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REPUBLIQUE DU MALI
DIRECTION NATIONALE DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE PROFESSIONNELLE, MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ETDE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
RAPPORT DE L'ETUDE PREPARATOIREPOURLE PROJET DE RENFORCEMENT DES EQUIPEMENTS POUR LES ETABLISSEMENTSDE FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
DANS LE DISTRICT DE BAMAKOENREPUBLIQUE DU MALI
SEPTEMBRE 2020
AVANT-PROPOS
iSituée au nord-ouest du continent africain, la République du Mali (ci-après dénommée " le
Mali ») est une enclave qui partage ses frontières avec 7 pays. Un tiers de son territoire de 1,24
millions de km² est occupé par le Sahara, mais les terres agricoles s'étendent le long du fleuve
Niger.
Le pays compte en 2019 une population totale estimée à 19,658 millions d'habitants. La population active âgée de 15 à 64 ans est de 6,76 millions de personnes dont 3,8 millions d'hommes (57 %) et 2,9 millions de femmes (43 %). Dans sa structure industrielle, le secteur primaire, secondaire et tertiaire représentent respectivement 42 %, 18 % et 40 % du PIB, et la main-d'oeuvre employée est de 3,68 millions pour le primaire (58 %), de 0,54 millions pour le secondaire (8 %) et de 2,16 millions pour le tertiaire (34 %). Les principales industries du payssont l'agriculture (coton, riz, millet, légumes, arachide), l'élevage (chèvre, mouton, boeuf) et
l'industrie minière (or). À la suite des troubles politiques et de l'expansion des groupes armés islamistes au nord en2012, la situation sécuritaire du Mali s'était dégradée, mais la conclusion en juin 2015 de "
l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d'Alger » lui a permis de sortir
d'une situation critique de division du pays. Également soucieux de développer ses relations de
coordination avec les pays occidentaux et arabes, le Mali organise des réunions ministérielles sur
le Sahel afin d'assurer sa propre stabilité et de contribuer à celle de la sous-région, ce qui lui
permet de maintenir depuis 2014 une croissance économique moyenne de 5,8 %. En effet, sonPIB a été multiplié par six environ lors de ces vingt dernières années, et a atteint 17,2 milliards
de dollars américains en 2018 avec une croissance de 4,9 %. D'autre part, avec un taux d'inflation
de 1,73 %, le niveau des prix est stable. En revanche, l'économie malienne dépend notamment de l'exportation du coton et de l'or qui représente environ 80 % des exportations. Ainsi, elle est sujette aux impacts liés au climat et aux fluctuations des cours mondiaux de l'or et des produits agricoles, et le manque de diversification de ses industries rend aussi les assises économiques considérablement vulnérables. Quant aux administrations nationales, elles ne sont pasopérationnelles de manière suffisante avec les services sociaux de base limités, ce qui classe le
pays au 184 e rang parmi 189 pays suivant l'indice de développement humain. Le tauxd'alphabétisation chez les jeunes (15 à 24 ans) est de 61 % pour hommes et de 39 % pour femmes,
alors que le nombre d'élèves en enseignement professionnel de niveau secondaire est de 127 718 avec un taux d'achèvement du secondaire de 29,7 %. Ainsi, au Mali, les taux d'alphabétisation, d'achèvement de l'enseignement secondaire et d'inscription aux enseignements professionnels sont bas, ce qui montre la faiblesse de l'accès à l'éducation.Le secteur de la formation professionnelle et technique est confronté à des problèmes liés à la
qualité d'enseignement et au décalage entre les besoins en ressources humaines industrielles et le
iicontenu des formations. D'autre part, malgré le nombre moins important de filières commerciales
par rapport à celles industrielles, ce sont les filières commerciales qui accueillent le plus d'élèves,
créant ainsi un déséquilibre sur le marché du travail où il a pourtant d'avantage d'opportunités
d'embauche pour les élèves des filières industrielles. De plus, les établissements de formation
recrutent chaque année les élèves répartis par le Ministère de l'éducation nationale, de
l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (ci-après dénommé " le MENESRS »),
mais au regard de leur nombre, les équipements et les enseignants sont insuffisants, ce qui empêche une gestion efficace et efficiente des cours.Le Mali a formulé " le Cadre stratégique de la relance économique et du développement durable
(ci-après dénommé " CREDD ») comme priorité pour le rétablissement de la nation. " Le
développement des ressources humaines », l'un de ses piliers stratégiques du CREDD 2019-2023,
positionne le développement des capacités comme une priorité stratégique et un défi national dans
le développement socio-économique. En ce qui concerne le développement des ressources humaines de haut niveau dans les établissements publics de formation professionnelle et technique qui relèvent du MENESRS, bienqu'on y accorde de l'importance, étant donné qu'il nécessite une initiative structurelle à moyen
et long terme, la mise en oeuvre des mesures à prendre est retardée. Quatre établissements publics
de formation professionnelle et technique dans le District de Bamako, à savoir l'École Centrale
pour l'Industrie, le Commerce et l'Administration (ci-après dénommée " ECICA »), le Centre de
Formation Professionnelle Soumaoro Kante (ci-après dénommé " CFP/SK »), l'Institut deFormation Professionnelle Sony Aliber (ci-après dénommé " IFP SAB ») et le Lycée Technique
de Bamako (ci-après dénommé " LT Bamako »). Tandis que ces établissements jouent un rôle
central dans l'enseignement technique et professionnel, leurs équipements pour les travauxpratiques sont insuffisants ainsi que vétustes ou usés. Pour cette raison, les travaux pratiques
susceptibles d'apporter les compétences techniques requises de l'industrie actuelle n'arrivent pas
à être réalisés, et ces établissements ont une grande difficulté à jouer le rôle qu'ils devraient
originellement remplir pour le développement des ressources humaines de haut niveau. Au regard de cette situation, le gouvernement malien a adressé au Japon une requête pour lafourniture des équipements de travaux pratiques en faveur des quatre établissements situés dans
le District de Bamako. Par le biais de la fourniture des équipements nécessaires aux travauxpratiques réalisés dans chacun de ces établissements, le présent projet vise à renforcer leurs
fonctions en matière de développement des ressources humaines de haut niveau de technicité pour
le secteur industriel, et à contribuer au développement des industries du Mali. iii L'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) a effectué du 20 août au 22 septembre 2019 une première étude sur le terrain, et, au cours des discussions tenues avec la Direction Nationale de l'Enseignement Technique et Professionnel du MENESRS et des enquêtessur les site, elle a confirmé le contenu de la requête malienne, les éléments à la charge de celle-ci
et les points à retenir pour la mise en oeuvre du projet, et a collecté les renseignements nécessaires
pour la conception générale. Après le travail d'analyse effectué au Japon, elle a procédé à la
conception générale et à l'estimation des coûts, et a élaboré une planification de coopération.
Le Projet consiste à fournir les équipements nécessaires aux travaux pratiques pour les filières
de machines-outils (sauf IFP SAB), de construction métallique, d'électromécanique, du froid et
climatisation (uniquement ECICA) et de mécanique automobile (uniquement CFP/SK). Les lieuxd'installation des équipements prévus seront des bâtiments existants de chaque établissement. Sur
la base du programme commun à tous les établissements et des besoins en ressources humainesidentifiés à travers les visites aux entreprises dans le District de Bamako ainsi qu'en fonction des
modules des travaux pratiques de chaque filière établis par chaque établissement à travers la
collaboration avec des entreprises dans le District de Bamako, les équipements nécessaires aux travaux pratiques de chaque établissement seront planifiés. Les quatre établissements cibles sont chargés du développement des ressources humaines pour les secteurs principaux du Mali, soit l'agriculture (fabrication d'engrais, maintenance desvéhicules de transport et des véhicules lourds, installations frigorifiques), les mines (production
minière, maintenance des installations minières, maintenance des véhicules de transport et des
véhicules lourds), la transformation alimentaire (bière et eau potable, fabrication de pâtes,
installations frigorifiques, transformation des poissons), la fabrication de structures métalliques
(réservoirs d'eau et d'huile, charpentes métalliques, produits d'aluminium), et les infrastructures
(gestion et contrôle des installations d'eau et d'électricité, maintenance). Les équipements
permettant de réaliser les travaux pratiques seront planifiés de sorte qu'ils répondent aux besoins
des entreprises confirmés par l'étude sur le terrain. Les travaux pratiques sont effectués par classe en constituant de petits groupes. Le tableau suivant indique le nombre d'élèves par classe et par groupe dans chaque filière. ivTableau 1 Nombre d'élèves par filière
Filières Élèves/classe Élèves/groupeMachines-outils
(sauf IFP SAB) 30 5Construction métallique 30 2 ou 4
Électromécanique 30 6
Froid et climatisation
(uniquement ECICA) 30 5Mécanique automobile
(uniquement pour le CFP/SK) 30 personnes 2 personnesLa quantité des équipements pour les travaux pratiques en groupe sera planifiée sans excès ni
insuffisance, tenant compte de la superficie de chaque salle où les équipements seront installés et
du type de travaux pratiques. Le Projet a pour but de contribuer au développement de l'industrie et des ressources humaines industrielles non seulement dans le District de Bamako mais aussi au Mali par le biais de lafourniture des équipements nécessaires aux travaux pratiques des filières de machines-outils, de
construction métallique, d'électromécanique, du froid et climatisation d'ECICA et de mécanique
automobile de CFP/SK en vue de renforcer leurs capacités de développement des ressourceshumaines industrielles de haut niveau technique. De plus, la formation des pays tiers réalisée par
le Centre de Formation Professionnelle et Technique Sénégal-Japon (CFPT) pour les enseignantsdes quatre établissements cible pourra renforcer leur capacité en matière de manipulation des
équipements fournis par le Projet ainsi qu'en matière de méthodes d'enseignement, et contribuera
REPUBLIQUE DU MALI
DIRECTION NATIONALE DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE PROFESSIONNELLE, MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ETDE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
RAPPORT DE L'ETUDE PREPARATOIREPOURLE PROJET DE RENFORCEMENT DES EQUIPEMENTS POUR LES ETABLISSEMENTSDE FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
DANS LE DISTRICT DE BAMAKOENREPUBLIQUE DU MALI
SEPTEMBRE 2020
AVANT-PROPOS
iSituée au nord-ouest du continent africain, la République du Mali (ci-après dénommée " le
Mali ») est une enclave qui partage ses frontières avec 7 pays. Un tiers de son territoire de 1,24
millions de km² est occupé par le Sahara, mais les terres agricoles s'étendent le long du fleuve
Niger.
Le pays compte en 2019 une population totale estimée à 19,658 millions d'habitants. La population active âgée de 15 à 64 ans est de 6,76 millions de personnes dont 3,8 millions d'hommes (57 %) et 2,9 millions de femmes (43 %). Dans sa structure industrielle, le secteur primaire, secondaire et tertiaire représentent respectivement 42 %, 18 % et 40 % du PIB, et la main-d'oeuvre employée est de 3,68 millions pour le primaire (58 %), de 0,54 millions pour le secondaire (8 %) et de 2,16 millions pour le tertiaire (34 %). Les principales industries du payssont l'agriculture (coton, riz, millet, légumes, arachide), l'élevage (chèvre, mouton, boeuf) et
l'industrie minière (or). À la suite des troubles politiques et de l'expansion des groupes armés islamistes au nord en2012, la situation sécuritaire du Mali s'était dégradée, mais la conclusion en juin 2015 de "
l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d'Alger » lui a permis de sortir
d'une situation critique de division du pays. Également soucieux de développer ses relations de
coordination avec les pays occidentaux et arabes, le Mali organise des réunions ministérielles sur
le Sahel afin d'assurer sa propre stabilité et de contribuer à celle de la sous-région, ce qui lui
permet de maintenir depuis 2014 une croissance économique moyenne de 5,8 %. En effet, sonPIB a été multiplié par six environ lors de ces vingt dernières années, et a atteint 17,2 milliards
de dollars américains en 2018 avec une croissance de 4,9 %. D'autre part, avec un taux d'inflation
de 1,73 %, le niveau des prix est stable. En revanche, l'économie malienne dépend notamment de l'exportation du coton et de l'or qui représente environ 80 % des exportations. Ainsi, elle est sujette aux impacts liés au climat et aux fluctuations des cours mondiaux de l'or et des produits agricoles, et le manque de diversification de ses industries rend aussi les assises économiques considérablement vulnérables. Quant aux administrations nationales, elles ne sont pasopérationnelles de manière suffisante avec les services sociaux de base limités, ce qui classe le
pays au 184 e rang parmi 189 pays suivant l'indice de développement humain. Le tauxd'alphabétisation chez les jeunes (15 à 24 ans) est de 61 % pour hommes et de 39 % pour femmes,
alors que le nombre d'élèves en enseignement professionnel de niveau secondaire est de 127 718 avec un taux d'achèvement du secondaire de 29,7 %. Ainsi, au Mali, les taux d'alphabétisation, d'achèvement de l'enseignement secondaire et d'inscription aux enseignements professionnels sont bas, ce qui montre la faiblesse de l'accès à l'éducation.Le secteur de la formation professionnelle et technique est confronté à des problèmes liés à la
qualité d'enseignement et au décalage entre les besoins en ressources humaines industrielles et le
iicontenu des formations. D'autre part, malgré le nombre moins important de filières commerciales
par rapport à celles industrielles, ce sont les filières commerciales qui accueillent le plus d'élèves,
créant ainsi un déséquilibre sur le marché du travail où il a pourtant d'avantage d'opportunités
d'embauche pour les élèves des filières industrielles. De plus, les établissements de formation
recrutent chaque année les élèves répartis par le Ministère de l'éducation nationale, de
l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (ci-après dénommé " le MENESRS »),
mais au regard de leur nombre, les équipements et les enseignants sont insuffisants, ce qui empêche une gestion efficace et efficiente des cours.Le Mali a formulé " le Cadre stratégique de la relance économique et du développement durable
(ci-après dénommé " CREDD ») comme priorité pour le rétablissement de la nation. " Le
développement des ressources humaines », l'un de ses piliers stratégiques du CREDD 2019-2023,
positionne le développement des capacités comme une priorité stratégique et un défi national dans
le développement socio-économique. En ce qui concerne le développement des ressources humaines de haut niveau dans les établissements publics de formation professionnelle et technique qui relèvent du MENESRS, bienqu'on y accorde de l'importance, étant donné qu'il nécessite une initiative structurelle à moyen
et long terme, la mise en oeuvre des mesures à prendre est retardée. Quatre établissements publics
de formation professionnelle et technique dans le District de Bamako, à savoir l'École Centrale
pour l'Industrie, le Commerce et l'Administration (ci-après dénommée " ECICA »), le Centre de
Formation Professionnelle Soumaoro Kante (ci-après dénommé " CFP/SK »), l'Institut deFormation Professionnelle Sony Aliber (ci-après dénommé " IFP SAB ») et le Lycée Technique
de Bamako (ci-après dénommé " LT Bamako »). Tandis que ces établissements jouent un rôle
central dans l'enseignement technique et professionnel, leurs équipements pour les travauxpratiques sont insuffisants ainsi que vétustes ou usés. Pour cette raison, les travaux pratiques
susceptibles d'apporter les compétences techniques requises de l'industrie actuelle n'arrivent pas
à être réalisés, et ces établissements ont une grande difficulté à jouer le rôle qu'ils devraient
originellement remplir pour le développement des ressources humaines de haut niveau. Au regard de cette situation, le gouvernement malien a adressé au Japon une requête pour lafourniture des équipements de travaux pratiques en faveur des quatre établissements situés dans
le District de Bamako. Par le biais de la fourniture des équipements nécessaires aux travauxpratiques réalisés dans chacun de ces établissements, le présent projet vise à renforcer leurs
fonctions en matière de développement des ressources humaines de haut niveau de technicité pour
le secteur industriel, et à contribuer au développement des industries du Mali. iii L'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) a effectué du 20 août au 22 septembre 2019 une première étude sur le terrain, et, au cours des discussions tenues avec la Direction Nationale de l'Enseignement Technique et Professionnel du MENESRS et des enquêtessur les site, elle a confirmé le contenu de la requête malienne, les éléments à la charge de celle-ci
et les points à retenir pour la mise en oeuvre du projet, et a collecté les renseignements nécessaires
pour la conception générale. Après le travail d'analyse effectué au Japon, elle a procédé à la
conception générale et à l'estimation des coûts, et a élaboré une planification de coopération.
Le Projet consiste à fournir les équipements nécessaires aux travaux pratiques pour les filières
de machines-outils (sauf IFP SAB), de construction métallique, d'électromécanique, du froid et
climatisation (uniquement ECICA) et de mécanique automobile (uniquement CFP/SK). Les lieuxd'installation des équipements prévus seront des bâtiments existants de chaque établissement. Sur
la base du programme commun à tous les établissements et des besoins en ressources humainesidentifiés à travers les visites aux entreprises dans le District de Bamako ainsi qu'en fonction des
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collaboration avec des entreprises dans le District de Bamako, les équipements nécessaires aux travaux pratiques de chaque établissement seront planifiés. Les quatre établissements cibles sont chargés du développement des ressources humaines pour les secteurs principaux du Mali, soit l'agriculture (fabrication d'engrais, maintenance desvéhicules de transport et des véhicules lourds, installations frigorifiques), les mines (production
minière, maintenance des installations minières, maintenance des véhicules de transport et des
véhicules lourds), la transformation alimentaire (bière et eau potable, fabrication de pâtes,
installations frigorifiques, transformation des poissons), la fabrication de structures métalliques
(réservoirs d'eau et d'huile, charpentes métalliques, produits d'aluminium), et les infrastructures
(gestion et contrôle des installations d'eau et d'électricité, maintenance). Les équipements
permettant de réaliser les travaux pratiques seront planifiés de sorte qu'ils répondent aux besoins
des entreprises confirmés par l'étude sur le terrain. Les travaux pratiques sont effectués par classe en constituant de petits groupes. Le tableau suivant indique le nombre d'élèves par classe et par groupe dans chaque filière. ivTableau 1 Nombre d'élèves par filière
Filières Élèves/classe Élèves/groupeMachines-outils
(sauf IFP SAB) 30 5Construction métallique 30 2 ou 4
Électromécanique 30 6
Froid et climatisation
(uniquement ECICA) 30 5Mécanique automobile
(uniquement pour le CFP/SK) 30 personnes 2 personnesLa quantité des équipements pour les travaux pratiques en groupe sera planifiée sans excès ni
insuffisance, tenant compte de la superficie de chaque salle où les équipements seront installés et
du type de travaux pratiques. Le Projet a pour but de contribuer au développement de l'industrie et des ressources humaines industrielles non seulement dans le District de Bamako mais aussi au Mali par le biais de lafourniture des équipements nécessaires aux travaux pratiques des filières de machines-outils, de
construction métallique, d'électromécanique, du froid et climatisation d'ECICA et de mécanique
automobile de CFP/SK en vue de renforcer leurs capacités de développement des ressourceshumaines industrielles de haut niveau technique. De plus, la formation des pays tiers réalisée par
le Centre de Formation Professionnelle et Technique Sénégal-Japon (CFPT) pour les enseignantsdes quatre établissements cible pourra renforcer leur capacité en matière de manipulation des
équipements fournis par le Projet ainsi qu'en matière de méthodes d'enseignement, et contribuera