« Le maintien de l'ordre au regard des règles de déontologie » —
01-Dec-2017 a) L'affaiblissement des missions de prévention. 1. L'accroissement des missions de police judiciaire. 2. La mise en œuvre de l'action de ...
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Face au droit, nous sommes tous égaux" Le maintien de l'ordre au regard des règles de déontologie »
Rapport
Décembre 2017
du Défenseur des droits surRAPPORT DU DEFENSEUR DES DROITS
sur un morcellement des pratiques. de forces de l'ordre professionnalisées et formées a)La notion du maintien de l'ordre diversification de s es missionsȌL'évolution du contexte des manifestations
ȌLa recomposition des acteurs de la manifestationȌLes forces chargées du maintien de l'ordre sont confrontées à la diversification de leurs missions
ȌLes disparités géographiques dans l'exercice du maintien de l'ordre ȌDes disparités de doctrine et de méthode renforcées ȌUne nécessaire harmonisation des formations maintien de l'ordre ȌLa chaîne de commandement du dispositif du maintien de l'ordreȌL'encadrement et les contrôles
II.L'usage des armes dans le cadre du maintien de l'ordre nécessite de revoir la dotation des armes de
a)Un environnement juridique complexe B.L'utilisation des lanceurs de balles de défense fait l'objet de vives controverses a)Les grenades explosives ou à effet de souffleIII.Une meilleure lisibilité de l'exercice du maintien de l'ordre impose de le recentrer sur sa mission
a)Les contrôles d'identitéB.La mission d'encadrement du maintien de l'ordre doit être restaurée pour éviter la confusion entre
a)L'affaiblissement des missions de préventionC.La communication et le dialogue sont nécessaires pour restaurer la lisibilité et la légitimité du
a)Le rôle des acteurs du maintien de l'ordre1.L'identification de l'ensemble des acteurs
2. L a responsabilisation des acteurs 1 les conséquences de la doctrine et de la pratique du maintien de l'ordre en France par les forces de l'ordre au regard des règles de déontologie qui s'imposent à elles comportant, en outre, des éléments comparatifs sur l'organisation de l'ordre public à l'étranger. C ette demande a été faite dans un contexte particulier pour le maintien de l'ordre en France à au moins trois titres Pr emièrement, plus de deux ans après le rapport de la commission d'enquête parlementaire constituée à la suite du décès de Rémi Fraisse lors d'une opération de maintien de l'ordre à SIVENS, des évolutions dans la gestion de l'ordre public enFrance ont été décidées et
mises en oeuvre. Les autorités publiques ont notamment pris la décision de retrait de la grenade offensive et du Flash Ball superpro® de la dotation de la police nationale. Un travail a également été fait sur la formation au maintien del'ordre des autorités préfectorales et des instructions données sur leur présence sur les
théâtres d'opérations. , au cours de cette même période , le maintien de l'ordre s'est exercé dans des circonstances particulièrement difficiles. D'une part, les évènements autour de la COP 21 et de " Nuit debout » à Paris comme les manifestations du printemps 2016 à l'encontre de la " loi travail » ont donné lieu à de multiples tensions et à des incidents, parfois graves, entre les forces de l'ordre et les participants aux manifestations, relançant les débats en particulier sur les " violences policières » dans le cadre de l'ordre public.D'autre part et surtout
, l'installation de la menace terroriste et la mise en oeuvre de l'état d'urgence de novembre 2015 à novembre 2017 ont conduit à placer au premier plan les enjeux de sécurité, parfois au prix de risques pour les libertés publiques. malaise » policier qui y fait écho caractérisent un climat de forte tension qui est celui dans lequel s'exerce aujourd'hui l'ordre public. 2Tout cela militait pour que soit engagée une réflexion sur les thématiques liées à la gestion
du maintien de l'ordre dans une perspective constructive et d'apaisementC'est dans ce
cadre et cet esprit que s'inscrit le présent rapport. Chargé de la défense des droits et libertés fondamentales, dont le droit de manifester et le droit à l'intégrité physique , le Défenseur des droits a ainsi engagé un e étude pour dresser un bilan des outils et des méthodes du maintien de l'ordre au regard des règles de déontologie, en s'appuyant le plus souvent sur les recommandations qu'il avait pu formuler à partir des dossiers dont il est saisi.Le Défenseur des droits a
constitué la mission chargée de ces travaux et commencé sesinvestigations à l'issue de la période électorale de l'année 2017. Compte tenu de l'ampleur
du sujet et de la diversité des thématiques concernées, le périmètre des investigations
de l'étude a été limité à la gestion par les autorités publiques des mouvements collectifs, mobiles ou statiques, organisés à des fins de protestation ou d'expression publiques, sur le territoire métropolitain au regard des règles de la déontologie et de la sécurité et du respect des droits et libertés.Au terme
de notre étude , la gestion du maintien de l'ordre qui vise à permettre l'exercice de libertés publiques dans le respect de l'ordre public, apparaît, dans sa doctrine, comme un dispositif structuré et professionnel. En revanche, sa mise en oeuvre donne lieu à diverses critiques et à d'importantes tensions tant de la part des participants aux manifestations que de la part des forces de l'ordre et nécessite un renforcement des exigences de formation et de contrôle (première partie).L'évolution de nos sociétés depuis plusieurs années - émergence de nouveaux acteurs et
de nouveaux modes de contestation surmédiatisation et information instantanée, transformation du rapport aux institutions..., a conduit les autorités publiques à s'efforcer d'adapter leurs pratiques et leurs moyens dans la gestion de l'ordre public. De même, face aux exigences croissantes de sécurité dans un contexte de menace terroriste, la dimension judiciaire et répressive du maintien de l'ordre a pris une place plus importante dans la gestion de l'ordre public, au détriment de la mission d'encadrement et de protection des manifestations. Ainsi, l'équilibre subtil entre exercice des libertés publiques et contraintes de sécurité, sur lequel repose la doctrine du maintien de l'ordre, se trouve fragilisé. Une mise en oeuvre du maintien de l'ordre plus protectrice des libertés est en effet lacondition d'une gestion plus apaisée. Si les impératifs de sécurité liés aux débordements
constatés à l'occasion des manifestations appellent bien une réponse répressive, lapriorité doit être donnée aux actions de prévention et d'accompagnement de la liberté de
manifestation . En outre, la priorité donnée à la mission de protection de la liberté de mani fester dans le maintien de l'ordre doit conduire les forces de sécurité à limiter austrict nécessaire le recours à des mesures telles que les contrôles d'identité réalisés à
3 l'occasion de manifestations. L'ordre public est constitutif de la démocratie, il doit permettre de conforter les droits fondamentaux, il ne saurait en être l'antagoniste.Par ailleurs, le recours à certaines armes dites de " force intermédiaire » à l'occasion des
manifestations doit être encadré et limité compte tenu des tensions que ces armes suscitent et des blessures graves, voire des décès, qu'elles occasionnent (deuxième partie). Ainsi, en particulier, le lanceur de balles de défense " LBD 40x46 », dont les caractéristiques techniques et les conditions d'utilisation sont inadapté es à une utilisation dans le cadre d'opérations de maintien de l'ordre, devrait être retiré de la dotation des forces de sécurité dans le cadre des opérations de maintien de l'ordreEnfin, pour répondre aux exigences croissantes de lisibilité et de transparence à l'égard
des institutions, il nous paraît nécessaire de recentrer le maintien de l'ordre sur sa mission de police administrative de prévention et sur l'accompagnement de la liberté de manifester, garantie des droits et libertés publiques. Les dispositifs de maintien de l'ordre doivent en outre reposer, le plus souvent possible, sur la négociation, le dialogue et la pédagogie (troisième partie). Ces recommandations s'inscrivent dans un contexte où plusieurs pays européens ont adopté et mis en oeuvre des stratégies " négociées » en matière d'ordre public. En Franceaussi, une réflexion des autorités publiques pour une gestion " pacifiée » du maintien de
l'ordre devrait être engagée. Certes, les spécificités historiques, culturelles et politiques
font que les doctrines étrangères ne sont pas directement transposables, mais, en Europe, les problématiques s'avèrent souvent similaires et il est important d'examiner la manière dont, dans des pays comme l'Allemagne, la Belgique et le Royaume Uni, la médiation et la communication ont été intégrées aux méthodes de gestion de l'ordre public. 4Précisions méthodologiques
Cette étude a été réalisée à partir des travaux déjà engagés par le Défenseur des
droits sur les problématiques liées à la gestion du maintien de l'ordre et en particulier des dossiers traités et en cours d'instruction au sein de l'institution. La mission a également procédé à l'audition de plus de quarante professionnels compétents en matière de ma intien de l'ordre. Elle a notamment entendu des représentants de la police et de la gendarmerie nationales, des associations professionnelles et représentatives, et des autorités préfectorales et judiciaires. La mission a également rencontré des responsables d'autorités administrativesFace au droit, nous sommes tous égaux" Le maintien de l'ordre au regard des règles de déontologie »
Rapport
Décembre 2017
du Défenseur des droits surRAPPORT DU DEFENSEUR DES DROITS
sur un morcellement des pratiques. de forces de l'ordre professionnalisées et formées a)La notion du maintien de l'ordre diversification de s es missionsȌL'évolution du contexte des manifestations
ȌLa recomposition des acteurs de la manifestationȌLes forces chargées du maintien de l'ordre sont confrontées à la diversification de leurs missions
ȌLes disparités géographiques dans l'exercice du maintien de l'ordre ȌDes disparités de doctrine et de méthode renforcées ȌUne nécessaire harmonisation des formations maintien de l'ordre ȌLa chaîne de commandement du dispositif du maintien de l'ordreȌL'encadrement et les contrôles
II.L'usage des armes dans le cadre du maintien de l'ordre nécessite de revoir la dotation des armes de
a)Un environnement juridique complexe B.L'utilisation des lanceurs de balles de défense fait l'objet de vives controverses a)Les grenades explosives ou à effet de souffleIII.Une meilleure lisibilité de l'exercice du maintien de l'ordre impose de le recentrer sur sa mission
a)Les contrôles d'identitéB.La mission d'encadrement du maintien de l'ordre doit être restaurée pour éviter la confusion entre
a)L'affaiblissement des missions de préventionC.La communication et le dialogue sont nécessaires pour restaurer la lisibilité et la légitimité du
a)Le rôle des acteurs du maintien de l'ordre1.L'identification de l'ensemble des acteurs
2. L a responsabilisation des acteurs 1 les conséquences de la doctrine et de la pratique du maintien de l'ordre en France par les forces de l'ordre au regard des règles de déontologie qui s'imposent à elles comportant, en outre, des éléments comparatifs sur l'organisation de l'ordre public à l'étranger. C ette demande a été faite dans un contexte particulier pour le maintien de l'ordre en France à au moins trois titres Pr emièrement, plus de deux ans après le rapport de la commission d'enquête parlementaire constituée à la suite du décès de Rémi Fraisse lors d'une opération de maintien de l'ordre à SIVENS, des évolutions dans la gestion de l'ordre public enFrance ont été décidées et
mises en oeuvre. Les autorités publiques ont notamment pris la décision de retrait de la grenade offensive et du Flash Ball superpro® de la dotation de la police nationale. Un travail a également été fait sur la formation au maintien del'ordre des autorités préfectorales et des instructions données sur leur présence sur les
théâtres d'opérations. , au cours de cette même période , le maintien de l'ordre s'est exercé dans des circonstances particulièrement difficiles. D'une part, les évènements autour de la COP 21 et de " Nuit debout » à Paris comme les manifestations du printemps 2016 à l'encontre de la " loi travail » ont donné lieu à de multiples tensions et à des incidents, parfois graves, entre les forces de l'ordre et les participants aux manifestations, relançant les débats en particulier sur les " violences policières » dans le cadre de l'ordre public.D'autre part et surtout
, l'installation de la menace terroriste et la mise en oeuvre de l'état d'urgence de novembre 2015 à novembre 2017 ont conduit à placer au premier plan les enjeux de sécurité, parfois au prix de risques pour les libertés publiques. malaise » policier qui y fait écho caractérisent un climat de forte tension qui est celui dans lequel s'exerce aujourd'hui l'ordre public. 2Tout cela militait pour que soit engagée une réflexion sur les thématiques liées à la gestion
du maintien de l'ordre dans une perspective constructive et d'apaisementC'est dans ce
cadre et cet esprit que s'inscrit le présent rapport. Chargé de la défense des droits et libertés fondamentales, dont le droit de manifester et le droit à l'intégrité physique , le Défenseur des droits a ainsi engagé un e étude pour dresser un bilan des outils et des méthodes du maintien de l'ordre au regard des règles de déontologie, en s'appuyant le plus souvent sur les recommandations qu'il avait pu formuler à partir des dossiers dont il est saisi.Le Défenseur des droits a
constitué la mission chargée de ces travaux et commencé sesinvestigations à l'issue de la période électorale de l'année 2017. Compte tenu de l'ampleur
du sujet et de la diversité des thématiques concernées, le périmètre des investigations
de l'étude a été limité à la gestion par les autorités publiques des mouvements collectifs, mobiles ou statiques, organisés à des fins de protestation ou d'expression publiques, sur le territoire métropolitain au regard des règles de la déontologie et de la sécurité et du respect des droits et libertés.Au terme
de notre étude , la gestion du maintien de l'ordre qui vise à permettre l'exercice de libertés publiques dans le respect de l'ordre public, apparaît, dans sa doctrine, comme un dispositif structuré et professionnel. En revanche, sa mise en oeuvre donne lieu à diverses critiques et à d'importantes tensions tant de la part des participants aux manifestations que de la part des forces de l'ordre et nécessite un renforcement des exigences de formation et de contrôle (première partie).L'évolution de nos sociétés depuis plusieurs années - émergence de nouveaux acteurs et
de nouveaux modes de contestation surmédiatisation et information instantanée, transformation du rapport aux institutions..., a conduit les autorités publiques à s'efforcer d'adapter leurs pratiques et leurs moyens dans la gestion de l'ordre public. De même, face aux exigences croissantes de sécurité dans un contexte de menace terroriste, la dimension judiciaire et répressive du maintien de l'ordre a pris une place plus importante dans la gestion de l'ordre public, au détriment de la mission d'encadrement et de protection des manifestations. Ainsi, l'équilibre subtil entre exercice des libertés publiques et contraintes de sécurité, sur lequel repose la doctrine du maintien de l'ordre, se trouve fragilisé. Une mise en oeuvre du maintien de l'ordre plus protectrice des libertés est en effet lacondition d'une gestion plus apaisée. Si les impératifs de sécurité liés aux débordements
constatés à l'occasion des manifestations appellent bien une réponse répressive, lapriorité doit être donnée aux actions de prévention et d'accompagnement de la liberté de
manifestation . En outre, la priorité donnée à la mission de protection de la liberté de mani fester dans le maintien de l'ordre doit conduire les forces de sécurité à limiter austrict nécessaire le recours à des mesures telles que les contrôles d'identité réalisés à
3 l'occasion de manifestations. L'ordre public est constitutif de la démocratie, il doit permettre de conforter les droits fondamentaux, il ne saurait en être l'antagoniste.Par ailleurs, le recours à certaines armes dites de " force intermédiaire » à l'occasion des
manifestations doit être encadré et limité compte tenu des tensions que ces armes suscitent et des blessures graves, voire des décès, qu'elles occasionnent (deuxième partie). Ainsi, en particulier, le lanceur de balles de défense " LBD 40x46 », dont les caractéristiques techniques et les conditions d'utilisation sont inadapté es à une utilisation dans le cadre d'opérations de maintien de l'ordre, devrait être retiré de la dotation des forces de sécurité dans le cadre des opérations de maintien de l'ordreEnfin, pour répondre aux exigences croissantes de lisibilité et de transparence à l'égard
des institutions, il nous paraît nécessaire de recentrer le maintien de l'ordre sur sa mission de police administrative de prévention et sur l'accompagnement de la liberté de manifester, garantie des droits et libertés publiques. Les dispositifs de maintien de l'ordre doivent en outre reposer, le plus souvent possible, sur la négociation, le dialogue et la pédagogie (troisième partie). Ces recommandations s'inscrivent dans un contexte où plusieurs pays européens ont adopté et mis en oeuvre des stratégies " négociées » en matière d'ordre public. En Franceaussi, une réflexion des autorités publiques pour une gestion " pacifiée » du maintien de
l'ordre devrait être engagée. Certes, les spécificités historiques, culturelles et politiques
font que les doctrines étrangères ne sont pas directement transposables, mais, en Europe, les problématiques s'avèrent souvent similaires et il est important d'examiner la manière dont, dans des pays comme l'Allemagne, la Belgique et le Royaume Uni, la médiation et la communication ont été intégrées aux méthodes de gestion de l'ordre public. 4Précisions méthodologiques
Cette étude a été réalisée à partir des travaux déjà engagés par le Défenseur des
droits sur les problématiques liées à la gestion du maintien de l'ordre et en particulier des dossiers traités et en cours d'instruction au sein de l'institution. La mission a également procédé à l'audition de plus de quarante professionnels compétents en matière de ma intien de l'ordre. Elle a notamment entendu des représentants de la police et de la gendarmerie nationales, des associations professionnelles et représentatives, et des autorités préfectorales et judiciaires. La mission a également rencontré des responsables d'autorités administratives