La clé dune protection ré et rentable pour 2009









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Les maladies foliaires du blé tendre peuvent engendrer Caractéristiques des variétés de colza d'hiver évaluées par le CETIOM en 2014. Statut. Variété.
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masque RTTI

1) Stratégie de gestion du sclérotinia : maladie principale du colza Essais CETIOM 2010 à 2012 (n=4) Béziers (34) et En Crambade (31).
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Maladies des Cultures

5 avr. 2012 colza » réalisé par le Cétiom permet d'identi- fier les maladies du colza tout au long du cycle de la culture. Chaque fiche.
Guide reconnaissance principales maladies des Cultures en Bretagne


Mise au point de la protection intégrée du colza : exemple du phoma

1 CETIOM (Centre technique interprofessionnel des oléagineux métropolitains) BP 4 Leptosphaeria maculans
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COLZA. Maladies du colza : les clés pour raisonner votre stratégie fongicide traitez si le colza court un ... ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2014.


Blé tendre et colza - Bien assortir ses variétés à ses parcelles

ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2013. Depuis 40 ans en situations bien pro- tégées vis-à- vis des maladies


Fiche technique : cultiver du colza d'hiver en AB

Le colza est une culture réputée techniquement difficile notam- ment pour sa sensibilité à de nombreux ravageurs et maladies. Un colza doit être poussant 
fiche colza


RECUEIL DES SEUILS UTILISÉS DANS LE CADRE DU BSV

Lorraine pour les principales maladies et ravageurs des cultures. Photo : CETIOM : L. Jung. Photo : CETIOM : L. Jung. COLZA. COLZA.
GUIDE DES SEUILS VFINAL WEB[ ]





Blé tendre et colza - Bien assortir ses variétés à ses parcelles

ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2013. Depuis 40 ans en situations bien pro- tégées vis-à- vis des maladies


La clé d'une protection ré et rentable pour 2009

Stratégie fongicide du colza. Annette Penaud penaud@cetiom.fr. Franck Duroueix duroueix@cetiom.fr. CETIOM. La forte pression maladies de 2007 est.


214903 La clé dune protection ré et rentable pour 2009 PERSPECTIVES AGRICOLES • N° 354 • MARS 200956

CULTURES

E n 2008, le sclérotinia, qui est l"une des mala- dies les plus préjudi- ciables dans toute une grande moitié nord du pays, n"a trou- vé des conditions favorables à son expression qu"en

Champagne.

Après une poussée vers le

nord en 2007, l"oïdium s"est cantonné en 2008 à son aire de prédilection de la moitié sud du pays, avec une forte nuisi- bilité sous infl uence du climat méditerranéen.

Parmi les maladies de fi n de

cycle, nous avons pu observer de l"alternaria dans certains bassins du nord de la France (Picardie, Haute-Normandie), et du mycosphaerella qui, de la bordure océanique, tend à gagner l"intérieur des terres, progressant notamment en ré- gion Centre.L"évaluation du niveau de risque de chacune des mala- dies constitue la donnée de base pour défi nir la stratégie

à appliquer.

Pour le sclérotinia, nous ne

disposons que de traitements préventifs. La prise de déci- sion doit donc être très pré- coce, d"où un travail engagé sur des indicateurs de risque comme le " kit pétales » ou des modèles en cours de vali- dation (Perspectives Agricoles mars 2008).

En 2008, un dispositif de

quelque 250 kits pétales répar- tis dans sept régions pilotes et baptisé Vigicolza a permis de connaître en temps réel le risque sclérotinia dans ces régions. De la même manière en 2009, le risque sclérotinia

sera évalué grâce à la mise en La protection fongicide contre les principales maladies du colza passe par un

rendez-vous incontournable à la fl oraison. À cette époque, la lutte vise en premier lieu le sclérotinia, mais également l"oïdium, l"alternaria, le mycosphaerella et dans une moindre mesure, car peu fréquents ces dernières années, le pseudocercosporella et le cylindrosporium.

La clé d"une protection ré

et rentable pour 2009

Sans protection fongicide, les

essais 2008 ont montré des pertes atteignant 30 % pour un potentiel de 40 q/ha.

Stratégie fongicide du colza

Annette Penaud

penaud@cetiom.fr

Franck Duroueix

duroueix@cetiom.fr

CETIOM

La forte pression

maladies de 2007 est retombée en 2008.

Colza au stade G1 (chute des

pétales). © CETIOM© A.M. Rivière, Perspectives Agricoles

354 fongi colza.indd 5604/02/2009 14:48:37

place d"un réseau d"avertisse- ments Vigicultures, élargi à l"ensemble du territoire.

Stade optimal de traitement

Dans le cas d"un risque sclé-

rotinia élevé, le stade optimal de traitement est le stade G1 (ou chute des pétales) défi ni comme suit :

• le champ de colza est jaune,

• les hampes secondaires com-

mencent à fl eurir,

• les dix premières siliques

sont formées sur les hampes principales (longueur < 2 cm) ou dix premières siliques visi- bles sur les hampes principa- les,

• chute des premiers pétales.

Le traitement fongicide ap-

pliqué à ce stade G1 vise à pro- téger, d"une part, les feuilles sur lesquelles se déposent en tombant des pétales déjà contaminés et, d"autre part une masse non négligeable de fl eurs. Les spores de scléroti- nia qui s"y déposent ne seront plus en mesure de germer et d"infecter les pétales. Traiter trop tôt, c"est protéger direc- tement peu de fl eurs et risquer de ne pas couvrir des conta- minations tardives. Traiter trop tard ne permet plus d"at- teindre les feuilles de manière satisfaisante et d"assurer une protection contre les premiers dépôts de pétales infectieux.

La règle de décision visant

à positionner au mieux une

seule intervention fongicide ussie Effi cacités fongicides Sclerotinia 2008 (fi g. 1)

MOYENNE ,EVROUX 3T*ULIEN 3POY

L es produits à base de prothioconazole et de boscalid obtiennent les meilleures effi cacités des essais 2008.

CULTURES

La date du stade

optimal peut varier d'une parcelle à l'autre sur une même exploitation, notamment si plusieurs variétés sont cultivées, compte tenu des différences de précocité à fl oraison.

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PERSPECTIVES AGRICOLES • N° 354 • MARS 200958

CULTURES

si celle-ci s"avère nécessaire s"inscrit dans un souci de ré- duction de l"impact des pra- tiques sur les milieux. Elle assure également la durabilité des solutions fongicides dis- ponibles tout en minimisant les risques pour l"agriculteur.

Les meilleures effi cacités

La gamme des fongicides

autorisés pour l"usage sclero- tinia avec au moins un repré- sentant par famille chimique a pu être évaluée en 2008 dans trois essais CETIOM ayant montré une attaque de plus de

10 % de tiges atteintes dans les

témoins non traités, avec une moyenne s"établissant à 30 % d"attaque (fi gure 1). Tous les fongicides ont été appliqués au stade G1. Les meilleures effi - cacités sont obtenues pour les dernières substances actives autorisées : prothioconazole et boscalid. Joao, à sa dose d"ho- mologation de 0,7 l/ha, montre une effi cacité très légèrement supérieure et plus régulière, mais statistiquement non si- gnifi cative à celle obtenue à dose réduite de 0,5 l/ha. Par contre, dans ce même regrou- pement d"essais, l"efficacité du Pictor Pro est équivalente

à 4 kg/ha comme à 5 kg/ha. Le

mélange extemporané Pictor

Pro 0,25 l/ha + Sunorg Pro

0,4 l/ha offre également une

très bonne effi cacité, la réduc- tion de dose du boscalid étant complétée par le metconazole.

L"effi cacité d"une triazole solo

comme Horizon est en retrait par rapport aux spécialités à base de prothioconazole ou de boscalid et se montre plus irrégulière en fonction de la précision de son positionne- ment. Enfi n, les spécialités à base d"azoxystrobine ont des efficacités très variables se- lon le contexte d"application.

Pour les moindres effi cacités

observées dans l"Indre, une investigation du côté d"une résistance potentielle du sclé- rotinia aux strobilurines est en cours.

Quant à l"impact de la pro-

tection fongicide sur les ren- dements, il n"est appréciable qu"en présence d"une solide attaque de sclérotinia. C"est ainsi que, dans l"essai le plus PERSPECTIVES AGRICOLES • N° 354 • MARS 200956

CULTURES

E n 2008, le sclérotinia, qui est l"une des mala- dies les plus préjudi- ciables dans toute une grande moitié nord du pays, n"a trou- vé des conditions favorables à son expression qu"en

Champagne.

Après une poussée vers le

nord en 2007, l"oïdium s"est cantonné en 2008 à son aire de prédilection de la moitié sud du pays, avec une forte nuisi- bilité sous infl uence du climat méditerranéen.

Parmi les maladies de fi n de

cycle, nous avons pu observer de l"alternaria dans certains bassins du nord de la France (Picardie, Haute-Normandie), et du mycosphaerella qui, de la bordure océanique, tend à gagner l"intérieur des terres, progressant notamment en ré- gion Centre.L"évaluation du niveau de risque de chacune des mala- dies constitue la donnée de base pour défi nir la stratégie

à appliquer.

Pour le sclérotinia, nous ne

disposons que de traitements préventifs. La prise de déci- sion doit donc être très pré- coce, d"où un travail engagé sur des indicateurs de risque comme le " kit pétales » ou des modèles en cours de vali- dation (Perspectives Agricoles mars 2008).

En 2008, un dispositif de

quelque 250 kits pétales répar- tis dans sept régions pilotes et baptisé Vigicolza a permis de connaître en temps réel le risque sclérotinia dans ces régions. De la même manière en 2009, le risque sclérotinia

sera évalué grâce à la mise en La protection fongicide contre les principales maladies du colza passe par un

rendez-vous incontournable à la fl oraison. À cette époque, la lutte vise en premier lieu le sclérotinia, mais également l"oïdium, l"alternaria, le mycosphaerella et dans une moindre mesure, car peu fréquents ces dernières années, le pseudocercosporella et le cylindrosporium.

La clé d"une protection ré

et rentable pour 2009

Sans protection fongicide, les

essais 2008 ont montré des pertes atteignant 30 % pour un potentiel de 40 q/ha.

Stratégie fongicide du colza

Annette Penaud

penaud@cetiom.fr

Franck Duroueix

duroueix@cetiom.fr

CETIOM

La forte pression

maladies de 2007 est retombée en 2008.

Colza au stade G1 (chute des

pétales). © CETIOM© A.M. Rivière, Perspectives Agricoles

354 fongi colza.indd 5604/02/2009 14:48:37

place d"un réseau d"avertisse- ments Vigicultures, élargi à l"ensemble du territoire.

Stade optimal de traitement

Dans le cas d"un risque sclé-

rotinia élevé, le stade optimal de traitement est le stade G1 (ou chute des pétales) défi ni comme suit :

• le champ de colza est jaune,

• les hampes secondaires com-

mencent à fl eurir,

• les dix premières siliques

sont formées sur les hampes principales (longueur < 2 cm) ou dix premières siliques visi- bles sur les hampes principa- les,

• chute des premiers pétales.

Le traitement fongicide ap-

pliqué à ce stade G1 vise à pro- téger, d"une part, les feuilles sur lesquelles se déposent en tombant des pétales déjà contaminés et, d"autre part une masse non négligeable de fl eurs. Les spores de scléroti- nia qui s"y déposent ne seront plus en mesure de germer et d"infecter les pétales. Traiter trop tôt, c"est protéger direc- tement peu de fl eurs et risquer de ne pas couvrir des conta- minations tardives. Traiter trop tard ne permet plus d"at- teindre les feuilles de manière satisfaisante et d"assurer une protection contre les premiers dépôts de pétales infectieux.

La règle de décision visant

à positionner au mieux une

seule intervention fongicide ussie Effi cacités fongicides Sclerotinia 2008 (fi g. 1)

MOYENNE ,EVROUX 3T*ULIEN 3POY

L es produits à base de prothioconazole et de boscalid obtiennent les meilleures effi cacités des essais 2008.

CULTURES

La date du stade

optimal peut varier d'une parcelle à l'autre sur une même exploitation, notamment si plusieurs variétés sont cultivées, compte tenu des différences de précocité à fl oraison.

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PERSPECTIVES AGRICOLES • N° 354 • MARS 200958

CULTURES

si celle-ci s"avère nécessaire s"inscrit dans un souci de ré- duction de l"impact des pra- tiques sur les milieux. Elle assure également la durabilité des solutions fongicides dis- ponibles tout en minimisant les risques pour l"agriculteur.

Les meilleures effi cacités

La gamme des fongicides

autorisés pour l"usage sclero- tinia avec au moins un repré- sentant par famille chimique a pu être évaluée en 2008 dans trois essais CETIOM ayant montré une attaque de plus de

10 % de tiges atteintes dans les

témoins non traités, avec une moyenne s"établissant à 30 % d"attaque (fi gure 1). Tous les fongicides ont été appliqués au stade G1. Les meilleures effi - cacités sont obtenues pour les dernières substances actives autorisées : prothioconazole et boscalid. Joao, à sa dose d"ho- mologation de 0,7 l/ha, montre une effi cacité très légèrement supérieure et plus régulière, mais statistiquement non si- gnifi cative à celle obtenue à dose réduite de 0,5 l/ha. Par contre, dans ce même regrou- pement d"essais, l"efficacité du Pictor Pro est équivalente

à 4 kg/ha comme à 5 kg/ha. Le

mélange extemporané Pictor

Pro 0,25 l/ha + Sunorg Pro

0,4 l/ha offre également une

très bonne effi cacité, la réduc- tion de dose du boscalid étant complétée par le metconazole.

L"effi cacité d"une triazole solo

comme Horizon est en retrait par rapport aux spécialités à base de prothioconazole ou de boscalid et se montre plus irrégulière en fonction de la précision de son positionne- ment. Enfi n, les spécialités à base d"azoxystrobine ont des efficacités très variables se- lon le contexte d"application.

Pour les moindres effi cacités

observées dans l"Indre, une investigation du côté d"une résistance potentielle du sclé- rotinia aux strobilurines est en cours.

Quant à l"impact de la pro-

tection fongicide sur les ren- dements, il n"est appréciable qu"en présence d"une solide attaque de sclérotinia. C"est ainsi que, dans l"essai le plus