Sciences Po Lille
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RAPPORT D'EXPERTISE Je soussigné Olivier de KERMENGUY expert foncier Ai l'honneur de vous rendre compte de la mission que vous m'avez confiée par
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Pour m'avoir aidé à publier plusieurs articles scientifiques dans des revues adaptés à ce développement je le remercie vivement J'ai ainsi pu rencontrer
Comment rédiger un rapport d'expertise scientifique ?
La présentation doit clairement faire ressortir les propositions et recommandations produites : soignez la mise en forme. Le rapport d'expertise doit être reproduit en recto-verso. Présentation : le texte doit être en Times new roman, taille 12, interligne 1,5.Comment rédiger une expertise ?
Rédaction du rapport d'expertise
La première partie du rapport doit comporter la date et le lieu de l'expertise, le nom du médecin expert, les références de l'ordonnance judiciaire (tribunal, date et lieu), la nature de la mission dont il est chargé ainsi que les questions demandées.Comment se procurer un rapport d'expertise ?
Obtenir le rapport d'expertise automobile
Le compte-rendu d'expertise automobile commandé par la compagnie d'assurance est communiqué à votre assureur. Vous devez également en obtenir une copie. En tout état de cause, l'article R326-3 du Code de la route impose à l'expert de vous adresser une copie de son rapport.- Amiable, contradictoire et judiciaire : les trois types d'expertise.
Risques sanitaires liés à
l'utilisation des appareils mettant en oeuvre des agents physiques destinés à la pratique des actes à visée esthétiqueAvis de l'Anses
Rapport d'expertise collective
Édition scientifiqueDécembre 2016
Risques sanitaires liés à
l'utilisation des appareils mettant en oeuvre des agents physiques destinés à la pratique des actes à visée esthétiqueAvis de l'Anses
Rapport d'expertise collective
Édition scientifiqueDécembre 2016
Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail,14 rue Pierre et Marie Curie
, 94701 Maisons-Alfort CedexTéléphone
: + 33 (0)1 49 77 13 50 - Télécopie : + 33 (0)1 49 77 26 26 - www.anses.frAvis de l'Anses
Saisine n° 2012-SA-0036
Le directeur général
Maisons-Alfort, le 5 décembre 2016
AVIS de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travailrelatif à " l'Évaluation des risques sanitaires liés à l'utilisation des appareils mettant en
oeuvre des agents physiques destinés à la pratique des actes à visée esthétique » L'Anses met en oeuvre une expertise scientifique indépendante et pluraliste.L'Anses contribue principalement à assurer la sécurité sanitaire dans les domaines de l'environnement, du travail et de
l'alimentation et à évaluer les risques sanitaires qu'ils peuvent comporter.Elle contribue également à assurer d'une part la protection de la santé et du bien-être des animaux et de la santé des
végétaux et d'autre part à l'évaluation des propriétés nutritionnelles des aliments.
Elle fournit aux autorités compétentes toutes les informations sur ces risques ainsi que l'expertise et l'appui scientifique
technique nécessaires à l'élaboration des dispositions législatives et réglementaire s et à la mise en oeuvre des mesures de gestion du risque (article L.13131 du code de la santé publique). Ses avis sont publiés sur son site internet.
L'Anses a été saisie le 13 février 2012 par la Direction générale de la santé (DGS), la Direction
générale du travail (DGT), la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) et la
Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes(DGCCRF), pour la réalisation d'une expertise relative à l'évaluation des risques sanitaires liés à
l'utilisation des appareils destinés à la pratique des actes à visée esthétique . 1. CONTEXTE ET OBJET DE LA SAISINELa demande d'actes à visée esthétique est en forte croissance, stimulée par le développement de
nouveaux appareils utilisant des agents physiques, impliqués dans une grande variété d'applications esthétiques.Selon la DGS,
" ...de nombreux appareils sont utilisés directement sur des personnes sans avoir fait l'objet d'études rigoureuses, concernant leur mode d'action et les risq ues liés à leur emploi, aussi bien pour le public exposé que pour les professionnels réalisant les actes à visée esthétique... »1 Le niveau de formation disparate, ou l'absence de formation ad hoc préalable, des opérateursamenés à mettre en oeuvre les appareils professionnels pose question : médecins de différentes
spécialités, professionnels non médecins, quels que soient leurs statuts. Certains appareils
spécifiques sont également accessibles en vente libre aux particuliers, ce qui pose la question des
risques liés à leur utilisation par les usagers, par définition non formés.Dans ce contexte, et compte tenu des
" complications graves » liées à des actes à visée esthétique qui ont été signalées aux autorités sanitaires2 , la loi " hôpital, patients, santé et 1 Cf. saisine de l'Anses du 13 février 2012 (DGS, DGT, DGPR, DGCCRF). 2 Ibid.Page 2 / 22
territoires » du 21 juillet 2009, dite loi HPST, a introduit dans le code de la santé publique (CSP)
les articles L.1151 -2 et L.1151-3 permettant au Ministère chargé de la santé d'encadrer les actes à visées esthétiques présentant des risques sérieux pou r la santé des personnes et d'interdire les actes présentant des dangers graves ou une suspicion de dangers graves.Le décret n° 2011-382 du 11 avril 2011 relatif à l'interdiction de la pratique d'actes de lyse
adipocytaire à visée esthétique a tiré les co nséquences réglementaires d'un avis du 17 décembre2010 de la Haute autorité de santé (HAS), en interdisant certaines techniques de lyse adipocytaire
(destruction des cellules de stockage des lipides) à visée esthétique présentant un danger grave
ainsi que les techniques utilisant des agents externes (ultrasons focalisés, lasers, infrarouges, radiofréquences) qui présentent une suspicion de danger grave pour la santé humaine.Faisant suite à une requête de plusieurs personnes, sociétés et syndicats professionnels impliqués
dans la pratique d'actes à visée esthétique, par décision du 22 février 2012, le Conseil d'État a
annulé l'article 2 du décret du 11 avril 2011, considérant que le contenu de l'évaluation de la HAS
ne permettait pas d'en justifier les conclusions.Par leur saisine du
13 février 2012
, leDGS, la DGT, la DGPR et la DGCCRF souhaitaient en
particulier obtenir de l'Anses : une identification des caractéristiques des principaux types de rayonnements (longueur d'onde, intensité ...), ultrasons et autres agents physiques externes (froid, etc.) utilisés pour la réalisation de certains actes à visée esthétique : épilations et " lipolyse » 3 non invasive une évaluation de leurs effets sur la santé à court, moyen et long terme liés à leurs utilisations par les utilisateurs professionnels d'une part et les usagers d'autre part ; un bilan comparatif des normes et réglementations éventuelles existantes concernant ces appareils et une évaluation des garanties de sécurité qu'elles apportent pour les utilisateurs, tant professionnels que particuliers.Les actes à visée esthétique étudiés ont pour objectif la lipolyse ou l'épilation, à l'aide d'appareils
mettant en oeuvre des agents physiques. Ils utilisent pour cela principalement un effet thermiquecontrôlé. Tous les autres effets qui peuvent survenir, de façon non intentionnelle, sont considérés
dans le cadre de cette expertise comme des effets indésirables liés à la pratique des actes à visée
esthétique. Les actes examinés dans le cadre de cette expertise pou rsuivent un objectif de confort, et non pas thérapeutique (traitement de l'hirsutisme pathologique, par exemple). L'expertise a été réalisée dans le respect de la norme NF X 50 -110 " Qualité en expertise -Prescriptions générale
s de compétence pour une expertise (Mai 2003) ». L'Anses a confié l'instruction de cette saisine au Groupe de travail "Appareils à visée
esthétique », rattaché au Comité d'experts spécialisé (CES) " Agents physiques, nouvelles technologies et grands amén agements ». Ce groupe de travail, constitué à la suite d'un appel public à candidatures, a réuni des experts, sélectionnés pour leur compétence et leurindépendance, dans des domaines scientifiques et techniques complémentaires, particulièrement
en médecin e et en physique. Il s'est réuni 35 fois en réunions plénières (à l'Anses) et 12 fois enréunions téléphoniques, entre avril 2013 et mai 2016. Les travaux d'expertise du groupe de travail
ont été soumis régulièrement au CES, tant sur les aspects méthodologiques que scientifiques,
entre le 10 juillet 2012 et le 7 octobre 2016 . Le rapport produit par le groupe de travail tient compte des observations et éléments complémentaires transmis par les membres du CES. Ces travauxAu sens strict du terme, la lipolyse désigne la lyse des adipocytes. En pratique, les données disponibles concernant les
méthodes dites de lipolyse qui font l'objet de la saisine ne permettent pas de savoir si les adipocytes sont réellement
lysés. C'est pour cette raison que le terme " lipolyse » a été utilisé entre guillemets pour désigner ces méthodes.
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sont issus d'un collectif d'experts a ux compétences complémentaires. Ils ont été réalisés dans le respect de la norme NF X 50-110 " qualité en expertise ».L'Anses analyse les liens d'intérêts déclarés par les experts avant leur nomination et tout au long
des travaux, afin d'éviter les risques de conflits d'intérêts au regard des points traités dans le cadre
de l'expertise. Les déclarations d'intérêts des experts sont publiées sur le site internet de l'Anses
(www.anses.fr Le comité d'experts spécialisé (CES) " Agents physiques, nouvelles technologies et grandsaménagements » a adopté ces travaux d'expertise ainsi que les conclusions et recommandations
lors de sa séance du 7 octobre 2016.Le groupe de trava
il s'est appuyé sur les sources d'information suivantes pour construire son expertise nécessaires pour comprendre les interactions entre les agents physiques utilisés par les appareils et laphysiologie humaine, afin d'identifier les effets indésirables potentiels. Le groupe de travail s'est
attaché à comprendre et expliquer les principes de fonctionnement des appareils d'épilation et
de " lipolyse » non invasifs, objets de la saisine ; portant sur les appareils d'épilation et de "lipolyse » non invasifs, en ciblant particulièrement les études cliniques. Sur les 431 articles
disponibles ayant fait l'objet d'une double lecture approfondie par les experts du groupe detravail, 58 ont été retenus sur la base des critères de sélection suivants : étude clinique,
comparative, ayant inclus au moins 10 sujets. Cette recherche systématique a permis d'identifier 7 agents physiques différents utilisés p ar les appareils d'épilation non invasive (laser rubis, laser Nd :YAG, laser alexandrite, diode laser, lumière pulsée, radiofréquences et électrolyse) et 7 autres pour les appareils de " lipolyse » non invasive (laser Nd :YAG, diode laser, lumière pulsée, radiofréquences, ultrasons, froid et massage mécanique associé au froid). Les différentes combinaisons application / agentphysique ont été comparées, notamment en matière de modalités de l'acte réalisé, de
" design » de l'étude, et d'effets indésirables rapportés. Ces effets indésirables ont été qualifiés
de légers ou importants, suivant leur niveau de retentissement sur l'esthétique ou la santé :
o effets indésirables légers : retentissent peu sur l'esthétique ou la santé ; o effets indésirables importants : retentissent fortement sur l'esthétique ou la santé.Cette classification a fait l'objet d'une réflexion du groupe de travail, qui l'a précisée au mieux
compte tenu des descriptions formulées par les auteurs des études analysées. Les effets rapportés dans les publications ont été caractérisés de légers ou d'importants sur la base de la lecture des informations fournies, en prenant notamment en compte la durée de l'effetindésirable considéré, son intensité et la surface touchée, lorsque ces données étaient
disponibles.À titre d'exemple le groupe de travail a caractérisé de légers les effets indésirables suivants :
o inflammation locale persistant moins de 24 heures : érythème limité autour des poils, érythème en plaque, oedème péripapillaire, oedème sur une certaine surface ; o hyper ou hypo pigmentation légère ou cicatricielle transitoire ; o brûlure légère, du premier degré et de surface limitée ; o bulle superficielle ; o douleur d'intensité modérée et de durée limitée ; et d'importants les effets indésirables suivan ts :Page 4 / 22
o inflammation locale persistant plus de 24 heures ; o brûlure du premier degré étendue, du deuxième degré ou profonde, qu'elle soitétendue ou non
o bulle profonde ou étendue ; o douleur de forte intensité et prolongée ; o atteinte oculaire ; o trouble pigmentaire marqué définitif ou sur une zone visible comme le visage ; o cicatrice définitive ; o ulcération ; o atrophie cutanée incontrôlée (lipolyse).L'étude bibliographique exhaustive réalisée sur l'ensemble des publications identifiées jusqu'à
juin 2015 a été complétée, dans un effort d'actualisation, par une recherche sur la période de
juillet 2015 à juin 2016, en se limitant aux articles apportant des éléments nouveaux. Par ailleurs, le faible nombre de publications retenues dans le cadre de l'étude bibliographiquesystématique, compte tenu de leurs faiblesses méthodologiques, a poussé le groupe de travail
à lister les effets indésirables signalés dans les études cliniques non retenues, les séries de
cas, les rapports de cas et les revues systématiques ou non ; o , des appareils d'épilation et de " lipolyse » non invasifs. Ces auditions ont été menées entre août 2014 et juin2015 et ont permis de recueillir des données techniques et des informatio
ns sur les pratiques de terrain o français, au regard notamment des pratiques en vigueur.L'analyse et les conclusions du CES "
Agents physiques, nouvelles technologies et grandsaménagements » s'appuient sur le rapport " Évaluation des risques sanitaires liés à l'utilisation
des appareils mettant en oeuvre des agents physiques destinés à la pratique des actes à visée
esthétique » du Groupe de travail " Appareils à visée esthétique ». Les travaux d'expertise collective ont été adoptés par le CES le 7 octobre 2016.Les actes d'épilation dite définitive et de " lipolyse » sont aujourd'hui effectués à l'aide d'appareils
destinés à des professionnels : cabinets médicaux, instituts de beauté ou les deux. Cependant, la
pratique de l'épilation à l'aide d'appareils domestiques, essentiellement au moyen d e lumière pulsée intense (IPL 4 ), est en forte croissance. Toutes ces méthodes, compte tenu des agentsphysiques utilisés, peuvent occasionner des effets indésirables. Des accidents de gravité et de
fréquence variables ont par ailleurs été rapportés.Les modes d'action de la plupart des appareils conduisent à un effet thermique appliqué à des
zones cibles. Cet effet est obtenu de façon plus ou moins directe par l'action d'agents physiques externes : il provoque une destruction des cibles par augmentation ou abaissement de la IPL : intense pulsed light, c'est-à-dire lumière pulsée intense.Page 5 / 22
température. Pour la " lipolyse », le mécanisme d'action revendiqué est une apoptose d'adipocytes. Par ailleurs, les agents physiques utilisés par les appareils esthétiques peuvent induire d'autres effetsquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] rapport d'expertise technique
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