[PDF] DOSSIER SOUDAGE pour lequel le soudeur est

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Fongecif Pays de la Loire

DOSSIER

SOUDAGE

Novembre 2000

GFE 5 FONGECIF / Novembre 2000 / Soudage Page 1 sur 31 FONGECIF PAYS DE LA LOIRE - Novembre 2000 -

LE SOUDAGE

SOMMAIRE

- LE SOUDAGE DANS LE CONTEXTE REGIONAL--------------------------P 2 Le GFE 5 en Région Pays de Loire------------------- p 2 Le métier de soudeur--------------------------------- p 3 Le soudage dans 8 entreprises des Pays de la Loire- p 6 - LE FINANCEMENT CIF ET CONSEIL REGIONAL-------------------------P 13 Données du Congé Individuel de Formation------ p 13 Données du PRDF Pays de la Loire------------------ p 16 - L'OFFRE DE FORMATION-----------------------------------------------P 17 Panorama de la formation-------------------------- p 17 Coûts et durées de formation----------------------- p 22 - L'ENQUETE D'EVALUATION---------------------------------------------P 24 - CONCLUSION : 3 CONSTATS------------------------------------------p 30 - ANNEXES---------------------------------------------------------------p 31 Dossier réalisé par : Laurence Griseri / Claudine Ravet

Nicolas Rousseau / Laurence Sourdille

GFE 5 FONGECIF / Novembre 2000 / Soudage Page 2 sur 31LE CONTEXTE REGIONAL LA RELATION FORMATION-EMPLOI (EDITION 2000 - CARIF-OREF) Le soudage fait partie du GFE 5 " structures métalliques et travail des métaux » qui comprend aussi les métiers liés au formage (chaudronnerie, carrosserie automobile...) et ceux liés à la fusion des métaux (fonderie et sidérurgie). Les emplois correspondent à des activités transversales qui se trouvent dans de nombreux secteurs. C'est le GFE qui comprend le pourcentage de niveau 5 le plus

élevé.

Dans la soudure, il y a peu de formation initiale et la pénurie de main d'oeuvre est ancienne et structurelle dans une région où l'industrie utilisant les métaux est fortement présente. Récemment, le développement de l'activité des Chantiers de l'Atlantique et de l'Aérospatiale a sensiblement accentué cet état du marché. Ces entreprises " dopent » aujourd'hui le marché. Un déséquilibre important existe entre la catégorie des formés de niveau 5 et les offres d'emploi proposées par les entreprises. En effet, dans le GFE 5, les jeunes se positionnent en nombre sur les formations en carrosserie alors que l'emploi est notamment en chaudronnerie et soudage. En soudage, le volume des offres d'emploi est presque 10 fois supérieur au nombre de formés. Il est caractérisé par une part importante d'offres temporaires (70%). Cette situation est comparable à celle de la chaudronnerie. Dans le Contrat d'études prospectives des industries métallurgiques des Pays de la Loire, les estimations de recrutement à l'horizon 2005 sont entre 250 et 900 personnes par an dans le groupe de métiers chaudronnier-tuyauteur-métallier et soudeur.

LA REGLEMENTATION ET NORMES DE SECURITE

Les Ministères de l'Equipement et de l'Industrie donnent certaines directives en matière de sécurité par exemple pour l'utilisation de matériel sous pression. Elles correspondent au minimum à des normes européennes de sécurité. Elles vont parfois au delà, et sont spécifiques à un secteur d'activité (normes navales). L'Etat agrée des organismes de contrôle de ces normes. On trouve en Région des antennes de Bureau Véritas, de l'APAVE ou de l'AIF... Les qualifications des soudeurs sont un des critères de sécurité à respecter. Seuls les bureaux de contrôles agréés par l'Etat peuvent délivrer les certificats de qualification de soudage. A ce titre ils interviennent en centres de formation, à l'issue des formations, ou directement en entreprise. Chaque intervention fait l'objet d'une facturation. Il faut ajouter à cela que pour répondre aux normes de sécurité, les qualifications doivent être renouvelées régulièrement (tous les ans ou tous les trois ans). La qualification du soudeur correspond donc à l'activité de l'entreprise et est temporaire. Elle n'est donc pas transférable dans une autre entreprise sauf exception. Un soudeur peut cependant travailler sans certificat de qualification dans un certain nombre d'entreprises. La formation continue s'est donc largement développée pour répondre à la fois aux besoins d'un marché du travail tendu mais aussi pour répondre aux directives nationales et normes de sécurité obligatoire.

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LE METIER DE SOUDEUR

Définition

Le soudage est une opération qui consiste à assembler deux pièces de métal en provoquant la fusion de leurs bords et, en général, celle d'un métal d'apport, de nature voisine, déposé dans le joint ou chanfrein. Après solidification, on obtient un joint homogène, lisse de même nature que le métal de base et d'une très forte

résistance. La fusion est produite de différentes façons, selon les procédés utilisés

(chalumeau, arc, semi-automatique...). Ceux-ci dépendent des matériaux à souder, de leur épaisseur, de leur forme... A chaque procédé correspond une qualification bien spécifique. Un soudeur est le plus souvent spécialisé et non habilité à exécuter toutes les soudures.

Aperçu du métier

Le métier de soudeur présente des aspects très variés. Tout dépend du procédé pour lequel le soudeur est spécialisé, et des travaux à effectuer. Le soudeur professionnel doit posséder un certificat ou un examen par un organisme extérieur. Ces certificats sont valables une année et l'ouvrier doit, chaque année, renouveler son agrément. Sur les certificats sont précisés : le procédé (arc, semi-automatique, TIG...), les métaux (acier, inox, aluminium...), les positions de soudage (à plat, montante, descendante ...), ainsi que les types de pièces (tubes, tôles, cornières...).

Conditions de travail

Dans un atelier, le soudeur applique le plus souvent un seul procédé, en permanence. Sur un chantier, le soudeur est polyvalent, plus autonome et plus qualifié. Il aura des soudures à faire dans des positions les plus variées.

Profil technique du soudeur

Procédé de soudage utilisé

· Electrode (arc)

· MIG,

· MAG,

· MAG (fil fourré),

· TIG ( argon)

· Autres

Type de soudure (assemblages)

· Angles

· Bout à bout

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Matériaux

· Acier

· Inox

· Aluminium

· Autre

Epaisseur des pièces et diamètres des tubes

Positions d'exécution des soudures

· A plat

· En descendante

· En montante

· En rotation

· En toutes positions (sauf descendante)

Chaque élément technique fait l'objet d'une codification qui correspond à la qualification exacte d'un soudeur. Exemple : EN 287.1 A1 111 P BW W11 wm Bt 08 D 076 PF ss nb ng

EN 287.1 A1 : qualification sur acier et inox,

111 : procédé de soudage utilisé (soudage à l'arc avec électrode enrobée),

P : forme du matériau (tôle),

BW : type d'assemblage(bout à bout),

W11 : groupe de matériaux (austeno-ferritiques et austenitiques), wm : méthode de soudage (avec produit d'apport),

Bt : type d'enrobage

08 : épaisseur de l'essai en mm

D 076 : diamètre du tube d'essai en mm

PF : position d'exécution (verticale montante), ss : méthode d'éxécution (soudage d'un seul côté), nb : exécution de la passe de pénétration (sans support), ng : méthode de reprise (sans gougeage). FONGECIF / Novembre 2000 / Soudage Page 5 sur 31LES PRINCIPAUX PROCEDES DE SOUDAGE Le profil technique du soudeur étant lié en premier lieu au procédé de soudage, vous trouverez ci-dessous l'explication synthétique des principaux procédés utilisés. Précédé Définition / principe Principaux domaines d'utilisation

Soudage oxyacétylénique

On le nomme communément le soudage au

chalumeau. La source de chaleur, pour apporter le métal à fusion, est une flamme résultant de la combustion d'acétylène et d'oxygène. - bricolage - plomberie - chauffage - brasage

Soudage avec électrodes

enrobées.

Ses désignations usuelles sont le soudage à

l'arc ou le soudage " baguette ». L'électrode constitue le métal d'apport pour la fusion. L'enrobage de l'électrode permet d'éviter l'oxydation. La fusion se fait grâce à un arc électrique jaillissant entre la pièce et l'électrode. - industrie métallique - tuyauteries pétrochimiques et nucléaires - Construction navale - Réparation et entretien

Soudage TIG

TIG signifie Tungstène Inerte Gaz. Dans ce procédé, l'arc électrique jaillit entre une électrode en Tungstène et la pièce qui est protégée par une nappe de Gaz Inerte (de l'argon) qui évite l'oxydation. Ce procédé nécessite en plus un métal d'apport contrairement au procédé de l'électrode enrobée car l'électrode constitue

le métal d'apport. - Tôlerie, tuyauteries nucléaires, alimentaires - Agencement de magasins

- Métaux spéciaux

Soudage MIG MAG

MIG signifie Métal Inerte Gaz et MAG signifie

Métal Active Gaz. L'arc électrique jaillit entre une électrode nue (une bobine de fil) et la pièce, protégée par une nappe de Gaz Inerte (MIG) ou active (MAG). La bobine de fil constitue le métal d'apport. - Automobile - Ferroviaire - Construction métallique - Construction navale

Peu utilisé en tuyauterie,

nucléaire et aéronautique.

Soudage MAG avec fil fourré

On l'appelle fil fourré sans gaz ou avec gaz et parfois Innershield. Le principe est identique à celui du MAG mais le fil est creux et remplit de flux qui assure soit un meilleur rendement, soit la protection gazeuse.

Avec gaz : - Charpente métallique - Ferroviaire - Chaudronnerie lourde - Mécano-soudage - Construction navale Sans gaz : - Ponts et ouvrages d'art - Soudage sur chantier - Construction navale

Il existe d'autres techniques utilisées notamment dans la plasturgie ou l'électronique. L'étude porte principalement sur les procédés décrits dans le tableau. FONGECIF / Novembre 2000 / Soudage Page 6 sur 31LE SOUDAGE DANS 8 ENTREPRISES DES PAYS DE LA LOIRE A travers 8 entretiens menés au cours de cette étude, on peut distinguer deux catégories de soudeurs. - Le salarié qui exerce uniquement en soudage. Il possède dans la plupart des cas une certification de qualification de soudage. - Le salarié, amené à souder , mais dont la compétence en soudage est associée à un autre métier de base (chaudronnier, métallier etc.) Il peut aussi posséder une certification en soudage.

TYSSEN ascenseurs

Monsieur Gourbilière (responsable de ligne)

L'entreprise fabrique des ascenseurs, des monte-charges et des escaliers mécaniques. Elle assure également la maintenance de son matériel. Elle comprend

250 salariés.

Elle est organisée autour de 4 lignes de production :

1. Equipement, gaines et machineries,

2. Cabines,

3. Porte (palières),

4. Electricité.

4 métiers composent la ligne 1 " Equipement, gaines et machineries »:

- Opérateurs de commandes numériques (pliage et poinçonnage), - Opérateurs en débit, - Soudeurs, - Monteurs. Dans l'entreprise la sécurité est le maître mot. Un ascenseur en fonctionnement doit

garantir la sécurité de ses usagers. Il est constitué pour partie de pièces métalliques

assemblées. Les soudures doivent être de qualité et répondre aux normes NF E-52-

109-2. La direction a souhaité mettre en oeuvre un cahier de soudage ayant pour

objectif principal de garantir la qualité de ses assemblages soudés. Cela donne lieu à des qualifications des modes opératoires de soudage. Un contrôle systématique sera effectif en début d'année prochaine. A cet effet, trois personnes seront habilitées à mesurer la qualité des soudures. A terme, toute soudure fera l'objet d'un contrôle et la traçabilité de la pièce devra

être assurée.

Ponctuellement l'entreprise peut faire appel à des intérimaires qui doivent disposer d'un certificat de qualification conforme aux exigences de la norme NF E-52-109-2. Tous les soudeurs suivent dès leur embauche une formation assurée par un formateur de l'entreprise, qui prépare les stagiaires à passer une ou des qualifications en soudure. Les salariés achèveront leur formation dans le centre CDS en vue d'obtenir les qualifications nécessaires pour l'exercice de leur métier.

FONGECIF / Novembre 2000 / Soudage Page 7 sur 31SATIP (Société Angevine de Tôlerie Industrielle de Précision)

Monsieur Chateigner, Directeur

L'entreprise travaille sur des secteurs de pointes en tôlerie fine de précision (armement, industrie nucléaire, informatique...). Elle comprend 60 salariés dont 45 travaillent dans le service production. 12 d'entre eux sont des soudeurs ne possédant aucune qualification particulière. On attend d'eux qu'ils soient polyvalents. Ils doivent savoir plier, poinçonner et assembler les pièces les unes aux autres à partir de plans. Ils ne travaillent pas de

manière répétitive : la production porte à la fois sur des petites séries et des pièces

nouvelles. Ils doivent avant tout " aimer» souder et être consciencieux dans leur travail ». Le responsable de l'entreprise rencontre des difficultés pour recruter des soudeurs. Il fait appel aux compagnons, à des jeunes en formation initiale, ou en intérim. Il privilégiera les jeunes tôliers de formation. Une fois embauchés, ils suivront une formation interne en soudage. Un seul possède une certification de qualification aéronautique. Il suit tous les ans une action de formation visant à reconduire la certification. Les autres soudeurs n'ont pas de certification. Il ressort que généralement les jeunes formés ayant un Bac professionnel ne sont pas immédiatement opérationnels dans l'entreprise. " La formation suivie est en décalage avec les réalités de production de l'entreprise ».

LEMERCIER (Monsieur Duguy, Directeur)

L'entreprise Lemercier produit majoritairement des pièces chaudronnées faisant appel à la mécano soudure usinée. Elle fabrique des pièce soudées en remplacement de pièces moulées. Elle travaille notamment pour le secteur de l 'automobile (FORD, Citroën, Michelin...). L'effectif est de 33 salariés. 3 sont soudeurs et 2 sont des tôliers-soudeurs. Elle fait appel également à des intérimaires en soudure.

Les procédés courants de soudure utilisés sont le TIG, l'oxyacéthylénique, le MIG et le

MAG... Les métaux utilisés sont principalement l'aluminium, l'acier et l'inox. Outre le fait que les soudeurs doivent connaître et maîtriser les différents procédés de soudure utilisés dans l'entreprise, ils doivent savoir lire et interpréter des plans pour usiner des pièces, monter et assembler ces mêmes pièces. Pour l'entrepreneur, " on ne s'improvise pas soudeur », on doit " sentir le métal », il faut avoir des prédispositions. Pour devenir un " bon soudeur », trois années d'expérience sont nécessaires. TCA INDUSTRIES (Techniques Construction Alimentaire industries)

Monsieur Gaste

L'entreprise travaille dans le secteur de la tôlerie, chaudronnerie. Elle fabrique des machines outils notamment pour l'industrie agroalimentaire.quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38

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