C'est la capacité de formuler des interrogations pertinentes qui signe la marque du véritable esprit scientifique : « Toute connaissance est une réponse à une question.
S'il n'y a eu de question, il ne peut y avoir de connaissance scientifique.
Rien ne va de soi.
Rien n'est donné.
Sa thèse se construit sur le principe de l' « obstacle épistémologique », c'est-à-dire ce qui produit une interférence entre le scientifique et son objet : le savoir scientifique lui-même, le fait de chercher à connaître le monde.
Bachelard considère que « la science ordonne la philosophie »[7], que c'est par l'invention et l'application des concepts qu'on trouve une forme à ceux-ci.
Autrement dit, le principe vient à la fin, mais comme la science est en évolution constante, les principes aussi sont toujours en voie de constitution.
essentiellement une théorie du progrès de la connaissance qu'édifie G.
Bachelard en centrant ses analyses sur les phases de transition ou de restructuration qui caractérisent le passage d'une moindre vérité à une idée plus vraie.