[PDF] Rapport ONUSIDA sur lépidémie mondiale de sida 2013





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RAPPORT DACTIVITE 2015 SUR LA RIPOSTE AU SIDA DANS LE

31 mar. 2015 ONUSIDA. ISBN 978 92 4 250934 2 (WHO). (Classification NLM : WC 503.6). ISBN 978-92-9253-073 ...



Rapport dactivité 2015 COMITE DE SURVEILLANCE DU SIDA

En 2015 alors que ONUSIDA annonce des chiffres telle qu'une réduction de 35% des nouvelles infections depuis 2000 ou une diminution de 42% des décès liés 





Le sida en chiffres 2015

Pour faire avancer la riposte au sida l'ONUSIDA a élaboré une approche d'accélération pour atteindre un ensemble de cibles assorties de délais d'ici à. 2020.



Rapport ONUSIDA sur lépidémie mondiale de sida 2013

des Nations Unies sur le VIH et le sida. 2000 2001. 2006. 2011. 2015 Alors que la date butoir de 2015 est imminente le présent rapport résume les ...



2015 China AIDS Response Progress Report

UNAIDS China office and WHO China office have provided great support for the preparation of Report 2015. 2. Overview of AIDS Epidemic in China. By the end of 



Mise en œuvre de la déclaration politique sur le VIH/sida

déclaration politique sur le. VIH/sida. Rapport National. 2015 l'ONUSIDA et le Fonds Mondial de lutte contre le paludisme le sida la tuberculose.



GLOBAL AIDS RESPONSE PROGRESS REPORTING 2015

HIV Infections. 2.Acquired immunodeficiency syndrome - prevention and control. 3.Program Evaluation. I.World Health Organization. II.UNAIDS. ISBN 



Rapport de Progrès de la riposte VIH / SIDA Cabo Verde - 2015

CCS-SIDA Rapport de Progrès sur la riposte au SIDA au Cabo Verde - 2015 L'ONUSIDA a été déléguée par le Secrétaire Général des Nations Unies de.



RAPPORT DACTIVITE SUR LA RIPOSTE AU SIDA AU BURKINA

Le rapport ONUSIDA sur l'épidémie mondiale du Sida 2015 indique que la prévalence de l'infection à VIH dans la population adulte du Burkina Faso est estimée à 0 



RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - solidarite-sidaorg

RAPPORT D’ACTIVITÉ SOLIDARITÉ SIDA 2015 5 ÉTAT DES LIEUX ET ENJEUX Pour la première fois les espoirs d’endiguer l’épidémie du sida d'ici 2030 sont à portée de main à condition d'intensi? er les e? orts pour relever les nouveaux dé? s L’Onusida recommande une approche focalisée vers les publics et les zones où le



Évaluation indépendante du système des Nations unies sur la

42 Stratégie de l'ONUSIDA annexe 2 processus de consultation ONUSIDA 2015 43 Rapport d'évaluation du MOPAN 2016 44 De nombreux répondants externes des EIC notamment des ONG et des OSC axées sur le sida se sont sentis très impliqués dans le processus d'identification des priorités du Programme commun



Nations Unies DP - United Nations Population Fund

Le présent rapport porte sur l’application des décisions et recommandations du Conseil de coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) en particulier sur l’application des décisions adoptées aux trente-quatrième et trente-cinquième réunions du Conseil de coordination du Programme



Nations Unies DP - United Nations Population Fund

résultats et des responsabilités et au budget d’ONUSIDA pour 2014-2015 5 Le présent rapport donne également un aperçu des résultats obtenus par le PNUD et le FNUAP dans la lutte contre le sida On trouvera les résultats détaillés de l’action menée par chacun des organismes dans le rapport sur l’exécution du budget



Une commission ONUSIDA– Lancet discute de comment vaincre le

Commission ONUSIDA-Lancet–—groupe diversifié d’experts en matière de VIH de santé de développement de jeunes de personnes vivant avec le VIH et de communautés affectées par le VIH d’activistes et de dirigeants politiques—a été créée pour étudier comment la riposte au sida pourrait évoluer dans une nouvelle ère de



rapporT mondial Rapport ONUSIDA sur l'épidémie mondiale de sida 2013

Table des maTières

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. avan T-propos En 2000, la communauté mondiale a franchi un pas historique en reconnaissant, dans la déclaration du millénaire des Nations Unies, l'importance de mener une riposte au VIH/sida e cace et en intégrant celle-ci au programme de développement. les objectifs du millénaire pour le développement (omd) dé?nis à cette occasion couvrent de nombreuses

cibles relatives à la santé. l'objectif6 en particulier vise une mobilisation sans précédent

a?n d'enrayer et d'inverser l'épidémie de sida. comme l'ont implicitement reconnu

lesétats membres enadhérant à la déclaration du millénaire, la persistance des maladies

transmissibles sape leseorts visant à réduire la pauvreté, prévenir la faim et préserver

lepotentiel humain dansles régions du monde les plus limitées en ressources. Aujourd'hui, moins de deuxans nous séparent de la date butoir des objectifs du millénaire

pour le développement. Au ?l des ans, la morosité et les déceptions reétées dans lespremières

éditions du

Rapport ONUSIDA sur l'épidémie mondiale de sida ont laissé place à des avancées encourageantes, notamment la baisse importante du nombre des décès liés au sida et

desnouvelles infections, et la mobilisation sans précédent de ?nancements destinés à la lutte

contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire. l'élimination du sida n'en demeure

pas moins un objectif inachevé, qui souligne le besoin de maintenir et de renforcer la solidarité et

la détermination internationales à vaincre l'un des plus grands enjeux sanitaires de notre époque.

lors de l'adoption des objectifs du millénaire pour le développement au début des années

2000, l'absence d'outils cruciaux de prévention et de traitement du VIH a souvent entravé les

eorts visant à réagir e cacement à l'épidémie. comme l'a rme le présent

Rapport mondial,

nous disposons aujourd'hui des outils nécessaires pour amorcer la ?n del'épidémie de sida. ce rapport souligne les progrès continus vers l'objectif mondial "zéro nouvelle infection

àVIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida». le nombre annuel de nouvelles

infections à VIH continue de reculer, en particulier chez les enfants. le nombre de personnes

béné?ciant d'un traitement vital est au plus haut, d'où une baisse régulière des décès liés

ausida etunrenforcement des eorts visant à prévenir les nouvelles infections. ces progrès reètent la synergie des diérentes parties prenantes, à savoir le leadership etl'engagement des gouvernements nationaux, la solidarité de la communauté internationale, l'innovation des responsables de la mise en œuvre des programmes, les progrès notables

réalisés par la recherche scienti?que et l'adhésion enthousiaste de la société civile, notamment

des personnes vivant avec le VIH. Grâce à ces eorts communs, de nombreux pays sont désormais en passe d'atteindre certains des objectifs clés établis dansla déclaration politique des Nations Unies sur le VIH et le sida (2011) et progressent donc clairement verslaréalisation de l'objectif6. ce rapport appelle cependant également à la prudence et relève certains signes d'essouement

des progrès vers d'autres objectifs et engagements d'élimination contenus dans la déclaration

politique. dans plusieurs pays où les nouvelles infections à VIH ont considérablement diminué, des signes préoccupants suggèrent une hausse des comportements sexuels à risque chez les jeunes. la stigmatisation et la discrimination persistent dans de nombreuses régions du monde et des lois punitives continuent de dissuader les personnes les plus exposées d'avoir recours aux services essentiels en matière de VIH. si le montant total des

Michel Sidibé

Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Rapport mondial 2013 |

ressources ?nancières destinées aux programmes de lutte contre le VIH dans les pays à revenu

faible etintermédiaire a augmenté modestement en2012, notre capacité à amorcer la ?n del'épidémie de sida continue d'être entravée parundé?cit majeur de ressources.

ces problèmes sont bien réels et doivent être pris au sérieux si les pays veulent réaliser leurs

objectifs en matière de sida. mais les progrès considérables que décrit le présent rapport

raniment une certitude: la riposte au sida s'est déjà heurtée à ces problèmes parlepassé et les

a surmontés. lorsque cette édition 2013 sera publiée, un peu plus de deuxans nous sépareront deladatebutoir des objectifs et des engagements contenus dans la déclaration politique desNations Unies de 2011. je nourris l'espoir que les pays s'appuieront sur les résultats résumés dans ce rapport - qui soulignent les accomplissements comme les lacunes - pourredoubler d'eorts et honorer leurs engagements. Nous devons faire plus etmieux, enciblant davantage notre objectif stratégique et en améliorant l'e cacité etl'e ciencedenoseorts. En adhérant à la déclaration politique des Nations Unies (2011), les états membres visaientunensemble d'objectifs et d'engagements d'élimination ambitieux et visionnaires.

ceux-cisont à notre portée - à condition pour nous de reconnaître notre responsabilité

partagée en matière de riposte au sida et de mettre en pratique les nombreux enseignements tirés au ?l des ans.

Cible 6a des OMD. D'ici

à 2015, enrayer la propagation

du VIH/sida et commencer à inverser la tendance actuelleDéclaration du Millénaire des Nations Unies

Déclaration

d'engagement des Nations Unies sur le VIH et le sida :

À crise mondiale,

action mondiale

Déclaration politique

des Nations Unies sur le VIH et le sida

Déclaration politique

des Nations Unies sur le VIH et le sida

Intensi?er nos

efforts pour éliminer le VIH et le sidaDates butoir concernant : les objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies les objectifs et engagements d'élimination de la

Déclaration politique

des Nations Unies sur le VIH et le sida

2000 2001200620112015

inTroducTion l'une des avancées les plus marquantes des nombreux pays réunis à New york au début desannées 2000 en vue d'élaborer un nouveau programme mondial de développement a

été d'yintégrer la problématique de la santé. Reconnaissant les répercussions historiques

de l'épidémie de sida, l'objectif6 du millénaire pour le développement, qui préconise une

mobilisation mondiale a?n d'enrayer et de commencer à inverser l'épidémie, est à l'origine

d'eorts sans précédent.

l'Assemblée générale des Nations Unies a organisé une série de réunions de haut niveau a?n

dedé?nir les stratégies, buts et objectifs inhérents à la réalisation de l'objectif6 et d'accélérer

lesprogrès d'ici 2015. lors de la réunion de haut niveau sur le VIH et le sida convoquée en2011,

les états membres ont passé en revue les progrès historiques accomplis par la riposte au VIHau

cours de la décennie précédente. déterminés à s'appuyer surles avancées en matière de réduction

des nouvelles infections à VIH et des décès liés au sida,etentrevoyant la ?n proche del'épidémie,

ils ont approuvé en 2011 la déclaration politique surleVIHetlesida,quiénonceun ensemble ambitieux d'objectifs et d'engagements d'élimination d'ici2015.

Alors que la date butoir de 2015 est imminente, le présent rapport résume les progrès accomplis

quant aux objectifs et engagements établis par la déclaration politique des Nations Unies

de2011, qui contribuent à la réalisation de l'omd6. Plus concrètement, ildécrit les avancées et

les problèmes persistants relatifs aux dix objectifs et engagements. dansla déclaration politique

des Nations Unies de 2011, les pays se sont engagés, entre autres, à réaliser des améliorations

spéci?ques en matière de: santé (p. ex., réduction de 50% de la prévalence et de la transmission

du VIH par voie sexuelle ou par la consommation de drogues, élimination desnouvelles infections à VIH chez les enfants); couverture et objectifs liés aux ressources (à savoir, fournir un traitement antirétroviral à15millions de personnes, mobiliser de22à24milliards de dollars Us pourlesprogrammes liés au VIH); objectifs d'élimination (entreautres, élimination de lastigmatisation et la discrimination, desinégalités fondées sur lesexe

etdesrestrictionsàl'entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH);mesures pour assurer

la pérennité de la riposte (p.ex.intégration des activités de lutte contre leVIH auxdomaines

delasanté et du développement). d'après les estimations, en 2012, 35,3 (32,2-38,8) millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde. on constate une augmentation par rapport aux années précédentes due

àl'augmentation du nombre de personnes sous thérapie antirétrovirale. à l'échelle mondiale,

2,3(1,9-2,7) millions de nouvelles infections à VIH ont été signalées, soit un recul de 33% par

rapport aux 3,4 (3,1-3,7) millions de 2001. les décès liés au sida enregistrent également une

baisse, passant de 2,3 (2,1-2,6) millions en 2005 à 1,6 (1,4-1,9) million en 2012 (voir ?gure A).

comme le signale le présent rapport, on constate des avancées remarquables vers laréalisation

denombreux objectifs et engagements d'élimination d'ici 2015, mais des problèmes importantspersistent.

1. Réduire de moitié le taux de transmission du VIH par voie sexuelle d'ici

2015
Entre 2001 et 2012, le nombre annuel de nouvelles infections à VIH chez les adultes etlesadolescents a diminué de 50% ou plus dans 26pays. mais d'autres pays ne sont pas enpasse

d'atteindre cet objectif, soulignant la nécessité d'intensi?er les eorts de prévention. Bien que la

Rapport mondial 2013 |

tendance liée aux comportements sexuels dans les pays à forte prévalence ait généralement

été encourageante au cours des dixdernières années, desétudes récentes dans plusieurs

pays d'Afrique subsaharienne font état d'unediminution de l'usage dupréservatif et/ou une augmentation du nombre departenaires sexuels. leseorts visant àréduire la transmission liée au commerce du sexe et chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes restent insu sants, comme le révèlent les tendances récentes de la prévalence parmi ces groupes. Néanmoins, lesperspectives de renforcement des eorts de prévention n'ont jamais été aussi prometteuses. Un ensemble d'outils de prévention biomédicaux très e caces arécemment été mis au point pour étayer les avantages desapproches deprévention de type comportemental et structurel. En 2012, l'élan porteur del'intensi?cation de l'une deces

interventions médicales, lacirconcision masculine médicale volontaire, s'est accéléré.

2. Réduire de moitié le taux de transmission du VIH parmi

les consommateurs de drogues injectables d'ici 2015 le monde n'est pas en passe d'atteindre cet objectif. d'après de nouvelles données factuelles, la situation n'a pratiquement pas évolué chez cette population. la prévalence du virus y demeure élevée et atteint 28% en Asie. l'accès des consommateurs de drogues injectables aux services de prévention du VIH reste limité; seuls deux des 32pays ayant soumis desrapports fournissent au moins 200seringues stériles par an à chaque consommateur de drogues injectables, selon les recommandations. Parmiles35pays ayant présenté desdonnées en 2013, seuls quatre ont fourni une thérapie de substitution à plus de

FIGURE A

Nombre de personnes vivant avec le VIH, de nouvelles infections à VIH et de décès liés au sida à l'échelle mondiale, 2001-2012

Source : estimations de l'ONUSIDA 2012.

Estimations

Estimations hautes

Estimations basses

NOUVELLES INFECTIONS À L'ÉCHELLE MONDIALE, 2001-2012DÉCÈS LIÉS AU SIDA À L'ÉCHELLE MONDIALE, 2001-2012

0 2001

200120122012

Nombre de nouvelles infections à VIH

Nombre de personnes vivant avec

le VIH

20012012

Nombre de décès dus au sida

PERSONNES VIVANT AVEC LE SIDA À L'ÉCHELLE MONDIALE, 2001-2012

10% desconsommateurs d'opiacées. outre le taux de couverture exceptionnellement bas,

l'e cacité de la riposte au sida chez les consommateurs de drogues injectables est entravée par les cadres de politiques punitives et les pratiques en matière d'application de la loi, qui dissuadent les personnes de solliciter les services sociaux etdesanté dont elles ont besoin.

3. Éliminer les infections à VIH chez les enfants et réduire le taux

de mortalité maternelle Grâce aux progrès soutenus, le monde est en mesure de fournir un traitement antirétroviral àau moins 90% des femmes enceintes vivant avec le VIH. En 2012, 62% des femmes enceintes vivant avec le VIH béné?ciaient d'une couverture antirétrovirale et le nombre d'enfants nouvellement infectés a baissé de 35% par rapport à 2009. cependant, pour

réaliser l'objectif mondial, il faudra intensi?er de manière semblable les autres stratégies

de prévention, ycompris la prévention de base du VIH pour les femmes et l'accès à la contraception et à d'autres services de plani?cation familiale. des eorts sensiblement plus importants sont nécessaires pour permettre l'accès des femmes enceintes et des enfants aux soins et au traitement du VIH. lesfemmes enceintes vivant avec le VIH sont en

général moins susceptibles de recevoir une thérapie antirétroviraleque les adultes éligibles.

quantàlacouverture du traitement chez les enfants vivant avec le VIH, elle correspondait àmoinsde la moitié de celle des adultes en 2012.

4. Assurer un traitement antirétroviral vital à 15 millions de personnes

vivant avec le VIH d'ici 2015

le monde est en passe de fournir une thérapie antirétrovirale à 15millions de personnes d'ici

2015. En 2012, 9,7millions de personnes ont suivi une thérapie antirétrovirale dans lespays

à revenu faible et intermédiaire, soit 61% des personnes éligibles selon les directives de 2010

sur le VIH de l'organisation mondiale de la santé (oms). mais, d'après les directives de

2013, la couverture n'a concerné que 34% (32-37%) des 28,

millions de personnes éligibles

en2013. la thérapie antirétrovirale ne sert pas seulement à prévenir les maladies et les décès

liés au sida; elle permet également de réduire sensiblement le risque de transmission du VIH

et la propagation de la tuberculose. Entre 1996 et 2012, la thérapie antirétrovirale apermis d'éviter 6,6millions de décès liés au sida dans le monde, dont 5,5millions dans lespays

à revenu faible et intermédiaire. En dépit des avancées historiques liées à l'expansion des

services de traitement, les eorts visant à atteindre l'accès universel au traitement se heurtent

à des problèmes considérables. lacouverture du traitement des enfants reste invariablement

faible. à l'échelle mondiale, les hommes s'avèrent beaucoup moins susceptibles que les femmes

de suivre une thérapie antirétrovirale et les populations clés doivent souvent surmonter desobstacles majeurs pour béné?cier d'une prise en charge et d'un traitement. seules des

avancées relativement modestes dans l'accès au traitement ont été enregistrées en Europe

orientale, en Asie centrale, en Afrique du Nord etau moyen-orient, soulignant le besoin d'étendre l'amélioration récente de la couverture à toutes les régions du globe.

5. Réduire de moitié les décès dus à la tuberculose chez les personnes

vivant avec le VIH d'ici 2015 Grâce aux progrès soutenus pour répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIH atteintes detuberculose, le monde est en passe d'atteindre cet objectif d'ici 2015. depuis

2004, un recul de 36% a été enregistré à l'échelle mondiale (un peu moins en Afrique, où

vivent 75% des personnes présentant la co-infection). l'oms estime que l'intensi?cation de la collaboration pour les activités de lutte contre la co-infection VIH/tuberculose (y compris

le dépistage du VIH, la thérapie antirétrovirale et les mesures de prévention recommandées)

a permis d'éviter le décès d'1,3million de personnes entre 2005 et 2012. cependant, des

enjeux persistent. En eet, on constate un ralentissement des progrès en matière de réduction

des décès liés à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH ces dernières années.

Rapport mondial 2013 |

lathérapie antirétrovirale réduit le risque pour une personne vivant avec le VIH de contracter

la tuberculose mais à l'heure actuelle, cet outil vital n'est pas correctement utilisé; parmi les

10pays déclarants qui comptent le nombreleplus élevé de patients atteints de la co-infection

VIH/tuberculose, seuls deux(leKenya et le malawi) fournissaient en 2012 une thérapie antirétrovirale à plus de50% de ces patients, l'intensi?cation du traitement ayant quant

àelle ralenti. moins de la moitié (46%) des patients tuberculeux dont le cas a été signalé

ont eectué le test dedépistage du VIH en 2012; quant aux 500000personnes atteintes deco infection VIH/tuberculose sous thérapie antirétrovirale, elles ne représentaient qu'une in?me fractiondelapopulationéligible.

6. Réduire le dé?cit mondial de moyens de lutte contre le sida

En 2012, la mobilisation de ressources ?nancières pour la riposte au sida n'a cessé d'augmenter,bien que les dépenses liées au sida restent inférieures à l'objectif mondial (22

24milliards de dollars Us par an). Près de 18,9milliards de dollars Us étaient disponibles

pour les programmes VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire, soitunehausse de

10% par rapport à 2011. si l'aide internationale dans ce domaine a stagnéentermes réels

en 2012, de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire ont augmenté leur contribution ?nancière à la riposte au VIH; en 2012, les dépenses nationales ont représenté 53% de l'ensemble des dépenses liées au VIH. l'augmentation desinvestissements nationaux concerne tout type de pays, indépendamment du niveau de revenu. mais les dépenses liées au VIH ont

surtout bondi dans les pays à revenu intermédiaire de tranche supérieure. Pour leur part, les

pays à revenu intermédiaire de tranche inférieure et les pays à faible revenu sont nombreux

à rester lourdement tributaires de l'aide internationale. En 2012, 51pays ont eu recours à des sources internationales pour couvrir plus de 75% de leurs dépenses liées au VIH. Alorsqueles ressources nationales ?nancent essentiellement les dépenses liées aux traitements et à la prise en charge, les fonds internationaux couvrent la plupart des eorts de prévention. Pour tenter de promouvoir la pérennité des ripostes nationales, un nombre croissant de pays envisage des méthodes de?nancement innovant, y compris des impôts spéci?ques et des fonds nationaux d'aectation dédiés à la lutte contre le sida.

7. Éliminer les inégalités fondées sur le sexe ainsi que la

maltraitance et la violence sexistes et renforcer la capacité des femmes et des ?lles

à se protéger du VIH

les inégalités fondées sur le sexe et les normes sexospéci?ques continuent de contribuer à la

vulnérabilité au VIH. Une étude récente révèle que les femmes victimes de violence conjugale

sont deuxfois plus susceptibles de vivre avec le VIH, soulignant le rôle de l'inégalité fondée

sur le sexe dans les épidémies nationales. Presque tous les pays (92%) ayant réalisé un examen à mi-parcours de leur riposte nationale reconnaissent qu'il est crucial de résorber ces inégalités. cependant, ces examens soulignent que moins de la moitié des pays octroient des fonds aux organisations de femmes, intègrent largement les services liés au VIH et de santé sexuelle et reproductive ou redoublent d'initiatives pour faire participer les hommes et les garçons aux ripostes nationales.

8. Éliminer la stigmatisation et la discrimination liées au VIH ai

nsi que les pratiques et les lois punitives

la stigmatisation et la discrimination liées au VIH restent des obstacles majeurs à l'e cacité

de la riposte au VIH dans toutes les régions du monde. les enquêtes nationales suggèrent que le traitement discriminatoire dont font l'objet les personnes vivant avec le VIH est encore répandu dans de multiples domaines, y compris l'accès aux soins de santé. En 2012, 61% des

pays ont déclaré disposer de lois contre la discrimination qui protègent les personnes vivant

avec le VIH. la proportion de pays signalant l'existence de services juridiques liés au VIH est passée de 45% en 2008 à 55% en 2012. toutefois, en raison du manque fréquent deservices juridiques accessibles, de nombreux cas de discrimination liée au VIH ne sont jamais résolus. En 2013, 63pays disposent d'au moins une juridiction pénalisant spéci?quement la non-divulgation du statut sérologique VIH, l'exposition au VIH et sa transmission. lacriminalisation des populations clés reste également répandue; 60% des pays déclarent

mettre en œuvre des lois, des règlements ou des politiques entravant l'accès des populations

clés et des groupes vulnérables à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien

e caces en matière de VIH.

9. Éliminer les restrictions à l'entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH

depuis 2010, huitpays, territoires ou zones ont levé les restrictions à l'entrée, au séjour et à la

résidence des personnes vivant avec le VIH. mais il faudra redoubler d'eorts pour éliminer

lesautres restrictions, contreproductives et discriminatoires, qui entravent la liberté de circulation

des personnes vivant avec le VIH et sont toujours en vigueur dans 44pays. lalevée des

restrictions à l'entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH est une priorité tant pour des raisons

symboliques que pratiques. Non seulement ces restrictions reètent et renforcent la stigmatisation

et la discrimination qui entravent l'e cacité de la riposte au sida, mais elles inigent également

de sérieuses di cultés à de nombreuses personnes vivant avec le VIH. deplus en plus, les

chefs d'entreprise encouragent les pays à abroger les restrictions liées au VIH pour des raisons

économiques en invoquant le fait qu'à l'ère de la mondialisation, les entreprises doivent pouvoir

recruter et déployer leurs eectifs là où ceux-ci sont le plus nécessaires.

10. Renforcer l'intégration du VIH

si on constate une tendance claire à l'intégration du VIH au sein de systèmes et de secteurs

divers, des eorts supplémentaires sont nécessaires a?n d'éliminer les structures et les systèmes

parallèles etde garantir cette intégration aux eorts globaux de santé et de développement.

Pratiquement tous les pays (90%) considèrent que l'intégration est une priorité majeure de la lutte contre le VIH; 82% l'abordent dans leurs plans stratégiques nationaux et 45% déclarent que la plani?cation de certaines maladies spéci?ques tient désormais compte du

VIH. Plus de la moitié des pays (53%) ont soit totalement intégré les services liés au VIH et

à la tuberculose, soit renforcé la prestation de services communs, 70% les ont intégrés aux

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