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Question sur corpus et documents complémentaires Texte 1 : Charles Baudelaire, " L'Albatros », Les Fleurs du Mal, 1857 Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Texte 2 : Leconte de Lisle, " Le Sommeil du Condor », Poèmes barbares, 1862 Le Sommeil du condor Par-delà l'escalier des roides Cordillières, Par-delà les brouillards hantés des aigles noirs, Plus haut que les sommets creusés en entonnoirs Où bout le flux sanglant des laves familières, L'envergure pendante et rouge par endroits, Le vaste Oiseau, tout plein d'une morne indolence, Regarde l'Amérique et l'espace en silence, Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids. La nuit roule de l'est, où les pampas sauvages Sous les monts étagés s'élargissent sans fin ; Elle endort le Chili, les villes, les rivages, Et la mer Pacifique, et l'horizon divin ; Du continent muet elle s'est emparée : Des sables aux coteaux, des gorges aux versants, De cime en cime, elle enfle, en tourbillons croissants, Le lourd débordement de sa haute marée. Lui, comme un spectre, seul, au front du pic altier, Baigné d'une lueur qui saigne sur la neige, Il attend cette mer sinistre qui l'assiège : Elle arrive, déferle, et le couvre en entier. Dans l'abîme sans fond la Croix australe allume Sur les côtes du ciel son phare constellé. Il râle de plaisir, il agite sa plume, Il érige son cou musculeux et pelé, Il s'enlève en fouettant l'âpre neige des Andes, Dans un cri rauque il monte où n'atteint pas le vent, Et, loin du globe noir, loin de l'astre vivant, Il dort dans l'air glacé, les ailes toutes grandes.

Question : quelle image du poète et de la poésie apparaît dans ces textes ? Texte 3 - Paul Verlaine, " Je ne sais pourquoi... », Sagesse, 1881 Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D'une aile inquiète et folle, vole sur la mer, Tout ce qui m'est cher, D'une aile d'effroi Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ? Mouette à l'essor mélancolique. Elle suit la vague, ma pensée, À tous les vents du ciel balancée Et biaisant quand la marée oblique, Mouette à l'essor mélancolique. Ivre de soleil Et de liberté, Un instinct la guide à travers cette immensité. La brise d'été Sur le flot vermeil Doucement la porte en un tiède demi-sommeil. Parfois si tristement elle crie Qu'elle alarme au lointain le pilote Puis au gré du vent se livre et flotte Et plonge, et l'aile toute meurtrie Revole, et puis si tristement crie ! Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D'une aile inquiète et folle vole sur la mer. Tout ce qui m'est cher, D'une aile d'effroi Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ? Texte 4 - Tristan Corbière, " Le Crapaud », Les Amours jaunes, 1873 Un chant dans une nuit sans air... La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. ... Un chant ; comme un écho, tout vif Enterré, là, sous le massif... - Ça se tait : Viens, c'est là, dans l'ombre... - Un crapaud ! - Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue... - Horreur ! - ... Il chante. - Horreur !! - Horreur pourquoi ? Vois-tu pas son oeil de lumière... Non : il s'en va, froid, sous sa pierre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bonsoir - ce crapaud-là c'est moi. Ce soir, 20 Juillet.

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