Goldsmith s’appuie sur des données en coupe internationale sur la période 1860 à 1963 pour régresser la croissance moyenne sur le développement financier, défini par la taille du secteur d’intermédiation financière (mesurée par la valeur de ses actifs sur le PIB). Il trouve une corrélation positive entre le développement financier et la croissance.
Afin d’être sûrs de saisir la relation causale de la finance vers la croissance, et non la relation inverse, King et Levine reproduisent le même exercice de régression, en utilisant cette fois-ci les valeurs initiales de 1960 des indicateurs du développement financier plutôt que leur moyenne sur la totalité de la période.
Dans un pays qui converge vers le taux de croissance de la frontière, le développement financier a un effet positif mais décroissant sur le PIB par habitant à long terme, et Le taux de croissance de long terme d’un pays qui ne réussit pas à converger vers le taux de croissance de la frontière augmente avec son niveau de développement financier.
Le taux de croissance de long terme d’un pays qui ne réussit pas à converger vers le taux de croissance de la frontière augmente avec son niveau de développement financier. AHM testent ces prédictions sur données en coupe par pays sur le développement financier et la croissance/convergence.