Faire de sa vie une œuvre d'art ? Edouard Delruelle. En avril 1983 le philosophe Michel Foucault effectue un séjour d'enseignement à l'Université
ABSTRACT: This paper seeks to describe and understand the notion of « aesthetics of existence » in the last Michel Foucault by raising the following
14 Jan 2017 Faire de sa vie une œuvre d'art : la conquête d'une esthétique de l' ... A la fin de sa carriètre le philosophe français Michel Foucault a ...
ou comment faire de sa vie une œuvre d'art. Essai sur Michel Foucault. OUVERTURE. PHILOSOPHIQUE. DÉBATS. DÉBATS ou comment faire de sa vie une œuvre d'art.
29 Dec 2021 Ce qui m'étonne c'est le fait que dans notre société l'art est ... De 1980 jusqu'à la fin de sa vie en 1984
sa propre vie » de « faire de sa vie un objet de connaissance ou de tekhnê
(Michel Foucault: le souverain bien c'est de faire de sa vie une œuvre d'art)" (219). L'écrivaine a conscience que la "passion" appartient à l'ordre du
chez Foucault le retour au thème de l'invention de soi (faire de sa vie une œuvre d'art) une problématisation à laquelle il était déjà arrivé.
impératifs) est donc de « faire de sa vie une oeuvre d'art » la morale est un art de vivre selon un certain art. On notera ici un rapprochement évident
sa propre vie » de « faire de sa vie un objet de connaissance ou de tekhnê
Foucault tente ici une généalogie de « l’homme de désir » entendons du sujet moral en tant qu’il est historiquement confronté au problème de la conduite de sa vie sexuelle Selon l’auteur on peut envisager une morale indépendamment de la thématique judéo-chrétienne du Péché qui culpabilise et condamne le désir
Faire de sa vie une œuvre d’art ? Voilà un idéal que Michel Foucault au début des années 1980 redécouvre en lisant les Grecs antiques Mais à quel genre d’éthique nous engage-t-il ? Publié dans « Ce qui m’étonne c’est que dans notre société l’art n’ait plus de rapport qu’avec les objets et non pas avec les
Il ne s’agit plus de faire œuvre de savoir mais de faire de sa propre vie une œuvre : « Nous avons à peine le souvenir de cette idée dans notre société, idée selon laquelle la principale œuvre d’art dont il faut se soucier, la zone majeure où l’on doit appliquer des valeurs esthétiques, c’est soi-même, sa propre vie, son existence.
Remontant aux sources gréco-latines de la culture européenne, Foucault tente ici une généalogie de « l’homme de désir», entendons du sujet moral en tant qu’il est historiquement confronté au problème de la conduite de sa vie sexuelle.
Foucault se constitue ici véritablement en « cas » à la manière dont Freud l’a fait dans L’interprétation des rêves, prenant ses propres rêves comme objet de sa méthode et rendant par là caduque le jeu de la connaissance objective.
C’est justement de cela qu’il s’agit dans la notion de souci de soi que Foucault a redécouvert. Il a dû la dégager, comme nous le verrons, de sa gangue philosophique, formée par des siècles de malentendus, avant de la voir à l’œuvre dans le rapport du sujet à la vérité.