[PDF] Chapitre 2 : ensembles La méthode la plus





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Chapitre 4 Quelques types de raisonnement

(=proposition `a démontrer) : il faut savoir clairement distinguer ce qui est connu ou admis de ce qui est `a montrer. Montrer une inclusion d'ensembles.



Chapitre 2 : ensembles

La méthode la plus courante pour montrer que deux ensembles sont égaux est d'ailleurs de procéder par double inclusion c'est à dire de montrer d'abord que A 



corrigé du devoir en temps libre no 7 1 PC

1 déc. 2016 x = fk(f(y)) montre que x appartient aussi `a Im(fk). On a alors montré l'inclusion Im(fk+1) ? Im(fk) pour tout entier k compris entre 0 et ...







P2 Correction DM 2 - Injectivité et surjectivité pour des applications

Montrer que f est injective et que g l'est aussi si f est surjective. que f est injective on cherche `a montrer l'inclusion réciproque dans la.



Corrigé du devoir 2 TD2-Exercice 3 1. (a) x ? Ker u ? u( x)=0 ? u 2

Puisque l'on a déj`a montré Ker u ? Ker u2 il suffit maintenant de montrer termine de démontrer l'inclusion. ... Ce qui montre que E = Im u + Ker u.



MyPrepa

Montrer que F(q) est un sous-espace vectoriel de E. Corrigé ? Par inclusion et égalité de dimensions ... de montrer la plus simple des deux inclusions.



RAISONNER RÉDIGER

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Méthodes en algèbre linéaire SV concours (2017-2018)

23 nov. 2017 Montrer que F est le noyau d'une certaine application linéaire définie sur E ... montre l'inclusion réciproque).



Chapitre 4 Quelques types de raisonnement

5 1 Montrer une inclusion d’ensembles Soit A et B deux sous-ensembles d’un ensemble E Pour montrer que A ? B on cosid´ere un ´el´ement quelconque de l’ensemble A et on montre qu’il est ´el´ement de B Exercice -Montrer que A ? A? B et A ?B ? A 5 2 Montrer une ´egalit´e d’ensembles

Comment montrer une inclusion d’ensembles ?

Montrer une inclusion d’ensembles Soit A et B deux sous-ensembles d’un ensemble E. Pour montrer que A ? B, on cosid´ere un ´el´ement quelconque de l’ensemble A et on montre qu’il est ´el´ement de B. Exercice -Montrer que A ? A? B et A ?B ? A. 5.2.

Comment agir en matière d’inclusion ?

Agir en matière d’inclusion témoigne d’un engagement sociétal qui inscrit l’organisation en phase avec les enjeux du futur du travail. Cela repose sur une culture inclusive qui transparait dans les comportements individuels et collectifs et dans les modes de fonctionnement.

Qu'est-ce que la société inclusive ?

La société inclusive est appelée à envisager « les conditions de vie et les exigences de fonctionnement de façon à inclure ses différentes composantes et à leur permettre de vivre ensemble, avec les mêmes droits [18] [18] Jean-René Loubat, « Personnes en situation de handicap : de… ».

Comment montrer que les deux implications sont vraies ?

Par deux implications Il est fortement conseill´e de d´emontrer une ´equivalence P ?? Q en montrant que les deux implications P =? Q et Q =? P sont vraies. Exercice -R´esoudre x = ? 2?x. 4.2. Cas de plusieurs ´equivalences Pour montrer que P ?? Q ?? R, on n’est pas oblig´e de montrer 6 implications.

Université Paris-DauphineDUMI2E, Algèbre 1, 2009-2010

Chapitre 2 : ensembles

1 Définitions

Un ensemble est une collection d"objets. Ces objets sont appelés éléments de l"ensemble. Pour dire quex

est un élément de l"ensembleE, on écritx?E. Pour dire quexn"est pas un élément deE, on écritx /?E.

Un ensemble est caractérisé par ses éléments. Deux ensemblesAetBsont donc égaux s"ils ont les mêmes

éléments. On note alorsA=B.

L"ensemble qui contient les élémentsTruc,BiduleetMachinse note {Truc,Bidule,Machin}

Un objet est élément d"un ensemble donné s"il figure dans la liste des éléments de cet ensemble. L"ordre

dans laquelle on écrit les éléments ne compte donc pas : l"ensemble{Machin,Truc,Bidule}est le même

que l"ensemble{Truc,Bidule,Machin}. De même, si l"on rajoute dans la liste des éléments un élément qui

y figure déjà, on ne change pas l"ensemble : l"ensemble {Truc,Bidule,Machin,Bidule} est le même que l"ensemble{Truc,Bidule,Machin}.

On peut décrire un ensemble de deux manières. Soit en donnantla liste de ses éléments de manière

explicite, soit en le définissant comme l"ensemble des éléments satisfaisant une certaine propriété. Par exemple,

l"ensembleAdes entiers allant de0à5inclus peut notamment être décrit des trois manières suivantes :

L"ensemble qui n"a aucun élément s"appelle ensemble vide. On le note∅. On a donc∅={}.

Les ensembles que vous êtes les plus habitués à manipuler sont des ensembles de nombres :N,Z,Q,R,C,

R

+,N?,{1,2,3}, etc. Toutefois, il y a bien d"autres ensembles intéressants en mathématiques. Par exemple,

l"ensemble des fonctions continues deRdansR; l"ensemble des fonctions polynômes; l"ensemble des suites

de réels qui convergent; ou des ensembles d"objets que vous ne connaissez pas encore, comme les matrices.

On peut aussi s"intéresser dans des applications des mathématiques à des ensembles issus de la vie courante :

l"ensemble des femmes de plus de 65 ans, l"ensemble des étudiants de Dauphine, etc.

Inclusion, ensemble des parties

On dit que l"ensembleAest inclus dans l"ensembleBsi tout élément deAest un élément deB. On note

alorsA?B. Deux ensemblesAetBsont égaux si et seulement siAest inclus dansBetBest inclus dans

A. La méthode la plus courante pour montrer que deux ensemblessont égaux est d"ailleurs de procéder par

double inclusion, c"est à dire de montrer d"abord queAest inclus dansB, puis queBest inclus dansA.

L"ensemble vide est inclus dans tout ensemble : pour tout ensembleB,∅ ?B(en effet, puisque∅n"a pas

d"éléments, il n"est pas possible de trouver un élément de∅qui ne soit pas dansB). Pour dire queAest inclus dansB, on dit aussi queAest un sous-ensemble deB, ou encore queAest une partie deB. L"ensemble des parties deBse noteP(B). Exemple: soitB={1,2,3}. Quels sont les parties deB? Ce sont les ensembles inclus dansB. C"est à dire :∅,{1},{2},{3},{1,2},{1,3},{2,3}, et{1,2,3}=B. On a donc :

P(B) ={∅,{1},{2},{3},{1,2},{1,3},{2,3},B}

6

Remarques :?l"ensembleBet l"ensemble vide sont bien des ensembles inclus dansB. Ce sont donc bien des parties

deB. Un sous-ensemble deBqui est différent deBest un sous-ensemblestrictdeB. Un sous-ensemble de Bqui est différent deBet de∅est un sous-ensemblenon-trivialdeB.

?un ensemble qui ne contient qu"un seul élément s"appelle un singleton. Il faut bien distinguer le nombre

3du singleton{3}. Ces deux objets n"ont pas la même nature. Le premier est un nombre, c"est un objet

du même type que2,5,12, etc. Le second est un ensemble de nombres, c"est un objet du même type que

{1,2,3},{4,8},{2,5,7,9}, etc. De la même façon, supposons qu"il y ait un seul étudiantde Dauphine qui

soit né un 29 février. Il y aurait quand même une différence de nature entre l"ensemble des étudiants de

Dauphine né un 29 février et cet étudiant. Le premier est un ensemble d"étudiants (qui pourrait, a priori,

être vide, ou avoir plusieurs éléments), le second est un étudiant. ?dans l"exemple ci-dessus,Ba3éléments etP(B)a8 = 23éléments. Ce n"est pas un hasard. On

montrera plus tard que siEest un ensemble fini ànéléments, alorsP(E)est un ensemble fini à2néléments.

2 Union et intersection de deux ensembles

Dans tout ce qui suit,AetBdésignent des ensembles. L"union des ensemblesAetBest l"ensemble des éléments qui appartiennent àAou àB. On la noteA?B. Formellement, x?A?B?(x?Aoux?B)

L"intersection des ensemblesAetBest l"ensemble des éléments qui appartiennent à la fois àAet àB. On

la noteA∩B. Formellement, x?A∩B?(x?Aetx?B) Par exemple, siA={2,5,7}etB={1,5,7,9}, on aA?B={2,5,7,1,5,7,9}={1,2,5,7,9}, etA∩B= {5,7}. SiA?B, on aA?B=BetA∩B=A. En fait, les trois propositionsA?B,A?B=BetA∩B=A sont équivalentes (prouvez-le!). Deux ensemblesAetBsont ditsdisjointssiA∩B=∅. Des ensemblesA1,A2,...,Ansontdeux à deux disjointssi pour tousietjdans{1,2,...,n}, i?=j?Ai∩Aj=∅

Remarque: les notations utilisées pour l"union et l"intersection vous sont familières : vous les utilisiez

en théorie des probabilités pour désigner la réunion ou l"intersection de deux événements. Ceci vient du fait

qu"en théorie des probabilités, un événement est une partiede l"ensemble des possibles. Commutativité, associativité, distributivité SoitA,B,Cdes ensembles quelconques. On a :A?B=B?AetA∩B=B∩A. On dit que l"union et l"intersection sont des opérations commutatives. D"autrepart,

A?(B?C) = (A?B)?CetA∩(B∩C) = (A?B)?C

On dit que l"union et l"intersection sont des opérations associatives. Enfin, A?(B∩C) = (A?B)∩(A?C)etA∩(B?C) = (A∩B)?(A∩C)

On dit que l"union est distributive sur l"intersection et que l"intersection est distributive sur l"union.

La commutativité et l"associativité de l"union (respectivement, de l"intersection) se déduisent de la com-

mutativité et de l"associativité du OU (respectivement, duET).De même, pour prouver que l"union est

distributive sur l"intersection, et que l"intersection est distributive sur l"union, il suffit d"utiliser la distribu-

tivité du OU sur le ET, et la distributivité du ET sur le OU. Faites-le! 7

Une conséquence de l"associativité de l"union et de l"intersection est que les expressionsA?B?Cet

A∩B∩Cne sont pas ambigües (on n"a pas besoin de parenthèses). La première désigne l"ensemble des

éléments qui appartiennent à au moins l"un des trois ensembleA,B,C. La seconde désigne l"ensemble des

éléments qui appartiennent aux trois ensemblesA,B,C. Exercice 1SoientA={2,5,7},B={1,5,7,9}etC={2,7,9,10}. Donner la liste des éléments de

A?B?Cet deA∩B∩C. Réponse en note.1

3 Différence de deux parties, complémentaire d"une partie

Ensemble "AmoinsB"

SoientAetBdeux ensembles. On appelle "AmoinsB", et on noteA\B, l"ensemble des éléments deA qui ne sont pas dansB. On a donc : x?A\Bssi (x?Aetx /?B) Par exemple, siA={2,5,7}etB={1,5,7,9}, on aA\B={2}etB\A={1,9}. Pour tout ensembleA, on aA\ ∅=A, etA\A=∅. De plus, pour tous ensemblesAetB, on aA?B ssiA\B=∅.

Complémentaire

SoitEun ensemble. SiAest une partie deE, l"ensembleE\As"appelle aussi complémentaire deAdans E. On le noteCE(A). Quand il n"y a pas ambiguité surE, on le note plus simplementAcou¯A. D"une manière générale on a x?CE(A)?(x?Eetx /?A)

Six?E, on ax?CE(A)?x /?A, etx /?CE(A)?x?A.

Exemples : 1) SoitE={1,2,3,4,5}. SoitA={2,3}. On aCE(A) ={1,4,5}. SoitB=CE(A). On a C

E(B) ={2,3}=A.

2) SoitE=R. SoitA= [0,1]. On aCR(A) ={x?R,x /?[0,1]}=]- ∞,0[?]1,+∞[. SoitB=CE(A).

On aCE(B) = [0,1] =A

Dans les deux exemples précédents,CE(B) =CE(CE(A)) =A. Ce n"est pas un hasard : Proposition: soitEun ensemble. SoitA?E. On a :CE(CE(A)) =A.

Preuve.(On donne ici un exemple de raisonnement par équivalence pour montrer l"égalité de deux ensembles.

Ceci afin de mettre en évidence le lien entre la négation en logique et le passage au complémentaire en théorie des

ensembles. Toutefois, dans un premier temps, nous déconseillons ce type de raisonnement aux étudiants car il offre

plus de possibilités d"erreur qu"un raisonnement par double inclusion.) Soitx?E. On ax?CE(CE(A))ssi non(x?CE(A)). Mais commex?E,x?CE(A)ssi non(x?A). On obtient doncx?CE(CE(A))ssi non(non(x?A)), c"est à dire ssix?Apuisqu"une double négation est

équivalente à une absence de négation. Les ensemblesCE(CE(A))etAont donc bien les mêmes éléments :

ils sont donc égaux.

Cette propriété se retient ainsi : le complémentaire du complémentaire est l"ensemble de départ.

Le complémentaire dansEde l"ensemble vide est l"ensembleEtout entier. Le complémentaire dansE deEest l"ensemble vide :CE(∅) =E,CE(E) =∅. 8 Proposition: soitEun ensemble. SoientAetBdes parties deE. On a alors :

A?B?CE(B)?CE(A)

Preuve.Preuve 1 (par double inclusion) SupposonsA?B. MontronsCE(B)?CE(A). SoitxdansCE(B). On a doncx?Eetx /?B. CommeA?Betx /?B, il s"ensuit quex /?A. Orx?E. Doncx?CE(A). DoncCE(B)?CE(A). Réciproquement, supposonsCE(B)?CE(A). NotonsA?=CE(B)etB?=CE(A). A

?etB?sont deux parties deEtelles queA??B?. D"après la démonstration qui vient d"être faite, on a donc

C E(B?)?CE(A?). OrCE(B?) =CE(CE(A)) =Aet de mêmeCE(A?) =B. DoncA?B. Preuve 2 (pour amuser les aficionados de la logique).A,B,CE(A),CE(B)sont des parties deE. De ce fait,CE(B)?CE(A)ssi pour toutxdansE, six /?Balorsx /?A. Ceci étant vu, soitxdansE. La propo-

sition "six /?Balorsx /?A" est équivalente à la proposition "non(x /?B) oux /?A", donc à la proposition

"x?Bou non(x?A)", donc à la proposition "non(x?A) oux?B", c"est à dire à la proposition "Si x?Aalorsx?B". Finalement,CE(B)?CE(A)ssi pour toutxdansE, six?Aalorsx?B, c"est à dire ssiA?B. Complémentaire de l"union, complémentaire de l"intersection. Proposition: SoientEun ensemble, etAetBdeux sous-ensembles deE. On a : (i)CE(A?B) =CE(A)∩CE(B). (ii)CE(A∩B) =CE(A)?CE(B)

En notant

¯Ale complémentaire dansEdeA, les propriétés précédentes s"écrivent : Ces propriétés se retiennent de la manière suivante : - le complémentaire de l"union est l"intersection des complémentaires - le complémentaire de l"intersection est l"union des complémentaires

Preuve.Les résultats de la proposition sont intuitivement évidents : le (i) dit qu"un objet n"est pas dans

l"union deAet deBs"il n"est ni dansAni dansB; le (ii) qu"un objet n"est pas dans l"intersection deAet

deBs"il n"est pas dansAou s"il n"est pas dansB. Voici toutefois une preuve rigoureuse du (i).

Soitx?

A?B. On a d"une partx?E, et d"autre part non(x?Aoux?B), donc non(x?A) et non(x?B). Doncx?¯Aetx?¯B, doncx?¯A∩¯B. On a donc

A?B?¯A∩¯B. Réciproquement, soit

x?¯A∩¯B. On a d"une partx?E, et d"autre part(x?¯A)et(x?¯B), donc non(x?A)et non(x?B),

donc non(x?Aoux?B), donc non(x?A?B). Doncx?

A?B. On a donc¯A∩¯B?A?B. Donc par

double inclusion

A?B=¯A∩¯B.

Le lecteur attentif remarquera qu"au lieu d"une preuve par double inclusion on aurait donner une preuve

plus rapide par équivalences successives. C"est vrai ici, et le raisonnement est assez simple pour qu"il n"y ait

pas grand risque d"erreur. Toutefois, nous ne répéterons jamais assez que pour des preuves plus complexes,

raisonner par équivalence est très souvent source d"erreurs. La preuve du (ii) est similaire à celle du (i) et laissée en exercice.

4 Mise en garde

Il y a des liens entre les expressions utilisées en logique (et, ou, etc.) et les opérations sur les ensembles

(intersection, union, etc.), mais il ne faut pas mélanger. Les expressions "et", "ou", "implique", etc. sont

à placer entre des propositions, pas entre des ensembles. Les signes∩,?,?, etc. sont à placer entre des

ensembles, pas entre des propositions. En d"autres termes,si P et Q sont des propositions, "P et Q" a un

sens, mais "P∩Q" n"en a pas. SiAetBsont des ensembles, "A∩B" a un sens, mais "AetB" n"en a pas.

9

5 Produit cartésien

Un couple est la donnée de deux objets dans un certain ordre. Bien noter que dans un couple, l"ordre

compte :(1,3)?= (3,1). Un triplet (resp. quadruplet, quintuplet) est la donnée detrois (resp. quatre, cinq)

objets dans un certain ordre. Soitnun entier naturel non nul. Unn-uplet est la donnée denobjets dans un

certain ordre.

A partir de deux ensemblesAetB, on crée un nouvel ensemble notéA×B, dont les éléments sont les

couples(a,b)constitués d"un élémentadeAet d"un élémentbdeB, dans cet ordre.

A×B={(x,y), x?Aety?B}.

On l"appelle produit cartésien deAet deB.

Exemple 1 : siA={1,2,3}etB={1,7}, alors

et Exemple 2 : siA={saumon, poulet}etB={banane, orange}, alors A×B={(saumon, banane), (saumon, orange), (poulet, banane), (poulet, orange)}

(Pour vous persuader de l"importance de l"ordre dans un couple, dites-vous que manger une banane après

avoir mangé du saumon n"est pas la même chose que manger du saumon après avoir mangé une banane)

On peut généraliser cette construction à un nombre fini d"ensembles. Ainsi, siA1,A2,...,Ansont des

ensembles, on peut construire l"ensemble A

1×A2× ··· ×An

dont les éléments sont desn-uplets(a1,a2···,an)tels queai?Aipour toutidans{1,2,...,n}.

Cas particulier :A×Ase noteA2,A× ··· ×A? nfoisse noteAn.

Par exemple on noteN2l"ensemble des couples d"entiers naturels etR2l"ensemble des couples de réels.

Exercice 2SoientAetBles intervalles :A= [0,1]etB= [2,5]. Dessiner dans le planR2les ensembles

A×BetB×A. Bien noter queA×B?=B×A.

6 Union et intersection d"un nombre quelconque d"ensembles

NotationsLes notions d"union et d"intersection se généralisent à un nombre quelconque d"ensembles.

Commençons par l"union. Soitn≥1un entier etA1,A2,...,Andes ensembles. L"union des ensemblesA1,

A

2,...,Anse noteA1?A2?....?An, ou encore, de manière plus concise,

i?{1,2,...,n}A i C"est l"ensemble des éléments qui appartiennent à au moins l"un des ensemblesAi: on a donc x?A1?A2?....?Anssi il existeidans{1,2,...,n}tel quex?Ai 10 De même, l"intersection des ensemblesA1,A2,...,Anse noteA1∩A2∩...∩Anou encore? i?{1,2,...,n}A i C"est l"ensemble des éléments qui appartiennent à tous lesAi: x?A1∩A2∩....∩Anssi pour touti? {1,2,...,n}, on ax?Ai Plus généralement, siIest un ensemble quelconque, et si pour touti?I,Aiest un ensemble,? i?IA i désigne l"ensemble des éléments qui appartiennent à au moins l"un des ensemblesAi: x?? i?IA issi il existeidansItel quex?Ai

De même,

i?IA idésigne l"ensemble des éléments qui appartiennent à tous lesAi: x?? i?IA issi pour touti?I, on ax?Ai

PropriétésLes propriétés essentielles de l"union et de l"intersection se généralisent à un nombre quel-

conque d"ensembles :

(distributivité de l"union)A?(B1∩B2∩...∩Bn) = (A?B1)∩(A?B2)∩...∩(A?Bn)

(distributivité de l"intersection)A∩(B1?B2?...?Bn) = (A∩B1)?(A∩B2)?...?(A∩Bn)

De même,

(complémentaire de l"union)CE(A1?A2?...?An) =CE(A1)∩CE(A2)∩....∩CE(An) (complémentaire de l"intersection)CE(A1∩A2∩...∩An) =CE(A1)?CE(A2)?....?CE(An)

En effet, dans la première égalité, l"ensemble de gauche et l"ensemble de droite sont tous les deux égaux

à l"ensemble des éléments deEqui n"appartiennent à aucun desAi. Dans la seconde égalité, l"ensemble de

gauche et l"ensemble de droite sont tous les deux égaux à l"ensemble des éléments deEqui n"appartiennent

pas à tous lesAi.

Plus généralement, comme on le verra en TD, siIest un ensemble d"indices quelconque et pour touti

dansI,Biest un ensemble : A??? i?IB i? i?I(A?Bi)etA∩?? i?IB i? i?I(A∩Bi) De même, siEest un ensemble et pour toutidansI,Ai?E: C E? i?IA i? i?IC

E(Ai)etCE?

i?IA i? i?IC E(Ai) Remarque 6 : l"union des ensemblesA1,A2,...,Anpeut aussi s"écrire? ioun? i=1A i. Remarque 7 : La variableiest muette : les ensembles? iet? ksont les mêmes.

Remarque 8 (notion d"opération) : Une opération (plus précisément, une opération binaire) sur un en-

sembleFest une application qui, à deux éléments deFassocie un élément deF. Par exemple, dansN,

l"addition (respectivement, la multiplication) associe au couple d"entiers naturel(n,p)un entier naturel noté

n+p(respectivement,n×p). De même, l"union associe à un couple(A,B)de parties deEune partie de

EnotéA?B. C"est donc une opération sur l"ensemble des parties deE. De même, l"intersection est une

opération surP(E). 11

7 Quelques propriétés évidentes

Voici quelques propriétés évidentes que vous pouvez utiliser directement. Ci-dessous, si une formule est

donnée sous la forme d"une implication, c"est que sa réciproque est fausse.

Ensembles :

SoientA,B,Cdes ensembles. On a toujours :

?SiA?BetB?CalorsA?C. ?A∩B?AetA?A?B ?SiA?Balors pour tout ensembleC,A?(B?C)et(A∩C)?B ?(A?CetB?C)?A?B?C ?A? ∅=AetA∩ ∅=∅ ?(A?=∅ouB?=∅)?(A?B?=∅) Ensembles et quantificateurs(en plus des formules du polycopié de logique) ?SiA?Bet (il existexdansAtel queP(x)) alors (il existexdansBtel queP(x)) ?SiA?Bet (pour toutxdansB, on aP(x)) alors (pour toutxdansA, on aP(x)) ?(Il existexdansAtel queP(x)) ou (il existexdansBtel queP(x)) ?il existexdansA?Btel queP(x). ?Si (il existexdansA∩Btel queP(x)) alors ([Il existexdansAtel queP(x)] et [il existexdansB tel queP(x)]). ?(Pour toutxdansA, on aP(x)) et (pour toutxdansB, on aP(x)) ?pour toutxdansA?B, on aP(x).

8 Rappel des principales définitions et propriétés

SoientEun ensemble etA,B,Cdes parties deE. SoitIun ensemble d"indices, et pour toutidansI, soitAiune partie deE. Par définition :

A?B={x,x?Aoux?B}A∩B={x,x?Aetx?B}

A\B={x,x?Aetx /?B}CE(A) =E/A,noté aussi¯AouAc A×B={(a,b),a?Aetb?B}An=A× ··· ×A? nfois i?IA i={x,?i?I,x?Ai}? i?IA i={x,?i?I,x?Ai} Principales propriétés(ci-dessous, siX?E, on note¯Xle complémentaire deXdansE) : A?(B∩C) = (A?B)∩(A?C)A∩(B?C) = (A∩B)?(A∩C)

Les propriétés des deux premières lignes se généralisent à un nombre quelconque d"ensembles.

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