La place du scanner est indiscutable au cours des infections pulmonaires car la radiographie standard seule manque de spécificité, en particulier chez les sujets immunodéprimés. En cas d’immunodépression, une tuberculose, une aspergillose ou une pneumocystose sont recherchées en première intention.
Dans les atteintes pneumoniques communautaires, la résolution radiologique dépend de quatre paramètres : l’âge du patient, le terrain, le germe responsable, le nombre de lobes atteints.
Une personne dont le système immunitaire est déficient présente un risque considérablement accru de développer une pneumonie, y compris une forme induite par des germes rares, qu’il s’agisse de bactéries ou de virus, ou même de champignons ou de parasites.
En général, le diagnostic de pneumonie est confirmé par une radiographie du thorax, mais parfois une TDM du thorax est réalisée. Dans les cas moins sévères, les médecins peuvent décider de traiter la personne en fonction des symptômes et des résultats de l’examen.