PRESENTATION DU BASSIN DEMPLOI DU BRESSUIRAIS
Sur cette zone d'emploi rurale on trouve une superposition de structures ZONE DE REVITALISATION RURALE :. ... I.A.A.T. Source : INSEE RP 1990 - 1999 ...
ENQUTES NATIONALES
ZRR. Zone de revitalisation rurale. ZRU. Zone de revitalisation urbaine. ZUS. Zone urbaine sensible. CONSEIL NATIONAL DE L'INFORMATION STATISTIQUE.
Villes moyennes et rénovation urbaine: discours et actions dune
14 janv. 2014 FRE : Fonds de Revitalisation Economique ... ZEAT : Zone d'Etude et d'Aménagement du Territoire ... ZRR : Zone de Revitalisation Rurale.
PLAN LOCAL DURBANISME
6 juil. 2017 zones de revitalisation rurale (ZRR) regroupent des territoires ruraux qui ... Source : IAAT Poitou-Charentes – Échelle : 1/750 000.
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remise en cause de l'exonération des charges sociales pour les associations en Zone de. Revitalisation Rurale (ZRR) contribuent à déstabiliser et
Lefficacité territoriale et lévaluation. Penser le déploiement spatial
18 mai 2008 des zones rurales dans le processus de « globalisation » sur ... 345 Le canton de Roybon est classé en Zone de Revitalisation Rurale (ZRR) ...
Caractérisation des rôles du coordinateur-animateur: émergence d
4 nov. 2010 habitants ainsi que tous les territoires ruraux situés en zone de revitalisation rurale. (ZRR). L'impact du projet en termes de création ...
UNIVERSITÉ GRENOBLE I - JOSEPH FOURIER
INSTITUT DE GEOGRAPHIE ALPINE
Ecole doctorale 454 " Sciences de l'Homme, du politique et du territoire »UMR PACTE 5194
Thèse présentée, et soutenue publiquement le mardi 18 décembre 2007, parLudovic Méasson
Pour l'obtention du Doctorat de l'Université Joseph Fourier deGéographie
L'efficacité territoriale et l'évaluation.
Penser le déploiement spatial du politique grâce au programme européen LEADERMembres du jury :
Alain FAURE, Chargé de Recherche, Science-Po Grenoble Sylvie LARDON, Directrice de Recherche, INRA-SAD (rapporteur) Michel LUSSAULT, Professeur de géographie, Université de Tours (rapporteur)Patrick MOQUAY, Chercheur, CEMAGREF de Bordeaux
Olivier SOUBEYRAN, Professeur de géographie, Université Joseph Fourier Dirigée par Olivier SOUBEYRAN, Professeur de géographie UJF Co-dirigée par Alain FAURE, Chargé de recherche CNRS ii iiiRemerciements
Pour écrire les remerciements d'une thèse, il faut nécessairement se retourner et regarder les
années qui ont été consacrées à ce travail. Et il m'apparaît évident qu'une thèse est une affaire
de rencontres. Tout d'abord, il s'agit d'une rencontre avec un directeur de thèse. Et je remercie sincèrement Olivier Soubeyran d'avoir cru en mes capacités pour conduire une recherche doctorale. J'aiparticulièrement apprécié nos moments d'échanges et tes propositions toujours stimulantes.
Ta pensée originale a été un véritable moteur pour ma recherche. J'ai également eu la chance
de faire la rencontre d'Alain Faure qui a, lui aussi, accepté de me faire confiance en prenant la co-direction de cette thèse. Avec ta distance bienveillante, tu m'as initié aux codes du mondede la recherche. J'ai apprécié ta franchise et ta disponbilité qui ont accru le professionnalisme
de mon travail et la lucidité de mes démarches.Je pense ici également au Conseil régional qui, par le financement qu'il m'a accordé, a rendu
possible cette recherche.À ces rencontres du premier jour, répondent les rencontres du dernier jour : celles avec le jury
de thèse, auquel Sylvie Lardon, Directrice de recherche INRA-SAD, Michel Lussault, Professeur de Géographie à l'Université de Tour, et Patrick Moquay, Chercheur au CEMAGREF de Bordeaux, m'ont fait l'honneur d'accepter d'être membres. Je tiens à vous remercier chaleureusement. Ensuite, il y a toutes les rencontres qui constituent un parcours de recherche. Je pense surtout aux élus et aux professionnels des Monts du Lyonnais, des Chambaran et de l'évaluation quiont accepté de répondre à mes questions avec disponibilité et intérêt. Je tiens à les en
remercier sincèrement.Il y a aussi les rencontres du quotidien qui dessinent, petite touche par petite touche,
l'ambiance du travail doctoral, et lui donne toute sa saveur. En cela, j'ai apprécié le sucré-salé
du laboratoire PACTE, dont je tiens à remercier l'ensemble du personnel.La thèse s'inscrit aussi dans un tissu de rencontres qui la dépasse. Les amis bien sûr, et la
famille surtout. Tant les premiers que la seconde, ils ont aimé jeter un oeil à la fois rieur et
respectueux sur mon travail, ne comprenant pas vraiment le sens et l'intérêt de tout ça. J'aime
profondément cette simplicité qui protège contre l'arrogance ou la suffisance auxquelles peut
parfois succomber le chercheur. Je remercie mes amis et ma famille pour ce qu'ils sont, tout simplement. En particulier, je veux exprimer à mes parents toute la reconnaissance qui est lamienne pour leur confiance et leur présence à mes côtés, discrètement mais profondément.
Enfin, il y a la rencontre de ma vie, Claire. Mes sentiments s'adressent aujourd'huiprincipalement à toi. Il est rare de rencontrer une personne si généreuse, et il est encore plus
rare de partager sa vie avec elle. J'ai cette chance extraordinaire. Alors, j'ai l'intense plaisir de
dédier cette thèse à celle que j'aime et, sans qui, ces dernières lignes n'auraient pas beaucoup
de sens.Le 14 octobre 2007
ivRésumé
Cette thèse propose d'aborder un couple quasi fondateur de la territorialisation de l'actionpublique : la relation " territoire » - " efficacité ». La notion de territoire repose sur l'idée
qu'il existe des systèmes politiques situés. L'efficacité renvoie à la recherche d'une meilleure
rationalisation de l'action politique visant à sa légitimation dans l'espace public. Ce couple
fonctionne sur un postulat historique, en France au moins, que la territorialisation accroît l'efficacité. Or, la plupart des analyses montrent que sa vérification n'est pas évidente. En utilisant deux territoires de projet LEADER comme clef d'entrée (programme européen dedéveloppement territorial), cette thèse défendra deux hypothèses académiques à vocation
pratique, c'est-à-dire améliorer l'utilité de l'évaluation des politiques territoriales.D'abord, la spatialité politique, c'est-à-dire ce que font politiquement les acteurs avec
l'espace, est soumise à deux logiques contradictoires : l'efficacité des politiques (l'adéquation
problème / solution) et l'efficacité politique (la construction de la possibilité d'agir). Dans
cette perspective, la construction des espaces politiques est à envisager comme une articulation de ces deux dimensions de l'action politique.Ensuite, cette articulation est territorialement différenciée, ce qui exclut de la définir a priori.
Elle répond à la nécessité pour les acteurs politiques de gérer la complexification de l'action
publique territoriale à l'origine de deux types d'incertitude : l'incertitude verticale (relations
entre niveaux territoriaux) et l'incertitude horizontale (processus de différenciation territoriale).Ainsi, l'étude des territoires de projet met à jour une nouvelle espèce de territoire politique,
l'espace-tampon, qui rend possible et ordonne la co-existence de ces différentes dimensionsde l'action publique territoriale. En ce sens, l'efficacité territoriale doit être pensée comme
une capacité des systèmes politiques à articuler des logiques contradictoires.Au final, ces apports académiques nourrissent la réflexion sur l'évaluation des politiques
territoriales. D'une part, ils invitent à dépasser l'approche évaluative classique fondée sur
l'intégration politique de l'espace. D'autre part, ils permettent de poser les bases d'une
grammaire de la spatialité politique, qui reste à élaborer, dont l'évaluation pourrait se saisir
afin d'informer plus en profondeur la territorialisation de l'action publique. vSommaire
Introduction 1
Partie 1 - Les territoires de projet : de l'efficacité intégrée à l'efficacité interspatiale
13 I. Observer les usages des territoires de projet grâce à LEADER 16A. L'utopie mobilisatrice des territoires de projet : l'espace intégrateur........................16
B. LEADER, un observatoire heuristique des usages locaux des territoires de projet.....22C. Comment étudier les territoires de projet ?................................................................40
II. Les attendus LEADER au défi de leurs usages 65A. Le " grand récit géographique » des Monts du Lyonnais..........................................65
B. LEADER Chambaran : une illustration de la complexité territoriale........................151 III. Attendus déçus, faux-semblants ou problème d'analyse ? Pour une lecture nouvelle de la spatialité de l'instance politique 206A. Déstabilisation de la matrice " territoriale » du politique.........................................207
B. Les espaces de l'instance politique..........................................................................216
C. Les territoires de projet : quelle mise en ordre de la pluralité spatiale ?....................221
Partie 2 - Penser la territorialisation de l'efficacité pour accroître l'utilité de l'évaluation 227 I. L'espace-tampon entre l'efficacité politique et l'efficacité des politiques 230 A. Les formes des territoires de projet et l'agencement des espaces politiques.............231B. La décision spatiale : quelle forme pour le territoire de projet ?...............................254
C. L'espace-tampon : l'efficacité politique disjointe.....................................................286
II. L'utilité de l'évaluation en question 315 A. Prégnance de l'approche culturelle et déficit de l'approche organisationnelle..........316B. La conception responsabilisatrice historique de l'évaluation...................................331
C. Être évalué ou évaluable ? Les risques d'un renversement normatif.........................354
III. Propositions pour une meilleure évaluation de la territorialisation 371A. Le territoire, point aveugle de la territorialisation !..................................................372
B. Construire les ponts entre évaluation, spatialité politique et agir territorial...............380
Conclusion générale : les nouvelles formes de l'efficacité territoriale 407Table des matières 494
viAbréviations
AMAP : Association pour le Maintien de l'Agriculture PaysanneAPP : Analyse des Politiques Publiques
CNASEA : Centre National pour l'Aménagement des Structures des Exploitations AgricolesCC : Communauté de communes
CDML : Comité de Développement des Monts du LyonnaisCGP : Commissariat général du plan
CLD : Conseil local de développement
CSP : Catégories socio-professionnelles
CIME : Comité interministériel de l'évaluation CIVAM : Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu ruralCNE : Comité national de l'évaluation
CSE : Conseil scientifique de l'évaluation
DATAR : Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale DIACT : Délégation à l'aménagement et à la compétitivité des territoiresDP : Direction de la prévision
ENTPE : École nationale des travaux publics de l'État EPCI : Établissement public de coopération intercommunale FEDER : Fond européen de développement rural FEOGA : Fond européen d'orientation et de garantie agricoleFSE : Fond social européen
MDL : Monts du Lyonnais
OSER : Organisation d'une structure régionale
PAC : Politique agricole commune
PADD : Plan d'aménagement et de développement durablePAR : Plan d'aménagement rural
PIM : Programme intégré méditerranéen
PME : Petites et moyennes entreprises
PMI : Petites et moyennes industries
PNR : Parc naturel régional
RCB : Rationalisation des choix budgétaires
RREPEL : Réseasux et recherches des politiques économiques locales SFE : Société française de l'évaluation SIMOLY : Syndicat intercommunautaire des Monts du LyonnaisSIVOM : Syndicat à vocation multiple
TPE : Très petites entreprises
TPU : Taxe professionnelle unique
UCA : Union commerciale et artisanale
1Introduction
La territorialisation et l'évaluation des politiques publiques sont deux mouvements de fond del'action publique depuis le début des années 80. L'un et l'autre possèdent un objectif
commun : augmenter l'efficacité de l'action publique. Cependant, ils ont aussi un souci
commun : faire la preuve de leur propre efficacité. En effet, les instruments censés
opérationnaliser ce double mouvement peinent aujourd'hui à démontrer leur utilité. Aussibien les territoires de projet que l'évaluation des politiques territoriales, qui seront examinés
dans cette recherche, font face à des critiques à la hauteur des espoirs qu'ils ont suscités.
L'analyse se trouve alors dans une situation où il n'est plus évident de distinguer qui del'instrument, ou de la définition du problème qu'il est censé résoudre1, est défaillant. Afin de
faire progresser conjointement la territorialisation et l'évaluation de l'action publique, cettethèse propose de mettre en regard les territoires de projet et l'évaluation des politiques
territoriales : le premier suppose l'efficacité du territoire, tandis que le second suppose leterritoire de l'efficacité2. Ce croisement semble ainsi propice à interroger à la fois le
" territoire » et " l'efficacité » ou, plus exactement, le déploiement spatial de l'efficacité
politique dont il sera finalement question au fil des pages.Les territoires de projet
On prête volontiers au " local » le statut de " laboratoire »3 pour étudier les modes de
gouvernants ou de gouvernance4. Une fois n'est pas coutume, la territorialisation de l'actionpublique sera abordée à travers l'analyse de deux " territoires de projet », c'est-à-dire des
espaces contractuels de coopération supra communaux, issus du programme européen de développement territorial LEADER. Les critères de définition des territoires de projet sontpeu précis : " l'initiative LEADER+ est destinée à des territoires de dimension réduite à
caractère rural, formant un ensemble homogène du point de vue physique (géographique),1 Autrement dit, le besoin auquel l'instrument est censé répondre.
2 On retrouve là un paradoxe classique de la territorialisation qui met en jeu la construction de la crédibilité de la
dialectique territoire / efficacité. Olivier Soubeyran l'avait mis à jour à propos du développement de la
prospective territoriale : SOUBEYRAN, Olivier. Comment se fabrique un territoire de la prospective ? Espaces
et sociétés, 1994, n° 74-75, p. 137-164 ; BERDOULAY, Vincent, SOUBEYRAN, Olivier. Retour de la
prospective et crise de la modernité. Espaces et sociétés, 1994, n° 74-75, p. 3-103 LE GALÈS, Patrick. Les politiques locales et la recomposition de l'action publique. In. Politiques locales et
transformations de l'action publique en Europe. Grenoble: CERAT, 1998. p. 101 - 1144 Pour une liste des définitions susceptibles d'être rangées sous le terme de gouvernance : HAYWARD, Jack.
Rapport de synthèse. Gouvernabilité et gouvernance. In. Politiques locales et transformations de l'action
publique en Europe. Grenoble: CERAT, 1998. p. 69 - 74 2économique et social ». Le système d'acteurs mobilisé dans les territoires de projet reste
également très ouvert : " les "groupes d'action locale" doivent constituer un ensemble
équilibré et représentatif de partenaires des différents milieux socio-économiques du
territoire ». À propos des " Pays » qui ont généralisé en France le principe des territoires de
projet, Le Guide des Pays de la DATAR5 évoque " un territoire suffisamment vaste pourpermettre l'élaboration et la mise en oeuvre dans la durée d'un projet de développement
permettant d'apporter des réponses crédibles aux besoins exprimés par les citoyens », qui
s'approche du " bassin de vie ou d'emplois »6, alors que d'autres préfèrent les notions de " territoires quotidiens ou territoires vécus »7.En fait, l'idéologie des territoires de projet que nous présenterons dans la première partie
repose sur l'idée " qu'au commencement, existaient déjà les territoires »8, c'est-à-dire des
espaces collectifs de sens distincts des espaces politico-administratifs. Dans cette perspective,la territorialisation cherche à capter ces " territoires » pour améliorer la cohérence de l'action
publique et, in fine, son efficacité. Après avoir été fondé sur une vision organique
d'inspiration gaullienne du fonctionnement des territoires, dont le principe des blocs de compétence inscrit dans les lois de décentralisation ne s'est pas véritablementdéparti, l'aménagement du territoire français a abandonné la spécialisation des niveaux
territoriaux tout en conservant la logique de l'emboîtement9. Chaque niveau territorial estdésormais considéré comme une entité autonome visant à articuler développement et
solidarité à travers un " projet global de développement ». " Un territoire, un projet, un contrat » deviendra l'axiome de la politique d'aménagement duterritoire des années 90, généralisant certaines expérimentations des années 70-80. Les
territoires de projet sont ainsi issus de cette conception de la territorialisation, qui cherche leterritoire entre le " dégonflement »10 de l'État et la recomposition de " l'émiettement
communal »11. Ils s'inscrivent ainsi dans un enjeu omniprésent en France depuis le début des
5 DATAR. Guide méthodologique pour la mise en oeuvre des Pays. Paris: DATAR, 2004. 60 p.
6 http://www.projetdeterritoire.com/
7 BOUTET, Annabelle. Contractualisation territoriale. Un mode d'action publique en renouveau permanent ou
un outil d'avenir pour l'aménagement ? Paris: DATAR, 2003. p. 128 GUMUCHIAN, Hervé, et al. Les acteurs, ces oubliés du territoire. Paris: Economica, 2003. p. 87
9 BEHAR, Daniel. L'intercession territoriale. In O. COUTARD. Le bricolage organisationnel, Crise des cadres
hiérarchiques et innovation dans la gestion des entreprises et des territoires. Paris: Elsevier, 2001
10 MERCIER, Michel. Rapport d'information : bilan de la décentralisation. Sénat, 2000. 620 p.
11 LE SAOUT, Rémi. Avant propos. L'intercommunalité : un objet à explorer. In R. LE SAOUT.
L'intercommunalité, logiques nationales et enjeux locaux. Rennes: Presses Universitaires de Rennes, 1997. p. 9-
10 3années 80, rappelé par Jacques Lévy : " c'est bien une nouvelle association entre compétences
politiques et échelons géographiques qui se trouve au centre des discussions »12. Autrement dit, ils fournissent l'amorce d'une " recomposition territoriale » définie par Martin Vanier comme " le processus par le lequel les pouvoirs institutionnels travaillent (...) à modifier leurorganisation »13. Ce renouveau de l'aménagement du territoire dans les années 90 s'est traduit
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