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Service social - Problème social : le concept et les principales

9 janv. 2022 plusieurs auteurs poser un problème sociologique (Laskin



Service social - Problème social : le concept et les principales

de pensée qui prévalent actuellement dans l'analyse sociologique des problèmes sociaux. plus sérieusement sur la définition du problème social en nous.



PLAN DE COURS Département de sociologie Université du Québec

Toutefois les critères qui sous-tendent la définition sociologiques qui permettent d'appréhender les problèmes sociaux sont reliés aux questions.



Quest-ce quun problème social aujourdhui - Repenser la non

L'ouvrage dirigé par deux figures connues du paysage de la sociologie qué- bécoise



Quest-ce quun problème social? Les apports théoriques de la

30 juin 2006 définition de ce qu'est un problème so- ... cette sociologie fut de rassembler au un problème social. La première -.



Article - « La maladie mentale comme problème social

Problème scientifique autant que problème social elle a associée à cette définition de la déviance. ... en sociologie



Exploration conceptuelle de la notion denjeu et de quelques termes

flou entourant les concepts de problème public et de problème social qui parfois sont la sociologie la science politique et les « media studies ».



SOC-7155 : Sociologie des problèmes sociaux

6 sept. 2018 SOC-7155 : Sociologie des problèmes sociaux. NRC 89138



Litinérance au Québec Cadre de référence

L'itinérance est un important problème social devant lequel nous ne pouvons a supprimé de cette définition la notion de durée de 60 jours sans abri.



Rapports sociaux de sexe et conceptualisation sociologique

jalons pour cette sociologie de la catégorisation sociale de sexe. définition du problème social et donc des politiques sociales devant y remédier a.



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notion de problème social renvoie en effet à un éventail difficilement réductible de situations déviantes (pauvreté chômage décrochage scolaire violence toxicomanie maladie mentale etc ) et de réponses normatives du corps social (réprobation marginalisation désaffiliation criminalisation exclusion médicalisation etc )

Comment expliquer la sociologie des problèmes sociaux ?

En analysant, dans une présentation orale d'une vingtaine de minutes, les contenus théoriques et factuels des textes à l'étude, l'étudiant responsable de chacune des séances devra aussi en expliquer plus largement la signification dans le champ de la sociologie des problèmes sociaux.

Quels sont les modèles théoriques du problème social ?

Il s'agira d'une part de se familiariser avec les principaux modèles théoriques entourant la notion de problème social, notamment depuis la conception durkheimienne de la pathologie sociale et jusqu'aux contributions de l'école de Chicago, du fonctionnalisme, de l'interactionnisme symbolique ou des approches du conflit social.

Quels sont les problèmes sociaux et sociosanitaires ?

Ce texte présente les résultats d'un vaste sondage d'opinions concernant des attitudes générales en matière de problèmes sociaux ou sociosanitaires et plus particulièrement par rapport à deux situations problèmes : devoir prendre en charge un parent âgé en perte d'autonomie ou devoir assumer les responsabilités de chef de famille monoparentale.

Quels sont les critères d'évaluation de la sociologie des problèmes sociaux ?

L'évaluation reposera sur différents critères d'exactitude et de précision : Identification de l'auteur et de la position qu'il occupe dans le champ de la sociologie des problèmes sociaux (5 points) Énonciation de la problématique (5 points) Précision et exhaustivité dans l'identification des principaux concepts et arguments mobilisés (10 points)

  • Past day

Qu'est-ce

qu'un problème social

Les apports théo-

riques de la so- ciologie anglo- saxonne Par

Christian

Rinaudo

Allocataire

de recherche UNSA

S.0.L.I.I.S

Nice

6&nt rendre compte des problèmes

sociaux

Différentes démarches peu-

vent être adoptées pour répondre cette question qui a fait l'objet d'une réflexion particulière dans la sociologie anglo-saxonne. L'auteur s'intéresse cette tradition de recherche et examine les grandes tendances qui se sont oppo- sées et succèdées. Dans un premier temps, il décrit les perspectives qui se sont constituées autour de l'utilisation des normes et des valeurs comme prin- cipe d'identification des problèmes, savoir l'approche fonctionnaliste et l'école des conflits de valeurs. II déve- loppe ensuite le point de vue construc- tiviste qui rejette ces deux approches constituées sur des positions norma- tives et s'intéresse aux activités de re- vendication par lesquelles les individus participent de la construction des pro- blèmes sociaux. En fin d'analyse, il est fait mention des perspectives de re- cherche qui s'inscrivent dans la conti- nuité de cette approche en mettant particulièrement l'accent sur l'accès des problèmes sociaux l'attention pu- blique. Qu'est-ce qu'un problème social

Cette question est tout

fait fonda- mentale dans le développement de la sociologie anglo-saxonne où, depuis maintenant plus d'un demi siècle, une abondante littérature y a été consa- crée. Articles, ouvrages, publications collectives, manuels de spécialisation, d'initiation ou de vulgarisation faisant le point sur les différentes perspectives ou apportant de nouvelles contributions l'élaboration de la connaissance, se sont multipliés au fil des décennies.

Cela s'explique en partie par I'organi-

sation historique de cette discipline qui, à

Chicago notamment, a pu se déve-

lopper grâce aux financements des fondations philanthropiques très sou- cieuses de combattre les "maux" de la société américaine. Ainsi, contraire- ment la France où ces questions

étaient sans doute trop "pratiques"

pour une sociologie très longtemps do- minée par la pensée durkheimienne, la question des problèmes sociaux s'est imposée Outre-Atlantique comme un des grands axes de la recherche en sciences sociales.

Cet article a pour ambition de don-

ner une vision synthétique de cette tra- dition sociologique très peu connue en

France et pourtant fort pertinente dans

le traitement de certaines questions. La lecture que nous en ferons révèle la présence d'une double opposition qui organise le champ de recherche en deux périodes historiques dans un pre- mier temps, il s'agit d'une opposition entre une perspective fonctionnaliste et un point de vue qui considère com- me primordiale la signification subjecti- ve que les acteurs sociaux donnent la définition de ce qu'est un problème so- cial dans un second temps, se dessine une conception plus constructiviste qui s'oppose aux deux premières en les qualifiant, l'une comme l'autre, d'ap- 7

QU bS!-,

qu un probeme social ?Les +ponS fheoriques de la sociologie anglo-saxonne 73
Proches normatives. différentes classes ou sous-groupes d'une même société.

Ces deux modèles ne sont pas les 1.

L'approche normative des

seuls qui ont été produits, mais ils ont problèmes sociaux l'avantage de nous éclairer sur les deux grandes tendances qui s'opposent La première tâche que s'est donnée quant la manière de définir ce qu'est cette sociologie fut de rassembler au un problème social. La première cel- sein d'un même cadre de pensée des le défendue par Hart définit les pro- questions telles que la délinquance, la blèmes sociaux en terme de données pauvreté, la maladie mentale, la surpo- objectives et indépendantes du juge- pulation, les catastrophes naturelles, ment qu'en font les membres de la so- etc, Très rapidement, des spécialistes ciété. Les questions qui se posent alors ont établi des systèmes de classifica- sont de savoir quelles conditions génè- tion. En 1923, Hornell Hari distingue rent ces difficultés et pourquoi. La se- quatre catégories de problèmes sur la conde rejette cette position et les pro- base du type de traitements sociaux blèmes sociaux y sont définis par I'ai-ti- que l'on doit appliquer pour oeuvrer tude sociale qui se dégage de ces leur résolution

1) problèmes écono- conditions. Les problèmes sociaux sont

miques (comment les inégalités écono- alors regardés comme un processus et miques peuvent-elles être non comme un état. minimisées

2) ppblèmes de santé

(comment l'espérance de vie peut-elle 1.1

Les problèmes sociaux comme

être rallongée

3) problèmes poli-

données positives ~9 tiques et psychosociologiques (com- ment les relations humaines peuvent- Nous prendrons comme base de elles mieux contribuer au bien-être gé- notre commentaire deux définitions néral

4) problèmes éducatifs (quels proposées

plusieurs décennies d'inter- sont les moyens sociaux qui peuvent valle celle de Hornell Hari, I'une des contribuer élever le niveau culturel plus anciennes, et celle de Roberi des individus et les socialiser

A la Merton, que tous les observateurs consi-

meme époque, Clarence Case établit dèrent comme la plus élaborée. un autre classement des problèmes so- Pour Hart, 'un problème social re- ciaux pariir de la cause qui a contri- quiert une action humaine organisée et bué leur émergence

1) ceux qui sont

concertée, ou affecte réellement ou présentés par un aspect défavorable potentiellement un grand nombre de de l'environnement physique

2) ceux

personnes de manière similaire, de telle 1 , qui se posent partir d'un défaut dans sorte qu'il peut être préférable d'appli- la nature même de la population ou de quer une ou plusieurs mesures pour ré- tendances défavorables dans son taux soudre le problème dans son ensemble de croissance, dans sa distribution géo- plutôt que de traiter chaque individu graphique ou raciale

3) ceux qui pro-

comme un cas isolé" (1923, p. 349). viennent de mauvais aménagements Deux remarques s'imposent

1) Le ca-

sociaux entre les membres du groupe ractère social du problème est défini (problèmes d'organisation sociale) 4) par une action collective organisée et L ceux qui proviennent du développe- concertée pour le résoudre. Un problè- ment et du conflit d'idéaux divergents me cesse donc d'étre personnel par- l OU de valeurs sociales entretenues par tir du moment où une action collective N no

1, 1995

Christian Rinaudo devient plus efficace que différentes actions individuelles pour y répondre.

2) La condition qui constitue le problè-

me est pensée comme ayant une na- ture intrinsèquement nocive ou mal- veillante pour la société. Lorsque Hart dit qu'un problème affecte "réellement ou potentiellement" les membres d'une société, il pointe déjà ce que Merton développera par la suite. savoir qu'un problème social peut être latent ou manifeste. Cela revient dire d'une part, que la condition existe et qu'elle affecte les membres de la société indé- pendamment de la perception qui en est faite et d'autre part, qu'un problè- me social peut avoir des phases d'ir- ruption où il devient manifeste et des phases de sommeil pendant lesquelles il agit sans même que l'on s'en aper-

çoive.

Une telle définition renvoie

une vi- sion positiviste des phénomènes so- ciaux. Elle implique en effet I'existence d'une conception naïve du problème social que l'esprit scientifique doit dé- passer. Car si les membres d'une socié- té peuvent ne pas être conscients de tous les maux qui les affectent, le socio- logue, lui, s'est constitué un cadre théo- rique qui doit lui permettre de dépister les conditions qui posent problème au corps social et de travailler leur éradi- cation.

Le modèle élaboré par Robert

Merton au début des années 60 est sur

ce point le plus abouti. II définit les pro- blèmes sociaux comme "un décalage substantiel entre les normes sociale- ment partagées et les conditions réelles de la vie sociale" (Merton, 1961, p. 702).

Avant d'aller plus au coeur du modèle

mertonien, voyons ce qu'implique une telle définition. Première remarque, les problèmes sociaux ne sont pas pensés en fonction de leurs origines com- munes. Que celles-ci soient d'ordre

économique, politique, écologique ou

N TC no i i006 autre ne change rien au fait que les problèmes sociaux amènent, en fin de compte, les membres de la société chercher des réponses. Tel qu'il est dé- fini. le problème social naît donc d'une conséquence commune un décala- ge entre les normes et les conditions réelles et non d'une origine commu- ne.

Une deuxième remarque concerne

les normes socialement partagées. En les plaçant au centre de son ap- proche,

Merton se détache de la pen-

sée de sens commun qui envisage les problèmes sociaux comme le résultat d'éléments indésirables qui envahissent la société. Ceux-ci sont plutôt pensés comme le résultat d'une relation fonc- tionnelle avec les normes qui régissent notre vie sociale.

Enfin, une troisième remarque est

liée la distinction entre problèmes la- tents et problèmes manifestes déjà

évoquée.

Si les problèmes sociaux sont définis comme le résultat d'un décala- ge entre les normes et la réalité sociale, on ne peut tenir compte du degré d'at- tention publique qui leur est accordée, ni même de la distribution sociale, des causes, des conséquences, de la per- sistance et du changement qui survient dans cette attention. Merton s'attaque ainsi directement au subjectivisme qui consiste définir les problèmes sociaux partir de cette attention. Certaines imageries publiques peuvent être dé- niées. d'autres amplifiées pour toutes sortes de raisons. Pour lui, cela signifie "l'existence d'une disparité entre le de- gré objectif des tragédies humaines et la perception que les individus en ont" (Merton. 1961, p. 71

3). Les perceptions

naïves ne sont donc pas, ses yeux, de bons guides du degré réel d'importan- ce d'un problème social. II avance cela les deux raisons suivantes

1) les

problèmes sociaux les plus envahissants qui n'ont que très rarement des mani- Ou @-ce problème social ?Les apporls théoriques de la sociologie anglo-saxonne 75
festations remarquables et dramatiques

éveillent moins l'attention publique que

ceux qui sont moins sérieux, mais qui sont décrits comme des drames publics (les accident d'avion sont perçus com- me des problèmes plus graves que les accident de voiture, pourtant, ils tuent beaucoup moi^ de personnes) 2) la perception des problèmes sociaux dé- pend de la structure des relations so- ciales entre les gens. Ainsi, des millions de victimes de la famine en Inde atti- rent moins I'attention et la sympathie des Américains que ne le feraient une vingtaine de victimes dans une catas- trophe survenue sur leur propre territoire (op. cit. p. 713-714).

Venons en maintenant

l'idée cen- trale qui guide la réflexion de Merton, savoir que les problèmes sociaux peu- vent facilement être divisés entre deux grandes classes, I'um décrite comme "désorganisation sociale" et l'autre comme "comportement déviant"'. Chez

Merton, le concept de désorgani-

sation sociale renvoie

I'insuffisance

ou l'absence totale de cohésion dans les statuts et les rôles au sein d'un systè- me social de telle sorte que les buts col- lectifs et les objectifs individuels de ses membres ne sont pas pleinement réali- sés" (op. cit., p. 720)2. Les défauts dans la structure normative et relationnelle d'un système social peuvent être pen- sés comme des insuffisances d'une ou plusieurs exigences du système les modèles sociaux de comportements n'arrivent pas

être maintenus (sans

doute cause de I'insuffisance de so- cialisation des membres du groupe) les tensions générées par la vie dans le système ne sont pas suffisamment contrôlées ou canalisés par les proces- sus sociaux de telle sorte que l'anxiété s'accumule le système social est mal rattaché son environnement, etc.

Parmi les sources de désorganisation,

on trouve les problèmes de communi- cation entre les gens d'un même systè- me social (nation, communauté ou simple association) qui sont réciproque- ment dépendants pour faire ce qu'ils ont faire et ce qu'ils désirent faire. II y a aussi les circonstances structurales des strates et statuts sociaux qui ont des valeurs et des intérêts différents, voire in- compatibles. Une autre source de désorganisation provient du mauvais fonctionnement du processus de socia- lisation (l'acquisition d'attitudes et de valeurs, de savoir-faire et de connais- sances nécessaire pour remplir des rôles sociaux). Une autre encore peut être attribuée de mauvaises articulations de différentes demandes sociales de la part des gens qui occupent une variété de statuts dans la société (les obliga- tions entraînées par les moeurs locales et la loi nationale, par l'engagement re- ligieux et l'éthique scientifique, etc.). De manière générale, le type de pro- blèmes sociaux impliqués dans la désor- ganisation ne se pose pas partir de l'échec des individus respecter les en- gagements de leurs statuts sociaux, mais partir d'une mauvaise intégra- tion de ces statuts dans un système so- cial cohérent.

Le comportement déviant représen-

te dans cette logique un autre type de problèmes sociaux. II renvoie une conduite qui dévie de manière signifi- cative des normes établies pour des in- dividus en fonction de leurs statuts so- ciaux"3 (op. cit., p. 723-724). A partir de

Ià,.un même comportement peut être

construit comme déviant ou comme conforme selon les statuts sociaux des gens qui l'engagent. Merton distingue deux grandes variétés de comporte- ments déviants sur la base de leur struc- ture et de leurs conséquences sur les systèmes sociaux les comportements non-conformistes et les comportements aberrants. Ils diffèrent selon les points suivants

1) l'individu non-confor-

miste annonce publiquement sa dissi- dence. Contrairement a

I'aberrant, il

n'essaie pas de cacher son écart parquotesdbs_dbs23.pdfusesText_29
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