Croissance démographique et croissance économique en Côte d
Les trois principales caractéristiques de la croissance démographique en Côte d'ivoire sont : un taux d'accroissement naturel élevé une immigration massive
2. Contexte démographique
3.uLe solde naturel (ou accroissement naturel ou excédent naturel de population) est la différence entre le nombre de nais-.
Le bilan démographique du Québec. Édition 2020
taux d'accroissement naturel de 19 pour mille
Exercice 1 : Bilan de la population mondiale
L'accroissement de la population (?P) résulte d'un solde naturel de : 3. Les formules de calcul des taux bruts de natalité (TBN) mortalité (TBM)
Introduction ..................................................... Conclusions .....
Les taux de croissance de la population sont en baisse dans presque tous les pays de l'OCDE depuis une quinzaine d'années'. L'expansion démographique qui.
Portrait de territoire Saint-Saint-Denis
Annexes et extrait du portrait social de l'ODDS. (35). La croissance démographique est soutenue par le solde naturel le plus important d'Ile-de-France
Diagnostic territorial
Analyse du profil socio-démographique des territoires. 1.1 DYNAMISME DEMOGRAPHIQUE - Taux de croissance annuel moyen (TCAM) ...
Les déterminants de la santé en Pays de la Loire : contexte
Sur les 9 autres zones la croissance varie entre +0
RAPPORT - PARTIE 1/3
22 nov. 2019 Cette faible croissance démographique de l'ensemble régional malgré des ... Évolution des taux des soldes naturel et migratoire.
Portrait de territoire
Portrait de territoire
Saint-Saint-Denis
Septembre 2018
SOMMAIRE :
I. Une croissance démographique soutenue par un solde naturel fortement excédentaire .................3
II. Un parc social important et des constructions neuves qui contribuent à diversifier l"habitat.........8
III. Un dynamisme économique croissant, mais qui bénéficie peu aux habitants du territoire..........10
IV. Un département porteur pour les entreprises, des flux de mobilités de plus en plus intenses....13
V. Une population modeste, des inégalités qui se creusent...................................................................17
Annexes et extrait du portrait social de l"ODDS.......................................................................................20
Service de l"Observatoire départemental
Direction de la stratégie, de l"organisation et de l"évaluation I. UNE CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE SOUTENUE PAR UN SOLDENATUREL FORTEMENT EXCEDENTAIRE
En 2015, la Seine-Saint-Denis compte 1 592 663 habitants, ce qui situe le département au 3ème rang en
nombre d"habitants pour l"Ile-de-France, derrière Paris et les Hauts-de-Seine (6ème rang national).
La Seine-Saint-Denis, qui avait gagné en moyenne 26 720 habitants par an sur la période 2005-2010, n"en
gagne plus que 14 120 par an sur la période 2010-2015.La croissance démographique s"est
relancée sur la dernière période, passant de + 26 300 en 2014, à + 29100 en 2016 (+ 1 % par an en
moyenne), malgré une baisse (- 1 %) entre 2015 et 2016.De même, avec 4,8 décès pour 1 000
enfants " nés vivants » en 2015, la mortalité infantile est plus élevée qu"enFrance métropolitaine (3,4), que dans
les Hauts-de-Seine (3,3) et le Val-de-Marne (3,5).
L a croissance démographique est soutenue par le solde naturel le plus important d"Ile-de-France, et qui s"améliore (3,5 naissances pour 1 décès). Figure 1 : Composantes de la croissance démographique entre 2010 et 2015Cependant, elle est ralentie par un déficit migratoire important, qui atteint - 31 050 habitants entre 2010 et
2015. Le solde migratoire de la Seine-Saint-Denis est le plus déficitaire d"Ile-de-France, après Paris. Il est
toutefois positif avec l"étranger atténuant légèrement le déficit du solde migratoire global.
Les dynamiques de croissance de population varient selon les espaces géographiques. Si la nature de
l"évolution (positive ou négative) n"est pas la même d"une commune à l"autre, c"est également le cas des
facteurs de cette dynamique. On observe ainsi que les communes de la Seine-Saint-Denis connaissent presque toutes des croissancespositives. La moitié de communes doivent leur croissance uniquement à l"excédent naturel et huit perdent des
habitants.Structure par âge de la population en 2015
0-2 ans3-5 ans6-10 ans11-14 ans15-29 ans30-44 ans45-59 ans60-74 ans75 ans ou +Paris 3% 3% 5% 4% 23% 23% 18% 14% 8%
Hauts-de-Seine 4% 4% 6% 5% 19% 23% 19% 12% 7%
Seine-Saint-Denis 5% 5% 8% 5% 20% 22% 19% 11% 5%
Val-de-Marne 4% 4% 6% 5% 20% 22% 19% 12% 7%
Île-de-France 4% 4% 7% 5% 20% 22% 19% 13% 7%
France métropolitaine 3% 4% 6% 5% 18% 19% 20% 16% 9%Source : Insee - recensement de la population
L"observation de la structure par âge met en lumière la jeunesse de la population de Seine-Saint-Denis. Lapart des enfants de moins de 15 ans est la plus élevée de France métropolitaine (23 %, contre 20 % en Ile-
de-France et 18 % en France métropolitaine).A l"inverse, on constate que les personnes âgées sont moins présentes qu"en moyenne régionale (16 % de
personnes âgées de 60 ans et plus, contre 19 % en Ile-de-France). Leur part augmente toutefois de manière
continue (+ 1 point depuis 2011), à un rythme similaire à celui de la Région.Hormis Clichy-sous-Bois (37 %), les communes où la population est la plus jeune se situent dans l"ouest du
département. Ainsi, les moins de 20 ans comptent pour plus du tiers des habitants à Dugny, Pierrefitte-sur-
Seine, Stains et Villetaneuse.
En matière de santé, on note une
diminution des cas de tuberculose déclarés sur le département (394 casen 2015, contre 475 en 2006). La Seine-Saint-Denis reste, malgré tout, le département francilien ayant le plus
fort taux d"incidence pour cette maladie (25 nouveaux cas en 2015 pour 100 000 habitants). Tableau 1 : structure par âge de la population en 2015 2,59 1,890,733,11
2,230,723,19
2,560,803,27
2,340,723,37
2,32 0,690,00,51,01,52,02,53,03,54,0
Nb moyen de pièces par résidence
principaleNb moyen de personnes par résidence principaleNb moyen de personnes par pièces Rapports entre les résidences principales, pièces et habitants en 2015 II. UN PARC SOCIAL IMPORTANT ET DES CONSTRUCTIONS NEUVES QUICONTRIBUENT A DIVERSIFIER L"HABITAT
Dans un contexte d"objectif de construction élevé2, les logements ont connu une hausse de 9 % en Seine-
Saint-Denis entre 2010 et 2015, un rythme cependant inférieur à la moyenne régionale (11 %).
Cette dynamique des constructions neuves traduit toutefois des réalités variées. Alors que l"est du
département se caractérise par un profil pavillonnaire et une faible densité de population, l"habitat collectif est
prépondérant à l"ouest, où les quartiers classés dans la géographie prioritaire sont nombreux.
En effet, les résidences principales progressent de 3 % en Seine-Saint-Denis. Bien que positive, cette
évolution est moins forte qu"ailleurs (même si on note une baisse à Paris). Cela illustre, partiellement, le
manque d"attractivité du département (déficit d"offre de logements correspondant aux besoins, déficit
d"aménités urbaines, stigmatisation du territoire...), malgré des prix du foncier plus abordables.
Dans le même temps, la vacance des logements, phénomène indispensable pour la rotation du parc
lorsqu"elle est maintenue dans des taux relativement bas, poursuit sa hausse. Sur cette même période, les
logements vacants, qui augmentent dans toute l"Ile-de-France, connaissent une hausse de 19 % en Seine-
Saint-Denis, contre seulement 7 % entre 2006 et 2011.Avec 3,19 pièces en moyenne, les résidences principales de Seine-Saint-Denis sont plus grandes qu"à Paris
ou dans les Hauts-de-Seine, mais moins qu"en moyenne régionale. Elles sont de taille inférieure à celles de
l"offre de logement de 2011 (3,23).En outre, le département se distingue par
une forte occupation des logements : on compte en moyenne2,56 personnes par résidence principale, un ratio plus élevé qu"en moyenne en Ile-de-France (2,32).
Ћ L"objectif est de 12 000 logements par an en Seine-Saint-Denis en 2015Logements
en 2015Résidences principales en 2015Taux de résidences principalesEvolution (en %)
des logements entre 2010 et2015Evolution (en %)
des résidences principales entre2010 et 2015
Evolution (en
%) de la vacance entre 2010 et 2015Paris 1 366 438 1 142 877 84% 20%-2% 10%
Hauts-de-Seine 597 798 540 668 90% 11%7% 17% Seine-Saint-Denis 621 026 569 106 92% 9%3% 19% Val-de-Marne 541 843 500 878 92% 8%6% 23% Ile-de-France 783 266 706 008 90% 11%2% 12% France métropolitaine 652 707 609 884 93% 7%5% 14%Source : Insee - recensement de la population
Effectif de logements et de résidences principales et évolution 2010-2015Tableau 2 : Logements et résidences principales en 2015 et évolution 2010-2015
Figure 4 : occupation des résidences principales en 2015Propriétaires
occupants en2015Taux de
propriétaires occupants en 2015Taux de propriétaires occupants en 2010Ménages enHLM en 2015Taux de
ménages enHLM en
2015Taux de
ménages enHLM en
2010Evolution des
ménages enHLM entre
2010 et 2015Taux de
ménages locataires du parc privé en 2015Evolution des
locataires du parc privé entre 2010 et 2015Paris
379 915 33% 33% 206 096 18% 17% 4,0% 44% -3,5%
Hauts-de-Seine300 694 43% 42% 175 477 25% 25% 2,8% 30% 1,3% Seine-Saint-Denis243 448 40% 41% 194 693 32% 32% 3,3% 26% 12,1% Val-de-Marne260 782 45% 46% 157 098 27% 27% 5,3% 25% 5,9% Ile-de-France2 416 311 47% 48% 1 134 427 22% 22% 4,1% 28% 3,9% France métropo.16 322 259 58% 58% 4 156 899 15% 15% 5,4% 25% 5,2%Source : Insee - recensement de la population
Statut d"occupation et évolution des résidences principales entre 2010 et 2015 A noter que la sur-occupation des logements sur le département n"a pas augmenté depuis 2011.La Seine-Saint-Denis compte 32% de logements sociaux, soit 10 points de plus qu"en moyenne francilienne.
Ce chiffre masque néanmoins de fortes disparités, entre communes de l"est du département et celles de
l"ouest. De même, les propriétaires occupants, concentrés principalement dans la moitié Est du département,
sont moins représentés qu"en moyenne régionale (40 % contre 47 %).Au cours de la période récente, l"offre de logements en Seine-Saint-Denis se diversifie bien que le parc
social continue de s"accroître (+ 3 % depuis 2010). L"élargissement de l"offre de logement se fait principalement par le locatif privé (+ 12 %), qui connaît la plus forte hausse régionale.Malgré une diversification récente de l"offre de logement, principalement par une hausse du locatif
privé, la Seine-Saint-Denis concentre près d"1 logement HLM sur 5 en Ile-de-France. Cette offre de logement permet de garder une diversité sociale aux portes de Paris. Tableau 3 : évolution des statuts d"occupation des logements entre 2010 et 201515-17 ans 18-24 ans 25-29 ans
Paris 98% 73% 17%
Hauts-de-Seine 98% 66% 12%
Seine-Saint-Denis 95% 53% 9%
Val-de-Marne 97% 61% 12%
Ile-de-France 97% 61% 11%
France métropolitaine 96% 53% 8%
Source : Insee - Recensement de la population
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