PRESENTATION DU BASSIN DEMPLOI DU BRESSUIRAIS
Sur cette zone d'emploi rurale on trouve une superposition de structures ZONE DE REVITALISATION RURALE :. ... I.A.A.T. Source : INSEE RP 1990 - 1999 ...
ENQUTES NATIONALES
ZRR. Zone de revitalisation rurale. ZRU. Zone de revitalisation urbaine. ZUS. Zone urbaine sensible. CONSEIL NATIONAL DE L'INFORMATION STATISTIQUE.
Villes moyennes et rénovation urbaine: discours et actions dune
14 janv. 2014 FRE : Fonds de Revitalisation Economique ... ZEAT : Zone d'Etude et d'Aménagement du Territoire ... ZRR : Zone de Revitalisation Rurale.
PLAN LOCAL DURBANISME
6 juil. 2017 zones de revitalisation rurale (ZRR) regroupent des territoires ruraux qui ... Source : IAAT Poitou-Charentes – Échelle : 1/750 000.
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remise en cause de l'exonération des charges sociales pour les associations en Zone de. Revitalisation Rurale (ZRR) contribuent à déstabiliser et
Lefficacité territoriale et lévaluation. Penser le déploiement spatial
18 mai 2008 des zones rurales dans le processus de « globalisation » sur ... 345 Le canton de Roybon est classé en Zone de Revitalisation Rurale (ZRR) ...
Caractérisation des rôles du coordinateur-animateur: émergence d
4 nov. 2010 habitants ainsi que tous les territoires ruraux situés en zone de revitalisation rurale. (ZRR). L'impact du projet en termes de création ...
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Discours et actions
Exemples pris en Bretagne
Thèse soutenue le 19 novembre 2013
devant le jury composé de : Nicole COMMERCONDirectrice de recherche CNRS, émérite
Rapporteur François MADORÉ
Professeur de Géographie Université de NantesRapporteur Marie-Christine JAILLET
Directrice de recherche CNRS, Université de ToulouseExaminatrice Christophe DEMAZIÈRE
Professurbanisme/ Université François Rabelais - ToursExaminateur
Vincent VESCHAMBRE
Professeur en Sciences sociales ENSAL - Lyon
Examinateur Raymonde SÉCHET Professeure de Géographie Université Rennes 2 Directrice de thèse THESE / UNIVERSITE RENNES 2 pour obtenir le titre deMention : Géographie/Aménagement
Ecole doctorale ED 507 " SHS » présentée par n°6590 " Espaces et sociétés »Laboratoire ESO-Rennes
2 3 4 5Université Rennes 2 Novembre 2013
Thèse de doctorat
Mention : Géographie / Aménagement
VILLES MOYENNES ET
RENOVATION URBAINE :
TRANSACTION SPATIALE, EXEMPLES
PRIS EN BRETAGNE
Présentée par
Solène Gaudin
Sous la direction de
Raymonde Séchet, Professeure de Géographie
Thèse réalisée au laboratoire ESO-Rennes, UMR 6590 CNRS ESOEcole doctorale ED 507 SHS
6 7Remerciements
La thèse est un moment riche en expériences, en découvertes mais aussi en rencontres. Ce volume serait incomplet sans les remerciements adressés aux personnes qui ont de multiples façons rendu sa réalisation possible :Séchet, ma directrice de thèse, pour m'avoir suivie, encouragée et guidée tout au long de ces
années de recherche. Ses remarques toujours avisées et constructives ont grandement contribué
devait être rigoureuse, originale et engagée. Vincent Veschambre, que je tiens particulièrement à remercier ici pour m'avoir souventaiguillée et impliquée dans des programmes de recherche variés et stimulants. Certains
développements qui suivent découlent largement de ces riches temps d'échanges. Desponds, Matthieu Giroud, l'équipe de l'ANR AAE et tout particulièrement Philippe Genestier,Gérard Baudin, Rachid Kaddour et Frédéric Pugnière-Saavedra dont le partage et les
Mes remerciements vont également à Nicole Commerçon, Marie-Christine Jaillet,Christophe Demazière, François Madoré et Vincent Veschambre qui ont accepté de participer à
ce jury Le laboratoire ESO-Rennes offre la possibilité de conduire ses recherches dans unenvironnement particulièrement appréciable autant d'un point de vue intellectuel, par le
foisonnement des échanges et des rencontres notamment pluridisciplinaires, que par lesconditions matérielles mises à disposition. Mais le laboratoire est aussi et surtout vivant par
son équipe : merci particulièrement à Emmanuelle, Guy, Yvon, Olivier et Vincent pour leurs conversations, leurs apports et leur ouverture. Un grand merci aussi à mes collègues et bien souvent amis du département deGéographie, vous m'avez soutenue et toujours encouragée avec bienveillance, confiance et
convivialité : Loïc, Johan, Benoit, Jean-François, Nadia, Laurent, Anne, Rémy for Leibniz, Kant, translating and chocolate ! Jean-Pierre Marchand de m'avoir initiée et fait découvrir ce que la Géographie pouvaitêtre, dans sa complexité et sa richesse. Par la finesse de ses analyses et de ses enseignements
Il est des rencontres privilégiées, des discussions scientifiques à la construction d'uneamitié ancrée, mes remerciements à Martine Candelier-Cabon dépassent bien ici le cadre de
cet avant-propos. 8Un salut amical à l'équipe des Cafés géo de Rennes, je serai à présent plus assidue
parmi vous ! De façon médiate, je remercie les linguistes et concepteurs des logiciels Lexico et Le ces logiciels dans le cadre de ma recherche. Mes chers amis, que votre patience soit louée ! Tous rencontrés dans des situations biendifférentes, certains d'entre vous ont déjà été cités. Vous avez su patienter, vous impatienter et
animer des années parfois trop studieuses. De vos enthousiasmes et de vos complicités ce
travail a pu s'enrichir et mon quotidien s'ensoleiller. Trop nombreux pour être cités, je ne Jacques, Morgane, Guillaume, Charles-Edouard, Rachid, François-Pierre, Manu, Johann, Laurent, Sandrine, Tangui, Gurvan et Alex, Fred et Marie, Jonathan et Florence (présence si précieuse derniers instants), Jean- du sud-ouest et d'ailleurs. Merci les globe-trotters de m'avoir supportée et emportée dans vos bagages!
A mes plus proches, à ma famille et spécialement à mon père, je souhaite adresser des remerciements particuliers pour leur indéfectible et inestimable soutien, leur regard juste etCet apport est présent dans toutes les étapes qui ont conduit à l'aboutissement de ce parcours.
Votre affection et votre sincé
leur accueil et leurs constants encouragements. A mes relecteurs, opiniâtres, je reconnais toute ma dette et plus encore, vous, qui avez ropres à la rédaction nocturne! Merciégalement à Daniel Guillemot pour sa veille attentive et réactive des actualités locales et
régionales. Que les acteurs de la rénovation urbaine des villes considérées et particulièrement lamunicipalité de Saint-Brieuc soient remerciés pour leur collaboration et leur disponibilité et
trouvent ici l'expression de ma gratitude.insuffler avec enthousiasme et engagement à la jeune étudiante, que la géographie servait aussi
" à rendre le monde meilleur ». Enfin Bruno, pour ton accompagnement patient, souriant, tendre et proche depuis plus aventures (re)commencent.... 9A mes parents,
et mes grands-parents 10 11Liste des sigles
AAH : Allocation aux Adultes Handicapés
AER : Allocation Équivalent Retraite
AI AIP : AMCE : Aire Métropolitaine de croissance européenne ou Morphological Urban Area (MUA) ANAH : Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat ANLPA: Association National pour le Logement des Personnes Agées ANIL ANRU : Agence Nationale pour la Rénovation UrbaineAPL : Aide Personnalisée au Logement
AroHLM : Association Régionale des Organism
ASIASS : Allocation de Solidarité Spécifique
ASV : Atelier Santé Ville
BTP : Bâtiment et travaux publics
BMO : Brest Métropole Habitat
BSH : Bretagne Sud Habitat
CDAPL : Commission Départementale des Aides Publiques au LogementCDC : Caisse des Dépôts et Consignations
CdC : Cours des Comptes
CDAD : Conseil Départemental de l'Accès au DroitCEL : Contrat Éducatif Local
CELIB : C
CERTU CES : Conseil Economique et Social (et Environnemental depuis 2008) CGPC : Conseil Général des Ponts et ChausséesCIAT : Comité Intermin
tCIL : Conférence Intercommunale du Logement
CIRU : Cadre Idéologique de la Rénovation Urbaine CISPD : Contrat Intercommunal de Prévention de la Délinquance et Veille EducativeCIV : Comité Interministériel des Villes
CLAI : Contrat Local d'Accueil et d'Intégration CLAS : Contrat Local d'Accompagnement à la ScolaritéCLS : Contrat Local de Sécurité
CLSPD : Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la DélinquanceCME : Conseil municipal des enfants
CNFPT : Centre National de la Fonction Publique Territoriale12 CNLRQ : Comité National de Liaison des Régies de Quartiers
CNV : Conseil National des Villes
CPER : Contrat de Plan État région
CUCS : Contrat Urbain de Cohésion Sociale
DALO : Droit au Logement Opposable
DATAR : Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et à l'Attractivité
Régionale
DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDTM : Direction Départementale des Territoires et de la MerDGF : Dotation Globale de Fonctionnement
(2005-2009) DIV : Délégation Interministérielle à la VilleDRE : Direction Rég
DRJSCS : Direction régionale de la Jeunesse et des Sports et de la Cohésion SocialeDSQ : Développement Social des Quartiers
DSU : Dotation de Solidarité Urbaine
DSU : Développement Social Urbain
EPCI : Etablissement Public de Coopération IntercommunaleEPF : Etablissement Public foncier
EPLS : Enquête sur le Parc Locatif Social
FAU FEDER : Fonds Européen de Développement Régional FIAT FIV : Fonds Interministériel d'intervention pour la Ville FMVM : Fédération des Maires des Villes Moyennes FNAU : Fédération Nationale des Agences d'UrbanismeFRE : Fonds de Revitalisation Economique
FSU : Fonds Social Urbain
GIE : Groupement d'Intérêt Economique
GIP : Groupement d'Intérêt Public
GIP DSU : Groupement d'Intérêt Public dans le champ du Développement Social UrbainGPU : Grand Projet Urbain
GPV : Grand Projet de Ville
GRVM : Groupe de recherche sur les villes moyennesGRIDAUH
GUP : Gestion Urbaine de Proximité
HVS : Habitat et Vie Sociale
HSUP : Horizon Stratégique Urbain Potentiel
13IAE : Insertion par l'Activité Economique
INEDIRE : Internat de Réussite Educative
IFSTTAR : Institut Français des Scienc
des Réseaux. diteLoi Borloo
LOADT : Loi d'Orientation pour l'Aménagement et le Développement du TerritoireLOV : Loi d'Orientation pour la Ville
MAPMJC : Maison des Jeunes et de la Culture
MJD : Maison de la Justice et du Droit
MPT : Maison Pour Tous
MSP : Maison de Services Publics
ML : Mission Locale
OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique ONPES ONZUS : Observatoire National des Zones Urbaines Sensibles OPAC : Office Public d'Aménagement et de Construction OPAH : Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat OPH OPHLM : Office Public d'Habitation à Loyer Modéré OPSORU : Opération de Renouvellement Urbain
PALULOS : P
PCS : Plan de Cohésion Sociale
PEL : Projet Educatif Local
PEMPIC : Programme d'Initiative Communautaire
PLH : Programme Local de l'Habitat
PLIE : Plan Local pour l'Insertion et l'Emploi
PLS : Prêt Locatif Social
PLUS : Prêt Locatif à Usage Social
Sols PNRU : Programme National de Rénovation UrbainePRE : Programme Réussite Éducative
PRU : Projet de Rénovation Urbaine
PRV : Pacte de Relance pour la Ville
PSLA : Prêt Social de Location Accession
PTZ : Prêt à taux zéro
14 RGPP : Révision Générale des Politiques Publiques
RSA : Revenu de Solidarité Active
RMI : Revenu Minimum d'Insertion
SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale (créé par la loi SRU) SDAUSDEA : Schéma de
SDECSEM : Société d'Economie Mixte
SG CIV : Secrétariat Général du Comité Interministériel des Villes SGAR : Secrétariat Général pour les Affaires RégionalesSHS : Sciences Humaines et Sociales
SIVOM : Syndicat Intercommunal à Vocation MultipleSRU : Loi Solidarité, Renouvellement Urbain
SMESTOs : Acronyme anglais pour Small and medium size townTCSP : Transports Collectifs en Site Propre
UIAZAC : Zone d'Aménagement Concerté
ZEP : Zone d'Éducation Prioritaire
ZEATZFU : Zone Franche Urbaine
ZRU : Zone de Redynamisation Urbaine
ZRR : Zone de Revitalisation Rurale
ZUP : Zone à Urbaniser en Priorité
ZUS : Zone Urbaine Sensible
________________________________ 15Sommaire
INTRODUCTION GENERALE ------------------------------------------------------------------------------ 19 PARTIE 1. LES DYNAMIQUES DU CHANGEMENT URBAIN DANS LES VILLES MOYENNES ...................................................................................................................................... 37
CHAPITRE 1. LES VILLES MOYENNES, DEFINITIONS ET REPRESENTATIONS DǯUN " ESPACE URBAINORDINAIRE » ------------------------------------------------------------------------------------------ 41
1. DES VILLES MOYENNES ARCHETYPES DE LǯESPACE URBAIN ORDINAIRE ? .................................................. 43
2. VILLES MOYENNES ET UNITES URBAINES INTERMEDIAIRES DANS LA PENSEE GEOGRAPHIQUE ET
URBAINE .......................................................................................................................................................................... 64
3. DE LǯUSAGE DE LǯURBAIN INTERMEDIAIRE DANS LES ANALYSES GEOGRAPHIQUES ............................... 102
CHAPITRE 2. AMENAGER LES VILLES MOYENNES : OUTILS, ENJEUX ET TERRITOIRES.----------- 1111. LES VILLES MOYENNES, ENJEUX FLEXIBLES DES POLITIQUES PUBLIQUES ................................................ 113
2. LES VILLES MOYENNES EN FRANCE, ESPACE RESISTANT OU ESPACE RESILIENT ? ................................. 145
3. ENJEUX SOCIAUX, ENJEUX SPATIAUX ................................................................................................................. 165
4. LES POLITIQUES DU LOGEMENT, UN LEVIER DǯACTION POUR LES VILLES MOYENNES ........................... 183 PARTIE 2. APPREHENDER LES STRATEGIES DE LA RENOVATION URBAINE EN VILLES MOYENNES ...................................................................................................................... 197
CHAPITRE 3. ANALYSE DE LǯACTION SPATIALE ET DE SA " MISE EN MOTS » : OUTILS, METHODESET DISCOURS 201
1. ACTION SPATIALE ET CHANGEMENT URBAIN ................................................................................................. 202
2. METHODOLOGIE : CROISER DISCOURS, POLITIQUES ET PROJETS ............................................................... 234
3. ITINERAIRE DǯUNE METHODOLOGIE, CARDINAUX DǯUNE PROBLEMATIQUE............................................. 252
CHAPITRE 4. LA RENOVATION URBAINE EN BRETAGNE, PANORAMAS ET PROBLEMATIQUES -- 2771. LE CONTEXTE URBAIN REGIONAL EN BRETAGNE ........................................................................................... 278
2. LES POLITIQUES DU LOGEMENT EN BRETAGNE, UN ENJEU DE COHESION SOCIALE ET SPATIALE ....... 308
3. DES VILLES BRETONNES TARDIVEMENT ANCREES DANS LES DISPOSITIFS DE LA POLITIQUE DE LA VILLE
ET AUX ENJEUX DIVERSIFIES .................................................................................................................................... 326
PARTIE 3. LA DEMOLITION, UN ENJEU DE LA TRANSACTION SPATIALE ? .......... 379 CHAPITRE 5. DE LǯOUTIL AU TERRITOIRE. ADAPTABILITE ET CIBLAGE STRATEGIQUE DE LǯACTION PUBLIQUE, LA DEMOLITION EN QUESTION ------------------------------------------------------------ 3871. DEMOLIR ET INNOVER, LES VOIES DǯUN CHANGEMENT IMPOSE ................................................................. 389
2. ǯESPACE POLITICO-MEDIATIQUE DE LA DEMOLITION ................................................................................. 403
3. DE LǯOUTIL AU TERRITOIRE, DIRE LǯESPACE POUR MONTRER LǯACTION .................................................. 439
CHAPITRE 6. ǯESPACE COMME CHAMP DU DISCOURS ET DE LǯACTION -------------------------- 4691. DES SPECIFICITES DU DISCOURS REGIONAL CONTEXTUALISE ..................................................................... 470
2. LES CONDITIONS DE LǯADHESION, " EXPLORER LE MONDE DE LǯIDEE » ................................................... 494
16 3. MISE EN RECIT ET CONSTRUCTIONS ARGUMENTATIVES .............................................................................. 518
CHAPITRE 7. ACTIONS ET RENOVATION URBAINE, DES OPERATIONS PRODUCTRICES DEREFERENTIELS DǯAMENAGEMENT ? ------------------------------------------------------------------- 563
1. LORIENT ET SAINT-BRIEUC, ASPECTS MONOGRAPHIQUES ET DISCOURS LOCAUX ................................. 566
2. LA RENOVATION URBAINE DANS LES VILLES MOYENNES BRETONNES, DES REFERENTIELS AUX
PRESCRIPTIONS DǯAMENAGEMENT ........................................................................................................................ 625
CONCLUSION GENERALE ------------------------------------------------------------------------------- 675
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES --------------------------------------------------------------------- 685
ANNEXES .........................................................................................................................................739
ANNEXE N°1 Ȃ TABLEAU DE REFERENCEMENTS DES ARTICLES SCIENTIFIQUES RELATIFS A LǯETUDE DES VILLES MOYENNES SOUS LES MOTEURS PERSEE, CAIRN, REVUES.ORG ET CYBERGEO) Ȃ REALISATIONPERSONNELLE ............................................................................................................................................................. 741
ANNEXE N° 2 : Ȃ ÉTAT DU PROGRAMME NATIONAL DE RENOVATION URBAINE AU 2 AVRIL 2012 -FRANCE METROPOLITAINE HORS ILE DE FRANCE (REALISATION PERSONNELLE) .................................... 757
ANNEXE N°3 : LISTE DES DISCOURS PUBLICS SUR LA DEMOLITION (128 DISCOURS OU DECLARATIONSRECENSES SUR VIE PUBLIQUE Ȃ 12/04/2013) ................................................................................................. 773
ANNEXES N°4 : LISTE DES ACTEURS RENCONTRES ............................................................................................ 783
ANNEXE N°5 : GUIDES DǯENTRETIENS .................................................................................................................. 787
ANNEXE N°6 : LETTRE DE CADRE SUR LA RENOVATION URBAINE DANS LES VILLES MOYENNES ENBRETAGNE ................................................................................................................................................................... 791
ANNEXE N°7 : FICHES " RESUME SYNTHETIQUE » DES PRINCIPAUX SITES .................................................. 797
ANNEXE N°8 : TRENTE-CINQ ANS DE VIE POLITIQUE MUNICIPALE DANS LES VILLES MOYENNESBRETONNES ................................................................................................................................................................. 809
ANNEXE N°9 : CHRONIQUES DE CHANTIERS ....................................................................................................... 815
ANNEXE N°10 : CORPUS TEXTUELS....................................................................................................................... 831
17 18 19Introduction générale
Paul Eluard, Le Dur Désir de durer, 1946.
" Démolir, ici ? banlieue ! » cette époque, déjà, des prospectus et quelques rumeurs relayées dans le journal du quartier évoquaient un changement en enthousiastes ils sont en minorité ans plus tard, dans une réunion similaire sur un autre quartier, les remarques sont toujours aussi vives et spontanées : " On nous a oubliés », " A quand notre tour ? ». Entre ces deux épisodes, le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU) a manifestement fait des adeptes et a transformé non seulement des territoires mais dessont visibles et vécues par les habitants sur le terrain. Surtout, un tabou semble être levé.
mais elle semble avoir réintégré la panopl comme un autre ? mêlés différents discours et divers arguments (Berthon, 2009), largement relayés dans les débats politiques et la sphère médiatique. interrogations resurgissent et questionnent les enjeux et les objectifs de ces programmes : pourquoi un choix aussi radical et surtout, démolir dans quel(s) but(s) ?Certes, les opérations de rénovation urbaine ont été pensées avant tout pour répondre
aux situations des quartiers sensibles des grandes métropoles. Pourtant, une observation de la répartition des opérations montre que des villes fort diverses par leurs tailles, leurs formes et leurs histoires se sont lancées dans ces opérations. Dans le contexte de villes dites secondaires, intermédiaires ou encore moyennes, réputées pour la qualité et la quiétude de leur cadre de vie, le recours à de telles méthodes peut surprendre. Comment20 Le PNRU est- de ces territoires ou
fonctionne-t- ? Ces villes connaissaient-elles graduellement, mais de façon tendancielle, la même évolution que les grandes métropoles ? manifeste et consensuelle des acteurs locaux à la rénovation urbaine, y compris au niveau de villes a priori fort éloignées des situations sur lesquelles celle-ci entendait agir. Après le constat vient la curiosité et apparaît un enjeu subsumant à ces " bonnes » (Boudon, 1969) : comment en est-on arrivé à p territoire à travers la démolition, la " dé-construction » entiers ? sociales ? Sur quels vecteurs et par quels moyens entendait-on agir ? agit vraiment dans ce contexte ? Ces questionnements ont été largement investis dans les nombreuses recherches qui se sont attachées à déceler les dessous du PNRU (Donzelot, 2004 ; Epstein, 2005, 2010, 2012, 2013). Dans notre cas (seulement) le décalage manifeste entre les aspirations sociales et la mise en avant des semblait nouer deux notions, aux définitions et aux contours flous, à rarement explorée : la rénovation urbaine et les villes moyennes.Villes moyennes et rénovation urbaine
définition commune, ni Est- rigide et qui semble occulter la diversité des configurations et des dynamiquesactuelles ? La ville moyenne nous intéresse ici particulièrement pour ce caractère
apparemment indéfini et pourtant immuable, le vocable ayant une forte tendance à figer ne permanence, celle de la ville moderne et tranquille qui 19rural. Cette ville " urbanisante » pour des générations de néo-urbains a contribué à
la " bonne ville » : centre administratif, commercial et tertiaire à mi-chemin entre le marché local et la grande porter cet héritage. Ce grandes métropoles, lieux de mouvements et de transformations perpétuelles. Depuis21 la hauteur de leurs spectaculaires mutations et de leurs dynamiques remarquables Elles
et de rejet : emploi qualifié/précarité, animation/relégation, connection/congestion, manière privilégiée en direction des quartiers relégués de ces grandes villes que les villes moyennes tentent au -il être compris comme un avatar aine de leurs élus ou, au contraire, les projets montés permettent- et ainsi, de participer à une relecture du modèle urbain dominant dont la mise en place des opérations de rénovation urbaine tend à souligner la limite ? Dans un contexte de transformation rapide de la ville, de dilution des frangesfédératrice. Si on en croit la littérature récemment parue, le terme retrouve une actualité
(Demazière, 2010 ; 2013 ; Léger, 2012 ; 2013) et une pertinence scientifique puisque la focale posée sur ces villes moyennes inciterait à une relecture des dynamiques urbaines contemporaines. Ce faisant, terrain eux-mêmes encouragent à porter un " regard renouvelé » (Demazière, 2010) en leur direction. I.M. : ils quoi le modèle 000 habitants ? Je ne sais pas. Cela manque de littérature sur ça.E.A. : e pour le PLU, on est soit sur des gros
cabinets pour des gros PLU ou sur des petits cabinets qui font du réaménagement plus rural. I.M. : Alors que ces villes là, elles sont en danger, enfin nous à Lannion, je nous sens comme vraiment en danger. On a été un gros pôle de recherche, un gros pôle de plein de -dessus, elle est portée M.K. : Avec la politique de métropolisation, on perd un peu de visibilité. urbaine bretonne, les villes moyennes comme nous, E.A. : Même Brest, qui est quand même une ville plus importante, se débat pour trouver est sur la métropolisation.M.K. : Est-
nos relations avec les autres villes ?I.M. :
Montparnasse. Les gens se baladaient entre Lannion et Paris. Avec Saint- 22autre ville de 20 000 habitants.
M.K. :
Source
Lannion 27/05/2011
permanence nous a particulièrement interpellée. Ceci nous a conduit à interroger et à -types qui en notamment quant aux discours qui lui sont attachés : " ville à taille humaine », " qualité du cadre de vie », " ville relais », " charnière territoriale ». semble ancré dans la continuité de son rôle et de ses " urbain ordinaire » " villes à taille humaine où il fait bon vivre » (GRVM, 1982) qui semble perdurer, les écartant des travers des grandes métropoles.Pourtant, en obs
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