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COMITE DE SURVEILLANCE
DU SIDA
Dr Vic ARENDT, président
M. Günter BIWERSI, Mme Carole DEVAUX, Dr Jos EVEN, M. Henri GOEDERTZ, Dr Danielle HANSEN-KOENIG, M. Patrick HOFFMANN, M. Ralph KASS, Mme Laurence MORTIER, M. Joël MOSSONG, M. Alain ORIGER, M. Jean-Claude SCHLIM, Mme Astrid SCHORN, Dr Simone STEIL, Dr Pierre WEICHERDING 1SOMMAIRE
Introduction :
Editorial
21. Comité de surveillance du SIDA, Missions, composition 4
2. Epidémiologie 6
3. Information et Education 16
4. HIVBerodung 28
5. Prévention et dépistage 29
6. SIDA et Toxicomanie 37
7. DropIn de la Croix-Rouge 40
8. Rapport sur le travail effectué en milieu pénitentiaire
429. Prise en charge médicale 49
10. Recherche 51
11. Le sida sur le plan international : activités de la Direction de
592
Editorial
En 2015, alors que ONUSIDA annonce des chiffres telle réduction de 35% des nouvelles infections depuis 2000 ou une diminution de 42% des décès liés auSIDA depuis 2004, les chiffres de
moins bons. 93 nouvelles entrées dans la cohorte luxembourgeoise, dont 57 patients vrais nouveaux » cas. etiendra pour la première fois depuis des années une réduction sensible dans le groupe des hommes ayant du sexe avec des hommes (HSH), alors que le pessimiste sera choqué par le nombre de nouveaux diagnostics chez les usagers de drogue, chiffre qui dépasse encore le chiffre record de 2014. -90- du virus doivent être dépistées ; 90% parmi celles qui sont testées positives doivent être mises sous traitement et enfin 90% des personnes ayant débuté un traitement doivent rester adhérentes et atteindre une charge virale indétectable. Pour cela il faudra largement appliquer le " treatment as prévention (TasP) » et le " test ans treat recommande depuis 2015 de traiter toute personne diagnostiquée, et le comité de surveillance du SIDA recommande vivement que le Luxembourg suive cette voie. Nous avions an prophylaxie pré-exposition (PrEP) temps, la ministre française a donné une autorisation journée mondiale du SIDA 2015, elle a annoncé un remboursement possible sous desconditions bien précises et dans des centres agréés de ce médicament pour des
personnes qui ne veulent ou ne peuvent pas utiliser le préservatif pour des rapports projet bien encadré, avec des groupes cibles bien définis et comprenant toujours le message du " safer sex / safer use de la prévention de la transmission sexuelle du HIV, la PrEP étant vue comme un outil additionnel. Nous espérons cependant que cet outil additionnel sera mis en place prochainement. Avec les progrès importants réalisés par les pays en développement dans l'accès aux traitements antiviraux d'une part et l'afflux important de demandeurs de protection 3 internationale dans tous les pays d'Europe d'autre part, nous sommes confrontés de plus en plus souvent à des patients dont la demande d'asile a été refusée qui soient priés de quitter le territoire, même s'ils nécessitent des traitements médicaux lourds. Ce sont des patients qui se trouvaient souvent dans un état critique lors de leur prise en charge au Luxembourg et qui maintenant se portent bien grâce à nos traitements efficaces. Ils bénéficiaient d'un statut de tolérance pour raison médicale. Les pays européens adoptent actuellement une interprétation très restrictive de la convention européenne des droits de l'homme et il faut presque qu'une personne soit en dangerde mort à court terme pour pouvoir continuer à bénéficier de ce statut de tolérance à
l'éloignement. De nombreux pays européens, dont le nôtre, s'appuient désormais sur l'avis d'une base de données médicales nommée medCOI (medical country of origin information) pour juger si les traitements dont le patient a besoin sont disponibles dans son pays. MedCOI ne tient cependant pas compte de l'accessibilitégéographique réelle ni de la gratuité des trithérapies, ni de l'attitude vis-à-vis des
minorités comme les HSH, les usagers de drogues, ni de la stabilité politique du pays et pour certains patients cela signifie qu'ils n'auront pas la garantie d'un traitement approprié et continue et que leur état risquera de se dégrader rapidement. Le comité espère que le Luxembourg, un des pays dont l'aide au développement estparmi les plus élevées au monde, évaluera, comme par le passé, les situations
médicales des personnes soumises à un statut de tolérance au cas par cas, afin que ininterrompu aux traitements dont elle a besoin. 41: Comité de surveillance du SIDA
Missions, composition
1. Missions
Le Comité de Surveillance du SIDA a été institué par arrêté ministériel du 24 janvier 1984,
présidence du Dr Robert Hemmer.de créer un comité de surveillance multidisciplinaire, le comité été reconstitué comme
Comité de surveillance du SIDA, des hépatites infectieuses et des maladies sexuellement transmissibles. comité a les missions suivantes : - Informer le grand public, les groupes cibles et les professionnels de santé sur toutes les questions concernant le SIDA, les hépatites infectieuses et les maladies sexuellement transmissibles - Collaborer étroitement avec les organisations nationales et internationales afin de développer hépatites infectieuses et les maladies sexuellement transmissibles - Donner son avis sur toutes les questions dans le domaine de la santé publique ayant trait au SIDA, aux hépatites infectieuses et aux maladies sexuellement transmissibles qui lui sont soumises par le ministre - Étudier et proposer de sa propre initiative toute mesure ou amélioration en matière de prévention et de lutte contre le SIDA, les hépatites infectieuses et les maladies sexuellement transmissibles.2. Composition
La composition du Comité de Surveillance du SIDA, des hépatites infectieuses et des maladies sexuellement transmissibles en 2015 a été la suivante : ARENDT Vic, président médecin au Service National desMaladies Infectieuses
WEICHERDING Pierre, secrétaire médecin chef de divisionSanitaire
BIWERSI Günter pédagogue, Jugend an Drogenhellef DEVAUX Carole responsable du laboratoire de rétrovirologieEVEN Jos microbiologiste
GOEDERTZ Henri psychologue, HIVberodung, Croix-RougeLuxembourgeoise
HANSEN - KOENIG Danielle Directeur de la Santé
HOFFMANN Patrick Infirmier en chef, Inspecteur sanitaireKASS Ralph
5 MORTIER Laurence psychologue, HIV-Berodung, Croix-RougeLuxembourgeoise
Coordinatrice technique du Pl
surveillance ORIGER Alain psychologue PhD, Coordinateur NationalDrogues, Direction de la Santé
SCHLIM Jean-Claude cinéaste, représentant de la société civileSCHORN Astrid
STEIL Simone médecin-chef de division, division de la médecine préventive et sociale 62. Epidémiologie
1 2 20 3732
25
22
19 42
40
24
26
30
25
22
30
31
43
41
33
46
60
62
57
48
68
64
63
73
83
82
97
94
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Nombre de nouvelles entrées HIV dans la cohorte luxembourgeoise par année
Patients
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 1 2 1 4 6 7 6 11 17 15 11 18 14149 13 14 11 5 7 15 11 9 11 9 4 8 12 8 11 9 8
Nombre de cas de SIDA déclarés par année
7 02 20 3732
252219
42402426
30
2522
3031
4341
33
46
6062
57
48
68
6463
73
8382
9794
2325
979
1415
78589
55757
3
910752
887970 20 40
60
80
100
120
Evolution des infections à HIV et des décès
Nombre des infectionsDécès
12 19 3228
181715
3227
16 2325
1920
2325
33
2827
30
41
37
41
37
50
4645
50
59
6563
67
1 54
754
10 13 8 356
2 76
10 13 6 16 19 25
16 10
181718
222217 34
27
1112
0 10 20 30
40
50
60
70
80
Evolution des infections à HIV en fonction du sexe
HommesFemmesH->F
8 3233 6 5 1210
9878
6 99
2121
14 33
35
40
32
18 36
28
28
3535
33
36
36
0 2 8 18 1211
86
19 13 7 13 17 13 11 9 10 17 11 14 7 21
13 17 21
2527
29
33
39
37
35
28
1 6 9 7 5 2 0 4105
1223
87
2 65
43
8 4 65
2 4 2 87
1920
0 5 10 15 20 25
30
35
40
45
Evolution du mode de contamination
Rapports hétérosexuelsRapports homo/bisexuelsInjection de drogues Nous avons constaté une augmentation de nouveaux cas d'infection à VIH parmi les usagers de drogues depuis 2013 au Luxembourg, avec 19 et 20nouvelles entrées en2014 et 2015. Nous avons réalisé une analyse phylogénétique et épidémiologique
afin de comprendre ce phénomène et ses causes. Parmi les 45 nouveaux cas de mi-2013 à fin 2015, 13 sont des femmes, 32 des hommes avec un âge moyen de 33 ans.
Plus de 90% sont co-infect
bénéficié de traitement de substitution par la méthadone. 36 cas sont des nouveaux diagnostics VIH et 27 patients ont été séquencés.2013-15
sont regroupées dans 2 clusters (grappes) de transmission: 18 cas 2013-15 font p séquences (génotype B) et 6 cas 2013- second cluster de 9 séquences (génotype G). La répartition géographique du cluster 1 est variée alors que le cluster 2 est plus de l'héroïne. L'analyse des données sur les habitudes de consommation (nombre d'injections par jour, lieu, échange de matériel, voie) et la précarité sociale est en cours. Le changement de l'héroïne vers la cocaïne pourrait expliquer en partie 9Les 2 clusters :
10Cluster de 28 séquences virales genotype B
Cluster de 9 séquences virales genotype G
11 Depuis 3 années consécutives, nous observons une diminution significative des nouveaux cas chez les HSH qui peut refléter la stratégie de traitement comme moyen de prévention. On peut également noter une diminution plus importante des nouvelles infections chez les HSH par rapport aux injecteurs de drogues (UDI), avec 14 nouvelles infections HIV détectées en 2014. 0 5 10 15 20 2530
35
4036
28
20 21
7
Mode de contamination des
infections inclus dans la cohorte luxembourgeoise en 2015 12 0 2 4 6 8 10 12 14 16 <2020-2526-3536-4445-54>54 2quotesdbs_dbs16.pdfusesText_22[PDF] onusida rapport 2016
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