Triglycérides









Triglycérides

250 examens de laboratoire en pratique médicale courante. Triglycérides. Les triglycérides ainsi appelés car ils contiennent trois molécules d'acides.
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216807 Triglycérides

434 250 examens de laboratoire en pratique médicale courante

Triglycérides

Les triglycérides, ainsi appelés car ils contiennent trois molécules d"acides gras liés à une molécule de glycérol (ce sont des triesters de glycérol), servent de réserve énergétique. Ils ont une double origine : exogène alimentaire (on en trouve dans les huiles végétales : huile d"olive de palme, avocat) et endo- gène (synthèse hépatique). Ils sont dosés dans le cadre d"une exploration d"une anomalie lipidique (EAL).

Valeurs usuelles

? < 1,5 g/L (1,7 mmol/L). ? Seuil d"intervention thérapeutique (consensus du Comité français de coor- dination des recherches sur l"athérosclérose et le cholestérol [ARCOL]) : 2 g/L (2,3 mmol/L).

Clinique

Hypertriglycéridémies fréquentes et modérées • Une hypertriglycéridémie de l"ordre de 2 à 3 g/L (2,3 à 3,4 mmol/L), inférieure à 4 g/L, favorisée par une alimentation riche en sucres ou en alcool est fréquemment rencontrée dans la population générale et chez les diabétiques. • L"hypertriglycéridémie s"associe à une hypercholestérolémie dans l"hyper- cholestérolémie combinée familiale de type IIB (de la classifi cation de De Gennes), très fréquente et athérogène. Le cholestérol des LDL et l"apo- lipoprotéine B sont élevés. L"hypertriglycéridémie fl uctue d"un examen à l"autre, avec tantôt un sérum clair, tantôt un sérum lactescent. • L"association HDL-cholestérol bas et hypertriglycéridémie est également une dyslipidémie athérogène. C"est pourquoi elle a été intégrée dans le syn- drome métabolique "( metabolic syndrome [MetS]) en rapport avec une insu- linorésistance aujourd"hui discutée. Pour les critères du syndrome métabo- lique, voir fi che " HDL-cholestérol »).

Hypertriglycéridémies rares et majeures

Hypertriglycéridémie endogène

• L"hypertriglycéridémie endogène (type IV de la classifi cation de Fredrick- son) est causée par une hyperproduction hépatique de VLDL. • La maladie évolue par poussées, provoquées par l"alcool ou l"abus de glucides avec parfois des douleurs abdominales ou une xanthomatose érup- tive. Au cours des poussées, le sérum est opalescent à jeun et l"élévation c0010.indd 43418/04/19 2:33 PM 435
des triglycérides importante : > 10 g/L. Le cholestérol est peu augmenté, le cholestérol LDL normal. Le risque de pancréatite aiguë est grand lorsque les triglycérides dépassent 10 g/L.

Hyperchylomicronémies

Syndrome de chylomicronémie familiale (SLF) ou

hyperlipoprotéinémie de type 1 (HLP1) • L"hypertriglycéridémie exogène ou de type 1 ou hyperchylomicronémie familiale, maladie exceptionnelle, de transmission autosomique réces- sive, est due à un défi cit en lipoprotéine-lipase (LPL). Faute d"hydrolyse des VLDL se produit une hypertriglycéridémie majeure ( > 40 g/L) et une augmentation des chylomicrons. • Elle se signale chez l"enfant après 10 ans par des douleurs abdominales provoquées par les repas gras, une xanthomatose, une hyperlipémie réti- nienne, une hépatosplénomégalie. Le cholestérol est normal ; les triglycé- rides sont très fortement augmentés ( > 40 g/L). Le sérum est lactescent et, après décantation, à + 4 °C, un surnageant crémeux de chylomicrons appa- raît tandis que le sérum sous-jacent est clair. L"électrophorèse met en évi- dence une large bande de chylomicrons (normalement absents d"un sérum à jeun). L"activité de la LPL peut être mesurée. Les résultats sont donnés en unités (normale 10 à 16 U) ou en % par rapport à la normale (ici la LPL est < 25 % de la normale). Une étude génétique complète le bilan. • Un régime pauvre en graisses fait baisser la triglycéridémie. Le risque majeur est la survenue d"une pancréatite aiguë.

Hyperlipidémie de type V

L"hyperlipidémie de type V , également exceptionnelle, survient chez l"adulte. Elle associe également une hypertriglycéridémie majeure et une hyperchylomicronémie mais l"électrophorèse montre en outre une éléva- tion des prébêtalipoprotéines (VLDL). Les hyperchylomicronémies sont prises en charge dans des services spé- cialisés.

Dysbêtalipoprotéinémie

• L"hyperlipidémie de type III (ou dysbêtalipoprotéinémie), rare, est liée à

une apolipoprotéine E anormale qui peut être phénotypée et qui, dans 95 % des cas, est du type E2/E2 (1 % dans la population générale). • Elle se traduit par une accumulation de lipoprotéines de densité inter- médiaire, les IDL, qui diffèrent des VLDL normales par leur mobilité en électrophorèse donnant une bande anormalement large ( broad beta band ) soudant les LDL et les VLDL sur le lipoprotéinogramme. Le sérum est opa- lescent à jeun. Le cholestérol et les triglycérides sont élevés.

• Elle est très athérogène.

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Triglycérides

Les triglycérides, ainsi appelés car ils contiennent trois molécules d"acides gras liés à une molécule de glycérol (ce sont des triesters de glycérol), servent de réserve énergétique. Ils ont une double origine : exogène alimentaire (on en trouve dans les huiles végétales : huile d"olive de palme, avocat) et endo- gène (synthèse hépatique). Ils sont dosés dans le cadre d"une exploration d"une anomalie lipidique (EAL).

Valeurs usuelles

? < 1,5 g/L (1,7 mmol/L). ? Seuil d"intervention thérapeutique (consensus du Comité français de coor- dination des recherches sur l"athérosclérose et le cholestérol [ARCOL]) : 2 g/L (2,3 mmol/L).

Clinique

Hypertriglycéridémies fréquentes et modérées • Une hypertriglycéridémie de l"ordre de 2 à 3 g/L (2,3 à 3,4 mmol/L), inférieure à 4 g/L, favorisée par une alimentation riche en sucres ou en alcool est fréquemment rencontrée dans la population générale et chez les diabétiques. • L"hypertriglycéridémie s"associe à une hypercholestérolémie dans l"hyper- cholestérolémie combinée familiale de type IIB (de la classifi cation de De Gennes), très fréquente et athérogène. Le cholestérol des LDL et l"apo- lipoprotéine B sont élevés. L"hypertriglycéridémie fl uctue d"un examen à l"autre, avec tantôt un sérum clair, tantôt un sérum lactescent. • L"association HDL-cholestérol bas et hypertriglycéridémie est également une dyslipidémie athérogène. C"est pourquoi elle a été intégrée dans le syn- drome métabolique "( metabolic syndrome [MetS]) en rapport avec une insu- linorésistance aujourd"hui discutée. Pour les critères du syndrome métabo- lique, voir fi che " HDL-cholestérol »).

Hypertriglycéridémies rares et majeures

Hypertriglycéridémie endogène

• L"hypertriglycéridémie endogène (type IV de la classifi cation de Fredrick- son) est causée par une hyperproduction hépatique de VLDL. • La maladie évolue par poussées, provoquées par l"alcool ou l"abus de glucides avec parfois des douleurs abdominales ou une xanthomatose érup- tive. Au cours des poussées, le sérum est opalescent à jeun et l"élévation c0010.indd 43418/04/19 2:33 PM 435
des triglycérides importante : > 10 g/L. Le cholestérol est peu augmenté, le cholestérol LDL normal. Le risque de pancréatite aiguë est grand lorsque les triglycérides dépassent 10 g/L.

Hyperchylomicronémies

Syndrome de chylomicronémie familiale (SLF) ou

hyperlipoprotéinémie de type 1 (HLP1) • L"hypertriglycéridémie exogène ou de type 1 ou hyperchylomicronémie familiale, maladie exceptionnelle, de transmission autosomique réces- sive, est due à un défi cit en lipoprotéine-lipase (LPL). Faute d"hydrolyse des VLDL se produit une hypertriglycéridémie majeure ( > 40 g/L) et une augmentation des chylomicrons. • Elle se signale chez l"enfant après 10 ans par des douleurs abdominales provoquées par les repas gras, une xanthomatose, une hyperlipémie réti- nienne, une hépatosplénomégalie. Le cholestérol est normal ; les triglycé- rides sont très fortement augmentés ( > 40 g/L). Le sérum est lactescent et, après décantation, à + 4 °C, un surnageant crémeux de chylomicrons appa- raît tandis que le sérum sous-jacent est clair. L"électrophorèse met en évi- dence une large bande de chylomicrons (normalement absents d"un sérum à jeun). L"activité de la LPL peut être mesurée. Les résultats sont donnés en unités (normale 10 à 16 U) ou en % par rapport à la normale (ici la LPL est < 25 % de la normale). Une étude génétique complète le bilan. • Un régime pauvre en graisses fait baisser la triglycéridémie. Le risque majeur est la survenue d"une pancréatite aiguë.

Hyperlipidémie de type V

L"hyperlipidémie de type V , également exceptionnelle, survient chez l"adulte. Elle associe également une hypertriglycéridémie majeure et une hyperchylomicronémie mais l"électrophorèse montre en outre une éléva- tion des prébêtalipoprotéines (VLDL). Les hyperchylomicronémies sont prises en charge dans des services spé- cialisés.

Dysbêtalipoprotéinémie

• L"hyperlipidémie de type III (ou dysbêtalipoprotéinémie), rare, est liée à

une apolipoprotéine E anormale qui peut être phénotypée et qui, dans 95 % des cas, est du type E2/E2 (1 % dans la population générale). • Elle se traduit par une accumulation de lipoprotéines de densité inter- médiaire, les IDL, qui diffèrent des VLDL normales par leur mobilité en électrophorèse donnant une bande anormalement large ( broad beta band ) soudant les LDL et les VLDL sur le lipoprotéinogramme. Le sérum est opa- lescent à jeun. Le cholestérol et les triglycérides sont élevés.

• Elle est très athérogène.

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