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Définition du corps noir. 3- Le profil spectral d'un corps noir loi de Wien Par définition



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La radiation émise par la source a un profil quelconque qu'il faut modéliser ; pour simplifier les calculs on assimile le profil spectral à un rectangle



3. Définitions relatives à lémission laser

L'œil qui est sensible à l'énergie lumineuse



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5.11 Profil d'intensité de la tache de diffraction par une pupille circulaire. d'une source lumineuse on choisira de préciser sa longueur d'onde.



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La lumière émise par une source lumineuse peut-être décrite La source polychromatique de profil spectral J0(?) produit l'éclairement dE0 = J0(?)d? dans ...



Quest-ce-que lIndice de Rendu des Couleurs?

La propriété de la source lumineuse qui influence l'aspect/l'apparence des des sources lumineuses disposant d'une répartition spectrale différente.



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Éclairement – définition Sensation de luminosité spectrale relative et effet mélanopique ... AL · cos = surfaces vues de la source lumineuse.



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Mesure de couleur – Lespace colorimétrique CIE

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8 kwi 1997 partir du profil de l'indice de réfraction de la fibre. ... spectrales de la deuxième source lumineuse ne doivent pas dérégler l'image.



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Prisme ou réseau Source Fabry- Perot Fente verticale Source Définition: Le pouvoir de résolution ou la résolvance est la capacité à

  • C'est quoi un spectre d'une lumière ?

    Un spectre lumineux est l'ensemble des rayons lumineux de différentes longueurs d'ondes formant une palette allant de l'ultraviolet à l'infrarouge. Ce spectre peut être analysé en décomposant la lumière à travers un prisme.
  • Comment savoir quel spectre est le plus chaud ?

    Les radiations rouges sont les premières à être émises. Le spectre se complète vers le bleu-violet au fur et à mesure que la température augmente comme le montre l'illustration ci-contre. Plus la température de la source est élevée, plus le spectre est étendu du rouge vers le bleu-violet.
  • Quel type de spectre émet un corps chaud ?

    Les spectres continus d'origine thermique
    Un corps chaud (solide, liquide ou gaz sous haute pression) émet une lumière dont le spectre est continu.
  • Spectre continu émis par un corps chauffé
    Lorsqu'on analyse les radiations émises par un corps chaud, on constate que le spectre est continu et que ses propriétés dépendent de la température : plus elle augmente, plus le spectre s'enrichit, c'est-à-dire émet une lumière blanche.

SCHÉMAS OPTIQUE PHYSIQUENicolas CHIREUX

SCHÉMAS OPTIQUE PHYSIQUE1

Chapitre 1Introduction à l"optique physique1.1 Les phénomènes lumineux

1.1.1 Aspect corpusculaire1.1.2 Aspect ondulatoireA chaque couleur du spectre visible correspond une longueur d"onde comme indiqué dans le tableauci-dessous :

Couleurvioletbleuvertjauneorangerouge

λ(nm)400470520580600650

1.1.3 Les sources lumineuses usuellesLampes à filamentLes lampes spectrales

Figure 1.1- Exemples de lampesspectrales

Figure 1.2- Principe de l"émission spontanée hν= ΔE=E2-E1 2 Figure 1.3- Exemples de spectresde lampes usuellesLe LASER (L ight Amplification by Stimulated Emission of Radiation)

Figure 1.4- Principe de l"émissionstimulée

Figure 1.5- Modes propres d"une cavitéLASER1.1.4 Les récepteurs usuels

L"oeil

Les bâtonnets contiennent un pigment, larhodopsine, qui change de forme sous l"ac-tion de la lumière, provoquant la ferme-ture de canaux

Na+, déclenchant ainsiun message nerveux. Ce message se re-nouvelle toutes les

0,1sce qui expliquequ"au delà de

25Hz, on a la sensationque les images se succèdent continument.Les fréquences de rafraichissement desécrans sont donc en général dans l"inter-valle

[25Hz;100Hz].Figure 1.6- Cônes et bâtonnets3 Figure 1.7- Domaine spectral de sensi-bilité des cônes et bâtonnetsLes photodiodes

Les capteurs CCD (C

oupled Charged Device)1.2 Lien entre l"optique physique et l"électromagnétisme1.2.1 Les équations de Maxwell et l"optique1.2.2 Lois de Descartes

Figure 1.8- Lois de Descartes1.2.3 Onde plane et rayon lumineux Figure 1.9- Influence de la largeur d"uneouverture sur la déformation du frontd"onde4

1.3 Modèle scalaire des ondes lumineuses1.3.1 Modélisation d"une source réelle

La lumière émise par une source lumineuse peut-être décritepar la propagation d"une OEM transversale polarisée ellipti-quement. Or une onde polarisée elliptiquement est la superpo-sition de deux ondes polarisées rectilignement et orthogonalesentre elles.On montre que les composantes de deux ondes qui interfèrentsont celles qui sont de même polarisation. Si l"on superpose enun point M de l"espace deux ondes polarisées elliptiquement(Figure 1.11) on comprend que la figure observée résultera del"interférence des composantes parallèles du champ électrique.La figure 1.11 montre qu"on peut toujours trouver des axes telsque 0x qui soient parallèles pour les deux ondes.Figure 1.10- Décomposition d"une onde polarisée elliptique-ment

Si les directions de propagation de ces deux ondes sontpresque identiques (

αpetit) les axes complémentaires Oypeuvent eux aussi être considérés comme parallèles. Au-trement dit l"étude générale des interférences d"ondes lu-mineuses quasi-parallèles se ramène à celle d"ondes pola-risées rectilignement suivant une même direction.Dans ces conditions une description vectorielle du champélectrique n"est plus nécessaire et nous réduirons doncnotre problème à des OEM polarisées rectilignement soit

?E=E(?r,t)?u. Or?u=?cstdonc on pourra l"omettre à l"ave-nir. On représentera l"onde par un champ scalaire appeléamplitude

a(M,t).Figure 1.11- Interférences de deux ondes polarisées el-liptiquement1.3.2 Chemin optique

Figure 1.12- Evolution d"une surface d"onde dansun milieu d"indice variable modélisé par des gouttesd"eau5

1.3.3 Cas des milieux homogènesOndes sphériquesOndes planes

Si on rejette la sourceSà l"infini, les rayons lumineux sont une famille dedroites parallèles à une direction fixe

?u. D"après le théorème de Malus, lesrayons lumineux étant orthogonaux aux surfaces d"ondes, ces dernièressont donc des plans. D"où le nom d"onde plane.Les chemins optiques

(SM)sont tous infinis. Aussi on chiffrera le retardde phase φMpar rapport à une origine fixe arbitraireO Ondes sphériques quasi-planes1.3.4 Cas des milieux inhomogènes

Figure 1.13- Stigmatisme rigoureux

Figure 1.14- Evolution d"une surface d"onde à latraversée d"une lentille1.3.5 Eclairement

1.3.6 Notation complexe6

Chapitre 2Introduction aux interférences2.1 Superposition de deux ondes lumineuses

2.1.1 Eclairement résultant2.1.2 Ordre d"interférence - Contraste

Figure 2.1- Illustration des variations d"éclairement lors d"interférences2.2 Condition d"obtention des interférences2.2.1 Caractère aléatoire de l"émission lumineuse - Trains d"onde

Figure 2.2- Phase à l"origine sur des trains d"onde7

2.2.2 Cohérence mutuelle2.2.3 Rôle de la longueur de cohérence

Figure 2.3- Influence de la longueur de cohérence2.2.4 Récapitulatif cohérence

Figure 2.4- Cohérence spatiale et temporelle8

Chapitre 3Interférences par division du frontd"onde : les trous d"Young3.1 Les trous d"Young en lumière monochromatique

3.1.1 Dispositif expérimentalUne source lumineuse S primaire - de petites dimensions afin de la considérer comme ponctuelle -éclaire un écran percé de deux trous

S1etS2.

Figure 3.1- Dispositif des trousd"Young3.1.2 Calcul de l"éclairement Soit le dispositif expérimental suivant où le point

Mest choisi au voisinage de l"origine afin que leterme de diffraction reste très voisin de 1. De plus toutes les grandeurs longitudinales seront grandes parrapport aux grandeurs transversales i.e.

D?a,D?xetD?y.

Figure 3.2- Dispositif des trous d"Young9

•franges sombresax

D= (2n+ 1)λ2?xs=λD2a+

n λD a •franges brillantesax

D=nλ?xb=nλDa

Les franges brillantes - resp. sombres - sont équidistantes et séparées pari=λDa.iest appeléeinterfrange

Figure 3.3- Eclairement produit par des fentes d"Young en tenant compte du phénomène de diffraction3.1.3 Utilisation de lentilles dans le montage

Nous allons placer ici la source primaire

Sau foyer objet d"une lentille convergenteL1de distancefocale objet

f1ce qui revient à rejeter la source primaire à l"infini.Par ailleurs nous allons placer l"écran d"observation au foyer image d"une lentille convergente

L2dedistance focale image

f? 2. Figure 3.4- Dispositif des trous d"Young avec lentilles10

3.1.4 Utilisation d"une source largeCalcul théoriqueNous allons maintenant utiliser une source large de largeur

bcomme source primaireSau lieu d"unesource ponctuelle. Nous traiterons le problème en deux dimensions puisque l"axe

Oyne joue aucun rôleici.

Figure 3.5- Dispositif des trous d"Young avec source primaire large

Figure 3.6- Allure du sincGénéralisation - Théorème de van Cittert - Zernicke (Hors Programme)

Supposons que la source primaire ait une distribution d"intensité par unité de longueur e0(X)suivant X. L"éclairement total émis par la source sera : E0=? e

0(X)dX(3.1)Une source large basique comme celle étudiée précédemment sera une fonction porte telle que :-

E= 2? e 0(X)?

1 + cos?2πλ?

axD-aXL??? dX= 2E0+ 2? e

0(X)cos?2πλ?

axD-aXL?? dX (3.2)En passant en complexes :

E= 2E0+ 2??????

exp? i2πaxλD? franges des trous d"Young e

0(X)exp?

-i2πaX

λL?

dX

Contraste des franges

(3.3)Nous pouvons constater que le contraste des franges est la transformée de Fourier de

e0(X)qui est ladistribution d"intensité émise par la source. Nous ne sommes alors pas étonnés par la forme du contrastetrouvé au paragraphe précédent : en effet, le

sincest bien la transformée de Fourier d"un signal porte.11 Critère qualitatifReprenons le dispositif des fentes d"Young avec deux sources primaires

S01etS02distantes ded

comme sur le dispositif ci-dessous :

Figure 3.7- Dispositif des trous d"Young avec deux sources primairesLe premier brouillage interviendra pour

|Δp|=|p2-p1|=12(3.4)Or

Le premier brouillage intervient donc quandad

λL=12soitd=λL2a.Reprenons maintenant le dispositif des fentes d"Young avec source large du paragraphe précédent

comme sur le dispositif ci-dessous :

Figure 3.8- Dispositif des trous d"Young avec source largePour retrouver la condition du premier brouillage des franges démontrée au paragraphe précédent,

nous pouvons reprendre la méthode appliquée précédemment en associant les points de la source largedeux par deux : chaque point de la moitié basse est associée à un point de la moitié haute distant de

b/2.Si pour chaque paire de points (qui font office de sources primaires), les ordres d"interférence en

M

sont décalés de1/2, il y aura brouillage. Il en sera de même pour tous les couples de points. En reprenantle calcul précédent où on remplace

dparb/2

Δp=1

2?ab2λL=12?L=abλ(3.5)Nous retrouvons la première valeur d"annulation du contraste démontré dans le cas général.12

3.2 Les trous d"Young en lumière polychromatique3.2.1 Cas d"un doublet

λ1etλ2=λ1+ Δλ

Il y aura brouillage quand les franges brillantes de la figure d"interférence associée à une longueurd"onde coïncident avec les franges sombres de la figure d"interférence de l"autre.En un point

Mde l"écran, il faut donc que les ordres d"interférencesp1de la figure d"interférenceassociée

λ1etp2de la figure d"interférence associéeλ2soient décalés d"un demi-entier. Le premierbrouillage interviendra pour

=12?δ=λ212Δλ(3.6) Figure 3.9- Dispositif des trous d"Young avec doublet et battements 13

3.2.2 Influence de la largeur de raie spectrale

On a souvent un profil spectral Lorentziende la forme

E=2E0πΔν

1 + (ν-ν0Δν/2)2

oùΔνestla largeur à mi-hauteur.Figure 3.10- Profil spectral lorentzienCas d"un profil spectral rectangulaire

Cas général (Hors programme)La source polychromatique de profil spectral J0(ν)produit l"éclairementdE0=J0(ν)dνdans l"inter-valle [ν,ν+dν]. L"éclairement élémentaire reçu par le pointMsera dE(M) = 2J0(ν)?

1 + cos?2πνδc??

dν(3.7)Alors en sommant sur tout le spectre E= 2? 0

2J0(ν)?

1 + cos?2πνδc??

dν= 2E0+ 2? 0 J

0(ν)cos?2πνδc?

dν(3.8)En passant en complexes et en étendant le sommation jusqu"à

E= 2E0+ 2??

J

0(ν)exp?

-i2πνδc? dν?(3.9)Si on recentre le profil spectral sur la fréquence centrale ν0en posantJ0(ν) =F(ν-ν0), on obtient :

E= 2E0+ 2??????

exp? i2πν0δc? franges des trous d"Young

F(ν-ν0)exp?

-i2πδ(ν-ν0) c? dν

Contraste des franges

(3.10)Nous pouvons constater que le contraste des franges est la transformée de Fourier de

F(ν-ν0)quiest la profil spectral émis par la source. Nous ne sommes alors pas étonnés par la forme du contrastetrouvé au paragraphe précédent : en effet, le

sincest bien la transformée de Fourier d"un profil spectralrectangulaire.Sachant que plus le profil spectral est étroit, plus sa transformée de Fourier est large, on pourra

observer les franges avec un bon contraste sur une large plage de

δ. A l"inverse, avec un profil large, doncune transformée de Fourier étroite, les franges ne seront visibles que pour des

δfaibles.14

Figure 3.11- Dispositif des trous d"Young avec une source de profil spectral lorentzien Figure 3.12- Dispositif des trous d"Young avec une source de profil spectral lorentzien15

Critère qualitatif

Prenons maintenant une source quel-conque dont on approxime le profil spec-tral par un profil rectangulaire et asso-cions les longueurs d"onde par paires dis-tantes de

2

Figure 3.13- Profil spectral lorentzienSi pour chaque paire de longueurs d"onde (qui n"interfèrent pas), les ordres d"interférence en

Msontdécalés de

1/2, il y aura brouillage car il en sera de même pour tous les couples de longueurs d"onde. Enreprenant le calcul précédent, on obtient :

2)δ

c-νδc??????? =12?δ=cΔν(3.11)Nous retrouvons donc la condition de brouillage à savoir :

|Δp| ≥12?δ≥cΔν?δ≥λ20Δλ?δ≥lc(3.12)3.2.3 Observations en lumière blanche

Figure 3.14- Décalage des fi-gures d"interférences en lumièreblancheAu centre il y aura une frange blanche car quelle que soit la longueur d"onde du profil spectral, la

frange centrale est au centre

O. Au fur et à mesure qu"on s"éloigne du centre, on obtient des frangesirisées dues au décalage des figures d"interférences.16

Figure 3.15- Décalage des figures d"in-terférences en lumière blancheIl vient ensuite un moment où il y a brouillage car les franges brillantes de certaines longueurs d"onde

occupent la place des franges sombres d"autres longueurs d"onde. On n"arrive plus à "séparer" les franges.On parle alors d"un blanc d"ordre supérieur : c"est un blanc "moins blanc que le blanc" car certaineslongueurs d"ondes sont manquantes -celles qui ont leur minimum au point d"observation.

Figure 3.16- Blanc d"ordre supérieur

Si on observe ce blanc d"ordre supérieur à l"aide d"unspectroscope, on obtient un spectre cannelé i.e. unspectre où certaines longueurs d"ondes sont éteintes17

Chapitre 4Interférences par division d"amplitude :interféromètre de Michelson4.1 Description

L"interféromètre de Michelson est constitué de deuxmiroirs plans

M1etM2et d"une lame semi-réfléchissante

Spappelée séparatrice.Figure 4.1- principe du MichelsonL"onde (1) en rouge va se réfléchir sur

M1avant de traverserSppour aller dans la zone d"observation :son éclairement est E0

4. L"onde (2) en vert va se réfléchir surM2avant de se réfléchir surSppour allerdans la zone d"observation : son éclairement est

E0 4

On n"a pas représenté les deux rayons qui ressortent en direction deSet qui emportent chacun unéclairementE0

4. Au total on retrouve l"éclairement initialE0.On suppose la séparatrice

Spinfiniment fine : par transmission elle ne modifie pas les rayons lumineuxet par réflexion elle se comporte comme un miroir plan.Lorsqu"on parle d"image à travers la séparatrice c"est pour désigner une image par réflexion.4.2 Utilisation du Michelson en lame d"air

Il s"agit de placer les miroirs

M1etM2àπ

2. On noteraM?2l"image deM2à traversSpetS?celle de

Sà traversSp.18

4.2.1 Equivalence à une lame d"air

•Le rayon (1) se réfléchit surSppuis surM1 puis traverseSp. Une symétrie par rapport à

Spde la partie(SI)du trajet ne change pasle chemin optique. On peut donc raisonnersur la situation fictive où le rayon issu de

S? traverseSp, se réfléchit surM1puis retraverse

Sp.•Le rayon (2) traverse

Sppuis se réfléchit sur

M2puis surSp. Une symétrie par rapport à

Spde la partie(SI)du trajet ne change pasle chemin optique. On peut donc raisonnersur la situation fictive où le rayon issu de

S? traverseSp, se réfléchit surM?2puis retraverse

Sp.•on a

δM= (SM)2-(SM)1= (S?M)2-

(S?M)1

Figure 4.2- principe du MichelsonLe Michelson se comporte comme une lame d"air constituée des deux miroirs

M1etM?2, ce dernierétant virtuel. On parle parfois de repliement du Michelson puisque tout a été ramené sur le même bras4.2.2 Allure des franges d"interférences

Figure 4.3- Observation des anneaux d"un Michelson en lame d"air19

4.2.3 Utilisation d"une source étendue4.2.4 Franges d"égale inclinaison

Figure 4.4- Dispositif d"ob-servation des franges d"égale in-clinaison

Figure 4.5- Rayons des anneauxdes franges d"égale inclinaison4.3 Utilisation du Michelson en coin d"air

On suppose ici que

M1etM?2font un petit angleα. Par contre la distance entreM1etM?2est nulle : e= 0.On notera M?2l"image deM2à traversSpetS?celle deSà traversSp.M?2fait un angleαavecM1 20

4.3.1 Equivalence à un coin d"air

Figure 4.6- Construction des rayons lumineux du Michelson en coin d"air4.3.2 Allure des franges d"interférence

Figure 4.7- Observation des franges d"un Michelson en coin d"air21

4.3.3 Franges d"égale épaisseur

Figure 4.8- Zoom de la zone du coin d"air du Michelson4.3.4 Franges d"égale épaisseur Comme les franges sont localisées au voi-sinage des miroirs, on va réaliser une pro-jection de

M1à l"aide d"une lentille mince

L2de focalef?2assez courte pour observerles franges avec un champ d"interférenceassez large.

AetA?seront conjugués par

L2.Afin de réaliser une incidence normale, lasource Ssera placée au foyer objet d"uneautre lentille mince

L1.Figure 4.9- Montage expérimental duMichelson en coin d"air4.3.5 Translation des franges d"égale épaisseur

Si on introduit une lame de verre à facesparallèles d"indice net d"épaisseurd, ladifférence de marche devient

δM= (S?2M)-(S?1M) =S?2M-(S?1M-

2d+ 2nd) = 2αx-2d(n-1)

car le rayon(1) traverse deux fois la lame qui prend laplace d"une épaisseur dd"air.Les franges brillantes seront localisées en

xb=nλ2α+(n-1)dαIl y a translation de la figure d"inter-férences sans changement d"interfrange :c"est utilisé pour mesurer

n,douα.Figure 4.10- Translation des frangesd"égale épaisseur22 Chapitre 5Interférences à N ondes : réseaux5.1 Définition d"un réseau

5.2 Calcul de l"éclairement5.2.1 Schéma d"un réseau plan

Figure 5.1- Schéma d"un réseau plan5.2.2 Rappels sur les fentes d"Young avec source primaire et écran à l"infini

Nous avions montré que la différence demarche en M

δM= (S2M)-(S1M)valait

δM=asinθ?-asinθ(5.1)23

5.2.3 Terme de diffraction (hors programme)

On montre après quelques calculs hors programmeque chaque fente du réseau va émettre un éclairementdiffracté qui vaut

Cette expression nous intéresse peu mais il est toutefois intéressantde noter que :•le sinus cardinal est maximum pour

sinθ?= sinθce qui estle lieu de l"image géométrique•le sinus cardinal s"annule pour sinθ?= sinθ+mλ0bavec m?Z?.5.2.4 Terme d"interférences Figure 5.2- Tracé de l"éclai-rement normé d"un réseau sin(N?2)2

N2sin(?2)2

avec N=10Dans la réalité, dès que

Naugmente, l"éclairement devient nul partout sauf aux lieux des maximaprincipaux comme on peut le constater sur la figure suivante24

Figure 5.3- Tracé de l"éclai-rement normé d"un réseau sin(N?2)2

N2sin(?2)2

avec N=300Rem :

lorsqu"on observe l"éclairement sur un écran, les maxima ne sont pas équidistants. En effet,nous avons tracé précédemment l"éclairement en fonction de

?. Sur un écran, nous observons la maximaen pointant diverses directions

θ?telles quesinθ?= sinθ+kλ0a. Or la fonctionsinn"est pas linéaire. Onobservera donc plutôt les maxima tels que donnés ci-dessous.

Figure 5.4- Position desmaxima de l"éclairement dif-fracté par un réseau plan sur unécran d"observationRem :

Si on avait tenu compte de la diffraction, nous aurions obtenu la figure suivante puisque leterme de diffraction qui varie plus lentement que le terme d"interférences module l"éclairement.

Figure 5.5- Tracé de l"éclai-rement normé d"un réseau sin(N?2)2

N2sin(?2)2

avec N=300 en te-nant compte de la diffraction25

5.3 Etude de l"éclairement5.4 Cas de la lumière blancheObservations

En lumière polychromatique, chaque longueurd"onde produit sa propre figure d"interférences.Toutes les longueurs d"onde ont un maximum en

0 donc à l"ordrek= 0, il n"y a pas dispersion : nousobserverons une raie blanche. Figure 5.6- Spectre donné par un réseauplan en lumière blancheSuivant la valeur de

a, il vient un moment où l"étalement est tel qu"il y a recouvrement entre lesordres successifs. On illustre là le problème d"un réseau : plus l"ordre est élevé, plus l"étalement est grand- et donc plus il va être aisé de séparer deux longueurs d"onde proches - mais plus le risque de voir l"ordre

kpollué par l"ordrek-1est important. Figure 5.7- Recouvrementd"ordres en lumière blanche26 Pouvoir de résolution d"un réseauNous avons vu que la demi-largeur d"un maximum principal est

Δ?=2πN.Or

?=2πaλ(sinθ?-sinθ)etsinθ)est fixé puisque c"est le sinus de l"angle d"incidence. Donc lademi-largeur angulaire d"un maximum principal est :

Δ(sinθ?) =λN.a(5.3)

Soient deux longueurs d"ondes voisinesλ0etλ1=

0+Δλ

. Les maxima principaux d"ordrempour cesdeux longueurs d"ondes sont obtenus pour :• sinθ?m

0= sinθ+mλ0a

•sinθ?m

1= sinθ+mλ1aL"écart angulaire de ces deux maxima est :

Δ(sinθ?m) =mΔλa(5.4)

Cette largeur doit être, d"après le critère de réso-lution de Rayleigh, supérieure ou égale à la demi-largeur angulaire du pic d"intensité d"ordre m, soit :

Δ(sinθ?m)≥Δ(sinθ?)?mΔλa≥λN.a(5.5)A la limite de résolution, on aquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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