Cours : les modalisateurs
Cours : les modalisateurs Un modalisateur est un mot qui traduit l'appréciation du locuteur sur son propre énoncé Les modalisateurs sont les mots qui traduisent la marque du jugement du locuteur Le modalisateur permet ainsi de marquer le jugement, le doute, l’admiration ou la révolte, etc Les modalisateurs peuvent être :
Séance 6 LES MODALISATEURS - LeWebPédagogique
LES MODALISATEURS Dans le texte suivant, soulignez toutes les marques d’un jugement de valeur de la part de son énonciateur (subjectivité) : Pas un n’est touché C’est une chance Des bruits de moteur parcourent la nue, électrisent – avec la poudre de l’explosion du 105 – l’atmosphère
Quelques connecteurs et modalisateurs dans le français parlé
5 LES PROPOSITIONS ÉPISTÉMIQUES DU TYPE JE CROIS (QUE) : INTÉGRATION ET INDÉPENDANCE SYNTAXIQUE 113 5 1 Introduction 113 5 2 Méthode 113 5 3 Blanche-Benveniste (1989) : les verbes recteurs faibles et les constructions « en incise » 114 5 3 1 Définition du verbe recteur faible 114 5 3 2 Le critère de la pronominalisation 115
Révision Générale Lycée Kerfa Mohamed, Bourkika
- les arguments de l'antithèse - Les exemples pour appuyer et illustrer - Conclusion: la prise de position de l'auteur Les points de langue pertinents : - les modalisateurs « marques de présence de l’auteur/narrateur » # Les indices de l’énonciateur : je, nous, nos, notre, ma, mon, mes, m’, etc
Modalité et subjectivité : regard et positionnement du locuteur
Les exemples ci-dessous se construisent avec les modalisateurs impliquant trois catégories de la modalité logique : l’aléthique, l’épistémique et le déontique, qui modifient le dictum :
ةيسنرفلا ةغللا : ةداملا داصتقلاا و عامتجلاا : فصلا
À la lumière de votre réponse, dégagez les fonctions du travail (¾pts) 3-a Précisez les valeurs des guillemets présents dans les premier et troisième paragraphes (1pt) b Relevez les modalisateurs utilisés dans les deux derniers paragraphes et justifiez leur emploi (1pt½) 4-a Formulez la thèse du locuteur (1pt) b
1° ABAC SD1 TEC I- LA POLYSEMIE II- -ENTENDU, LE PRE
tous les genres de discours (littéraire, politique, religieux, juridique ) sont minés d’implicite Exemples : Leurs indices discursifs Exemples Sens recherché ’mpliite, Le sous-entendu, et le présupposé -certains adverbes ou conjonctions; -les modalisateurs du langage ; -temps ou modes verbaux ;
LES PROCÉDÉS D’IRONIE
LES PROCÉDÉS D’IRONIE Signifiant en grec ancien : “action d'interroger en feignant l'ignorance”, l’ironie est une dissimulatio, c'est-à-dire une forme de plaisanterie ou de raillerie dissimulée sous un ton sérieux et qui consiste à dire le contraire de ce qu'on veut
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LES PROCÉDÉS D'IRONIE
Signifiant en grec ancien : "action d'interroger en feignant l'ignorance", l'ironie est une dissimulatio, c'est-à-dire une
forme de plaisanterie ou de raillerie dissimulée sous un ton sérieux et qui consiste à dire le contraire de ce qu'on veut
dire. Les genres littéraires où l'ironie est omniprésente sont : Le conte philosophique, ( Voltaire, Candide ) ; Le roman
épistolaire, ( Montesquieu, Les Lettres persanes ) ; La satire, ( Bossuet, Sermons ) ; Le pamphlet, (Voltaire, De l'horrible danger
de la lecture ) ; la critique littéraire ; l'article de presse ; le billet d'humeur ; l'essai, ( Montaigne, Les Essais ) ; la fable, ( La
Fontaine, Les Fables ) ; le dialogue et le monologue au théâtre, ( Molière, Le malade imaginaire ) ; l'autobiographie,
( Rousseau, Les confessions ). Il existe six principales figures d'ironie, qui sont : l'antiphrase : dire le contraire de ce que l'on pense, en le montrant d'une manière évidente l'hyperbole : exagérer ses propos la litote : dire peu pour suggérer beaucoup la parodie : imitation pour se moquer le pastiche : imitation d'une personne, d'un style, d'une profession pour se moquerL'antiphrase :
L'antiphrase, du grec "antiphrasis" , formé de anti- (contre) et -phrasis (action d'exprimer par la parole), est une
figure de style qui consiste à employer un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable
signification. L'antiphrase consiste à exprimer une phrase positive, mais à sous-entendre son contraire. La tournure de la
proposition est souvent déterminante dans son interprétation. Le contexte également joue un grand rôle, de même que, à
l'oral, l'intonation : L'expression " Quel temps magnifique ! » pour dire " Cette pluie m'agace » ne peut se comprendre
que si l'interlocuteur sait que le temps est maussade. Globalement, l'antiphrase fonctionne par substitution d'une forme
syntaxique par une autre, conservée. L'antiphrase a une parenté marqué avec une autre figure de l'ironie : l'euphémisme,
qui consiste à atténuer une vérité et que l'on retrouve dans maintes expressions.Par exemple :
"Sans mentir (...) Vous êtes le phoenix des hôtes de ces bois." (Jean de La Fontaine, Fables, I, 2.)Dans tous les cas ironiques, l'antiphrase suppose toujours une complicité du locuteur avec le lecteur, avec une autre
personne qui constate l'écart entre l'expression et la pensée. Dans le cas où l'expression exprime une pensée ou une
opinion contraire à celle que la phrase aurait naturellement, on parle de contrevérité. Dans le langage oral, son emploi est
très souvent péjoratif et dépréciatif : " Quel grand homme! » pour décrire par exemple quelqu'un de petit en taille. La
condition de formation d'une antiphrase reste très liée à l'état d'esprit du locuteur : celui-ci doit vouloir exprimer de
manière détournée et inverse ce qu'il pense et qui reste dissimulé à son interlocuteur.
L'hyperbole :
L'hyperbole (substantif féminin), du grec hyperbolê, de hyper- (au-delà) et -ballein (jeter) est une figure de style
consistant à exagérer l'expression d'une idée ou d'une réalité afin de la mettre en relief. C'est la principale figure de
l'exagération et le support essentiel de l'ironie et de la caricature. On parle aussi d'emphase ou d'amplification.
L'hyperbole exagère le sens d'une idée ou d'une réalité par répétition d'éléments de même portée. L'hyperbole peut se
compléter avec de nombreuses autres figures comme la métaphore, la comparaison, la métonymie ou encore l'allégorie.
Elle s'oppose catégoriquement à la litote, figure inverse, qui tend à tout diminuer et à l'euphémisme, qui cherche à alléger
ou amoindrir la réalité.Ce procédé se fonde sur des procédés linguistiques propres et reconnaissables : adjectifs mélioratifs ou dépréciatifs,
axiologiques (racaille), qualificatifs forts (" magnifique, splendide »), superlatifs (" très, trop, le plus »), affixes à valeur
superlative (préfixes comme " super, hyper maxi »; suffixes en "-issime"). En réalité les procédés sont très nombreux, et
font jouer également le contexte, la syntaxe et le lexique. Une hyperbole impossible, sortant de toute raison et de tout
réalisme est un adynaton.L'hyperbole vise principalement des effets d'exagération (de qualités, de situation, mise en relief de détails...)Elle joue sur
l'intensité (certains la classe dans les figures d'intensité) dans le sens de l'accroissement. Elle peut magnifier ou rabaisser,
dans les deux cas l'ironie est en jeu car seul le contexte et l'intentionnalité du locuteur permet d'en comprendre la
portée. L'hyperbole est caractéristique, lorsque son emploi est abondant, du style emphatique tendant à la magnificence.
A l'inverse donc l'hyperbole peut rabaisser, dégrader ou diminuer une personne, un acte ou un événement, etc. En
général, elle est davant age employée dans le premier sens, et caractérise le langage, soutenu. Longtemps attribuée à la
noblesse veule, et aux Précieuses notamment qui l'employaient à outrance, elle est récupérée par les satiriques et les
romantiques surtout, Victor Hugo en tête, qui en fait sa figure de prédilection. intérêt premier de l'hyperbole, ce qui
constitue son pouvoir spécifique, c'est l'effraction par rapport à une réalité qu'elle propose. L'hyperbole permet de sortir
des images communes, son accroche est alors d'autant plus puissante. L'hyperbole est une figure traduisible dans tous les
Arts. En musique, elle se matérialise par un excès de sonorité, souvent déphasé par rapport à la mélodie originelle. En
peinture, des thèmes hyperboliques peuvent exagérer la vision du peintre. Au cinéma, les rebondissements incroyables et
sans fin sont des hyperboles. La publicité en utilise les ressources particulièrement afin de grandir les qualités d'un produit,
tout en frappant le spectateur par la débauche d'images hors du commun; on parle alors d' hyperbole publicitaire. Enfin, le
langage courant et familier comporte énormément d'hyperboles : " Être mort de rire », " Briller de mille feux », " Pleurer
des torrents de larmes », " Mourir de soif », " Avoir trois tonnes de boulot » ect.La Litote :
Le mot "litote» vient du grec et signifie " apparence simple, sans apprêts » , qui avait le sens rhétorique d'une
figure par laquelle on laisse entendre plus qu'on ne dit. La litote est une figure de rhétorique qui consiste à déguiser sa
pensée de façon à la faire deviner dans toute sa force. Autrement dit, caractériser une expression de façon à susciter chez
le récepteur un sens beaucoup plus fort que n'aurait fait la même idée exprimée en toute simplicité. Elle est souvent
confondue avec l'atténuation ou euphémisme car l'expression des deux figures est similaire; mais la litote " a une
orientation de valeur inverse de celle de l'euphémisme, qui cherche à amoindrir l'information. ».L'effet de la litote est
principalement produit soit par un vocabulaire " neutralisé », soit par la négation d'un contraire ou autre tournure de
contournement. Enfin, pour résumer, par une expression indirecte de la pensée. Exemples de litotes passées en
expressions courantes Comme pour toutes les expressions devenues triviales, l'impact s'est affaibli :
Vous n'êtes pas sans savoir = Vous savez absolument, vous ne pouvez pas nier que. Voilà une chose qui n'est pas sans rappeler. = C'est exactement la même chose qui arriveLa parodie :
La parodie est simplement une manifestation d'une habitude fondamentale dans les cultures humaines, qui est de
redire et de travestir, forme essentielle du rire. Ce détournement peut d'ailleurs obéir à des intentions contradictoires : ce
peut être au nom du naturel (le burlesque rend familière une oeuvre noble), mais aussi au nom de la fantaisie et de
l'imaginaire (le registre héroï-comique ennoblit des situations triviales). Dans les deux cas, la parodie s'inscrit dans un jeu
d'appropriation qui peut à la fois exprimer combien nous sommes prisonniers des livres. La parodie apparaît déjà dans la
Poétique d'Aristote, comme une figure ponctuelle. Constituée des radicaux para (à côté) et ôdé (le chant), elle est donc
ce " contre-chant » par lequel on transforme, dans une intention plaisante voire satirique, les formes propres à un genre
consacré. L'intention n'est pas toujours malveillante - elle peut simplement ressortir au " clin d'oeil » culturel ou
témoigner d'une admiration sincère. On peut citer comme exemple Rabelais qui parodie les chroniques gigantales dans
Gargantua (1534) et Cervantès, ou bien les romas de chevalerie dans Don Quichotte.Le pastiche :
Un pastiche est une imitation du style d'un auteur ou d'un artiste, qui ne vise ni le plagiat ni la parodie. On peut en
découvrir dans tous les domaines littéraires et artistiques. Le pastiche est aussi vieux que la littérature. C'est l'imitation
minutieuse du style d'un écrivain, reproduisant les formes et les contours de ses phrases, comme la pâte d'un moule
reproduit un modèle. Dans la littérature française, Rabelais est l'un des premiers à pasticher, dans Le Tiers Livre, les oeuvres
et les auteurs de son temps. Les deux maîtres du genre sont évidemment Paul Reboux et Charles Muller, qui, au début du
XXe siècle, vont se lancer dans le " à la manière de », pastichant à la fois la forme et les thèmes de cette talentueuse série
de pastiches signés Sosie, celui de Maupassant restant un modèle du genre. Marcel Proust s'illustre dans ce registre par
son long pastiche du Journal des Goncourt dans Le Temps retrouvé et par son recueil Pastiches et mélanges. Parmi les
auteurs contemporains, les Oulipiens surtout, comme Raymond Queneau et ses Exercices de style.quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14