L’équilibre du groupe La concurrence monopolistique se différencie de la théorie du monopole dans la mesure où elle suggère que chaque entreprise subit les influences des autres producteurs dans sa branche. Confrontée à la concurrence, la courbe de demande de la firme est modifiée.
La reconstruction de la théorie de la concurrence monopolistique proposée par Triffin nous a finalement amenés à l’éclatement des unités d’analyse intermédiaires. De l’individu à la firme, à l’industrie et à l’économie dans son ensemble, aucune relation ne peut être étudiée de manière indépendante.
La seconde limite de la concurrence monopolistique se trouve dans le statut qu’elle réserve à l’entreprise. A la différence de l’approche marshallienne qui fonde sa théorie de la valeur au niveau de l’industrie, la théorie de la concurrence monopolistique suppose un double équili- bre.
Article détaillé : Théorie de la concurrence monopolistique de Chamberlin. Le modèle de Chamberlin est le premier grand modèle de concurrence monopolistique. Dans ce modèle, les entreprises disposent toutes, sur un marché, du monopole sur un bien spécifique (par exemple, tel livre de cuisine française).