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du laboratoire du groupe de biologie cellulaire; • Collaborer avec les autres membres de l'équipe en respectant les échéanciers et objectifs du projet
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LABORATOIRE DE BIOLOGIE CELLULAIRE CHU Timone-Enfants (8ème étage) - 264 Rue Saint Tél Secrétariat : 04 91 38 82 10 / 11 - Tél Labo : 04 91 38 82 07
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Missions Les laboratoires de S Roulland/B Nadel et de P Milpied au Centre d'Immunologie de Marseille-Luminy (http://www ciml univ-mrs fr Marseille
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GÉRARD BELTRANDO
Les climats
Processus, variabilité et risques
Collection U
Géographie
Illustration de couverture : Toits de maisons inondées. © Philip Wallick CorbisMaquette de couverture : L"Agence libre
Mise en pages : Nord Compo
Cartographie : Aurélie Boissière
Illustrations : Tom Sam You
(pages 12, 13, 21, 39, 48, 51, 52, 57, 67, 72, 87, 91, 128, 129, 143)Armand Colin
21 rue du Montparnasse
75006 Paris
www.armand-colin.fr© Armand Colin, 2004
© Armand Colin, 2011
ISBN : 972-2-200-27261-6
Tous droits de traduction, adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l"autorisation de l"éditeur, est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d"une part, les reproductions strictement réservées à l"usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d"autre part, les courtes citations justifi ées par le caractère scientifi que ou d"information de l"oeuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle).Introduction
L? ????? (du latin tempestas, qui correspond à l"ambiance perçue par lhomme, à un instant donné) et le climat (du grec klima, qui désigne l"incli- naison du Soleil au-dessus dun point terrestre et sous-entend lidée de durée) intéressent lhomme depuis lAntiquité. Celui-ci a su, plus ou moins facile- ment, en tirer pro t pour son développement, mais de tout temps, il a aussi subi les e ets néfastes des variations du temps et du climat: si la mousson est moins active, ce sont plusieurs centaines de millions de personnes qui sont rapidement a ectées, si une inondation arrive brutalement, elle peut en- importants sont consacrés pour lobservation du temps et pour la prévision météorologique, cependant, les dégâts imputables aux aléas atmosphériques restent souvent aussi importants que dans le passé. Aujourdhui, grâce à linformation en temps quasi réel, lindividu qui sin- forme peut avoir une idée des conséquences des événements atmosphériques extrêmes qui a ectent la planète. Même si la couverture médiatique est loin dêtre proportionnelle à limportance des phénomènes dommageables (une tornade qui a ecte une commune française peut mobiliser autant les mé- dias quune sécheresse qui anéantit des milliers de personnes en Afrique ou en Asie), la profusion dimages marque les esprits, invite à la discussion, au responsabilisent un peu vite tous ceux qui nont pas pris de mesures de pré- cautions e caces pouvant limiter les risques, les sou rances humaines et le gâchis nancier. Pourtant, lanalyse des événements passés montre que la plupart des phé- nomènes atmosphériques dommageables pour lhomme se sont déjà produits et, plus dune fois, ils ont eu des intensités aussi fortes que ceux qui a ectent lhomme aujourdhui. Si malgré les progrès de la prévision météorologique (quelques heures à quelques jours) les conséquences restent souvent drama- tiques, cest avant tout parce que nos sociétés modernes sont bien di érentes de celles qui les ont précédées: il y a plus de personnes âgées, souvent isolées4Les climats
et vulnérables, qui ont du mal à supporter les vagues de chaleur ; l"homme occupe beaucoup plus que dans le passé les zones inondables, où les ter- rains sont certes souvent plus faciles à aménager et parfois moins chers; les cultures à haute valeur ajoutée, concentrée dans des bassins de production, Les aléas du temps sont mal vécus, les catastrophes paraissent plus fré- quentes et la peur de lavenir préoccupe lhomme. Les scienti ques qui pré- voient des scénarios catastrophiques de changement climatique en relation avec laugmentation de la teneur en gaz à e et de serre ont beaucoup de succès. En prenant le devant de la scène, pour expliquer ce possible chan- gement, leurs discours ont pu créer la confusion dans lesprit de la popula- tion oubliant parfois que les phénomènes extrêmes sont tout à fait naturels, quils ont toujours existé et que lhomme moderne doit apprendre, comme ses ancêtres, à mieux gérer ses activités ou à aménager son espace en tenant compte de la nature. Si certains gaz et aérosols, rejetés par lhomme, menacent léquilibre climatique du futur, il faudra sadapter à ce changement climatique et/ou prendre des mesures diverses qui auront des répercussions économiques sur la société (limitation de la circulation automobile ou de lactivité de certains mat pour les décennies à venir, permet aujourdhui de mieux comprendre les nombreux processus qui régissent le fonctionnement de latmosphère, cependant, les incertitudes sur lavenir des climats restent de taille, ce qui ne facilite pas la prise de décisions e caces. Dans ce contexte, les politiques et les acteurs économiques se contentent trop souvent de mesures mineures sans grandes conséquences sur lactivité économique ou de tractations di- verses entre pays pollueurs du Nord et pays du Sud qui, pour le moment, sont moins responsables des modi cations de la chimie de lair. Le principede précaution, en se heurtant à lintérêt immédiat de certains, est loin dêtre
la règle générale.Cet ouvrage sorganise en trois parties:
...la première décrit les principaux mécanismes de base qui régissent le climat en montrant que ceux-ci interviennent à diverses échelles de temps et despace; ...la deuxième, après quelques considérations sur lévolution de la clima- tologie et sur ses relations avec la météorologie, décrit les caractéristiques et la répartition des grands ensembles climatiques du globe; ...la dernière est consacrée aux risques et aux catastrophes pour lhomme des excès du temps et du climat en prenant soin de distinguer ceux qui af- fectent lhumanité depuis ses origines de ceux qui pourraient être liés à un possible changement climatique.PREMIÈRE PARTIE
Les mécanismes
climatiques nombreux processus de natures diverses (thermodynamiques, physico-chi- su samment compris, dautres sont bien identi és et ils jouent un rôle pré- pondérant dans lexplication de la variabilité du temps et par conséquent du climat (le climat est dé ni comme la synthèse sur le long terme des condi- tions météorologiques, voir DeuxièmePartie). Linclinaison des rayons du Soleil, variable suivant la latitude et la saison en fonction de la rotation de la Terre, explique linégale répartition des bilans thermiques à la surface des terres et des mers ainsi que dans latmosphère (voir chap. 1). Sur des périodes plus longues, les variations de la rotation de la Terre autour du Soleil contribuent aussi à lexplication dune partie de la variabilité climatique. Lanalyse des échanges dénergie dans le système Terre- Océan-Atmosphère constitue le point de départ de toute explication de la répartition des climats dans lespace. Lenveloppe " uide de la planète ...locéan et latmosphère... par ces mou- vements tend à rétablir léquilibre énergétique entre les régions "excéden- taires» en énergie par rapport à la moyenne planétaire et celles qui sont"dé citaires» (voir chap. 2). Latmosphère et locéan interagissent lun par
rapport à lautre, mais les propriétés et la mémoire de ces deux " uides sont di érentes. Cela conditionne le fonctionnement du système couplé quils constituent et permet dexpliquer dautres modes de variabilité du climat. Latmosphère est en mouvement perpétuel, la composante horizontale de ce mouvement permet le transfert dénergie et de vapeur; la composante verticale permet la condensation de la vapeur au sein de perturbations carac- térisées par des systèmes nuageux pouvant aboutir à des précipitations (voir chap. 3). Le cycle de leau permet une redistribution de leau douce et par conséquent de la vie sur les continents. Sans être exhaustive, cette première partie présente donc les principaux facteurs naturels qui permettent de comprendre la variabilité spatiale et tem- porelle du climat à diverses échelles.Chapitre 1
Énergie solaire
et température dans le systèmeTerre-Océan-Atmosphère
L? S????? perd de la chaleur en émettant un rayonnement dont une infi me partie entre dans latmosphère de la Terre. Latmosphère ainsi que la surface de la planète (océan et continent) absorbent une partie de ce rayonnement incident qui arrive dans les courtes longueurs donde, puis elles émettent à leur tour un rayonnement vers lespace mais celui-ci est émis dans des lon- gueurs beaucoup plus grandes. La di érence entre les deux explique le et deGÉRARD BELTRANDO
Les climats
Processus, variabilité et risques
Collection U
Géographie
Illustration de couverture : Toits de maisons inondées. © Philip Wallick CorbisMaquette de couverture : L"Agence libre
Mise en pages : Nord Compo
Cartographie : Aurélie Boissière
Illustrations : Tom Sam You
(pages 12, 13, 21, 39, 48, 51, 52, 57, 67, 72, 87, 91, 128, 129, 143)Armand Colin
21 rue du Montparnasse
75006 Paris
www.armand-colin.fr© Armand Colin, 2004
© Armand Colin, 2011
ISBN : 972-2-200-27261-6
Tous droits de traduction, adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l"autorisation de l"éditeur, est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d"une part, les reproductions strictement réservées à l"usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d"autre part, les courtes citations justifi ées par le caractère scientifi que ou d"information de l"oeuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle).Introduction
L? ????? (du latin tempestas, qui correspond à l"ambiance perçue par lhomme, à un instant donné) et le climat (du grec klima, qui désigne l"incli- naison du Soleil au-dessus dun point terrestre et sous-entend lidée de durée) intéressent lhomme depuis lAntiquité. Celui-ci a su, plus ou moins facile- ment, en tirer pro t pour son développement, mais de tout temps, il a aussi subi les e ets néfastes des variations du temps et du climat: si la mousson est moins active, ce sont plusieurs centaines de millions de personnes qui sont rapidement a ectées, si une inondation arrive brutalement, elle peut en- importants sont consacrés pour lobservation du temps et pour la prévision météorologique, cependant, les dégâts imputables aux aléas atmosphériques restent souvent aussi importants que dans le passé. Aujourdhui, grâce à linformation en temps quasi réel, lindividu qui sin- forme peut avoir une idée des conséquences des événements atmosphériques extrêmes qui a ectent la planète. Même si la couverture médiatique est loin dêtre proportionnelle à limportance des phénomènes dommageables (une tornade qui a ecte une commune française peut mobiliser autant les mé- dias quune sécheresse qui anéantit des milliers de personnes en Afrique ou en Asie), la profusion dimages marque les esprits, invite à la discussion, au responsabilisent un peu vite tous ceux qui nont pas pris de mesures de pré- cautions e caces pouvant limiter les risques, les sou rances humaines et le gâchis nancier. Pourtant, lanalyse des événements passés montre que la plupart des phé- nomènes atmosphériques dommageables pour lhomme se sont déjà produits et, plus dune fois, ils ont eu des intensités aussi fortes que ceux qui a ectent lhomme aujourdhui. Si malgré les progrès de la prévision météorologique (quelques heures à quelques jours) les conséquences restent souvent drama- tiques, cest avant tout parce que nos sociétés modernes sont bien di érentes de celles qui les ont précédées: il y a plus de personnes âgées, souvent isolées4Les climats
et vulnérables, qui ont du mal à supporter les vagues de chaleur ; l"homme occupe beaucoup plus que dans le passé les zones inondables, où les ter- rains sont certes souvent plus faciles à aménager et parfois moins chers; les cultures à haute valeur ajoutée, concentrée dans des bassins de production, Les aléas du temps sont mal vécus, les catastrophes paraissent plus fré- quentes et la peur de lavenir préoccupe lhomme. Les scienti ques qui pré- voient des scénarios catastrophiques de changement climatique en relation avec laugmentation de la teneur en gaz à e et de serre ont beaucoup de succès. En prenant le devant de la scène, pour expliquer ce possible chan- gement, leurs discours ont pu créer la confusion dans lesprit de la popula- tion oubliant parfois que les phénomènes extrêmes sont tout à fait naturels, quils ont toujours existé et que lhomme moderne doit apprendre, comme ses ancêtres, à mieux gérer ses activités ou à aménager son espace en tenant compte de la nature. Si certains gaz et aérosols, rejetés par lhomme, menacent léquilibre climatique du futur, il faudra sadapter à ce changement climatique et/ou prendre des mesures diverses qui auront des répercussions économiques sur la société (limitation de la circulation automobile ou de lactivité de certains mat pour les décennies à venir, permet aujourdhui de mieux comprendre les nombreux processus qui régissent le fonctionnement de latmosphère, cependant, les incertitudes sur lavenir des climats restent de taille, ce qui ne facilite pas la prise de décisions e caces. Dans ce contexte, les politiques et les acteurs économiques se contentent trop souvent de mesures mineures sans grandes conséquences sur lactivité économique ou de tractations di- verses entre pays pollueurs du Nord et pays du Sud qui, pour le moment, sont moins responsables des modi cations de la chimie de lair. Le principede précaution, en se heurtant à lintérêt immédiat de certains, est loin dêtre
la règle générale.Cet ouvrage sorganise en trois parties:
...la première décrit les principaux mécanismes de base qui régissent le climat en montrant que ceux-ci interviennent à diverses échelles de temps et despace; ...la deuxième, après quelques considérations sur lévolution de la clima- tologie et sur ses relations avec la météorologie, décrit les caractéristiques et la répartition des grands ensembles climatiques du globe; ...la dernière est consacrée aux risques et aux catastrophes pour lhomme des excès du temps et du climat en prenant soin de distinguer ceux qui af- fectent lhumanité depuis ses origines de ceux qui pourraient être liés à un possible changement climatique.PREMIÈRE PARTIE
Les mécanismes
climatiques nombreux processus de natures diverses (thermodynamiques, physico-chi- su samment compris, dautres sont bien identi és et ils jouent un rôle pré- pondérant dans lexplication de la variabilité du temps et par conséquent du climat (le climat est dé ni comme la synthèse sur le long terme des condi- tions météorologiques, voir DeuxièmePartie). Linclinaison des rayons du Soleil, variable suivant la latitude et la saison en fonction de la rotation de la Terre, explique linégale répartition des bilans thermiques à la surface des terres et des mers ainsi que dans latmosphère (voir chap. 1). Sur des périodes plus longues, les variations de la rotation de la Terre autour du Soleil contribuent aussi à lexplication dune partie de la variabilité climatique. Lanalyse des échanges dénergie dans le système Terre- Océan-Atmosphère constitue le point de départ de toute explication de la répartition des climats dans lespace. Lenveloppe " uide de la planète ...locéan et latmosphère... par ces mou- vements tend à rétablir léquilibre énergétique entre les régions "excéden- taires» en énergie par rapport à la moyenne planétaire et celles qui sont"dé citaires» (voir chap. 2). Latmosphère et locéan interagissent lun par
rapport à lautre, mais les propriétés et la mémoire de ces deux " uides sont di érentes. Cela conditionne le fonctionnement du système couplé quils constituent et permet dexpliquer dautres modes de variabilité du climat. Latmosphère est en mouvement perpétuel, la composante horizontale de ce mouvement permet le transfert dénergie et de vapeur; la composante verticale permet la condensation de la vapeur au sein de perturbations carac- térisées par des systèmes nuageux pouvant aboutir à des précipitations (voir chap. 3). Le cycle de leau permet une redistribution de leau douce et par conséquent de la vie sur les continents. Sans être exhaustive, cette première partie présente donc les principaux facteurs naturels qui permettent de comprendre la variabilité spatiale et tem- porelle du climat à diverses échelles.Chapitre 1
Énergie solaire
et température dans le systèmeTerre-Océan-Atmosphère
L? S????? perd de la chaleur en émettant un rayonnement dont une infi me partie entre dans latmosphère de la Terre. Latmosphère ainsi que la surface de la planète (océan et continent) absorbent une partie de ce rayonnement incident qui arrive dans les courtes longueurs donde, puis elles émettent à leur tour un rayonnement vers lespace mais celui-ci est émis dans des lon- gueurs beaucoup plus grandes. La di érence entre les deux explique le et de- laboratoire biologie cellulaire lyon
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