interprofessionnelle, soit au contraire la faci- liter. Les représentations sont constituées de savoirs, de croyances, de perceptions des valeurs de référence, ainsi que de la compré- hension de ce qu’est la collaboration interpro- fessionnelle en elle-même.
La collaboration interprofessionnelle (CIP) en santé est reconnue comme nécessaire pour améliorer les soins aux patients [4]. En effet, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) [4], les améliorations attendues de la CIP regroupent tant la qualité et la sécurité du patient que l’augmentation de leur satisfaction lors de la prise en charge.
De ce fait, les processus interactionnels de la collaboration interprofession- nelle sont divisés selon quatre types de pratiques de collaboration : la pra- tique en parallèle, la pratique par consultation ou référence, la pratique de concertation et la pratique de soins et services partagés.
Les pratiques de collaboration interprofessionelle et interordres ne font pas état d’un cadre théorique homogène, mais sont plutôt le fruit d’une multitude de champs d’études et de courants dont la sociologie des organisations, le management et l’éducation (Barr et al, 2005; D’amour et al, 2005; Aiguier et al, 2016).