Ça tourne près de chez vous !
28 sept. 2014 Entre 2009 et 2013 sur un échantillon de 27 films
Jules-Destree-Le-multiple.pdf
datée de mars 1883 qui paraîtra les 19 et 20 avril 1884 dans le. Journal de Charleroi
Commune de PERWEZ en 2013
Arrondissement administratif/canton électoral : Nivelles 19. 9 le 05 février 2013. 60. 10 le 14 mars 2013. 25. 14 le 29 mars 2013. 7. 3 le 26 avril 2013.
Ecolo la démocratie comme projet
24 Forces Wallonnes 19 février 1966
THESE Pour obtenir le diplôme doctorat Spécialité Droit public
31 mai 2011 Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile ... Le 19 février 2014 le Premier ministre Bohuslav Sobotka a.
D o c u men ta ir es
En 2011 Anthology Film. Archives a accueilli cinq films de Charles Fairbanks. Il a travaillé comme traducteur (Festival Filmer à Tout Prix)
JOURNAL DE GUERRE MAUBEUGE 1914 - 1918
Introduction. Le « Journal de guerre » d'Henri Camus – Maubeuge. 1914-1918. C'est en 2013 que ma lointaine cousine lilloise le Docteur Marie-Françoise
ASC INTÉRIEUR
Entretien avec Jean-Pierre et Luc Dardenne par Yves Alion de Nicolas Boukhrief
Autour des sœurs grises : complexité et diversité du tiers ordre
Carte 19- Les couvents de sœurs grises ou cordelières en Picardie. 237 travail manuel
c en tr ed u c in em a .b e / w bim a g es.be
Responsable de production
L"AVANTSCÈNECINÉMA
Scénario original et dialogues
Dossier
Revue mensuelle - 666 octobre 2019 - 15 euros
Revue fondée en 1961
ADMINISTRATION / RÉDACTION
37, quai de Grenelle75015 Paris. Tél. : 06 11 71 73 08
Mail : avantscene.cinema@yahoo.fr
Facebook : Lavant.scene.cinema.officiel
Twitter : @avantscenecine
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION /
RÉDACTEUR EN CHEF : Yves Alion
(yves.alion@wanadoo.fr) RÉDACTEURs EN CHEF ADJOINTs:
P ierre-simon Gutman et René MarxADMINIsTRATION : René Marx
COMITÉ DE RÉDACTION :
Yves Alion, sylvain Angiboust,
Gérard Camy, Tancrède Delvolvé,
Jean-Philippe Guerand, Pierre-simon
Gutman, Pierre Kandel, René Marx,
Marie-Pauline Mollaret et Marion Roset
A PARTICIPÉ À CE NUMÉRO :
Tiffen Brisset et Alex Masson
REMERCIEMENTs :
Adrienne D'Anna, sarah Delahaie et
Noureddine Keddaoui
sUPERVIsION DU DÉCOUPAGE, sECRÉTARIAT DE RÉDACTION ETMAQUETTE : Pierre Kandel
FLAsHAGE ET IMPREssION
IMB Imprimerie Moderne de Bayeux
7, rue de la Résistance - 14400 Bayeux
Édité par ALICE Édition
N° de commission paritaire
1117 K8 1778 - IssN 0045 1150
IsBN 978-2-84725-159-3
Dépôt légal: 4
ème
trimestre 2019DIFFUSION : DIF'POP'/Pollen-Diffusion
Dans le cadre de son Action Culturelle
Cinéma la sACD soutient l'édition de cet
ouvrageABONNEMENTS :
FRANCE et INTERNATIONAL :
redaction@avantscenecinema.comUn formulaire d'abonnement se trouve en
dernière page de ce numéro.Tous droits réservés pour tous pays.
Toute reproduction, même partielle,
du découpage et des textes est strictement interdite sans l'accord de l'administration.© 2019 Alice Éditions
L"AVANT
SCÈNE
CINÉMA
LIÈGE, NEWCASTLE, MARSEILLE
Ce n"est pas à un prochain championnat d"Europe de foot que ce titre fait référence, mais aux villes qui nous ont procuré nos plus belles émotions de cinéma ces derniers mois. Liège, c"est bien sûr la ville des frères Dardenne, qui une nouvelle fois avec LeJeune Ahmed(photo ci-
contre) tâtent le pouls d"un monde qui ne va pas bien.Compte tenu de l"âpreté et
de la force de leur cinéma, il était temps que L"Avant- Scène Cinéma leur consacre un numéro... Et c"est peu dire que cela a été un privilège de pouvoir visiter leur oeuvre comme nous l"avons fait (avec leur complicité active). Newcastle est le lieu choisi par Ken Loach pour y planter son dernier film,Sorry we missed you
(photo ci-contre), un réquisitoire sans faille contre les dérives d"un monde du travail qui n"assure plus la sécurité de ceux qui y participent 1 . Marseille enfin est la ville de Robert Guédiguian, qui lui reste fidèle envers et contre tout. Mais si la chaleur dont le cinéaste enveloppe ses personnages reste entière, son pessimisme quant à la possibilité qu"ils s"en sortent prend une épaisseur nouvelle, le petit dernier du cinéaste, Gloria Mundi (photo ci-contre) ne nous incitant pas à sourire 2 . Ce sont toujours les mêmes acteurs (et un peu les mêmes personnages) qui animent les films de l"auteur de La ville est tranquille. Ils nous accompagnent depuis longtemps, comme Rosetta, Igor ou Bruno (chez les Dardenne) ou les prolos magnifiques des films de Loach. Tous les films qui sortent aujourd"hui sur nos écrans n"incitent évidemment pas à la même noirceur, mais force est de reconnaître que la conjonction de vue des cinéastes susnommés laisse à penser qu"un nouvel âge d"or pourrait naître pour le film noir. Loin des pavés brillants et des femmes fatales, mais sur fond d"un désespoir social qui n"a pas fini de nous sauter à la figure...L"AVANT-SCÈNE CINÉMA
1. Voir notre entretien avec le cinéaste dans les pages Actu de ce numéro.2. Voir notre entretien avec le cinéaste dans les pages Actu du numéro denovembre.
4.Entretien avec Jean-Pierre et Luc Dardenne, par Yves Alion
18.Les héros dardénniens
24.Jean-Pierre et Luc Dardenne de A à Z, par Yves Alion
34.Représentations cinématographiques de l"islamisme radical,
par Pierre-Simon Gutman40.Sept questions à Gabriel Vanderpas sur le Paysage
cinématographique belge, par Pierre-Simon Gutman44.30 cinéastes belges d"aujourd"hui
62.Revue de presse duJeune Ahmed
65.Le film vu par Achdé
66.Filmographie de Jean-Pierre et Luc Dardenne
69.La fiche technique du Jeune Ahmed
74.Scénario original, dialogues et vidéogrammes
Dossier coordonné par Yves Alion
Portraits de Luc et Jean-Pierre Dardenne et photos de plateau duJeune Ahmedpar Christine Plenus
D O S S I E R
5D O S S I E R
4Entretien avecJean-Pierre etLuc Dardenne
une femme, bien qu"il s"agisse majoritairement d "hommes, puisse changer comme ça. Le fanatisme est un état d"esprit tellement puissant. Nous avons laissé tomber notre personnage de jeune adulte au profit d"un gamin de douze ou treize ans, à l"âge des idéaux adolescents, qui cherche à se démarquer de sa famille, à changer d"objet de référence. Nous avons aussi pensé à un imam. À partir de ces personnages, nous avons commencé à construire une histoire. Mais même avec cet imam, nous étions trop optimistes et nous ne savions pas comment sortir l"ado de son impasse. Nous avions besoin d"un personnage secondaire, en l"occurrence celui de la jeune fille qu"il rencontre à la ferme. Nous avons voulu que cet ado devienne un impur. Mais ça ne marchait toujours pas. Nous avons préféré, et nous avons eu raison, qu"il commette un geste impur avec la jeune fille et qu"il trouve une manière de la faire rentrer dans son histoire. En lui disant qu"il serait moins impur si elle voulait devenir musulmane à ses côtés. Alors ce gamin, dans une course en ligne droite en direction de la prof à tuer, va faire un mouvement complètement inattendu. Un mouvement pour lequel il n"a pas de réponse, qu"il ne comprend pas lui-même. Une chute qu"il n"avait pas envisagée et qui le renvoie à sa mort. Alors que son cousin lui avait dit que la mort est comme une piqûre de moustique, il se rend compte que cela n"est pas vrai, qu"il est faible et totalement impuissant,une fois tombé. Et c"est là qu"il peut changer.À chaque nouveau film, partez-vous d"un faisceau
de questions existentielles ou sociales que vous vous posez ou plutôt d"un personnage, sachant qu"il existe bien sûr une conjonction des deux ?Luc Dardenne :
Il existe effectivement une conjonction
des deux. Ce sont les événements qui nous ont incités à tourner Le Jeune Ahmed. D"abord, les attentats en France, à Toulouse. Puis en Belgique dans le Musée j uif où quatre personnes ont été assassinées. Ont suivi ceux de Charlie, du Bataclan et ceux du métro, du Thalys et de l"aéroport, de nouveau en Belgique. Si je puis dire, nous étions cernés et nous nous sommes demandés que faire... Comme si les événements nous avaient un peu pressés, alors que nous étions sur le tournage de LaFilleinconnue, nous avons commencé à réfléchir et à écrire une histoire autour d"un person- nage qui avait à peu près l"âge de tous ces jeunes ter- roristes, soit entre 18 et 30 ans. Cependant, notre propos n"était pas de montrer comment le personnage était devenu fanatique, qu"il s"était radicalisé, mais comment il était possible qu"il se sorte de cette affaire. Nous avons laissé reposer notre première mouture que nous avons reprise quelque temps après, en deux fois. À l"âge adulte, nous ne voyions pas comment notre person- nage pouvait se déradicaliser. Bien sûr, nous pouvions construire une intrigue. Mais elle aurait été très construite, trop romanesque et rocambolesque et n"au- rait pas tenu la route face à toutes ces personnes assas- sinées. Nous ne pouvions pas raconter qu"un homme ou 6 cinéma. Au-delà des récits et images tragiques de la presse, avez-vous rencontré des gens pour vous faire votre propre opinion?L. D. :
Oui bien sûr, nous avons mené notre propre
enquête. Nous avons tous les deux été enseignants de français et de mathématiques, dans des écoles de devoirs maghrébines. Nous connaissions le travail de Madame Inès. Nous avons vécu des moments de tension avec c ertains élèves, par rapport à la religion, lorsqu"ils com- mencent à aller à la mosquée. C"était dans les années1993-1995, c"était un peu différent de ce que nous avons
filmé. Il s"agissait d"un programme d"intégration, même si nous n"employions pas ce mot. Nous allions donner des cours dans une maison d"habitation qui était un centre de devoirs. Chaque week-end, le samedi, pendant deux heures les enfants venaient travailler pour essayer de créer des contacts. Car les jeunes maghrébins ne venaient chez les Belges et réciproquement. À cette époque-là, en tout cas. Aujourd"hui encore, les connexions sont relativement rares, sauf dans certaines familles. J"allais dans la famille, les enfants venaient, puis le père. Nous créions des liens. Nous avions cette expérience pour écrire notre scénario. Par ailleurs, nous avions des informateurs et des informatrices au niveau du monde judiciaire. Ils nous racontaient comment cela se passait, comment ils prévoyaient très vite la radica- lisation chez un jeune. Nous avons aussi échangé avec des éducateurs. Nous avons aussi rencontré des imams, qui à travers leur discours sur les interprétations duPeut-on dire des personnages de vos films qu"ils
sont dans une ornière dont ils cherchent à sortir ?Avec Le Jeune Ahmed, j"ai l"impression qu"il y a
une opacité supplémentaire, car vous donnez l"im- pression de ne pas toujours le comprendre. Cette opacité provoque quelque chose de fascinant...Jean-Pierre Dardenne :
La réponse est dans la ques-
tion. Il y a chez le personnage une opacité fascinante, e t fascinante est l"opacité que nous essayons d"éclair- cir. Contrairement à nos autres personnages qui sortent de leur ornière grâce à une ou des rencontres, à l"insu de leur plein gré comme il se dit dans le monde du cyclisme, le fanatisme est quelque chose de plus profond, de bien plus profond que ce que nous pen-quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38[PDF] DEMANDEURS D'EMPLOI INSCRITS ET OFFRES COLLECTÉES PAR PÔLE EMPLOI EN CORSE EN DÉCEMBRE 2011
[PDF] Données sociales Source Insee-Dads et Unedic
[PDF] ENQUÊTE SUR LES BESOINS EN FORMATION DES ENCADRANTS SPORTIFS DE PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
[PDF] Master Economie-Finance
[PDF] Quel parcours de soins en IdF?
[PDF] CHSCT CENTRAL Le 15 novembre 2000 SOCOTEC SA. Objet : PROCES-VERBAL DE REUNION DE CHSCT CENTRAL DU 4 MAI 2000
[PDF] HEALTHCARE SOLUTIONS TRANSCAR VÉHICULES AUTOGUIDÉS
[PDF] Club entreprise de Périgny 13 janvier 2015
[PDF] Dr Moussa OUEDRAOGO Pharmacien responsable du suivi des approvisionnements du PNLP
[PDF] L humain au cœur de nos formations
[PDF] Numéro 30. juin 2013. Mensuel en direction de l ensemble des syndiqués CGT du 77
[PDF] GUIDE DE PRÉSENTATION D UNE REQUÊTE AU COMITÉ D EXAMEN DES DEMANDES DÉROGATOIRES AU REGARD DE L AIDE FINANCIÈRE AUX ÉTUDES
[PDF] Restaurer des données
[PDF] Culture et Création Design