bois de chêne pour la menuiserie extérieure; - l"enduit à la chaux lorsque les façades sont enduites. Les façades à rue ainsi que les matériaux qui les composentquotesdbs_dbs10.pdfusesText_16