[PDF] Explication de texte vendredi 19 novembre



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Propos sur le bonheur - 5115890

souviendra utilement en ouvrant ces Propos sur le bonheur Car ce n’est pas le morlisme mais la philosophie première a qui sous-tendent la sagesse déliée des Propos qu’Alain con-sacre, au hasard des circonstances, à l’art d’être heureux C’est dire plus simplement que le devoir d’être heureux est



alain propos bonheur - Eklablog

Alain, Propos sur le bonheur (1928) 6 Alain Propos sur le bonheur (1928) Voici le jardin du philosophe On y cueillera des fruits mûris sur le tronc de la sagesse commune et dorés à cette autre lumière des idées Ils en reprennent leur saveur d'origine, qui est le goût de l'existence Saveur oubliée en nos pensées ; car on voudrait s



ALAIN, Propos sur le bonheur (30 novembre 1922)

ALAIN, Propos sur le bonheur (30 novembre 1922) L'homme n'est heureux que de vouloir et d'inventer Cela se voit dans le jeu de cartes; il est clair, d'après les visages, que chacun contemple alors sa propre puissance de délibérer et de décider [ ] Même dans les



Explication de texte vendredi 19 novembre

Ce texte est extrait des Propos sur le bonheur, une œuvre du philosophe français du XIX°-XX° siècle Alain, parue en 1908 Ce texte porte sur le thème du bonheur ; Alain cherche à mettre en lumière ce qui rend l'homme heureux L'auteur défend la thèse selon laquelle ce qui rend l'homme heureux, c'est de



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remettre aux choses pour trouver le bonheur Alain, Propos sur le bonheur: être heureux quand il pleut, non pas malgré la pluie, mais parce qu’il pleut La décision d’être heureux n’est pas de sourire dans le drame, mais d’être heureux quand les circonstances sont passables Vie intérieure et vie extérieure, corps et âme :



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Alain, Propos sur le bonheur, 1908 1: c'est-à-dire : s'ils n'ont qu'à désirer pour obtenir aussitôt ce qu'ils désirent Travail à effectuer sur le texte : 1 Lire attentivement le texte, stylo posé 2 Relire le texte, en essayant cette fois de repérer les formules et les mots-



Extrait de la publication

Propos sur le bonheur lxxxix Bonheur est vertu 223 xc Que le bonheur est généreux 225 xci L'artd'être heureux 228 xcu Devoir d'êtreheureux 230 xcui Il faut jurer 233 Extrait de la publication

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Explication de texte

à rendre pour le vendredi 19 novembre

Il est bon d'avoir un peu de mal à vivre, et de ne pas suivre une route tout unie. Je plains les rois, s'ils n'ont qu'à désirer1 ; et les dieux, s'il y en a quelque part, doivent être un peu neurasthéniques. Le bonheur suppose sans doute toujours quelque inquiétude, une pointe de douleur qui nous éveille à nous-mêmes. Il est ordinaire que l'on ait plus de bonheur par l'imagination que par les biens réels. Cela vient de ce que, lorsque l'on a les biens réels, on croit que tout est dit, et l'on s'assied au lieu de courir. Il y a deux richesses ; celle qui laisse assis ennuie ; celle qui plaît est celle qui veut des projets encore, et des travaux, comme est pour le paysan un champ qu'il convoitait, et dont il est enfin le maître. L'homme qui ne fait rien n'aime rien. Apportez-lui des bonheurs tout faits, il détourne la tête comme un malade. Le difficile est ce qui plaît. Aussi toutes les fois qu'il y a quelque obstacle sur la route, cela fouette le sang et ravive le feu. Qui voudrait d'une couronne olympique si on la gagnait sans peine ? Personne n'en voudrait. Qui voudrait jouer aux cartes sans risquer jamais de perdre ? Que les dieux, s'ils ne sont pas morts d'ennui, ne vous donnent pas à gouverner de ces plats royaumes ; qu'ils vous conduisent par des chemins de montagnes...

Alain, Propos sur le bonheur, 1908

1: c'est-à-dire : s'ils n'ont qu'à désirer pour obtenir aussitôt ce qu'ils désirent. Explication de texte

à rendre pour le vendredi 19 novembre

Il est bon d'avoir un peu de mal à vivre, et de ne pas suivre une route tout unie. Je plains les rois, s'ils n'ont qu'à désirer2 ; et les dieux, s'il y en a quelque part, doivent être un peu neurasthéniques. Le bonheur suppose sans doute toujours quelque inquiétude, une pointe de douleur qui nous éveille à nous-mêmes. Il est ordinaire que l'on ait plus de bonheur par l'imagination que par les biens réels. Cela vient de ce que, lorsque l'on a les biens réels, on croit que tout est dit, et l'on s'assied au lieu de courir. Il y a deux richesses ; celle qui laisse assis ennuie ; celle qui plaît est celle qui veut des projets encore, et des travaux, comme est pour le paysan un champ qu'il convoitait, et dont il est enfin le maître. L'homme qui ne fait rien n'aime rien. Apportez-lui des bonheurs tout faits, il détourne la tête comme un malade. Le difficile est ce qui plaît. Aussi toutes les fois qu'il y a quelque obstacle sur la route, cela fouette le sang et ravive le feu. Qui voudrait d'une couronne olympique si on la gagnait sans peine ? Personne n'en voudrait. Qui voudrait jouer aux cartes sans risquer jamais de perdre ? Que les dieux, s'ils ne sont pas morts d'ennui, ne vous donnent pas à gouverner de ces plats royaumes ; qu'ils vous conduisent par des chemins de montagnes...

Alain, Propos sur le bonheur, 1908

2: c'est-à-dire : s'ils n'ont qu'à désirer pour obtenir aussitôt ce qu'ils désirent.

Eléments de correction

Introduction :

Dans cette introduction, dans les étapes je surligne en bleu les paradoxes du texte, et en rouge les éléments d'explication. Ce texte est extrait des Propos sur le bonheur, une oeuvre du philosophe français du XIX°-XX° siècle Alain, parue en 1908. Ce texte porte sur le thème du bonheur ; Alain cherche à mettre en lumière ce qui rend l'homme heureux. L'auteur défend la thèse selon laquelle ce qui rend l'homme heureux, c'est de se dépasser lui-même par ses efforts et son travail. Pour soutenir cette thèse, Alain débute par un premier paradoxe : l'homme heureux, ce n'est pas celui qui, comme les dieux et les rois, voit tous ses désirs satisfaits : c'est au contraire celui qui connaît l'insatisfaction, l'inquiétude. La première condition du bonheur, c'est donc de d'abord ne pas l'être. Alain explique ce premier paradoxe en indiquant que c'est cette insatisfaction qui nous " éveille à nous-mêmes ». Alain passe ensuite à un second paradoxe : ce n'est pas le fait d'avoir ce que l'on désire qui nous rend heureux, mais bien le fait de ne pas l'avoir : d'en manquer, de le désirer, d'en rêver. Alain indique l'explication de ce paradoxe en indiquant que ce dont on rêve est ce qui nous met en mouvement, ce qui nous donne un but à atteindre, un objectif à réaliser. Ceci conduit à un troisième paradoxe, illustré par un exemple : ce qui nous rend heureux, ce n'est pas le fait de jouir tranquillement des richesses que l'on possède : c'est le fait de devoir faire des efforts, de travailler dur pour faire fructifier ce que l'on possède, comme le champ du paysan. Ce paradoxe est à son tour renforcé par le suivant : ce n'est pas l'une chose est facile qu'elle est agréable, c'est quand elle est difficile qu'on y prend plaisir. Ce paradoxe est illustré par deux exemples : celui du sportif, et celui du joueur de cartes. Pour finir, Alain synthétise son propos en indiquant ce que doit (se) souhaiter celui qui veut vivre heureux : non pas une vie simple, facile, sans accrocs et sans heurts, un " long fleuve tranquille », mais bien au contraire une vie sinueuse, pentue, escarpée, rocailleuse, périlleuse, imprévisible : un " chemin de montagnes ». Liste des paradoxes : a. Pour être heureux, il faut connaître le manque, la douleur, l'inquiétude. b. Les biens qui peuvent nous rendre heureux ne sont pas ceux que l'on possède, mais ce que l'on ne possède pas (encore) c. Ce qui rend l'homme heureux, ce n'est pas de jouir de ce qu'il possède : c'est le fait de devoir faire des efforts, de travailler dur. d. Ce à quoi l'on prend plaisir, ce n'est pas ce que l'on peut faire facilement : c'est au contraire ce qui nous est difficile, ce qui exige de nous beaucoup d'efforts.

Pistes d'explication :

a. C'est parce que je ressens une insatisfaction que je suis poussé à l'action. Je prends conscience d'un désir parce que je ressens un manque (on peut d'ailleurs considérer que le désir, c'est une sensation de manque), je prends conscience de ce à quoi j'aspire en ressentant une frustration face à ce qui est, je prends conscience de mes valeurs en étant révolté par ce que je vois, etc. C'est parce que le monde n'est pas comme je voudrais qu'il soit que je prends conscience de ce que je veux, de ce que je désire, de ce à quoi j'aspire, et que je peux me mettre en marche pour le réaliser. L'insatisfaction nous permet donc de prendre conscience de nous-mêmes, et d'agir pour réaliser nos désirs, nos idées, nos valeurs. b. C'est parce que j'ai un objectif à atteindre, un idéal vers lequel tendre, un rêve à réaliser que je suis conduit à faire des efforts, à accomplir un travail. Il faut donc éviter un contresens (grave) sur ce passage. Ce que dit Alain, ce n'est pas

que " imaginer nous rend heureux », et qu'on doit préférer le rêve à la réalité :

mais bien que ce qui rend heureux est de réaliser nos rêves, de se mettre en marche, en action pour atteindre nos objectifs, satisfaire nos désirs, concrétiser notre idéal. c. Dans ce travail, dans ces efforts, l'homme va donc réaliser ses désirs, sa volonté, faire progresser ses idées, ses valeurs, etc. Mais surtout, il va se réaliser, se dépasser. Car c'est en exploitant mes ressources que je peux me développer, m'enrichir, me " cultiver » (cultiver, c'est faire croître et grandir ce qui est en germes). C'est ainsi que je serai réellement " vivant ». Être vivant, ce n'est pas seulement survivre, se maintenir en vie, ou même se reproduire. Être vivant, c'est exprimer le mouvement même de la vie, qui est génération croissance, évolution. Être vivant, c'est sans cesse développer ce qui était en germes en nous, renforcer nos capacités, acquérir de nouvelles compétences, vivre de nouvelles expériences, ressentir de nouvelles émotions, etc. Vivre, c'est devenir plus que ce que l'on était, mettre en oeuvre ce qui était qu'en puissance : se réaliser. d. On comprend que les seules activités dans lesquelles on peut réellement s'épanouir, ce sont celles qui nous permettent ce développement. Pour Alain, c'est parce qu'on s'implique dans une activité, parce qu'elle requiert toute notre vigilance, notre concentration, parce qu'elle exige qu'on mobilise à fond toutes nos capacités qu'elle devient jouissive. C'est ce qui explique d'ailleurs que la plaisir puisse se maintenir : car plus on apprend à jouer d'un instrument, ou aux échecs, ou à pratiquer un sport, plus on se confronte à de nouvelles difficultés. L'entraînement d'un sportif de haut niveau ou d'un soliste n'est pas " plus facile » (il n'exige pas, de sa part, moins d'efforts) que celui d'un débutant ; mais c'est justement pour cela qu'il reste passionnant.quotesdbs_dbs12.pdfusesText_18