[PDF] Morphologie - CNRS Initiation à la linguistique de terrain





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Introduction à la morphologie

Initiation à la linguistique de terrain 1 Qu'est-ce que la morphologie? ... dans la morphologie il s'agit de l'alternation productive des mots.



CHAPITRE II : MORPHOLOGIE

Avec l'évolution et le développement actuel de la linguistique 2-MORPHOLOGIE. +brjgés- enseigner. vubrjgssD cours'. +hwîk- couvrir. vûhwikD couverture.



LA MORPHOLOGIE

s'attache à l'étude de leur distribution : il s'agit d'établir les contextes linguistiques dans lesquels les morphèmes peuvent apparaître.



Morphologie du français (ch. 8 Initiation à la linguistique française)

La morphologie étudie les procédés de linguistique qui possède ... insuffisante pour l'analyse linguistique car elle exclut tous les mots.



Analyses morphologique et syntaxique Cours M1 DAC UPMC

Cours TAL M1 DAC. 4/70. Morphologie en linguistique. ? morphologie en linguistique : – domaine qui traite de la structure interne des mots.



Initiation à la linguistique anglaise : phonologie et morphologie

phonologie et morphologie. 4.0 crédits. 22.5 h + 5.0 h. 1q. Enseignants: Granger Sylviane ;. Langue d'enseignement: Anglais. Lieu du cours. Louvain-la-Neuve.



Connaissances lexicales et en morphologie dérivationnelle chez

linguistique et de didactique des langues de l'UQAM. Par exemple il y a en moyenne



Linguistique allemande : morphologie et syntaxe des verbes

Université Catholique de Louvain - DESCRIPTIF DE COURS 2010-2011 - LGERM2711. UCL - LGERM2711 - page 1/1. LGERM2711. 2010-2011. Linguistique allemande 



MORPHOLOGIE ET SYNTAXE : VERS LA DEMONSTRATION DES

Institut de l'Education Chrétienne. MORPHOLOGIE ET SYNTAXE : VERS LA DEMONSTRATION DES VALEURS. CHRETIENNES DANS LE COURS DE LINGUISTIQUE.



Introduction à la morphologie - CNRS

dans la morphologie il s’agit de l’alternation productive des mots La morphologie constrate (et interagit) avec – La phonologie (étude du système de sons distinctifs) – La syntaxe (étude de la structure de la phrase) Structure de l’exposé: – Définitions – les morphèmes et leur combinaison (affixes clitiques)



Cours de morphologie Études linguistiques

principes élémentaires de l’analyse morphologique ; il suit un plan partiellement progressif de sorte qu’il est fortement conseillé de le lire intégralement dès le début des cours et de répéter cette lecture avant chaque nouvelle leçon Les connaissances nécessaires à l’analyse mor-



MORPHOLOGIE GÉNÉRALE - storagegoogleapiscom

Cours de morphologie générale : théorique et descriptive Publ en collab avec: CNRS éditions Comprend des réf bibliogr et des index Sommaire: v 5 Sixième partie Modèles morphologiques Septième partie Principes de la description morphologique ISBN 2-7606-1777-7 (v 5) 1 Grammaire comparée et générale-Morphologie 2 Mot



Morphologie - CNRS

Initiation à la linguistique de terrain LLACAN 12 – 16 janvier 2015 Morphologie (Denis Creissels) p 6/26 Par exemple quels que soient les critères invoqués pour distinguer les mots pleins des mots grammaticaux les prépositions apparaissent difficiles à classer selon cette distinction



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2015/2016 Cours TAL M1 DAC 4/70 Morphologie en linguistique morphologie en linguistique : – domaine qui traite de la structure interne des mots – linguistique structurale : notion de morphème = unité linguistique minimale (ie non décomposable) porteuse de sens – unités abstraites notion de morphe = (une) forme graphique d'un morphème

Qu'est-ce que la morphologie ?

Pour G. Mounin dans son Dictionnaire de la linguistique la morphologie est définie comme une « étude des formes sous lesquelles se présentent les mots dans une langue, des changements dans la forme des mots pour exprimer leurs relations à d’autres mots de la phrase, des processus de formation de mots nouveaux, etc. » [1]

Quels sont les différents types de morphologie ?

Définir les deux types majeurs de la morphologie à savoir : la morphologie flexionnelle et la morphologie dérivationnelle. Connaître les règles de variation des mots selon le genre et le nombre. Qu’est ce que la morphologie ? La morphologie est une science qui s’intéresse à la formation du mot. C’est une discipline qui étudie le morphème.

Qu'est-ce que la morphologie dérivationnelle ?

V+prép+v : tous les éléments restent invariables : ex. un va et vient/ des va et vient. La morphologie dérivationnelle concerne la formation des mots et consiste à la création de nouvelles unités lexicales par l’adjonction à une base d’un suffixe ou d’un préfixe.

Quelle est la typologie du morphème ?

La première typologie du morphème c’est de distinguer entre morphème lexical ou lexème et morphème grammatical. Le morphème lexical permet au mot une individualité sémantique. rong- est un lexème qui permet sa distinction des autres lexèmes comme dans – eur.

Initiation à la linguistique de terrain

Laboratoire LLACAN 12 - 16 janvier 2015

Morphologie

lundi 12 janvier 16h55 - 18h55

Denis Creissels

Université Lumière (Lyon 2)

denis.creissels@univ-lyon2.fr http://deniscreissels.fr Plan

1. Introduction

2. Morphologie et syntaxe

3. Lexème et mot-forme, paradigme, sens lexical, mots pleins et mots grammaticaux

3.1. Lexèmes et mots-formes

3.2 Mots pleins et mots grammaticaux

3.3. Le sens lexical des mots

4. Morphologie constructionnelle (composition et dérivation) et morphologie flexionnelle

5. La morphologie concaténative : morphèmes et allomorphes

5.1. Morphèmes, bases et affixes

5.2. Suffixes, préfixes, infixes, circumfixes et transfixes

5.3. Allomorphes d'un morphème

5.4. Allomorphes phonologiques et allomorphes supplétifs

5.5. Affixes réduplicatifs

5.6. Morphèmes amalgamés (ou portemanteaux)

5.7. Morphèmes zéro, morphèmes vides, exponence multiple

5.7.1. Morphèmes zéro

5.7.2. Morphèmes vides (ou éléments thématiques)

5.7.3. Exponence multiple

6. Les limites de la notion de morphème et la morphologie non concaténative

7. Spécificités de la morphologie tonale

7.1. Remarques introductives

7.2. Morphotonèmes additifs

7.3. Morphotonèmes substitutifs

7.4. Propagation tonale, glissement tonal et l'analyse du rôle morphologique des tons

8. Formes libres et formes liées, cliticisation et composition

8.1. La distinction entre formes libres et formes liées

8.2. Mots grammaticaux, clitiques et affixes

1. Introduction

La morphologie, au sens couramment donné à ce terme en linguistique, étudie la structure interne des mots. Un mot est, soit un segment significatif minimal qui n'est

ni décomposable en unités significatives plus petites, ni attaché à ce qui le précède

ou le suit immédiatement (mot simple), soit un segment significatif analysable comme une combinaison d'unités significatives plus petites mais qui manifeste à la fois un fort degré de cohésion interne et une relative autonomie par rapport à son environnement (mot complexe). Initiation à la linguistique de terrain, LLACAN 12 - 16 janvier 2015

Morphologie (Denis Creissels), p. 2/26

L'objectif de cet exposé est une présentation élémentaire de la morphologie qui ne se limite pas a priori à une langue particulière ou à un groupe de langues particulier, et qui privilégie la perspective de la linguistique de terrain : à partir de données collectées par le linguiste auprès de locuteurs de la langue, décrire la morphologie d'une langue peu documentée ou pas documentée du tout.

2. Morphologie et syntaxe

La division du travail entre morphologie et syntaxe est l'un des points sur lesquels il y a de manière évidente des contrastes considérables entre les langues. D'une part, il n'existe aucun type de signification qui s'exprimerait universellement au moyen de formes liées dont la combinaison avec d'autres unités relèverait nécessairement de la morphologie. Mais d'autre part toutes les relations exprimées par des combinaisons de mots (c'est-à-dire dans le cadre de la syntaxe) dans certaines langues peuvent dans d'autres langues se trouver exprimées par des combinaisons d'unités relevant de la morphologie. Par exemple en soninké, la combinaison formée par un nom et un adjectif qui le modifie a toutes les caractéristiques d'un mot composé, et on ne ferait que compliquer inutilement la description en voulant à tout prix la décrire comme relevant de la syntaxe. Toujours en soninké - ex. (1), la relation entre un verbe comme kárá 'casser' et son deuxième argument (ici súwà 'bois') peut se concrétiser comme une relation syntaxique entre un verbe et un groupe nominal objet, mais elle peut aussi donner lieu à la formation d'un verbe composé. Outre le fait qu'en (b), le verbe est marqué formellement comme détransitivisé, la preuve la plus nette de la formation d'un verbe composé vient du fonctionnement de la négation, qui en soninké provoque une modification de la tonalité du verbe : dans la négation de (a), la modification tonale affecte seulement káráná, alors que dans la négation de (b), c'est toute la séquence súwákáréné qui est affectée 1 (1) a. Ͳ ͡á súwàn kárá-ná.

1SG COPLOC bois.D casser-GER

'Je casse le bois.' b. Ͳ ͡á súwá-káré-né.

1SG COPLOC bois-casser.DETR-GER

'Je casse du bois.' c. Ͳ ntá súwàn kàrà-nà.

1SG COPLOC.NEG bois.D casser-GER

'Je ne casse pas le bois.' d. Ͳ ntá sùwà-kàrè-nè.

1SG COPLOC.NEG bois-casser.DETR-GER

'Je ne casse pas de bois.'

1 Abréviations utilisées dans les gloses : COPLOC = copule de localisation, D = marque de

détermination nominale, DETR = marque de détransitivisation, NEG = négation, SG = singulier.

Initiation à la linguistique de terrain, LLACAN 12 - 16 janvier 2015

Morphologie (Denis Creissels), p. 3/26

Par ailleurs, selon les langues, la division entre combinaisons d'unités relevant de la morphologie et combinaisons d'unités relevant de la syntaxe peut s'avérer plus ou moins problématique. Dans les cas favorables, on peut s'appuyer sur plusieurs types de critères qui convergent pour caractériser la limite entre deux segments significatifs qui se succèdent, soit comme une limite entre deux mots, soit comme une limite entre deux formatifs d'un même mot. Les conventions orthographiques créent l'illusion qu'il s'agit là de la situation normale, mais en réalité, il y a relativement peu de langues dans lesquelles on peut sans difficulté majeure proposer une segmentation des phrases en mots qui évite toute décision arbitraire, car les critères sur lesquels on peut s'appuyer sont parfois inopérants, et pire encore, il peut arriver qu'ils donnent des indications contradictoires 2 Dans l'enquête sur une langue peu documentée, il ne faut pas s'attendre a disposer dès le début du travail des critères permettant de délimiter les mots de la façon la mieux adaptée au système de la langue qu'on décrit. On peut espérer que la progression du travail permette d'affiner peu à peu les critères, mais même à un stade avancé de travail il n'y a rien d'anormal à ce qu'il subsiste un certain nombre d'hésitations, car des processus de grammaticalisation impliquant notamment la perte progressive d'autonomie de formes initialement libres sont constamment à l'oeuvre dans les langues, ce qui veut dire que dans la description synchronique on a toutes les chances de rencontrer des unités pour lesquelles le processus est engagé mais n'a pas encore abouti. Dans une enquête de terrain, il est difficile de ne pas procéder à un découpage en mots dès les premiers relevés de phrases, mais il faut être conscient qu'en dehors des frontières d'unités auxquelles l'informateur marque régulièrement une pause de façon spontanée, ce découpage a forcément un caractère provisoire et doit

nécessairement être, soit confirmé, soit rectifié, au fur et à mesure qu'apparaîtront

les données pertinentes. En début d'enquête, il faut surtout s'efforcer d'être cohérent,

c'est-à-dire de toujours segmenter de la même façon ce que l'on peut penser être les manifestations d'une même construction, tout en ayant conscience du fait que c'est seulement à un stade plus avancé du travail qu'on pourra réellement s'interroger sur la validité des choix initiaux. Pour les langues qui ont déjà une tradition d'écriture plus ou moins établie, il faut être attentif au fait que les conventions orthographiques donnent souvent une vision faussée de ce qu'est réellement le découpage des phrases en mots. Il est particulièrement commun que les conventions orthographiques fassent apparaître comme mots à part des formes qui ont de façon plus ou moins nette des propriétés de formes liées, mais la situation inverse existe aussi. Et même pour des langues qui n'ont pas de tradition ancienne d'écriture, on voit chez les linguistes travaillant à la description de langues de tel ou tel domaine se constituer très rapidement des traditions de découpage des phrases qui, si on les examine d'un oeil critique, s'avèrent souvent comporter une forte dose d'arbitraire sinon même d'incohérence. Nous reviendrons sur les critères qui peuvent servir à délimiter la mot à la fin de cet exposé, après avoir introduit et discuté les notions fondamentales de l'analyse

2 Pour une discussion récente de cette question, cf. Haspelmath (2011).

Initiation à la linguistique de terrain, LLACAN 12 - 16 janvier 2015

Morphologie (Denis Creissels), p. 4/26

morphologique. Dans l'immédiat, nous allons simplement examiner un exemple tiré du mandinka. En mandinka, il existe deux constructions de sens voisin mais tout de même

différent dans lesquelles un lexème verbal apparaît combiné à la copule locative bé,

présentées ici telles qu'elles sont analysées dans Creissels & Sambou (2013) 3 (2) a. Fàatú bè màan-óo tùw-ó là.

Fatou COPLOC riz-D piler-D POSTP

'Fatou est en train de piler le riz.' b. Fàatú bè màan-óo tùu-là.

Fatou COPLOC riz-D piler-INF

'Fatou va piler le riz.' Dans la mesure où, en mandinka, (a) tout lexème verbal peut s'utiliser comme nom d'événement sans avoir à subir une quelconque opération morphologique et (b) un nom en fonction de génitif précède le nom qu'il détermine, il est clair que la construction de la première de ces deux phrases, où la marque de détermination nominale suffixée à tӠu 'piler' indique sans ambiguïté que ce lexème verbal est utilisé nominalement, correspond littéralement à 'Fatou est au pilage du riz'. Quant à la deuxième, il est probable qu'un linguiste abordant l'analyse du mandinka ne verrait aucune raison évidente de la traiter différemment de la première, et notamment d'analyser tùu-là comme une forme suffixée du verbe 'piler' plutôt que de voir là la combinaison d'un verbe utilisé comme nom à la forme nue et d'une postposition. Mais une meilleure connaissance du système de détermination nominale du mandinka montre que cette analyse contredit les principes généraux de fonctionnement du marqueur de détermination nominale glosé D, qui en règle générale ne peut être omis que dans des conditions précises et limitées. En outre, dans la phrase (a), des particules discursives peuvent s'insérer entre tùw-ó et là, alors qu'aucune insertion n'est possible entre tùu et là dans la phrase (b). La conclusion est que, même si (comme cela est plus que probable) la construction illustrée en (b) est issue par grammaticalisation d'une construction qui initialement devait être du type illustré en (a), là est dans la phrase (a) une postposition qui a une relative autonomie par rapport au nom auquel elle succède, alors qu'en (b), là est un suffixe verbal.

3. Lexème et mot-forme, paradigme, sens lexical, mots pleins et mots grammaticaux

3.1. Lexèmes et mots-formes

Le terme de mot recouvre deux notions distinctes, lorsque nous disons par exemple que le mot dormez comprend deux syllabes, ou que dormez et dort sont deux formes

du même mot. Pour éviter cette ambiguïté, on peut utiliser lexème pour se référer

spécifiquement à ce qui est commun à un ensemble de mots regroupés sous une

3 Abréviations utilisées dans les gloses : COPLOC = copule de localisation, D = marque de

détermination nominale, INF = infinitif, POSTP = postposition. Initiation à la linguistique de terrain, LLACAN 12 - 16 janvier 2015

Morphologie (Denis Creissels), p. 5/26

même entrée lexicale 4 , et mot-forme pour se référer au mot en tant que séquence de phonèmes ou de lettres. On désigne fréquemment comme paradigme l'ensemble des mots-formes appartenant à un même lexème La question de savoir ce qui peut justifier de regrouper les mots-formes en

paradigmes est dans l'immédiat laissée de côté ; elle sera reprise à la section 4. Pour

l'instant, limitons-nous à observer que l'appartenance à un même paradigme telle qu'elle vient d'être définie est une notion plus restreinte que le simple fait pour deux mots d'avoir une parenté morphologique : dormez et dormeur ont manifestement un formatif en commun, mais ne sont pas regroupés à une même entrée lexicale : à la différence de dormez, dormeur n'est pas une forme fléchie du verbe dormir, mais un nom dérivé du verbe dormir.

3.2. Mots pleins et mots grammaticaux

Comme beaucoup des notions de base de l'analyse linguistique, la distinction entre mots pleins et mots grammaticaux, bien qu'unanimement admise, s'avère difficile à

préciser au moyen de tests à la fois opératoires et théoriquement justifiés permettant

de distinguer les uns des autres mots pleins et mots grammaticaux 5 . Le test le plus généralement invoqué est que les mots pleins constituent des classes ouvertes et peu stables, alors que les mots grammaticaux constituent des classes fermées et relativement stables, mais l'application de ce critère est parfois problématique, et la question de sa justification théorique reste entière. Une définition particulièrement intéressante, bien que rarement envisagée, consiste à poser que les classes de mots pleins sont celles où vont se ranger les lexèmes (au sens défini en 3.1) qui ont un sens dénotatif indépendant de toute référence à l'énonciation et au discours (par exemple, un objet est reconnaissable comme table ou chaise quelles que soient les conditions dans lesquelles on en parle), alors que le sens des mots grammaticaux est relatif à une situation d'énonciation et à la construction d'un discours (par exemple, il n'y a pas d'objet qui soit intrinsèquement celui-ci ou le mien). Cette définition ne résout pas toutes les difficultés, mais elle permet au moins d'éviter quelques faux problèmes et de résoudre quelques difficultés auxquelles se heurtent les autres approches possibles.

4 Ceci n'est malheureusement pas la seule acception avec laquelle on peut rencontrer lexème. Chez

certains auteurs, lexème est synonyme de mot plein, et la notion de lexème exclut les mots

grammaticaux, alors que selon la définition retenue ici elle les englobe. Chez d'autres, lexème

s'applique à des unités significatives minimales (ou morphèmes lexicaux, par opposition aux

morphèmes grammaticaux). 5 Ces termes sont repris ici faute de mieux pour une distinction dont il semble impossible de se

passer, mais pour laquelle n'existe aucune solution terminologique pleinement satisfaisante. Il

convient de s'attacher à leur définition plus qu'à la signification que suggère leur étymologie. Le

terme de mot plein correspond dans la terminologie anglaise à content word. Il a bien sûr

l'inconvénient de suggérer que les mots qui ne sont pas 'pleins' seraient d'une manière ou d'une

autre 'vides', ce qu'on souhaiterait éviter ici. On peut être tenté de préférer mot lexical, mais ce

terme implique une opposition entre lexical et grammatical difficile à articuler avec la notion courante de lexique comme ensemble des mots d'une langue, ainsi qu'avec la décision d'utiliser de

manière générale le terme de lexème pour se référer à ce qui est commun aux mots-formes

regroupés sous une même entrée lexicale. En ce qui concerne mot grammatical, le terme anglais

correspondant est function word, qu'on traduit parfois en français par mot fonctionnel ; on trouve

parfois aussi le terme de mot-outil.quotesdbs_dbs16.pdfusesText_22
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