Le désir est donc par lui-même source de bonheur.
Ce bonheur illusoire est paradoxalement supérieur au bonheur réel.
Il y a disproportion entre les désirs illimitées de l'homme et les possibilités limitées de satisfaction.
Dieu a donc donné l'imagination à l'homme, qui lui permet de jouir dans la frustration.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction.
C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction.
Bonheur : « Etat de complète satisfaction, de plénitude. » Voilà pour le sens premier défini par le Petit Larousse illustré, dans son édition de 1992.
Et le deuxième sens est : « Chance, circonstance favorable, joie, plaisir. » En peu de mots est ainsi exprimée toute l'équivoque du concept de bonheur.