LES MÉDIAS SOCIAUX ET LE BONHEUR : LE CAS DE FACEBOOK









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https://docs.lib.purdue.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=2906&context=clcweb


L'écriture du bonheur dans le roman contemporain

1. La diversité du bonheur dans le roman français des XXe et XXIe siècles.. 3 par Ruth Amar. Les romans dédiés au bonheur (France 1960-1980).
sample


impact de la liberté économique politique et sociale sur le bonheur

Analyse des résultats - Vague II. 4.2.1 Impact de la liberté générale sur le bonheur. 4.2.2 Impact de la liberté économique sur le bonheur. 4.2.3 Impact de 
m no


LES MÉDIAS SOCIAUX ET LE BONHEUR : LE CAS DE FACEBOOK

Sep 28 2019 LES MÉDIAS SOCIAUX ET LE BONHEUR : LE CAS DE FACEBOOK1. SOCIAL NETWORK SITES AND HAPPINESS: FACEBOOK. Philippe Verduyn2. Oscar Ybarra3.
Social media and happiness





PROGRES DANS LA COMPREHENSION DU BONHEUR*

1) Précisément qu'est- ce que le bonheur ? 2) Le bonheur peut-il être mesuré ? 3) Jusqu'à quel point les gens sont- ils heureux ?


Jacqueline Harpman - Le Bonheur dans le crime

Elle suscite le dialogue entre les deux personnages coincés dans l'embouteillage (2) et se trouve au point de départ du récit (3). Extrait 1. « [Q]uand il fut 
DP bonheur dans le crime


LE BONHEUR - Constellation

Résumé. III. Introduction. 1. Propos I : Le bonheur. 3. Propos II : Le III. Résumé. Le bonheur comme l'amour
Le bonheur


Power in Perspective: Barbey d'Aurevilly's “Le bonheur dans le crime”

indebted to Lanser's discussion (207-14). Page 3. Barbey d'Aurevilly 57 allowed readers about characters; h.





Essai sur la structure littéraire du Psaume XXXII

I. Versets 1-5. Citons Girard (p. 257): "La pointe B (3-4) resume la lamenta- "aux deux bornes l'idee du bonheur du juste" soit en 1-2 et 11.


Marguerite Morice

1. Etude 1 : Elaboration du questionnaire de bonheur au travail . 3. Analyse des différences interindividuelles (sexe et statut) sur le bonheur au ...


210297 LES MÉDIAS SOCIAUX ET LE BONHEUR : LE CAS DE FACEBOOK Tous droits r€serv€s Revue qu€b€coise de psychologie, 2017 This document is protected by copyright law. Use of the services of ‚rudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by ‚rudit. ‚rudit is a non-profit inter-university consortium of the Universit€ de Montr€al, Universit€ Laval, and the Universit€ du Qu€bec ƒ Montr€al. Its mission is to promote and disseminate research.

https://www.erudit.org/en/Document generated on 09/28/2019 4:16 p.m.Revue qu€b€coise de psychologie

FACEBOOK

SOCIAL NETWORK SITES AND HAPPINESS: FACEBOOKPhilippe Verduyn, Oscar Ybarra, Maxime R€sibois, John Jonides and Ethan Kross

LE BONHEUR 3.0 (2

e

partie)HAPPINESS 3.0 (2nd part)Volume 38, Number 2, 2017URI: https://id.erudit.org/iderudit/1040776arDOI: https://doi.org/10.7202/1040776arSee table of contentsPublisher(s)Revue qu€b€coise de psychologieISSN2560-6530 (digital)Explore this journalCite this article

Verduyn, P., Ybarra, O., R€sibois, M., Jonides, J. & Kross, E. (2017). LES M‚DIAS

SOCIAUX ET LE BONHEUR : LE CAS DE FACEBOOK.

Revue qu€b€coise de

psychologie 38
(2), 167"182. https://doi.org/10.7202/1040776ar

Article abstract

Social network sites have rapidly changed the way people interact. The most popular social network site is Facebook with an increasing number of people spending an increasing amount of time on Facebook each day. In this article we discuss the impact of using Facebook on happiness. A review of the present literature reveals that happiness is differentially impacted by active and passive Facebook usage. Active Facebook usage stimulates social capital and connectedness, which, in turn, positively impact happiness. Passive Facebook usage often leads to upward social comparisons and envy, which, in turn, negatively impact happiness. People tend to use Facebook more often passively than actively, and hence, tend to use Facebook in a way that undermines rather than enhances happiness. We end this article by discussing possibilities for future research. Revue québécoise de psychologie (2017), 38(2), 167-182 LES MÉDIAS SOCIAUX ET LE BONHEUR : LE CAS DE FACEBOOK 1

SOCIAL NETWORK SITES AND HAPPINESS: FACEBOOK

Philippe Verduyn

2

Oscar Ybarra

3 Université de Maastricht (Pays-Bas) Université du Michigan (États-Unis)

Maxime Résibois

2

John Jonides

3 Université catholique de Louvain (Belgique) Université du Michigan (États-Unis)

Ethan Kross

3

Université du Michigan (États-Unis)

Traduit de l"anglais par Mariève Croteau

INTRODUCTION

En peu de temps, les réseaux sociaux ont modifié la façon dont les humains interagissent. Désormais, leur communication s'est partiellement versée dans la sphère virtuelle3 . Alors que seulement 7 % des Américains d'âge adulte utilisaient les réseaux sociaux en 2005, pas moins de 65 utilisaient ces sites en 2015 (Perrin, 2015). Les réseaux sociaux demeurent plus populaires auprès des générations plus jeunes, avec 90 des personnes âgées de 18 à 29 ans qui utilisent couramment ces sites. Cependant, un pourcentage important de personnes plus âgées utilise les réseaux sociaux : 77 % pour les 30 à 49 ans, 51 % pour les 50 à 64 ans, et 35
% pour les 65 et plus (Perrin, 2015). Les réseaux sociaux comportent trois caractéristiques déterminantes (Ellison et Boyd, 2013). Premièrement, les utilisateurs possèdent un profil grâce au quel ils peuvent partager des informations personnelles et publier des mises à jour (p . ex., de courts textes ou des photos). Deuxièmement, les utilisateurs peuvent afficher une liste des contacts qu'ils entretiennent sur le site. Troisièmement, la plupart des réseaux sociaux sont organisés autour d'un fil d'actualité sur lequel on retrouve principalement les publications des divers contacts de l'utilisateur. Ce dernier point est pratique pour l'utilisateur puisqu'il n'a pas à se déplacer d'un profil à l'autre pour avoir accès aux nouvelles publications. Il existe plusieurs réseaux sociaux différents, mais Facebook les devance tous en popularité. Actuellement, Facebook compte 1,71 milliard 1

Cette recherche a bénéficié de fonds provenant de l'Université du Michigan, destinés à

Tous droits r€serv€s Revue qu€b€coise de psychologie, 2017 This document is protected by copyright law. Use of the services of ‚rudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by ‚rudit. ‚rudit is a non-profit inter-university consortium of the Universit€ de Montr€al, Universit€ Laval, and the Universit€ du Qu€bec ƒ Montr€al. Its mission is to promote and disseminate research.

https://www.erudit.org/en/Document generated on 09/28/2019 4:16 p.m.Revue qu€b€coise de psychologie

FACEBOOK

SOCIAL NETWORK SITES AND HAPPINESS: FACEBOOKPhilippe Verduyn, Oscar Ybarra, Maxime R€sibois, John Jonides and Ethan Kross

LE BONHEUR 3.0 (2

e

partie)HAPPINESS 3.0 (2nd part)Volume 38, Number 2, 2017URI: https://id.erudit.org/iderudit/1040776arDOI: https://doi.org/10.7202/1040776arSee table of contentsPublisher(s)Revue qu€b€coise de psychologieISSN2560-6530 (digital)Explore this journalCite this article

Verduyn, P., Ybarra, O., R€sibois, M., Jonides, J. & Kross, E. (2017). LES M‚DIAS

SOCIAUX ET LE BONHEUR : LE CAS DE FACEBOOK.

Revue qu€b€coise de

psychologie 38
(2), 167"182. https://doi.org/10.7202/1040776ar

Article abstract

Social network sites have rapidly changed the way people interact. The most popular social network site is Facebook with an increasing number of people spending an increasing amount of time on Facebook each day. In this article we discuss the impact of using Facebook on happiness. A review of the present literature reveals that happiness is differentially impacted by active and passive Facebook usage. Active Facebook usage stimulates social capital and connectedness, which, in turn, positively impact happiness. Passive Facebook usage often leads to upward social comparisons and envy, which, in turn, negatively impact happiness. People tend to use Facebook more often passively than actively, and hence, tend to use Facebook in a way that undermines rather than enhances happiness. We end this article by discussing possibilities for future research. Revue québécoise de psychologie (2017), 38(2), 167-182 LES MÉDIAS SOCIAUX ET LE BONHEUR : LE CAS DE FACEBOOK 1

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Philippe Verduyn

2

Oscar Ybarra

3 Université de Maastricht (Pays-Bas) Université du Michigan (États-Unis)

Maxime Résibois

2

John Jonides

3 Université catholique de Louvain (Belgique) Université du Michigan (États-Unis)

Ethan Kross

3

Université du Michigan (États-Unis)

Traduit de l"anglais par Mariève Croteau

INTRODUCTION

En peu de temps, les réseaux sociaux ont modifié la façon dont les humains interagissent. Désormais, leur communication s'est partiellement versée dans la sphère virtuelle3 . Alors que seulement 7 % des Américains d'âge adulte utilisaient les réseaux sociaux en 2005, pas moins de 65 utilisaient ces sites en 2015 (Perrin, 2015). Les réseaux sociaux demeurent plus populaires auprès des générations plus jeunes, avec 90 des personnes âgées de 18 à 29 ans qui utilisent couramment ces sites. Cependant, un pourcentage important de personnes plus âgées utilise les réseaux sociaux : 77 % pour les 30 à 49 ans, 51 % pour les 50 à 64 ans, et 35
% pour les 65 et plus (Perrin, 2015). Les réseaux sociaux comportent trois caractéristiques déterminantes (Ellison et Boyd, 2013). Premièrement, les utilisateurs possèdent un profil grâce au quel ils peuvent partager des informations personnelles et publier des mises à jour (p . ex., de courts textes ou des photos). Deuxièmement, les utilisateurs peuvent afficher une liste des contacts qu'ils entretiennent sur le site. Troisièmement, la plupart des réseaux sociaux sont organisés autour d'un fil d'actualité sur lequel on retrouve principalement les publications des divers contacts de l'utilisateur. Ce dernier point est pratique pour l'utilisateur puisqu'il n'a pas à se déplacer d'un profil à l'autre pour avoir accès aux nouvelles publications. Il existe plusieurs réseaux sociaux différents, mais Facebook les devance tous en popularité. Actuellement, Facebook compte 1,71 milliard 1

Cette recherche a bénéficié de fonds provenant de l'Université du Michigan, destinés à