Tout vouloir procède d'un besoin c'est-à-dire d'une privation
Tout vouloir procède d'un besoin c'est-à-dire d'une privation
Désir et bonheur. Livre III §38. « Tout vouloir procède d'un besoin
recherche de la satisfaction de désirs qui seraient par avance condamnés à Dans Le monde comme volonté et comme représentation Arthur Schopenhauer.
Entre les désirs et leurs réalisations s'écoule toute la vie humaine. Le désir de sa nature
ou plutôt qui définit le désir condition de possibilité de la satisfaction elle-même. 1 Arthur Schopenhauer
ou plutôt qui définit le désir condition de possibilité de la satisfaction elle-même. 1 Arthur Schopenhauer
Pour expliquer le mécanisme du désir Schopenhauer fait une analogie entre la satisfaction du désir et la consommation d'un aliment.
http://pedagogie.ac-guadeloupe.fr/files/File/philosophie/2014_conference_bedminster_bonheur_pdf_542ac23197.pdf
Pour Schopenhauer le bonheur est précisément ce dont nous ne pouvons jamais jouir
Schopenhauer 1 Karsten Harries Schopenhauer's The World as Will and Representation Fall Semester 2014 Yale University Copyright Karsten Harries Schopenhauer 2 Contents 1 Introduction 3 2 Perception and Understanding 18 3 Power and Impotence of Reason 31 4
Schopenhauer – Le Monde comme volonté et comme représentation (1819) « Il n’y a pas de satisfaction qui d’elle-même et comme de son propre mouvement vienne à nous ; il faut qu’elle soit la satisfaction d’un désir Le désir en effet la privation sont la condition préliminaire de toute jouissance
Pour bien comprendre l’intérêt de la question, il faut saisir ses enjeux : la philosophie de Schopenhauer nie que le bonheur soit véritablement accessible ; elle considère que le désir est inextinguible et s’assimile toujours à la souffrance.
Nous avons là un résumé très ramassé de la théorie du cycle du désir de Schopenhauer : d’abord, le désir est assimilé à la souffrance, raison pour laquelle on cherche à s’en libérer par la satisfaction.
Schopenhauer pose la question suivante : la satisfaction de nos désirs permet-elle d’atteindre le bonheur ? Pour bien comprendre l’intérêt de la question, il faut saisir ses enjeux : c’est la question fondamentale de l’accessibilité du bonheur qui est ici posée par Schopenhauer.
Le texte consiste à montrer qu’en réalité cette solution n’est pas la bonne. La thèse défendue par Schopenhauer est que le « bonheur » se trouve dans un juste milieu temporel : entre la naissance du désir et sa satisfaction doit s’écouler une durée moyenne, qui évite les extrêmes (durée trop longue ou durée trop courte).