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Cours : Le contrat et la liberté contractuelle

Cours : Le contrat et la liberté contractuelle Certaines règles d’ordre public vont apporter des limites au principe de la liberté contractuelle en imposant l’obligation de contracter, en interdisant le libre choix du contractant, en contrôlant le contenu des contrats 2 La remise en cause de la liberté contractuelle



Chapitre 10 – La liberté contractuelle

4 Les atteintes à la liberté contractuelle Le domaine de l’ordre public s’accroît et limite la liberté contractuelle A Les atteintes à la liberté de contracter ou de ne pas contracter • Parfois, les individus ont l’obligation de contracter La loi impose par exemple un contrat d’assurance aux automobilistes



La liberté contractuelle – Les réformes passent, le principe

1804, le principe de la liberté contractuelle se déduit de plusieurs des articles du Code civil, en particulier ses articles6, 1123, 1131, 1133 et (11)1134 La doctrine et la jurisprudence considèrent, de longue date, cette liberté comme l’un des principes fondamentaux de notre droit(12)



I Définir le contrat et la liberté contractuelle

B La liberté contractuelle Document 3 : La liberté contractuelle, principe et limites Principe : Chaque individu est libre de contracter ou non (liberté d’agir), de choisir la ou les personnes avec qui il souhaite conclure le contrat (liberté du contractant) et de choisir la forme qu’il souhaite ainsi que les clauses du contrat



LES LIMITES DE L ORDRE PUBLIC POSÉES À LA LIBERTÉ

en matière arbitrale et de ses limites découlant des droits fondamentaux de procédure (cf infra 3) Enfin, nous exposerons quelques réflexions en guise de conclusion (cf infra 4) 2 Tentative de délimitation des différentes notions de liberté contractuelle et d’ordre public en droit privé et en droit international privé 2 1



Charlie Bobillier La liberté contractuelle à l épreuve du

un principe encadré et limité par le droit positif, mais un principe qui reste l’un des piliers de notre organisation sociale », P -Y Gadhoun, Nouveaux Cahiers de Droit Constitutionnel1 Liberté contractuelle et marchés financiers A première vue, ces deux notions ne semblent pas incompatibles



LIBERTÉ CONTRACTUELLE ET DROIT DES SOCIÉTÉS

En pareil cas, la liberté contractuelle n’est plus aussi étendue qu’en droit commun C’est ce double mouvement en sens contraire qu’il conviendra d’examiner en recherchant d’abord l’influence de la liberté contractuelle sur le droit des socié-tés (I) puis l’influence du droit des sociétés sur la liberté contractuelle (II)



Copyright Limitations and Contracts: An Analysis of the

droit d’auteur et les limites au droit d’auteur, le principe de liberté contractuelle et ses limites inhérentes et la liberté contractuelle à l’égard de l’objet protégé par le droit d’auteur Examinant d’abord les règles sur le droit d’auteur et les limites au droit d’auteur, l’auteure traite des disparités qui



La liberté contractuelle est elle totale

Je pense que la liberté contractuelle se situe notamment dans la formation du contrat, et à moindre mesure dans son exécution et sa résiliation (au sens général) Pour les limites, ce n'est pas du tout ça, quelques pistes :

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Cours : Le contrat et la liberté contractuelle

Les idées libérales qui guident la révolution de 1789, se manifestent sur le plan philosophique et sur le

plan économique. D'un point de vue philosophique, J.-J. Rousseau affirme dans son oeuvre Du contrat social que l'homme est naturellement bon et qu'il faut laisser faire les choses.

D'un point de vue économique, on croit à la présence d'une " main invisible » qui guide le marché

pour le bien de tous et la satisfaction de l'intérêt général.

Chaque individu est donc libre. La liberté n'exclut pas l'assujettissement à des obligations, si cet

assujettissement prend sa source dans la volonté de celui qui s'engage Article 1101 du Code Civil : " le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent, envers une ou plusieurs autres personnes, à donner, faire ou ne pas faire quelque chose »

1)Les fondements du droit des contrats

Le droit des contrats repose sur la liberté contractuelle, qui est la conséquence de l'autonomie de la volonté. L'autonomie de la volonté est un principe de notre droit selon lequel la volonté est seule créatrice de droits et d'obligations Selon ce principe, l'homme est un être libre ; il ne peut pas être soumis à des obligations autres que celles qu'il a voulues. a)Les différents aspects de la liberté contractuelle Le principe de l'autonomie de la volonté induit deux conséquences en ce qui concerne la formation des contrats : la liberté contractuelle et le consensualisme. La liberté contractuelle comporte trois aspects qui sont : ·la liberté de contracter ou de ne pas contracter,

·la liberté de choisir son cocontractant,

·celle de choisir les clauses de son contrat.

Le consensualisme est un principe selon lequel le contrat étant formé par la seule rencontre des volontés, l'écrit n'est pas nécessaire à la formation du contrat. b)Les limites à la liberté contractuelle

1.L'ordre Public

Cependant l'autonomie de la volonté peut avoir des effets pervers dans les contrats où les

rapports de force ne sont pas égaux. La partie la plus forte peut imposer " sa loi » à la partie la

plus faible. L'ordre public va poser des règles qui ont pour but de limiter l'autonomie de la volonté afin de défendre l'intérêt du plus grand nombre ou les intérêts des plus faibles. L'ordre public peut prendre deux formes différentes : ·l'ordre public de direction constitué par les règles au moyen desquelles l'État influence l'économie ;

·l'ordre public de protection par lequel le législateur entend protéger la partie la plus

faible au contrat. 1

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Certaines règles d'ordre public vont apporter des limites au principe de la liberté contractuelle

en imposant l'obligation de contracter, en interdisant le libre choix du contractant, en contrôlant le contenu des contrats.

2. La remise en cause de la liberté contractuelle

La liberté contractuelle est aujourd'hui largement remise en cause. D'abord, certains contrats sont obligatoires ; par exemple, les contrats d' assurance Ensuite, le choix du cocontractant n'est pas toujours libre. Par exemple, un employeur n'est pas totalement libre d'embaucher la personne de son choix. ( non discrimination par exemple). Enfin, les clauses de nombreux contrats sont imposées par la puissance publique ou des organismes professionnels. Par exemple, dans la vente à distance, le consommateur dispose

d'un " délai de repentir ». Ce droit de rétractation lui permet d'annuler la vente sans subir de

contraintes. Cette clause fait partie d'un corps de règles qui a vocation à s'appliquer

impérativement aux relations nouées entre les partenaires. Ces règles impératives forment

l'ordre public.

Quand des parties concluent un contrat, c'est pour qu'il soit exécuté. L'exécution est donc un

moment important de la vie du contrat. Toutefois, dans certains cas, la parole donnée n'est pas respectée et le contrat est inexécuté.

2. L'exécution du contratLe Code civil veille à l'exécution du contrat. À cette fin, il pose deux principes :

•celui de l'effet obligatoire du contrat , •et celui de l'effet relatif du contrat. a) L'effet obligatoire du contrat

Le contrat est la loi des parties. Toutefois, dans un souci d'équilibre, le Code civil limite la portée de

cette " loi » en exigeant que les contrats soient exécutés de bonne foi .

Aux termes de l'article 1134, alinéa 1er, du Code civil : " Les conventions légalement formées tiennent

lieu de loi à ceux qui les ont faites. »

Ce texte pose le principe de la force obligatoire des contrats passés entre les personnes . Le contrat est

donc la loi des parties, à condition, toutefois, qu'il ait été régulièrement formé.

En vertu de ce principe, les parties sont tenues d'exécuter l'arrangement contractuel qu'elles ont

négocié. De même, elles ne peuvent pas modifier unilatéralement le contrat.

Le dernier alinéa de l'article 1134 prévoit que les conventions " doivent être exécutées de

bonne foi ». Est de bonne foi celui qui parle avec sincérité ou bien encore celui qui agit avec droiture, franchise, honnêteté. La jurisprudence tire de cette disposition des conséquences pratiques : les parties doivent exécuter loyalement les obligations mises à leur charge. Par exemple, un chauffeur de taxi doit emmener son client à destination en empruntant le chemin le plus court. 2

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b)L'effet relatif du contrat Le contrat n'a d'effet qu'entre les parties contractantes. Ce principe dit de l'effet relatif reçoit des exceptions.

1.Le principe

Aux termes de l'article 1165 du Code civil, " les conventions n'ont d'effet qu'entre les parties contractantes ».

Le contrat ne crée donc ni droits ni obligations à l'égard des tiers (personnes étrangères au

contrat). Par exemple, le nouvel occupant d'un logement n'est pas tenu de poursuivre le contrat de téléphone de l'ancien locataire ; ce contrat ne lie que les parties signataires.

2. Les exceptions au principe

Des tiers peuvent être concernés par le contrat. Un contrat peut créer une charge pour autrui : par exemple, les héritiers qui acceptent la

succession sont tenus par les contrats passés par le défunt comme s'ils les avaient passés eux-

mêmes ; ils succèdent aux droits et créances du défunt. Ils sont aussi tenus des dettes, sauf

s'ils refusent la succession.

3. L'inexécution du contratLa liberté contractuelle laisse les parties libres de contracter ou de ne pas contracter. Nul

n'étant forcé de contracter, celui qui a donné sa parole contractuelle doit la respecter. Dans le

cas contraire, il peut être forcé à respecter son engagement ou à indemniser son cocontractant.

a) L'exécution forcée

Au cas où le débiteur refuserait de s'exécuter, le créancier peut exercer sur lui une contrainte

pour l'obliger à respecter les obligations mises à sa charge. Par exemple, l'acheteur oblige son vendeur à livrer le matériel ; dans ce cas, on parle d'exécution forcée. Le créancier va donc réclamer l'exécution en nature du contrat. L'exécution forcée suppose la réunion de deux conditions: •D'une part, il faut une mise en demeure. Il s'agit d'un acte qui constate le retard du débiteur et qui apporte la preuve du caractère volontaire de ce retard. Ce constat est effectué par divers moyens, notamment la sommation. Cet acte, signifié par huissier, a pour objet de mettre le débiteur en demeure d'exécuter ses obligations. •D'autre part, il faut un titre exécutoire. Ce titre, qui prend la forme d'un jugement ou d'un acte notarié, permet de recourir, si besoin, à la force publique (ex. : une saisie mobilière). b) L'exécution par équivalent Dans certaines situations, l'exécution en nature n'est pas possible. Par exemple, une pièce

unique objet du contrat (tableau ou bijou) ne peut pas être remplacée par un objet identique si

cette pièce est perdue. Il faut avoir recours à une autre forme de réparation : l'exécution par

équivalent. Celle-ci se traduit par le versement de dommages-intérêts par le débiteur au créancier.

Les dommages-intérêts correspondent à une somme d'argent versée au créancier et qui est

destinée à compenser le préjudice subi du fait de l'inexécution du contrat. 3quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43