[PDF] Estimation de la concentration en benzène basée sur les facteurs d





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Le ba-ba du caca

Gros plan sur la couche : Caca liquide et inodore de couleur jaune vif



Les flatulences chez le chien

Les flatulences sont composées à 99% de gaz inodores (azote oxygène



MEOPA: administration (0-18 ans)

Le MEOPA qui signifie « Mélange Equimolaire Oxygène Protoxyde d'Azote »



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ment de l'intestin. Chez les filles avant la puberté la peau de la vulve et du vagin est particulièrement sujette à des infections car :.



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Les gaz intestinaux peuvent ainsi rendre invisibles le foie le pancreas



Phosphine

Dans les conditions normales la phosphine est un gaz incolore



Les espaces clos : pour en sortir sain et sauf : guide de prévention

20 nov 2002 Gaz incolore inodore. Gaz bleuté à odeur piquante. Solide blanc





Acide sulfurique

L'acide sulfurique pur est un liquide huileux incolore inodore



Estimation de la concentration en benzène basée sur les facteurs d

17 feb 2016 pour l'air intérieur y pourvoit pour le formaldéhyde gaz incolore ... Enfin



Les gaz gastro-intestinaux

Les gaz les plus couramment produits dans les intestins sont l’hydrogène le dioxyde de carbone et le méthane qui n’ont pas d’odeur L’odeur repoussante des gaz est créée lorsque certaines bactéries causent la décomposition de quantités minuscules de protéines de graisse et de glucides Quels sont les symptômes de gaz



«Flatulences» - investigation et traitement

des gaz intestinaux constitue une base impor-tante pour la compréhension du traitement Physiopathologie Le volume moyen de gaz dans l’intestin est de 200 ml à jeun Pourtant 600 ml (valeur mé-diane avec une variation de 475–1500 ml) de gaz intestinaux sont évacués chaque jour par l’anus [1)] Des études sur des volontaires de sexe



Le gaz intestinal

Le gaz intestinal QU'EST-CE QUE C'EST? Notre tube digestif contient des gaz intestinaux L’évacuation de ces gaz par l’anus est tout à fait normale c’est même un signe que notre tube digestif fonctionne bien Une personne libère en moyenneentre 05 et 15 litre de gaz par jour en 12 à 25 occasions

Quels sont les gaz intestinaux ?

Celui-ci provient de deux sources : l’air avalé (exogène) et le gaz produit par les bactéries du côlon (endogène) Les gaz intestinaux se composent de diverses quantités d’oxygène, d’azote, de dioxyde de carbone, d’hydrogène et de méthane

Qu'est-ce que l'odeur des gaz intestinaux?

En règle générale, l'odeur des gaz intestinaux est proche de celle des produits que vous avez mangés peu de temps auparavant. Si les éructations ont l'odeur d'œufs pourris, cela signifie que le gaz intestinal est formé de protéines contenant du soufre. Ils sont décomposés dans les intestins par des microbes et libèrent de l'hydrogène sulfuré.

Pourquoi les gaz intestinaux ont-ils une odeur ?

Une analyse minutieuse des gaz intestinaux a démontré qu’ils se composent principalement d’air exogène et d’une petite quantité d’air endogène. Bien que moins de 1 % des gaz aient une odeur, les bactéries intestinales produisent plusieurs substances contenant du soufre qui sont principalement responsables de l’odeur.

Quels sont les gaz endogènes dans l’intestin grêle ?

Gaz endogènes : La production de gaz dans l’intestin grêle est minime puisque la concentration bactérienne y est faible. Le côlon contient cependant de nombreuses bactéries génératrices de gaz qui prospèrent en la présence d’aliments contenant des amidons et des sucres (glucides) mal digérés.

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12.5.4 Le Benzène

Les données relatives au benzène sont issues du rapport Apave, 2013. Biolacq Energie. Dossier de demande

d"autorisation d"exploiter, annexe 13 : Evaluation des Risques Sanitaires, juillet 2013. Le flux de benzène a été estimé en considérant :

· D"une part la valeur limite à l"émission (VLE en mg/Nm3) pour les COV issues de l"arrêté du 23/07/10

relatif aux chaudières présentes dans les installations de combustion ;

· D"autre part, les facteurs d"émissions fournis par l"US-EPA dans son document AP42 "Wood

residue combustion in boilers».

Seuls les 6 composés ayant les facteurs d"émissions les plus élevés et représentant à eux seuls 95% des

émissions de COV ont été retenus : Le benzène, Le formaldéhyde, L"acroléine, Le styrène, Le toluène,

L"acétaldéhyde.

Les émissions de benzène ont été calculées, de façon majorante, en retranchant la somme des émissions

des 5 autres composés (4,82 mg Eq C/Nm

3) aux 50 mg Eq C/Nm3 réglementaires soit 45,18 mg Eq C/Nm3

(correspondant à 65,35 mg/Nm

3 de benzène).

En appliquant une méthode uniquement basée sur l"utilisation des facteurs d"émission, la concentration de

benzène à l"émission aurait été de l"ordre de 22 mg Eq C/Nm

3 soit un flux de l"ordre de 16 T/an.

Tableau 33 : Estimation de la concentration en benzène basée sur les facteurs d"émission

Il est à noter qu"en appliquant cette méthode, le flux d"acroléine serait majoré d"un facteur 6 environ. Le

risque lié à l"acroléine serait alors de l"ordre de 0,5. Par ailleurs, la comparaison des modèles ADMS et ISCST31 (utilisé par l"APAVE) a montré un facteur 10 de surestimation pour ce dernier.

Ainsi, en tenant compte de la surestimation d"un facteur 3 pour les flux et d"un facteur 10 pour la

modélisation, les niveaux de risques associés au benzène pourraient être divisés par 30. On obtiendrait alors

un QD de 0,002 et un ERI de 5.10 -8.

12.5.5 Le Tétrachlorométhane/tétrachlorure de carbone

VTR retenue

En ce qui concerne le tétrachlorure de carbone, les effets toxiques cancérigènes par inhalation, l"ANSES

considère "qu"une VTR à seuil fondée sur des effets hépatotoxiques précurseurs du cancer, peut être

proposée pour protéger des effets cancérigènes ». Ainsi, nous retiendrons cette VTR de 38 µg/m

3 pour les

effets cancérigènes à seuil. Nous ne retiendrons pas de valeur d"ERUi.

1 ISCST : Industrial Source Complex - Short Term

PolluantFacteur d"émission

(lb/MM Btu)Facteur d"émission (kg/J)Nombre de carbonesMasse molaire composé (g/mol)Facteur d"émission (kg eqC/J)Repartition des COV en éq CFlux (kg/h) éq C Flux (kg/h)Concentration en mg/Nm3 (gaz sec

6% d"O2)Concentration en

mg/Nm3 (gaz sec

6% d"O2) éq C

Benzène 4,2E-03 1,81E-12 6 78 1,67E-12 43,9% 2,05 2,22 23,7721,95 Formaldéhyde 4,4E-03 1,89E-12 1 30,03 7,56E-13 19,9% 0,93 2,33 24,91 9,95 Toluène 9,2E-04 3,96E-13 7 92 3,61E-13 9,5% 0,44 0,49 5,21 4,75 Acétaldéhyde 8,3E-04 3,57E-13 2 44,05 1,94E-13 5,1% 0,24 0,44 4,70 2,56 Acroléine 2,4E-04 1,03E-13 3 56,06 6,63E-14 1,7% 0,08 0,13 1,36 0,87 Styrène 1,9E-03 8,17E-13 8 104,15 7,53E-13 19,8% 0,93 1,01 10,76 9,91

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La VTR retenue pour les risques chroniques non cancérigènes par inhalation du tétrachlorométhane est la

RfC de 100 µg/m

3 (2010, US-EPA). Cette valeur a été préférée à celles de l"ATSDR, du RIVM et de l"OEHHA

car elle porte sur une durée d"exposition plus longue et est plus récente. La VTR retenue est la plus

sécuritaire.

QD estimé

En avril 2012, une Evaluation des Risques Sanitaires (ERS) liés aux rejets atmosphériques de tétrachlorure

de carbone, de l"unité Lactame du site ARKEMA Mont durant l"année 2011, a été conduite (réf :

RACIO00674-2). Dans le cadre de cette ERS, le QD relatif au tétrachlorométhane avait été estimé à 0.3 pour

un flux modélisé de l"ordre de 130 T/an. Les émissions de tétrachlorure de carbone du site ARKEMA de Mont

sont liées à l"arrêt du traitement des flux et sont donc occasionnelles et imprévisibles. Pour le calcul de la

concentration moyenne annuelle, afin d"être le plus réaliste possible, il a été choisi de tenir compte des

arrêts enregistrés au cours de l"année 2011. Les taux d"émission ont donc été pondérés par le nombre de

jours d"arrêt observés par mois en 2011.

A l"heure actuelle (2014), l"objectif est un niveau d"émission de 13 tonnes maximum, soit dans un rapport de

10 par rapport à 2011. En appliquant un simple principe de proportionnalité, le QD estimé pour le scénario

retenu (2014) serait donc désormais de 0,03 pour les effets cancérigènes et de 0,01 pour les autres effets

toxiques à seuil. Afin de s"assurer que les concentrations environnementales en CCl

4 sont inférieures à la VTR, le site ARKEMA

de Mont (principal émetteur de CCl

4 sur la ZI) s"est vu prescrire, par arrêté préfectoral n°2690/12/44 du 18

juillet 2012, un programme de surveillance de l"impact des émissions atmosphériques de tétrachlorure de

carbone dans l"environnement du site, durant une année.

La campagne de mesure menée par ARKEMA a été définie en concertation avec Airaq et validée par la

DREAL.

· Afin de discerner l"influence des saisons sur les prélèvements, 4 campagnes réparties sur chaque

saison ont été réalisées. La durée de chaque campagne est fixée à deux semaines, soit un total de 8

semaines d"observation sur une année; ce qui correspond à une couverture temporelle de 15% :

· campagne C1 : du 4 au 19 septembre 2012,

· campagne C2 : du 5 au 19 décembre 2012,

· campagne C3 : du 18 mars au 2 avril 2013,

· campagne C4 : du 17 juin au 1er juillet 2013.

· Trois points de prélèvements ont été défini pour effectuer les campagnes de prélèvements ; ceci en

fonction de la rose des vents locale, de la modélisation de la diffusion du polluant dans la zone

(Evaluation de Risques Sanitaires - réf : RACIO00674-2) et des lieux où se situent les points

récepteurs (présence humaine).

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Figure 31 : Emplacement des points de mesure - campagne de mesure " ARKEMA »

· Les prélèvements ont été réalisés à l"aide de capteurs passifs (tubes Radiello). Des doublets ont été

effectués de manière à s"assurer de la reproductibilité des résultats.

· Les analyses ont été effectuées par le laboratoire des Pyrénées et des Landes de Lagor.

· A l"issue de chaque campagne de prélèvements, les résultats d"analyse ont été rapprochés des

paramètres météorologiques et de la marche de l"unité durant la période de prélèvements. Les

conditions météorologiques rencontrées lors des 4 campagnes ont été considérées comme

caractéristiques des 4 saisons où elles ont été réalisées bien que la pluviométrie fût plus importante

qu"à l"accoutumée en ce qui concerne le début de la dernière campagne. Parmi les 159 résultats d"analyses effectuées, 88% indiquent une concentration de CCl

4 inférieure à la limite

de quantification. Aucune concentration n"atteint la Valeur Toxicologique de Référence et la concentration

quantifiée maximale inter-campagne est de l"ordre de 6 µg/m 3.

Le traitement statistique des données effectué par ARKEMA montre que la valeur moyenne de la

concentration de CCl

4 dans l"air quels que soient le lieu et la campagne est estimée à 2,5 μg/m3 de CCl4.

En considérant de manière conservatoire que l"erreur absolue revient toujours à sous-estimer le résultat de

30% (incertitude sur la mesure stipulée par le laboratoire), la valeur moyenne 'corrigée" qui caractérise la

concentration moyenne d"exposition est de 3,2 μg/m

3, soit près de 10 fois inférieure à la VTR.

En considérant la campagne de mesure réalisée par ARKEMA, le QD estimé pour le scénario retenu (2014)

serait donc de 0,08 pour les effets cancérigènes et de 0,03 pour les autres effets toxiques à seuil.

La différence avec les QD estimés par modélisation relève du fait que

88% des concentrations mesurées

sont inférieures à la LQ mais néanmoins considérées égales à celle-ci.

12.5.6 L"Oxyde d"éthylène

L"oxyde d"éthylène présente un ERI qui reste dans le domaine de vigilance active défini par le HCSP.

En effet, la diminution des flux pour ce composé est contrebalancée par l"évolution dans le choix de la VTR

pour les effets cancérigènes.

Pour les effets cancérigènes, compte tenu de l"absence de VTR établies par les organismes reconnus l"ERUi

le plus contraignant est retenu : la valeur proposée par l"OEHHA, soit un ERUi de 8,8.10-5 (µg/m3)-1.

En conservant l"ERU proposé par Santé canada (2,3.10-5 (µg/m3)-1) l"ERI lié à l"oxyde d"éthylène serait de

3.10 -6, soit dans la zone de conformité.

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12.5.7 Sommation des risques

Conformément à la circulaire d"Août 2013, les indicateurs de risques ont été estimés individuellement par

substances. Cette approche ne tient pas compte des éventuels effets cumulés des substances sur un même

organe cible. Selon la méthodologie préconisée par l"OPERSEI

1, les quotients de danger ont été sommés par organes

cibles, au droit d"un même point récepteur considéré comme le plus impacté.

Une VTR est spécifique d"un effet critique

2 sur un organe cible. Pour pouvoir appliquer cette VTR à un autre

organe cible que celui de l"effet critique, il faudrait disposer des éléments de toxicologie prouvant que le

mécanisme d"action et le seuil d"effet sur les autres organes sont identiques. C"est la raison pour laquelle,

l"OPERSEI préconise de baser les regroupements de QD uniquement sur les organes cibles principaux (ayant

servi à la construction de la VTR). Ces derniers sont récapitulés dans le Tableau 34.

Il est à noter que cette démarche reste source d"incertitude dans la mesure où les mécanismes d"action

toxiques mis en œuvre ne sont pas toujours les mêmes et dans la mesure où en effet, une substance peut

avoir des effets sur un autre organe cible que celui ayant conduit à la VTR. Tableau 34: Synthèse des QD par organes cible critiques - Inhalation

Organes cibles Substances QD

Système

respiratoire acétaldéhyde, acroléine, H2S, HCl, dioxane (1,4), NH3, formaldéhyde, tétrahydrofurane, Acétate de vinyle monomère, Sb, As, Co, Cu, SiO2, Ni, chrome VI, naphtalène, acrylonitrile 0,22 Système sanguin 2-ethoxyethanol, benzène 0,05

Effets

reprotoxiques 2-ethoxyethanol <0,001

Système nerveux oxyde d"éthylène, HCN, tétrachloroéthylène, toluène, hexane, Hg,

Mn 0,13

Système hépatique dichlorométhane, dioxane (1,4), tétrachlorométhane, chlorure de vinyle, dimethylformamide (N,N), tétrahydrofurane, Cr III 0,09

Système rénal Cd <0,001

Système

immunitaire Cu 0,002

Système digestif dimethylformamide (N,N) 0,09

système osseux HF <0,001 Effet Cancérigène tétrachlorométhane, Cd 0,03

Les organes cibles les plus impactés sont le système respiratoire et le système nerveux. Les quotients de

danger cumulés par organes cibles restent dans la zone de conformité.

Par ailleurs, nous avons sommé l"ensemble des risques cancérigènes quel que soit le type de cancer

provoqué, ceci afin d"estimer le risque cancérigène global qui pèse sur la population. L"excès de risque

individuel pour le récepteur le plus exposé (R66) est de l"ordre de 2.10 -5, Ce risque est essentiellement généré par l"oxyde d"éthylène 58%), l"acrylonitrile (34%) et le benzène (7%).

1 OPERSEI : Observatoire de pratiques des évaluations de risque sanitaire des études d"impact

2 L"effet critique est le premier effet adverse qui survient dans la population d"individus exposés lorsqu"on accroît la dose, et jugé

pertinent chez l"homme pour l"élaboration de la VTR. A priori, ce choix permet d"être protecteur vis-à-vis des autres effets observés à

condition que la nature des relations dose-effet soit conservée de l"animal à l"homme.

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Tableau 35 : Excès de risque individuel global pour le récepteur le plus impacté - Exposition par

inhalation

Polluants VTR (µg/m3)-1

ERI inhalation

Adulte / Scénario

mixte1 Enfant

Valeur Repère

ERIi sommé "max"

Pour le récepteur le

plus impacté

10-5 2,0E-05 4,1E-06

L"ERI global est de l"ordre de 2.10-5 soit dans le domaine de vigilance active défini par le HCSP.

1 Scénario mixte correspond à 6 ans de vie enfant et 24 ans de vie adulte pour une durée d"exposition de 30 ans

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13.Conclusion

Le deuxième plan régional santé environnement (PRSE2) 2009-2013 prévoyait dans sa fiche action n°13 :

Réduire l"impact des activités humaines sur la santé - Points noirs environnementaux, l"identification et la

gestion des zones susceptibles de présenter une surexposition à des substances toxiques. L"une des mesures à entreprendre pour réaliser l"action concernait la zone de Lacq (64) :

· Communication publique de l"Evaluation des Risques Sanitaires (ERS) liés aux rejets atmosphérique

de la zone de Lacq réalisée en 2007, · Bilan des actions induites et de la surveillance de l"environnement,

· Actualisation de l"ERS,

· Actualisation des plans de gestion environnementaux et sanitaires.

L"Evaluation des Risques Sanitaires (ERS) liés aux rejets atmosphériques de la zone de Lacq réalisée en 2007

(rapport BURGEAP RBx0467-4/A12977/CBxA050258), a été présenté au SPPPI de la zone de Lacq le 24

septembre 2010 avec le bilan des actions induites et de la surveillance de l"environnement.

Cette première étude portait sur les rejets atmosphériques de 19 sites industriels avec comme année de

référence 2003. De nettes évolutions ont eu lieu, tant du point de vue des flux à l"émission que des sources.

Afin de poursuivre la démarche entreprise, il a été décidé de mette à jour cette étude initiale, avec pour

objectif d"assurer le suivi des substances initialement identifiées comme " substances d"intérêt sanitaire » et

de s"assurer qu"aucune nouvelle substance ne pourrait poser problème pour la santé des populations vivant

sur la zone d"étude et soumises à l"exposition de diverses sources de pollution considérées.

La mise à jour de l"étude continue à s"appuyer sur les documents de référence de l"INERIS et de l"InVS et a

été menée dans le respect des recommandations de l"INERIS mentionnées dans le " Guide pour la conduite

d"une étude de zone, DRC-11-115717-01555B » qui combinent les méthodes d"Interprétation d"Etat des

Milieux (IEM) et d"Evaluation des Risque Sanitaires (ERS). Cette démarche intégrée est par ailleurs reprise

dans la nouvelle circulaire DGPR/DGS du 9 Aout 2013 relative à la démarche de prévention et de gestion des

risques sanitaires des installations classées soumises à autorisation.

L"année de référence de la présente étude est 2011, avec toutefois une analyse supplémentaire

sur l"année 2014 permettant de tenir compte des évolutions les plus récentes sur la ZI.

Concernant la population, peu de modifications ont eu lieu sur ces communes d"un point de vue habitat. Les

nouveaux projets sont majoritairement orientés vers les activités dites commerciales, tertiaires, artisanales

et PME. La communauté de communes de Lacq aménage EUROLACQ 2, une zone d"activités de 29 hectares

qui s"étend sur les communes d"Artix, de Labastide-Cézéracq et de Labastide-Monréjau.

Le projet EUROLACQ

2 aura vocation à accueillir des entreprises non liées à la chimie, plutôt issues du secteur tertiaire. En ce qui

concerne les activités industrielles de la ZI, cinq nouveaux sites se sont ou vont s"installer sur la zone ; il

s"agit de ABENGOA (2007), COFELY (2014), OP SYSTEMES (2014), SMTB (avant 2011), SNET (présent). Deux sites ont cessé leurs activités : CELANESE (avant 2011) et TEPF (2013).

Depuis l"étude initiale, certains industriels se sont installés et d"autres ont ou vont augmenter leur

production. Ces évolutions significatives génèrent une augmentation significative des flux de certains

composés ou l"apparition de nouvelles substances telles que : · L"acroléine, avec l"installation d"ABENGOA et de COFELY (en 2014) ;

· L"acrylonitrile avec la mise en service de la ligne de fabrication du Polyacrilonitrile (PAN) par

TORRAY CFE en 2014 ;

· Le tétrachlorure de carbone (ou tétrachlorométhane) lié à l"activité d"ARKEMA Mont.

Hormis pour le benzène, les flux des substances d"intérêt sanitaires ont, quant à eux, considérablement

diminués.

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Par ailleurs, la modification des données toxicologiques et des VTR intervenues depuis l"étude initiale reste

sans impact sur les substances retenues.

Dans le cadre de l"étude de risque sanitaire initiale menée sur la zone de Lacq, aucune mesure

environnementale n"a été mise en œuvre, de façon à caractériser la pollution dite " historique » liée au

fonctionnement passé de la ZI surtout en ce qui concerne les polluants " particulaires ». La méthodologie

mise en œuvre à l"heure actuelle pour mener à bien les évaluations des risques sanitaires tend désormais

vers une approche IEM : Interprétation de l"Etat des Milieux. Ainsi, les mesures disponibles, auprès d"Airaq

pour la qualité de l"air ou de la DREAL pour la qualité des sols, ont permis de caractériser l"état des milieux.

Des investigations complémentaires ont été réalisées sur les sols afin de pallier à certains manques.

L"interprétation des mesures disponibles a été faite par une comparaison successive à :

· l"état naturel de l"environnement, celui-ci se décomposant d"un bruit de fond géochimique et d"un bruit

de fond anthropique lié à l"activité humaine non spécifique au site ; · les valeurs réglementaires pour la gestion pertinente des milieux.

Au vu de l"ensemble des données disponibles sur la zone, aucune anomalie marquée n"a été mise en

évidence. Les calculs de risques réalisés à l"issue de l"IEM sur le milieu sol ont conclu sur la compatibilité

entre l"état des milieux et les usages identifiés.

En ce qui concerne la qualité de l"air, les mesures réalisées ne peuvent pas couvrir toutes les substances et

l"ensemble de la zone. Il a, par conséquent, été décidé d"utiliser les résultats issus de la modélisation

atmosphérique pour estimer l"exposition des populations et les risques inhérents aux rejets atmosphériques

" actuels ».

En l"état actuel des connaissances sur les effets sanitaires des polluants émis dans l"environnement, les

résultats globaux de cette étude sont les suivants pour les substances d"intérêt sanitaire retenues :

SO2 :

Les concentrations modélisées au droit des stations de mesures AIRAQ restent inférieures à l"objectif de

qualité de l"air de 50 µg/m

3 en moyenne annuelle. La station la plus impactée reste celle de Lacq, ainsi que

celle de Landresse.

La diminution des flux en 2014 entraine une nette diminution des concentrations en moyenne annuelle

(comprise entre 80 et 90 %). Les stations les plus impactées restent celles de Lacq et de Lendresse, mais les

concentrations modélisées sont désormais toutes inférieures à la valeur guide de l"OMS en moyenne

journalière.

Malgré une nette diminution des flux de SO

2 émis, les dépassements de valeurs de référence sont encore

présents sur la zone de Lacq (en percentiles horaires). On peut toutefois noter que cette nette diminution

des flux prévue en 2014 se fait particulièrement ressentir au niveau des percentiles horaires sur la zone de

Lacq. Seule la station de Lendresse pourrait rester impactée. La valeur réglementaire journalière de 125 µg/m

3 est désormais respectée.

Oxyde d"éthylène :

L"oxyde d"éthylène présente un ERI de 1,2.10-5 soit dans le domaine de vigilance active défini par le HCSP.

En effet, la diminution des flux pour ce composé est contrebalancée par la VTR retenue pour les effets

cancérigènes.

L"oxyde d"éthylène reste donc une substance d"intérêt sanitaire à surveiller sur la ZI de Lacq.

Benzène :

Le benzène bien qu"émis près de 5 fois plus que lors de la précédente étude, ne présente pas de niveau de

risque significatif. Le benzène était émis précédemment de façon surfacique. Il sera dans le futur émis par

une source canalisée haute, pour laquelle la dispersion est favorisée.

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La surveillance environnementale mise en place sur la ZI de Lacq permettra de s"assurer que les

concentrations mesurées restent bien inférieures aux valeurs toxicologiques de référence.

Acétaldéhyde et Dichlorométhane :

Les indicateurs de risque passent dans la zone de conformité. La diminution des indicateurs de risque pour

ces substances d"intérêt sanitaire identifiées lors de l"étude initiale est en cohérence avec la diminution des

flux (99 % pour l"acétaldéhyde et 75% pour le dichlorométhane).

Acroléine :

L"acroléine présente un QD de 0,08 dans le domaine de conformité défini par le HCSP.

Les risques sont estimés à partir de données de la littérature, source d"incertitude difficilement maitrisable.

Des mesures à l"émission après la mise en fonctionnement du projet Biolacq permettra de confirmer les

hypothèses retenues. HCN : L"HCN présente un QD de 0,06 dans le domaine de conformité défini par le HCSP.

Tétrachlorure de carbone :

Le QD estimé est de 0,03 pour les effets cancérigènes et de 0,01 pour les autres effets toxiques à seuil.

La campagne de mesures environnementales mise en œuvre par ARKEMA Mont montre que les

concentrations mesurées sont bien inférieures aux valeurs toxicologiques de référence.

Acrylonitrile :

L"acrylonitrile présente un QD de 0,12 et un ERI de 7.10-6. Les indicateurs de risques sont dans la zone de

conformité définie par le HCSP.

Le benzène et le SO

2 sont émis par les industriels étudiés, mais sont également traceurs des activités tels

que le trafic routier ou l"habitat. Ces composés font actuellement l"objet d"une surveillance accrue sur la zone de Lacq. Il est conseillé de poursuive cette surveillance au vu des nouvelles sources

industrielles et de la multiplicité des sources. En effet, la réduction de la part liée aux émissions des

industriels dans les concentrations environnementales mesurées augmente la part relative liée aux autres

activités. Il sera donc nécessaire de considérer la présence de ce type de source dans la réalisation de la

surveillance environnementale de ces composés. L"acroléine fait également partie des composés émis par plusieurs sources : les industries, le trafic et

l"habitat. A l"heure actuelle, les techniques d"échantillonnage ne permettent pas toujours d"atteindre

des limites de quantification suffisamment basses pour conclure sur les niveaux d"exposition et de risque

associé. Il s"agira néanmoins de s"assurer que les concentrations environnementales restent aussi faibles que

possibles au regard de la toxicité de la substance et de la multiplicité des sources.

Les polluants organiques persistants ainsi que les composés bioaccumulables ne montrent pas d"anomalie

marquée nécessitant un suivi en continu. Il s"agira dans le futur de s"assurer que les niveaux d"émission

restent suffisamment faibles pour conserver des concentrations environnementales qui ne présentent pas

d"impact pour les usagers de la zone.

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BGP200/5

ANNEXES

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BGP200/5

- Annexe 1 -

Synthèse des résultats des

campagnes dans les sols

Cette annexe contient 4 pages

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Profondeur Arsenic (As) Baryum

(Ba) Cadmium (Cd) Chrome (Cr) Cuivre (Cu) Nickel (Ni) Mercure (Hg) Plomb (Pb) Titane (Ti) Zinc (Zn)

Unité mètre mg/kg M.S. mg/kg M.S. mg/kg M.S. mg/kg M.S. mg/kg M.S. mg/kg M.S. mg/kg M.S. mg/kg M.S. mg/kg M.S. mg/kg M.S.

BF1-1 0-0,3 28.2 77.2 <1.00 37.9 25.9 37 <0.10 39.4 456 117 BF1-2 0,3-1,0 37.4 135 <1.44 52 41 58.4 <0.14 56.5 393 166 BF1-3 1,0-2,5 12.1 40.7 <1.00 28.6 11.7 24.1 <0.10 14.8 869 59.1 BF2-1 0-0,3 30.2 77.7 <1.03 38.4 22.4 38 <0.10 48 623 119 BF2-2 0,3-1,0 29.9 77.6 <1.00 39.4 23.2 39.2 <0.10 50.7 632 119 BF2-3 1,0-2,5 22.5 72.4 <1.00 44 24.3 39.8 <0.10 26.2 874 101 BF3-1 0-0,3 29.5 76.6 <1.00 38.3 24.1 38.8 <0.10 45.8 542 113 BF3-2 0,3-1,0 30.9 81.2 <1.00 38.4 23.2 40.7 <0.10 34.3 632 110 BF3-3 1,0-2,5 33.3 132 <1.00 44.3 27.5 49.8 <0.10 37.7 797 140 BF4-1 0-0,3 28.4 82.6 <1.00 39.5 26.1 37.1 <0.10 39.3 485 115 BF4-2 0,3-1,0 26.8 69.6 <1.00 35.7 25 38.1 <0.10 28.9 747 96.8 BF4-3 1,0-2,5 27.9 136 <1.00 42.5 27.9 49.1 <0.10 36.7 861 139 BF5-1 0-0,3 18.4 94.2 <1.00 34.7 24.2 31.4 <0.10 38.8 492 113 BF5-2 0,3-1,0 18.5 71.3 <1.00 29.8 18.3 27 <0.10 27.4 516 85.3 BF5-3 1,0-2,5 11.8 38.7 <1.00 27 13.3 22.5 <0.10 14.1 728 56.3 BF6-1 0-0,3 24.1 71.5 <1.01 36.4 22.6 31.7 <0.10 45 505 129 BF6-2 0,3-1,0 27.1 84.2 <1.00 35.7 21.8 35.8 <0.10 33 670 120 BF6-3 1,0-2,5 28.6 112 <1.04 36.2 22.1 38.3 <0.10 30.6 759 119 BF7-1 0-0,3 25.2 82.4 <1.00 38 24 34.5 <0.10 42.4 437 127quotesdbs_dbs20.pdfusesText_26
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