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La Capacitation du Spermatozoïde Humain

- Initiation de la capacitation des spermato principalement En éliminant la totalité du liquide séminal qui contient de Nombreux Inhibiteurs de la Capacitation Stockage des spermato vivants dans des cryptes de la muqueuse cervicale pendant 2 à 8 jours et libération par vagues mobiles



La capacitation des spermatozoïdes porcins et équins : une

une maturation dans le tractus génital femelle afin d’acquérir le pouvoir fécondant soit la capacitation Bien qu’elle fût découverte depuis plus de soixante ans, les modifications protéiques de la surface de la membrane des spermatozoïdes ne sont toujours pas complètement élucidées Particulièrement chez le cheval et le porc,



Capacité des spermatozoïdes à se fixer sur la zone pellucide

2 La capacitation La capacitation des spermatozoides est une 6tape indispensable a la f6condation chez tousles Mammif6res [6] Elle correspond aux modifications cellulaires et mol6cu- laires subies par le spermatozoide dans les voies g6nitales femelles qui le pr6parent subir la r6action acrosomique (RA) [7]



PRODUCTION ET TRANSPORT DES SPERMATOZOIDES

Production de spermatozoïdes dans les testicules Maturation et stockage des spermatozoïdes dans un système de canaux dont l’épididyme, le canal déférent, l’urètre Dépôt des spermatozoïdes dans le tractus génital via le pénis Fonction endocrine: production de testostérone Spermatogenèse



À partir de l’exploitation des documents et de vos

L’objet de cette dernière partie est d’élucider le rôle d’une protéine épididymaire, HongrES1, dans la capacitation et dans l’acquisition de l’état hypermotile du spermatozoïde 3-1 : Localisation de la protéine HongrES1 HongrES1 est une protéine identifiée en 2002 Des analyses par Northern blot et par hybridation in



La fécondation - الموقع الأول للدراسة في

Les spermatozoïdes dans les voies génitales féminines • Le canal cervical constitue une barrière qui permet le lavage des gamètes males • SPZ sont débarrassés du plasma séminal => 1ère étape de capacitation (1 des SPZ traversent la barrière cervicale et gagnent la cavité utérine )



Résumé LA FECONDATION

capacitation : l'élimination du liquide séminal et de certaines molécules qui s'étaient fixées sur la membrane des spermatozoïdes pendant leur passage dans les voies génitales masculines 2 2 L'ascension dans l'utérus et les trompes Pendant leur passage dans les voies féminines, les spermatozoïdes poursuivent leur



Congélation du sperme dans l’espèce équine: état des lieux et

les étalons concourent dans des lieux éloignés Ainsi, les éleveurs ont en permanence accès à des doses d’insé-mination sans risques sanitaires Malheureusement, des inconvénients subsistent D’une part, après décongé-lation, la durée de vie des spermato-zoïdes est courte, ce qui oblige à insé-miner ou échographier plus souvent

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ARTICLE DE REVUE Andrologie (1995), 5, n ~ 3,361-368

Capacit des spermatozoides se fixer sur la

zone pellucide

S. HAMAMAH, M. JEAN*, D. ROYERE, P. BARRIERE*

Unitd de Biologie de la Reproduction, Dgpartement de Gyndco-Obs, Reproduction humaine, et Mddecine foetale, H6pital Bretonneau, 37044 Tours ; * Laboratoire de Biologie de la Reproduction, Ddpartement de Gyngco-Obs, H6pital M~re-Enfant, 44035 Nantes

RESUME

Le spermatozoide apr~s sa libdration de

l'~pith~lium s~minif~re subit dans l'6pi- didyme une s~rie de modifications fonc- tionnelles et m~taboliques lui conf~rant la capacit~ d'assurer la f6condation. La f~condation est le processus essentiel de la reproduction sexu~e, elle permet d'initier la formation d'un nouvel ~tre par la fusion de deux cellules germi- nales : le gamete male (spermatozoide) et le gamete femelle (ovocyte).

Pour que la f~condation ait lieu, il faut

que les spermatozoides reconnaissent la zone pellucide (ZP), s'y fixent, qu'ils la p~n~trent et qu'il y ait fusion avec la membrane plasmique de l'ovocyte. L'affinit~ des spermatozoides ~ recon- naitre et ~ se fixer sur la zone pelluci- de (ZP) apparait au cours du transit dans l'~pididyme, et elle est parall~le l'acquisition du pouvoir f~condant, et contr61~e par les androg~nes

Deux modalit~s d'interactions entre les

spermatozoides et la ZP ont pu ~tre observ~es : a) chez la plupart des mam- mif~res, la fixation des spermatozoides n'a lieu que si la membrane plasmique est intacte, il en est de mi~me chez l~om- me, b) chez le hamster, la fixation du spermatozoide sur la ZP ne peut s'effec- tuer qu'apr~s la r~action acrosomique.

Mots clds : spermatozo[de, zone pellucide, inter-

action.

INTRODUCTION

Chez les MammiFeres, la f~condation est le r~sultat d'une succession d'~v~nements complexes qui assurent, grace ~ la fusion de deux gametes haplo~des (le spermatozoa'de et l'ovocyte), la creation d'un nouvel indivi- du. Les ~tapes initiales de reconnaissance et d'interaction des gametes sont capitales dans le d~roulement de la f~condation. Le spermatozo~de doit d'abord reconnaitre la zone pellucide de l'ovocyte, s'y fixer puis la traverser pour finalement venir fusionner avec la membrane plasmique de l'ovocyte.

L'interaction entre les gametes fait interve-

nir des molecules situ~es, d'une part sur la t~te du spermatozolde et, d'autre part, sur la zone pellucide de l'ovocyte.

La d~termination de la nature et

du r61e des molecules impliqu~es dans l'interaction spermatozoides-zone pellucide repr~sente un des axes de recherche les plus impor- tants dans le diagnostic de l'inf~condit~ l'~chelle mol~culaire.

1. La maturation ~pididymaire des

spermatozoides

Au cours de la maturation ~pididymaire, le

spermatozoa'de subit des modifications qui se caract~risent par : 361

149 le d6veloppement d'une motilit6 progres-

sive,

149 l'acquisition d'une sp6cificit6 de recon-

naissance et de fixation h l'ovocyte,

149 l'acquisition du pouvoir f6condant, et

149 la facult6 h induire un d6veloppement

embryonnaire normal.

Ces modifications des spermatozoides sont

accompagn6es de changements dans les caract6ristiques de surface membranaire qui contribuent au remplacement ou au masquage des compos6s de haut poids mol6culaire par d'autres de poids plus r6duits [1]. Ces diff6rentes prot6ines, pour la plupart sialyl6es ou glycosyl6es, sont s6cr6t6es par l'6pith61ium 6pididymaire sous l'action des androg6nes et se fixent la membrane du spermatozoide [2]. La fixa- tion de ces prot6ines entraine des modifica- tions de la structure membranaire du sper- matozoide [3] en relation avec les interac- tions avec la ZP [4, 5]. 2. La capacitation

La capacitation des spermatozoides est une

6tape indispensable a la f6condation chez

tousles Mammif6res [6]. Elle correspond aux modifications cellulaires et mol6cu- laires subies par le spermatozoide dans les voies g6nitales femelles qui le pr6parent subir la r6action acrosomique (RA) [7].

D'une fa~on g6n6rale, la capacitation

entraine des modifications importantes, parmi lesquelles : a) Les modifications membranaires du spermatozo~de : pendant la maturation

6pididymaire et au cours de l'6jaculation,

des prot~ines issues de l'~pididyme et des glandes annexes se fixent au glycocalyx des spermatozoides et inhibent leur pouvoir f6condant en stabilisant la membrane [8].

Au cours de la capacitation, trois types de

changements sont en cause selon la nature de la liaison de ces prot6ines avec la mem- brane plasmique : 149 des prot6ines fix6es au glycocalyx par des liaisons non covalentes sont relargu6es dans les voies g6nitales f6minines [9],

149 des prot6ines de structure ou d'origine

6pididymaire incorpor6es dans la mem-

brane subissent une perte de r6sidus glu- cidiques confirm6e par la disparition pro- gressive, au cours de la capacitation, de lectines fLX6es ~ la surface du spermato- zo'~'de [10], et

149 des prot6ines peuvent migrer et se redis-

tribuer localement pour cr4er des zones fluides, pauvres en prot6ines, qui sont les futurs points de fusion, lors de la RA, entre la membrane plasmique et la mem- brane acrosomique externe [11]. Selon le mod61e propos6 par Davis et al. [12], la d6stabilisation de la membrane du sper- matozoide serait li6e a la diminution du rapport cholest6rol / phospholipides asso- ci6e ~ une augmentation de la perm6abi- lit6 au Ca++. b) Le changement de motilitd

Le ph6nom~ne de capacitation s'accom-

pagne d'une transformation des param6tres du d6placement des spermatozoYdes en un mouvement non lin6aire, caract6ris6 par un battement flagellaire de forme asym6trique et de forte amplitude. Ce mouvement parti- culier des spermatozo~des capacit6s est appel6 ,&yperactivation, [7]. L'entr6e de

Ca++ dans la cellule, li6e ~ la d4stabilisa-

tion de la membrane, permettrait l'activa- tion d'une ad6nylcyclase-Ca++d6pendante.

L'augmentation du taux d'AMPc alors

observ6e serait responsable de la phospho- rylation de la tubuline et du changement de motilit6 [8].

Lors de leur transit dans les voies g6nitales

f~minines, la progression des spermato- zoides est assur6e par des battements fla- gellaires sym4triques avec une fr4quence importante et une faible amplitude. Lors- qu'ils parviennent au voisinage de l'ovocyte, les spermatozoides capacit6s pr6sentent alors cette mobilit6 hyperactiv6e et faible- 362 ment progressive. Chez l'Homme, ~ la diff6- rence d'autres Mammif~res, la proportion de spermatozo~des hyperactiv6s est faible et voisine de 20% [13]. Pour les spermatozoYdes fix6s /t la ZP, le battement flagellaire de forte amplitude contribue, pour une part, ~ la progression du spermatozo~de ~ travers cette enveloppe. 3. Les sites d'affinit~ de la zone pelluci- de pour les spermatozoides

La zone pellucide, enveloppe acellulaire

entourant l'ovocyte des Mammif~res, est synth6tis6e au cours de la folliculog6n~se et assure la protection de l'ovocyte puis de l'embryon jusqu'au stade pr6-implantatoire [14]. Elle est impliqu6e dans l'interaction gam~tique en assurant la reconnaissance homosp6cifique et la fixation des spermato- zoides ainsi que le d6clenchement de la r6action acrosomique.

Les 6tudes r6alis6es chez la Souris [15] ont

fourni l'essentiel des informations dispo- nibles actuellement sur la composition bio- chimique de la zone pellucide. Elle poss~de une structure tridimensionnelle form6e de

3 glycoprot6ines majeures appel6es ZP1,

ZP2 et ZP3.

ZP2 et ZP3 sont associ6es en alternance et

forment des filaments de longueur (2-3 mm) et d'6paisseur (7-18 nm) uniformes. Ces filaments sont reli6s entre eux par ZP1. La glycoprot6ine ZP3 est constitu6e d'une composante polypeptidique sur laquelle sont greff6es des r6sidus oligosacchari- diques (fucose et N-ac6tyl-glucosamine notamment).

Les 3 glycoprot6ines de la zone pellucide

(ZP1, ZP2 et ZP3), class6es par ordre d6croissant de poids mol6culaire, sont retrouv6es dans de nombreuses espbces (Tableau 1). Une similitude de fonction pour les glycoprot6ines de m6me nom reste cependant ~ d6montrer. D'une faqon g6n6- rale, cette architecture mol6culaire conf~re la zone pellucide une structure dlastique, perm6able aux enzymes, aux immunoglobu- lines et aux virus de petite taille.

La structure de la zone pellucide humaine,

d6sormais bien 6tablie [16, 17], est compa- rable ~ celle des autres Mammif'eres. Elle est form6e des 3 glycoprot6ines majeures ZP1,

ZP2 et ZP3 avec des poids mol6culaires appa-

rents respectifs de 97, 82 et 70 kD.

L'interaction spermatozoide-zone pellucide,

l'image des interactions entre cellules somatiques, serait du type ligand-r6cepteur [18]. Selon le module propos6 chez la Souris [19], l'interaction du spermatozoide avec la zone pellucide peut 6tre s6par6e en 2

6tapes :

149 la premiere 6tape d6bute par une liaison

labile et r6versible du spermatozo~de

avec la zone pellucide, Tableau I : Glycoproteines de la zone pellucide dans diverses esp~ces animales et chez l'homme.

Esp~ces ZP 1 ZP2 ZP3 ZP4 References

(kD) (kD) (kD) (kD) Vache 94-110 82-94 70-76

Chien 90-100 70-95 50-100

Hamster 240 150 80

Cheval 93-120 73-90 45-80

Souris 200 120 83

Lapin 100-132 81-100 68-125

Porc 80-90 60-65 55-60

Homme 90-110 64-78 57-73 20-25 Florman & First, 1988

Maresh & Dunbar, 1987

Ahuja & Bolwel, 1983

Miller et al, 1992

Bleil & Wassarman, 1980

Dunbar et al, 1981

Hedrick & Wardrip, 1986

Shabanowitz & O'Rand, 1988 363

149 puis, l'interaction des chaines oligosaccha-

ridiques de ZP3 avec un (ou plusieurs) r~cepteur de la membrane plasmique du spermatozo'ide ~tablit une liaison irrever- sible et sp~cifique entre les gametes.

Cette fixation primaire est ~ l'origine du

d~clenchement de la r~action acrosomique (RA) [20].

Lorsque cette r~action s'est produite, l'in-

teraction d'un r~cepteur situ~ sur la mem- brane interne de l'acrosome (ou dans la matrice acrosomique) avec un second ligand de la zone pellucide (ZP2) devient possible : c'est l'~tape de fixation secondaire [21].

Si chez la Souris, ZP3 est le seul composant

de la zone pellucide capable d'agir comme site de reconnaissance initiale [22], les principaux groupes de glycoprot~ines de la zone pellucide humaine auraient tousle rSle de ligands pour les prot~ines du sper- matozoide humain [17] et pourraient tous d~clencher la r~action acrosomique [22]. 4. Les r~cepteurs du spermatozoide pour la zone pellucide

Si la nature et la localisation des r~cepteurs

spermatiques impliqu~s dans l'interaction avec la zone pellucide ne sont pas encore totalement pr~cis~es, le rSle des prot~ines de la membrane plasmique du spermatozoa- de a cependant pu ~tre ~tabli dans plu- sieurs esp~ces (Tableau 2).

Chez la Souris, une galactosyltransf~rase

port~e par la membrane plasmique du sper- matozo~de pourrait ~tre impliqu~e dans la reconnaissance et la fixation des spermato- zo~des [23, 24]. La liaison avec la zone pel- lucide r~sulterait donc d'un pontage entre la membrane plasmique du spermatozo~de et un r~sidu N-ac~ty]glucosamine de la ZP3 par l'interm~diaire de cette enzyme.

Chez l'Homme, il n'y aurait pas de galacto-

syltransf~rase mais, une alpha-D-mannosi- dase, retrouv~e ~ la surface du spermato- zoide serait le r~cepteur pour ZP3 [25]. Grace ~ des anticorps anti-phosphotyrosine (anti P-Tyr), des prot~ines servant de sub- strat ~ des prot~ines-kinases ont ~gale- ment pu ~tre identifi~es dans les spermato- zo~des murins [26] et humains [27]. Apr~s capacitation, 15% des spermatozo'/des murins et 50% des spermatozoYdes humains poss~dent des r~sidus P-Tyr au niveau de la r~gion acrosomique. Chez la

Souris, l'incubation de spermatozo~des

capacit6s avec des pellucides dissoutes fait apparaitre une r~activit~ importante l'anticorps anti P-Tyr pour une prot~ine de

95 kD, appel~e P95 [26]. Chez l'Homme, la

phosphorylation sur tyrosine d'une prot~i- ne de 94 kD est ~galement stimul~e par l'exposition ~ des pellucides dissoutes [27].

Ainsi, ~ l'image de la Souris off la P95 se

fixe ~ ZP3 [26], la P94 du spermatozo~de humain pourrait ~tre impliqu~e dans l'in- teraction avec la zone pellucide [27]. L'ana- logie retrouvSe entre 3 prot~ines du sper- matozo~de humain (16, 18 et 19 kD) et la

RSA (~,Rabbit Sperm Antigenic) qui inter-

agit de fa~on sp~cifique avec la zone pellu- cide, est ~galement en faveur du rSle de ces prot~ines comme r~cepteurs pour la zone pellucide chez l'Homme [28].

Une fois fix~ ~ la zone pellucide (fixation

primaire), le spermatozo~de effectue sa r~action acrosomique. Ce processus d'exocy- tose assure, d'une part, la liberation du contenu acrosomique et, d'autre part, l'ex- ternalisation de la membrane interne de l'acrosome [29].

L'acrosine est une prot~ase localis~e dans

l'acrosome des spermatozo~des de Mammi- f'eres sous sa forme inactive, la proacrosine.

Cette enzyme pourrait ~tre impliqu~e dans

la fixation secondaire qui intervient entre ]e spermatozo~de en cours de r~action acro- somique et les chaines saccharidiques de

ZP2 [30]. Les mouvements flagellaires asso-

ci~s ~ l'hydrolyse s~lective de ZP1 par l'acrosine lib~r~e lors de la r~action acroso- mique assurent la progression du sperma- tozo~de ~ travers la zone pellucide [31]. 364 Tableau 2 : Prot$ines et glycoprotdines de la membrane plasmique de spermatozofdes

impliqudes dans la fixation sur la ZP. Esp~ces Prot4ines et Glycoprot4ines de spermatozoides (kD) R6f~rences I II III IV 95 Leyton et al, 1989

45-54 Lopez et al, 1985

Souris 56 Bleil et al, 1990

15 Poirier et al, 1986

33 16-19 O'Rand et al, 1985

70 45 30 < 20 Peterson et al, 1985

Porc 63-88 45-53 16-18 O'Rand et al, 1985

67 53 38 18 Brown et al, 1985

Lapin 64 54 32 14-18 O'Rand et al, 1985

Homme 60 35 16-19 O'Rand et al, 1990

Naz et al, 1991 Chez la Souris, apr6s l'6tape de fixation pri- maire du spermatozoide, ZP3 est inactiv6e en ZP3f [15] perdant ainsi sa capacit6 fLxer de nouveaux spermatozoides. Apr6s la fixation secondaire, la prot6olyse de ZP2 qui emp~che la p6n6tration de spermato- zoides surnum6raires [30] compl6te le pro- cessus de blocage de la polyspermie. Ces modifications de ZP2 et ZP3, observ6es au cours de la f6condation de l'ovocyte de Sou- ris, sont provoqu6es par la lib6ration dans l'espace p4rivitellin des enzymes des gra- nules corticaux [32]. Chez l'Homme, le blo- cage de la polyspermie pourrait ~tre associ6 une d6gradation de ZP1 [17]. 5. La r4action acrosomique

Chez les Mammif6res, la r6action acroso-

mique (RA) est caract6ris6e par la fusion et la v6siculisation des membranes plasmique et acrosomique externe (Figure 1). Ce pro- cessus d'exocytose a deux cons6quences :

149 il assure la lib6ration du contenu acroso-

mique : la hyaluronidase et l'acrosine, deux enzymes prot6olytiques pr6sentes dans l'acrosome, en dig6rant localement les glycoprot6ines de la zone pellucide, favorisent la progression du spermatozoi- de ~ travers cette structure ;

149 il permet l'externalisation de la membra-

ne interne de l'acrosome : le syst~me proacrosine-acrosine li6 ~ cette membra- ne interne peut alors interagir avec ZP2 et 6tablir ainsi la Gxation secondaire du spermatozoide avec la zone pellucide. a) Ddclenchement de la rdaction acro- somique

Chez l'Homme, dans un milieu capacitant,

10 ~ 20% des spermatozoides peuvent subir

spontan6ment la RA [33]. M~me si ces sper- matozoides peuvent se fixer ~ la ZP, il apparait cependant que l'ach~vement de la

RA ~ distance de l'ovocyte rend le sperma-

tozoide incapable de p6n6trer la zone pellu- cide [34].

Chez de nombreux Mammif6res dont

l'Homme, la RA peut 6tre d6clench6e par l'incubation des spermatozoides avec des zones pellucides homologues dissoutes. 365

Chez la Souris, en plus de son r61e de r6cep-

teur pour le spermatozo~de, ZP3 intervient dans le d6clenchement de la RA. Le squelet- te peptidique de cette glycoprot6ine est res- ponsable de l'induction de la RA alors que les r6sidus saccharidiques de ZP3 sont impli- qu6s dans la fixation primaire du spermato- zoYde h la zone pellucide. Selon Leyton et al. [35], ZP3 en se fLxant h la P95 du spermato- zo~de entrainerait une agr6gation des r6cep- teurs dans la membrane du gamete mille.

Cette agr6gation stimulerait l'activit6 d'une

prot6ine-kinase intrins~que, provoquant l'autophosphorylation du r6cepteur et le d6clenchement de la cascade d'6v6nements cellulaires et mol6culaires de la RA.

Chez l'Homme, cette question reste contro-

vers6e malgr6 plusieurs travaux en faveur du r61e de ZP3 dans l'induction de la RA [36] notamment en raison du fort degr6 d'homologie entre les ARN messagers humain et murin de ZP3 [37]. b) Aspects moldculaires de la rdaction acrosomique

L' augmentation de la perm6abilit6 au

Ca++ de la membrane plasmique, cons6-

quence de la capacitation, constitue le signal de d6part de la RA. L'entr6e du Ca++ dans le spermatozo~de a plusieurs cons6- quences qui vont aboutir h l'exocytose du contenu acrosomique :

149 le Ca++ stimule un systbme ad6nylcycla-

se/AMPc. L'AMPc qui joue le r61e de second messager active des prot6ines- kinases et provoque la lib6ration de stocks de Ca++ intracellulaire.

149 le Ca++ inhibe des ATPases membra-

naires entrainant un afflux de protons et une augmentation du pH de l'acrosome.

Cette alcalinisation du contenu acroso-

mique pourrait stimuler la transforma- tion de proacrosine en acrosine.

149 le Ca++ stimule une activit6 phospholipa-

se A2 par l'interm6diaire de l'acrosine.

La phospholipase A2 transforme les

phospholipides membranaires en acides gras insatur6s et en lysophospholipides.

La lysophosphatidylcholine et la lyso-

phosphatidyl6thanolamine ainsi pro- dui~es auraient une action sur la fusion des membranes plasmique et acroso- mique externe. L'albumine s6rique pour- rait 61iminer les acides gras form6s pour

6citer l'inhibition de la phospholipase A2

ou jouer un r61e de ch61ateur pour le cho- lest6rol. En diminuant ainsi le rapport cho~est6rol / phospholipides, l'albumine s6rique participerait h la d6stabilisation membranaire et, h terme, h la RA. CONCLUSION Du fait des r61es majeurs de la ZP dans le processus de la f6condation :

149 interaction avec les spermatozoi'des,

149 induction de la faction acrosomique et

149 le contr61e de la polyspermie, la ZP est le

cible attractive pour le d6veloppement d'un vaccin contraceptif.

Des analyses immunologiques ont r6v616 la

pr6sence au sein de la ZP d'antig~nes sp6ci- fiques d'esp~ce impliqu6s dans la reconnais- sance de spermatozoYdes pour la ZP, ayant une r6action crois6e avec d'autres esp6ces de mammif6res. REFERENCES 1. DACHEUN JL, DACHEUX F. : Maturation membranai- re des spermatozo~des 6pididymaires. Contracept

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