RAPPORT DACTIVITE 2015 SUR LA RIPOSTE AU SIDA DANS LE
31 mars 2015 ONUSIDA. ISBN 978 92 4 250934 2 (WHO). (Classification NLM : WC 503.6). ISBN 978-92-9253-073 ...
Le sida en chiffres 2015
Pour faire avancer la riposte au sida l'ONUSIDA a élaboré une approche d'accélération pour atteindre un ensemble de cibles assorties de délais d'ici à. 2020.
Rapport dactivité 2015 COMITE DE SURVEILLANCE DU SIDA
En 2015 alors que ONUSIDA annonce des chiffres telle qu'une réduction de 35% des nouvelles infections depuis 2000 ou une diminution de 42% des décès liés
Rapport ONUSIDA sur lépidémie mondiale de sida 2013
Alors que la date butoir de 2015 est imminente le présent rapport résume les progrès documents/GMHR/GMHR_Factsheet_FR.pdf (résumé en français).
2015 China AIDS Response Progress Report
UNAIDS China office and WHO China office have provided great support for the preparation of Report 2015. 2. Overview of AIDS Epidemic in China.
GLOBAL AIDS RESPONSE PROGRESS REPORTING 2015
reports in the past six months — the Gap Report Fast-Track: Ending the AIDS Estimating_Populations_en.pdf (the WHO/UNAIDS working group on global ...
RAPPORT DACTIVITE SUR LA RIPOSTE AU SIDA AU BURKINA
Le rapport ONUSIDA sur l'épidémie mondiale du Sida 2015 indique que la prévalence de l'infection à VIH dans la population adulte du Burkina Faso est estimée à 0
unaids
10 juil. 2016 fonts_07.03_.13_.pdf accessed 6 July 2016). 37. Aids Law Project v Attorney General & 3 others [2015] eKLR (http://kenyalaw.org/.
Accélérer la riposte pour mettre fin au sida
Source: rapport ONUSIDA-KFF juillet 2015
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - solidarite-sidaorg
RAPPORT D’ACTIVITÉ SOLIDARITÉ SIDA 2015 5 ÉTAT DES LIEUX ET ENJEUX Pour la première fois les espoirs d’endiguer l’épidémie du sida d'ici 2030 sont à portée de main à condition d'intensi? er les e? orts pour relever les nouveaux dé? s L’Onusida recommande une approche focalisée vers les publics et les zones où le
UNAIDS
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Évaluation indépendante du système des Nations unies sur la
42 Stratégie de l'ONUSIDA annexe 2 processus de consultation ONUSIDA 2015 43 Rapport d'évaluation du MOPAN 2016 44 De nombreux répondants externes des EIC notamment des ONG et des OSC axées sur le sida se sont sentis très impliqués dans le processus d'identification des priorités du Programme commun
Décisions recommandations et conclusions
Point 2 1 de l’ordre du jour: Stratégie de l’ONUSIDA 2011-2015 4 Adopte la Stratégie 2011-2015 de l’ONUSIDA 1; 1 La République islamique d’Iran a pris ses distances à l’égard de certaines parties de la Stratégie 2011-2015 de l’ONUSIDA et réaffirmé que dans la mise en œuvre du document il 1 de 5
Une commission ONUSIDA– Lancet discute de comment vaincre le
Commission ONUSIDA-Lancet–—groupe diversifié d’experts en matière de VIH de santé de développement de jeunes de personnes vivant avec le VIH et de communautés affectées par le VIH d’activistes et de dirigeants politiques—a été créée pour étudier comment la riposte au sida pourrait évoluer dans une nouvelle ère de
Mars 2016
BURKINA FASO
Unité- Progrès-Justice
GLOBAL AIDS RESPONSE PROGRESS
REPORTING (GARPR) 2015
PRESIDENCE DU FASO
CONSEL NATIONAL DE LUTTE
CONTRE LE SIDA ET LES IST
SECRETARIAT PERMANENT
RAPPORT D'ACTIVITE SUR LA
RIPOSTE AU SIDA AU BURKINA FASO
Rapport GARPR 2015 du Burkina Faso
2TABLE DES MATIERES
LISTE DES TABLEAUX .............................................................................. 3 LISTE DES GRAPHIQUES .......................................................................... 3INTRODUCTION ........................................................................................ 6
I. PRESENTATION DU BURKINA FASO ...................................................... 71.1. Situation géographique, démographique, sociale et administrative .... Error!
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1.2. Situation juridique ..................................... Error! Bookmark not defined.
1.3. Situation éducative ..................................... Error! Bookmark not defined.
1.4. Situation économique ................................. Error! Bookmark not defined.
1.5. Situation sanitaire ...................................... Error! Bookmark not defined.
II. APERÇU DE LA SITUATION DE LA REPONSE NATIONALE ..................... 92.1. Degré de participation des parties prenantes ............................................ 9
2.2. Situation actuelle de l'épidémie .............................................................. 10
2.3. Riposte au plan politique ........................................................................ 11
2.3.1 Organisation de la lutte contre le VIH ................................................... 11
2.3.2 Implication des différents secteurs dans la réponse .............................. 12
2.4. Riposte au plan programmatique (résumé des principaux résultats de la
réponse en 2014) ........................................................................................... 13
III. BILAN DE LA MISE EN OEUVRE DE LA DECLARATION POLITIQUE DE2011 (INTENSIFIER NOS EFFORTS POUR ELIMINER LE VIH/SIDA) ........ 23
IV. MEILLEURES PRATIQUES ................................................................. 34 VI. SOUTIEN DES PARTENAIRES AU DEVELOPPEMENT .......................... 396.1. Appui technique ..................................................................................... 39
6.2. Appui financier ....................................................................................... 39
ANNEXES ............................................................................................... 45
Rapport GARPR 2015 du Burkina Faso
3LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : synthèse des principaux résultats enrégistrés dans le domaine de la prévention en
2013 et 2014 ................................................................................................................................. 14
Tableau 2 : situation de la prise en charge médicale des PVVIH en 2013 et 2014 ..................... 15
Tableau 3: Récapitulatif des indicateurs GARPR ......................................................................... 16
Tableau 4: répartition des ressources en 2013 par source de financement Error! Bookmark not defined.Tableau 5:besoins par composante clé ........................................................................................ 44
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique 1 : prévalence du VIH, par tranche d'âge au Burkina Faso en 2013 ........................ 10
Graphique 2 : situation de la recherche du VIH chez les patients tuberculeux de 2011 à 2014 31Graphique 3 : répartition des patients sous traitement ARV par type de structure .................... 37
Rapport GARPR 2015 du Burkina Faso
4Sigles utilisés
ACD Agent de collecte de données
ARV Anti retro viral
BSS Behavioral sentinel survey
CCD Contrôleurs de collecte des données
CD4 Cellules lymphocytes type 4
CDV Conseil dépistage volontaire
CMLS Comité ministériel de lutte contre le sida et les ISTCNLS Conseil national de lutte contre le sida
CNLS-IST Conseil National de Lutte contre le SIDA et IST CORAB Coalition des réseaux et associations du Burkina de lutte contre le VIH/Sida et la promotion de la santéCOS Comité d'orientation et de suivi
CP Chargé de programme
CPFM Coordination du projet Fonds mondial
CPN Consultation Pré-National
CRAQ Commission de Réflexion et d'anticipation sur les questions liées au VIH CSLS Cadre Stratégique de Lutte contre le Sida et les ISTCSPS Centre de santé et de promotion sociale
CTPS Comité Technique de Programmation et de Suivi DCRP Département chargé de la communication et des relations publiques DGISS Direction générale de l'information et des statistiques sanitairesDSF Direction de la santé et de la famille
EDS Enquête Démographique et de Santé
F CFA Franc de la communauté financière africaineGARPR Global Aids Response Progress reporting
GIZ Coopération technique allemande
HSH Homme ayant des rapports Sexuels avec des HommesIC Intervalle de confiance
ICPN Indice Composite des Politiques Nationales
IEC/CCC
Information éducation communication/ communication pour un changement de comportement INSD Institut national de la statistique et de la démographieIO Infection opportuniste
IST Infection sexuellement transmissible
JMS Journé mondiale sida
KFW Kreditanstalt für wiederaufbau
MENA Ministère de l'éducation nationale et de l'alphabétisationMSM Man who have sexual with men
OEV Orphelin et enfant vulnérable
OMS Organisation mondiale de la santé
ONG Organisation non gouvernementale
Rapport GARPR 2015 du Burkina Faso
5 ONUSIDA Programme commun des nations unies pour le VIH/Sida PAMAC Programme d'appui au monde associatif et communautairePCR Polymerase chain reaction
PEC Prise en Charge
PIB Produit intérieur brut
PNDS Programme nation de développement sanitairePNM Plan National Multisectoriel
PNUD Programme des nations unies pour le développement PROMACO Programme de marketing social et de communication pour la santéPS Professionnel(le) de sexe
PSSLS-IST Programme sectoriel santé de lutte contre le Sida et les ISTPTF Partenaire technique et financier
PTME Prévention de la transmission mère- enfantPVVIH Personne vivant avec le VIH
REDES Ressources et dépenses de lutte contre le SidaS&E Suivi et évaluation
SGT/BD Sous groupe technique de gestion des bases de données au niveau central SGTR/BD Sous groupe technique régional de gestion des bases de donnéesSIDA Syndrome d'immuno déficience acquise
SP/CNLS-IST Secrétariat Permanent de Lutte contre le SIDA et ISTSR Santé de la reproduction
SSR Santé sexuelle et reproductive
TARV Traitement par les antiretroviraux
TB Tuberculose
TBIS Tableau de bord des indicateurs sida
TS Travailleuse de sexe
UC-PSE Unité centrale de la planification et du suivi-évaluationUNFPA Fonds des nations unies pour la population
UNGASS United Nations General Assembly Special Session on HIV/AIDSUNICEF Fonds des nations unies pour l'enfance
URCB Union de Religieux et Coutumiers du Burkina
US United states
USD United states dollar
VIH Virus de l'immuno déficience humain
Rapport GARPR 2015 du Burkina Faso
6INTRODUCTION
Au cours de ces dernières décennies, la lutte contre le VIH, le Sida et les IST a fait l'objet d'une vaste mobilisation mondiale qui a conduit à l'élaboration de plusieurs textes internationaux. En effet au niveau mondial, les Etats, lors du sommet du millénaire en 2000, se sont fixés, entre autres objectifs, de combattre le VIH/sida, le Paludisme et d'autres maladies (objectif 6), avec pour cible de stopper et commencer à inverser la tendance actuelle de l'épidémie à l'horizon 2015 (cible 7). En Juin 2001, lors de la 20ième Session extraordinaire de l'Assemblée Générale des Nations Unies sur le VIH/sida (UNGASS), les gouvernements de 189 Etats membres ont adopté la Déclaration d'engagement sur le VIH. Ce faisant, ces états, y compris les organisationsde la société civile et du secteur privé, se sont engagés à créer une alliance mondiale
pour atteindre parmi les OMD l'objectif 6 de " stopper et de commencer à inverser le cours de l'épidémie à VIH et au sida d'ici 2015 ». En 2006, lors de la Réunion spéciale des Chefs d'Etat de l'Union Africaine à Abuja et puis, de la session de haut niveau de l'Assemblé générale des Nations Unies consacrée au sida tenue à New York, les dirigeants africains ont réaffirmé leur engagement àaccélérer les interventions visant à réaliser l'accès universel à la prévention, au
traitement, à la prise en charge et au soutien pour 2010, échéance prolongée jusqu'en2015 afin de contribuer à l'atteinte des OMD.
Mais, malgré cette volonté politique affirmée au plan mondial, le VIH/Sida demeure toujours un problème de santé publique et l'une des principales causes des décès. D'où l'adoption d'une nouvelle déclaration politique dénommée " intensifier nos efforts pour eliminer le VIH/sida » en Juin 2011, lors de la 65ème Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida tenue à New York. Le Burkina Faso à l'instar des autres du monde a ratifié cette déclaration. Dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre de cette déclaration, les pays sont invités à dresser périodiquement un bilan. Le présent rapport fait un apperçu sur la situation de la riposte au VIH/Sida en 2015 au Burkina Faso. Il se veut être, un outil de sensibilisation, de plaidoyer, d'information, et d'orientations sur les décisions programmatiques, et également sur les efforts de mobilisation des ressources, et de suivi évaluation.Rapport GARPR 2015 du Burkina Faso
7I. PRESENTATION DU BURKINA FASO
1.1. Situation géographique, démographique, socioculturel et administratif
Le Burkina Faso est un pays sahélien enclavé, sans littoral ; il couvre une superficie de 272 967
km² (IGB 2002), et partage ses frontières avec six (6) pays de la sous-région Ouest africaine
que sont : le Mali, le Niger, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte-d'Ivoire. Selon le Recensement général de la population et de l'habitation (RGPH 2006), le Burkina Faso comptait 14 017 262 habitants en 2006 dont 51,7% de femmes. La population est à majorité jeune (46,6% des habitants ont moins de 15 ans) et croît à un taux de 3,1% par an. Les projections démographiques faites par l'INSD en 2007 sur la période 2007-2020 montrent que la population burkinabè seraitde 19 034 397habitants en 2016 dont 52,1% sont âgés de 15 ans et plus (soit 9 916 921).Cette population réside essentiellement en milieu rural, (77,3% contre22,7%, en milieu urbain). Les femmes et les jeunes constituent les groupes cibles les plus
importants qui devront bénéficier d'actions vigoureuses afin de réduire leur vulnérabilité face à
l'infection au VIH. Au plan socioculturel, le pays compte une soixantaine d'ethnies et trois principales religions : l'islam, le christianisme (catholiques, protestants) et l'animisme. Les populations sont encore sous l'influence de certaines croyances ancestrales et pesanteurs sociologiques quimaintiennent des pratiques traditionnelles néfastes telles que l'excision, le lévirat, le mariage
précoce et forcé, etc. Malgré les progrès récents et les initiatives en faveur de l'égalité des
sexes, de grandes disparités entre hommes et femmes, notamment en matière d'équité et de droits humains, persistent encore dans les différentes régions du pays. La prise de consciencecollective de l'impact négatif des inégalités entre les sexes sur le processus de développement
durable du pays, a motivé l'adoption en 2009 de la politique nationale genre, pour oeuvrer progressivement vers une plus grande justice et équité sociale. Sur le plan administratif, le processus de décentralisation s'est davantage consolidé avec lacommunalisation intégrale. Il s'est traduit par l'organisation du pays en collectivités territoriales,
accompagnée d'une déconcentration de l'Administration. La subdivision administrative donne par ordre successif : la région, la province, la commune (rurale ou urbaine), le secteur decommune et le village. Ainsi, le territoire national est organisé en 13 régions, 45 provinces, 351
communes dont 302 communes rurales et 49 communes urbaines. Les collectivités territoriales jouissent d'une autonomie d'organisation pour prendre en charge leur développement. Dans cette dynamique régionale et communale de développement, la lutte contre le VIH, le Sida et les IST devrait aussi s'inscrire au centre des préoccupations.1.2. Situation juridique
Sur le plan juridique, le Burkina Faso s'est doté de textes de lois majeures sur la Santé de la
reproduction, la lutte contre l'infection à VIH et la protection des PVVIH. Il s'agit de : (i) la loi
N°049-2005/AN du 21 décembre 2005 portant sur la Santé de la reproduction (SR) qui, en son article 14, alinéa 1, précise que "Toute personne atteinte d'une Infection sexuellement transmissible (IST) et du Virus de l'immunodéficience humaine/Syndrome d'immunodéficience acquise (VIH/SIDA) en particulier, doit jouir sans discrimination, des droits civils, politiques etsociaux (logement, éducation, emploi, santé, protection sociale)», (ii) la Loi n°30-2008/AN du 20
mai 2008 portant lutte contre le VIH/Sida et protection des droits des PVVIH dont le décretd'application consacre les mêmes droits en ses articles 3 à 19 et son arrêté conjoint, (iii) la loi
028-2008/AN portant code du travail au Burkina Faso. A ces textes, s'ajoute, le décret 2010-
18/MS/MEF du 10 février 2010 portant gratuité du traitement par les ARV au Burkina Faso.
Rapport GARPR 2015 du Burkina Faso
8 Malgré l'intensification des mesures de prévention et de prise en charge du VIH et du Sida et l'adoption de ces textes de lois, des pratiques de stigmatisation et de discrimination envers lespersonnes infectées et affectées sont encore enregistrées à l'échelon familial, communautaire
et sur les lieux de travail.1.3. Situation éducative
L'enseignement primaire a enregistré une forte expansion au cours de ces cinq dernières années. Selon l'annuaire statistique 2014-2015 du MENA, le taux brut de scolarisation (TBS)s'établit à 83,7 % pour l'année scolaire 2014-2015. Celui des filles s'est établi 83,9% contre
83,6% pour les garçons. Le taux d'achèvement qui est un indicateur pertinent en termes de
maintien reste une préoccupation. Il était de 59,3% en 2014-2015 pour tout sexe confondu et61,3% pour les filles.
Au niveau des enseignements post-primaire et secondaire, les inégalités sont plus marquées. En effet, selon les données du MESS de l'année scolaire 2013-2014, au post-primaire, le TBS était de 38,4% pour les filles, 41,9% pour les garçons et 40,2% pour l'ensemble.Au secondaire le TBS était de 12,8% pour l'année scolaire 2013-2014 avec des disparités entre
filles et garçons (9,8% pour les filles et 15,9% pour les garçons). Pour ce qui est de l'enseignement secondaire technique et professionnel, on note qu'au coursde l'année scolaire 2013-2014, seulement 28 232 d'élèves dont 44,2% de filles étaient inscrit.
Quant au supérieur, le nombre d'apprenants qui accèdent à l'enseignement supérieur estrelativement faible (277 étudiant(e)s pour 100 000 habitants). Au niveau de l'éducation, le taux
d'alphabétisation est estimé à 23% chez les femmes contre 38% chez les hommes en 2010 (EDS, 2010) alors qu'un taux d'alphabétisation d'au moins 40% est nécessaire pour amorcer le développement selon l'UNESCO.1.4. Situation économique
L'économie du Burkina Faso repose essentiellement sur le secteur primaire (l'agriculture et l'élevage). En effet, ce secteur occupe plus de 80% de la population active mais sa contribution au Produit intérieur brut (PIB) est de l'ordre de 30% ; il est cependant sujet aux aléas climatiques, plongeant de nombreuses populations dans une situation d'insécurité alimentaire récurrente et de pauvreté.Le revenu par habitant est équivalent à 300 $US par an, plaçant le Burkina Faso parmi les Pays
en développement (PED). Selon le rapport 2015 du PNUD sur le développement humain, le pays occupe le 183ème rang sur 188 pays avec un IDH de 0,402 en 2014 contre 0,388 en2013. Le pays entretient depuis près d'une décennie une croissance économique moyenne de
l'ordre de 5% par an au prix d'importantes réformes politiques et socio-économiques. On note cependant que depuis 2013, le taux de croissance économique est en baisse. En 2014, on a enregistré une croissance de 4% contre 6,8% en 2013 et 9,8% en 2012. Les résultats de l'enquête multisectorielle continue (EMC) de 2014 montrent que, 40,1% de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté contre 46,7% en 2009 (soit une baisse d'environ 7 points de pourcentage). Même si la tendance est à la baisse, la pauvreté persiste et reste massive en dépit des nombreux efforts engagés au cours de la dernière décennie pour la faire reculer. Par ailleurs, on note que la pauvreté demeure avant tout un phénomène essentiellement rural car plus de neuf pauvres sur dix (92,5%) vivent en milieu rural. Cet environnement économique difficile est aussi marqué par la fin de la mise en oeuvre denombreux projets de lutte contre le VIH, le Sida et les IST, annonçant un avenir incertain pour le
Rapport GARPR 2015 du Burkina Faso
9 financement de la riposte au VIH, au moment où la communauté internationale a pris les engagements pour l'objectif " zéro » et les recommandations 2013 de l'OMS en matière de prévention et de traitement ARV.Les impacts socioéconomiques de l'épidémie du VIH accentuant la pauvreté dans les ménages,
retarderaient donc l'atteinte des objectifs de développement humain durable et aggraveraient les disparités entre les sexes. Aussi, convient-il de noter que cet environnement économiquedifficile nécessite d'intensifier les efforts de plaidoyer pour la mobilisation des ressources sur la
période post 2015 en faveur de la lutte contre le VIH, le Sida et les IST1.5. Situation sanitaire
En matière de santé, la couverture nationale en prestation de services de soins a connu uneamélioration ces dernières années, mais des disparités régionales subsistent. En 2015, le
Burkina Faso totalisait 129 dispensaires isolés, 13 maternités isolées, 1 694 CSPS, 39 CM, 47
CMA, 9 CHR, 1 CHN, 4 CHU et 450 formations sanitaires privées tous types confondus. Malgré les efforts de couverture nationale en prestation de services de soins, certains indicateurs démographiques et sanitaires, demeurent encore à un seuil non satisfaisant. Le recours auxformations sanitaires et l'utilisation des moyens préventifs et curatifs, sont encore faibles (0,87
contact par habitant/an en 2014 (Annuaire statistique 2015 du Ministère de la santé).Les principales maladies rencontrées sont le paludisme, les infections respiratoires aigües, la
malnutrition, les maladies diarrhéiques, l'infection à VIH et les IST, la Tuberculose, la lèpre et
les maladies tropicales négligées. Selon les données de l'EDS 2010, le taux brut de mortalité encore élevé au sein de lapopulation est de l'ordre de 11,8‰. Le taux de mortalité infantile est de 91,7‰ naissances
vivantes et celui de la mortalité infanto-juvénile de 141,9 ‰ naissances vivantes. Le ratio de
mortalité maternelle est de 341 pour 100 000 naissances vivantes. Au niveau de la riposte au VIH, on note une augmentation du nombre de structures assurant la prise en charge médicale des PVVIH par les ARV. En fin décembre 2015, cent (100) sites aussi bien publics (75), privés (09), confessionnelles (06) que communautaires (10) assurent cette prise en charge dans les 13 régions du pays. Outre la couverture de l'ensemble des districts sanitaires, le nombre de sites assurant la PTME est de 1 820 sur 1 853 formations sanitaires, soit un taux de couverture de 98,22%. Malgré cette couverture élevée,le taux d'adhésion desfemmes enceintes à la PTME est de 86,14% , encore en deçà de l'objectif national de 90%. En ce qui
concerne le taux de transmission résiduelle, il est passé de 5,30% en 2014 4,95% en 2015. II. APERÇU DE LA SITUATION DE LA REPONSE NATIONALE2.1. Degré de participation des parties prenantes
Le présent rapport a été élaboré sous la coordination du SP/CNLS-IST et avec l'appui de l'ONUSIDA et de ses cosponsors (OMS, UNICEF & UNFPA) selon une approche participative impliquant les différents intervenants dans la réponse nationale, notamment les organisations de la société civile, les secteurs public et privé, les partenaires techniques et financiers dont les agences du Système des Nations Unies. L'élaboration du rapport a été marquée par plusieurs étapes : établissement de la liste des membres de l'équipe technique chargée de l'élaboration du GARPR ; réunion d'information à l'intention des membres de l'équipe technique chargée de l'élaboration du GARPR ; actualisation des données NCPI et des indicateurs qui s'est faite de façon active par les structures gouvernementales et communautaires en charge d'information stratégique et de programme (SP/CNLS-IST, INSD, PSSLS-IST,quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] onusida rapport 2015
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[PDF] montrer que n(n 1)(n 2)(n 3) est divisible par 24