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Le marxisme dialectique face aux grands courants danalyse en

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  • Quelle est la conception marxiste du matérialisme dialectique ?

    Le concept de matière
    Le matérialisme dialectique explique que la réalité objective est indépendante de notre pensée et qu'elle existait avant elle, et que cette réalité est reflétée dans notre pensée ou notre conscience.

  • Quels sont les principes du courant marxiste ?

    Le concept marxiste : « la dictature du prolétariat »
    Les marxistes appréhendent l'économie comme une succession de modes de production : le mode féodal a laissé place au mode de production capitaliste, celui-ci sera remplacé par les modes de production socialiste et communiste.

  • Quels sont les auteurs du courant marxiste ?

    Idéologie politique de gauche élaborée par Karl Marx et Friedrich Engels au XIXe siècle.
    Le marxisme est à la fois une explication de la société capitaliste et une critique de celle-ci.

  • Le sociologue allemand Karl Marx a théorisé au milieu du xixe siècle une vision particulière de la notion de « classe sociale ».
    Selon lui, il existe, principalement, deux classes sociales dans le mode de production capitaliste.
LE MARXISME DIALECTIQUE FACE AUX GRANDS COURANTS D'ANALYSE EN SCIENCES. SOCIALES: UNE CRITIQUE DES ANALYSES POSITIVISTES ET POST-MODERNISTES DE LA. CRISE DE L  Autres questions

Le marxisme dialectique face aux grands courants danalyse en
LANALYSE DE FILM : LE LANGAGE CINÉMATOGRAPHIQUE
LART CINÉMATOGRAPHIQUE
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Le 18 juin 2022
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Le marxisme dialectique face aux grands courants danalyse en

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL LE MARXISME DIALECTIQUE FACE AUX GRANDS COURANTS D'ANALYSE EN SCIENCES SOCIALES: UNE CRITIQUE DES ANALYSES POSITIVISTES ET POST-MODERNISTES DE LA CRISE DE L'ÉTAT-PROVIDENCE MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN SCIENCE POLITIQUE PAR ANNEPLOURDE FÉVRIER 2008 UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Service des bibliothèques Avertissement La diffusion de ce mémoire se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522 -Rév.01-2006).

Cette autorisation stipule que "conformément à l'article 11 du Règlement no 8 des études de cycles supérieurs, [l'auteur] concède à l'Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d'utilisation et de publication de la totalité ou d'une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales.

Plus précisément, [l'auteur] autorise l'Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'Internet.

Cette licence et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de [la] part [de l'auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle.

Sauf entente contraire, [l'auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.» REMERCIEMENTS Je souhaite remercier David Mandel, qui a profondément marqué mon parcours universitaire et qui a dirigé ce mémoire avec rigueur et dévouement.

Sa bienveillance et son soutien constant ont adouci cette épreuve et l'ont rendue réalisable.

Je suis reconnaissante au Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et au Fonds de recherche sur la société et la culture du Québec pour leur appui financier.

Je remercie mes parents, ma famille et mes amis, chez qui j'ai pu trouver refuge lorsqu'il le fallait.

Ils n'ont jamais cessé de croire, malgré moi, que j'y arriverais. Et je remercie Christian, mon amour, qui a tout partagé.

TABLE DES MATIÈRES RÉSUMÉ v INTRODUCTION , 1 PREMIÈRE PARTIE LE POSITIVISME DANS UNE PERSPECTIVE RÉFLEXIVISTE ET MARXISTE: LES LIMITES IDÉOLOGIQUES DE L'ANALYSE NÉO-INSTITUTIONNALISTE DE LA CRISE DE L'ÉTATPROVIDENCE 17 CHAPITRE 1 UNE DÉFINITION CRITIQUE DU POSITIVISME 18 1.

1) Les fondements du positivisme: une critique réf1exiviste 19 1.1. 1) Les fondements ontologiques du positivisme 19 1.1. 2) Les fondements épistémologiques du positivisme 21 1.1. 3) Les fondements normatifs du positivisme 23 1.1. 4) Les principes méthodologiques du positivisme 23 1. 2) La vision sociale du monde et le champ visuel du positivisme: une critique marxiste 26 1.2. 1) L'horizon idéologique du positivisme: un biais conservateur 26 1.2. 2) Le champ visuel du positivisme: des analyses partielles et antinomiques 30 1.

3) Conclusion 33 CHAPITRE II LE POSITIVISME DANS LA LITTÉRATURE CONCERNANT LA CRISE DE L'ÉTATPROVIDENCE 35 2.

1) L'État-providence chez Gosta Esping-Andersen 36 2.1. 1) L'émergence des régimes d'États-providence: leurs causes politico-institutiOimelles 37 2.1. 2) La nature des régimes d'États-providence: des arrangements institutionnels 39 2.1. 3) Les crises de l'État-providence: crise endogène; crise exogène .41 2. 2) Les fondements du positivisme chez Esping-Andersen : une critique réf1exiviste 45 2.2. 1) Les principes méthodologiques de l'analyse de Esping-Andersen 46 2.2. 2) Les fondements épistémologiques de l'analyse de Esping-Andersen .49 2.2. 3) Les fondements ontologiques de l'analyse de Esping-Andersen 50 IV 2. 3) Les limites idéologiques du positivisme chez Esping-Andersen : une critique marxiste 52 2.3. 1) L'horizon idéologique de l'analyse de Esping-Andersen : un biais conservateur 53 2.3. 2) Le champ visuel de l'analyse de Esping-Andersen : une analyse partielle et antinomique 60 2.

4) Conclusion 67 DEUXIÈME PARTIE LE POST-MODERNISME DANS UNE PERSPECTIVE RÉFLEXIVISTE ET MARXISTE: LES LIMITES IDÉOLOGIQUES DE L'ANALYSE DISCURSIVISTE DE LA CRISE DE L'ÉTATPROVIDENCE 68 CHAPITRE III UNE DÉFINITION CRITIQUE DU POST-MODERNISME 69 3.

1) Les fondements du post-modernisme: une critique réflexiviste 70 3.1. 1) Les fondements ontologiques du post-modernisme 70 3.1. 2) Les fondements épistémologiques du post-modernisme 74 3.1. 3) Les fondements normatifs du post-modernisme 76 3.1. 4) Les principes méthodologiques du post-modernisme 77 3. 2) La vision sociale du monde et le champ visuel du post-modernisme: une critique marxiste 80 3.2. 1) Le champ visuel du post-modernisme: des analyses partielles et antinomiques 81 3.2. 2) L'horizon idéologique du post-modernisme: des tendances conservatrices 86 3.

3) Conclusion 91 CHAPITRE IV LE POST-MODERNISME DANS LA LITTÉRATURE CONCERNANT LA CRISE DE L'ÉTAT-PROVIDENCE 93 4.

1) L'exemple de l'analyse de Jacob Torfmg 94 4.1. 1) La nature de l'État-providence: une formation discursive 95 4.1. 2) L'émergence de l'État-providence: sa généalogie 98 4.1. 3) La crise de l'État-providence moderne: sa dislocation; une transition discursive 100 4.

2) Les limites idéologiques du post-modernisme chez Torfing : une critique marxiste et réflexiviste 102 4.2.

1) Le champ visuel de l'analyse de Torfmg : une analyse partielle et antinomique 103 4.2. 2) L'horizon idéologique de l'analyse de Torfing : des tendances conservatrices 112 4.

3) Conclusion 117 CONCLUSION VERS UNE ANALYSE MARXISTE DIALECTIQUE DE LA CRISE DE L'ÉTAT-PROVIDENCE 118 RÉFÉRENCES 133 RÉSUMÉ Ce mémoire se veut une critique réflexiviste et marxiste des courants d'analyse positiviste et postmoderniste.

Son sujet est la crise de l'État-providence, et la littérature -néo-insitutionnaliste et discursiviste -qui le concerne constitue la matière dans laquelle s'incarne notre critique.

Notre démarche, qui se situe à un niveau épistémologique, consiste d'une part à identifier les fondements ontologiques, épistémologiques et normatifs de ces courants et à voir comment ils se manifestent au niveau de l'analyse spécifique.

Elle consiste d'autre part à montrer comment ces présupposés fondamentaux sont liés, au niveau de l'analyse spécifique, à un champ visuel plus ou moins large, qui s'inscrit lui-même dans une vision sociale du monde particulière.

Notre critique permet de constater que, alors qu'elles se fondent sur des présupposés fondamentaux apparemment incompatibles, les analyses néo-institutionnalistes et discursivistes de la crise de l'État-providence tombent dans des écueils similaires.

Nous soutenons que les courants d'analyse positiviste et post-moderniste, malgré la diversité de leurs fondements, partagent un horizon idéologique conservateur qui restreint leur champ visuel et les condamne à une analyse tronquée, éclectique et antinomique de la crise de l'Étatprovidence. À travers notre démarche, nous espérons mettre en relief la dimension dialectique du marxisme et soul igner sa pertinence comme approche alternative pour analyser la crise de l' Étatprovidence.

Un approfondissement de cette approche devra néanmoins passer par une critique des analyses d'inspiration marxiste mais non dialectiques de la crise de l'État-providence, impossible à réaliser dans le cadre lim ité de ce mémoire.

Si nous tentons en conclusion de jeter les bases d'une telle approche, nous ne pouvons ici qu'entrevoir la richesse de la méthode dialectique du marxisme.

Motsclés: État-providence, crise, marxisme, dialectique, positivisme, post-modernisme INTRODUCTION Le présent mémoire constitue essentiellement une critique réflexiviste et marxiste (dialectique) de deux des principaux courants d'analyse des sciences sociales: le positivisme et le post-modernismel.

Son sujet est la crise de l'État-providence qu'ont connue les sociétés occidentales au cours des trois dernières décennies.

Nous définirons la crise de l'État-providence conune l'affaiblissement et la restructuration -plus ou moins radicaux -du système public de protection sociale.

La littérature dominante sur ce sujet constituera la matière sur laquelle nous fonderons notre critique.

Précisons que notre démarche se situe au niveau épistémologique, au sens où elle vise avant tout l'évaluation -sur le plan de l'étendue et de la qualité des connaissances qu'elles permettent -des analyses positivistes et post-modernistes de la crise de l'État-providence; bien qu'elle se situe dans la perspective d'une application ultérieure du marxisme à l'analyse de la crise de l'État-providence, elle ne constitue donc pas une recherche empirique. À travers cette critique, nous tenterons, par contraste et en filigrane, de mettre en relief la dimension dialectique du marxisme. À terme, nous espérons montrer en quoi l'approche marxiste constitue une alternative pertinente -tant sur le plan de l'analyse que sur le plan politique -à ces courants prédominants.

Précisons d'emblée que la portée du présent mémoire est toutefois limitée: il ne constitue que la première étape d'une démarche plus large visant à clarifier la méthode matérialiste IQuelques précisions conceptuelles s'imposent À moins d'indications contraires, nous désignerons désormais comme " marxistes» les auteurs, approches, théories, méthodes et analyses matérialistes qui ont su préserver la dimension dialectique du matérialisme historique de Karl.

Marx.

Nous les distinguerons du courant d'analyse et des approches d'inspiration marxiste ayant éjecté cette dimension pour se confiner dans un matérialisme mécaniciste et un réformisme volontaliste plus ou moins nuancé.

Nous reviendrons en conclusion sur cette marginalisation historique de la dimension dialectique du marxisme.

Par ailleurs, le terme " courant d'analyse» doit être compris dans un sens trés large: il désigne ici un ensemble d'analyses, de méthodes et de théories qui partagent des fondements ontologiques, épistémologiques et normatifs ainsi que des principes méthodologiques communs.

Suivant Alex Macleod et Dan ü'Meara, nous distinguerons ces " principes méthodologiques» des méthodes de recherche et d'analyse spécifiques: " La méthodologie traite essentiellement de l'approche générale qui sous-tend la recherche, el il ne faut pas la confondre avec les diverses méthodes particulières utilisées au cours de la recherche, bien qu'elles soient souvent dépendantes de l'approche méthodologique adoptée. » ([2007)); quanl aux " fondements ontologiques, épistémologiques et nonnatifs », nous les définirons de manière générale comme les présupposés d'une analyse, d'une méthode ou d'une théorie concemant sa " conception du contenu même du monde [social)>> (ontologie), " les questions touchant la nature de la connaissance, son acquisition et les façons de l'évaluer» (épistémologie) et " les normes et jugements de valeurs» (nonnativité) qui la sous-tendent ([2007]).

Notons que tous ces éléments sont intimement liés entre eux et que leur distinction n'est effectuée que pour les fins de l'analyse.

D'un point de vue dialectique, ils constituent diverses " dimensions» d'une même réalité et, en cela, ils ne sont pas fondamentalement distincts (sur la notion de " dimension », cf. irifra, p. 7, note 19).

Toutes ces distinctions et ces concepts sont lié