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École de la 2e Chance de Marseille Rapport dactivité 2019

20 nov. 2020 Pour mener à bien cette mission l'E2C Marseille propose une formation à visée d'insertion professionnelle et sociale.



UNE OPPORTUNITÉ À DÉVELOPPER EN BOURGOGNE POUR

Monsieur Bruno LOMBARD président de l'Ecole de la deuxième chance de l' La 1ère école pilote a été créée à Marseille en 1997



Conseil municipal extraordinaire sur lemploi du 13 juin 2016 Un an

13 nov. 2017 ZAOUI le bilan d'étape de nos 19 mesures pour l'emploi. ... L'Eole de Deuxième Chance avec son nouveau président



Ecole Nationale Supérieure dApplication de la Police Nationale

3 avr. 2008 L'école abrite également des stages de formation pour les réservistes ... convention établie avec l'Ecole de la deuxième chance à Marseille.



Analyses

En France une quarantaine d'écoles de la 2e chance (E2C)



Guide Préprofessionnalisation

de connaître les démarches à suivre pour bénéficier d'une formation et/ou d'un accompagnement adaptés à ses attentes et Ecole de la deuxième chance.



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projet

des opportunités pour développer vos projets. LES FONDS STRUCTURELS EUROPÉENS. ET L'ÉDUCATION EN 2007-2013. EXEMPLES DE PROJETS académie. Aix-Marseille.



Tribulations dune jeunesse sans diplôme: de lécole aux dispositifs

29 oct. 2018 deuxième chance (E2C) et les Structures de Retour à l'École (SRE). ... la définition d'un projet professionnel par le biais de stages en.



Code de léducation.pdf

il y a 6 jours Chapitre IV : Stages et périodes de formation en milieu ... Section 4 : Ecoles de la deuxième chance. (D. ... d'hébergement des élèves.

Analyses

Les écoles de la 2

e chance (E2C) s'adressent aux jeunes de moins de 26 ans sortis du système éduca tif sans diplôme ni qualification professionnelle (enca dré 1). Elles ont pour objectif l'insertion sociale et professionnelle des jeunes, en privilégiant les sorties vers la formation qualifiante. Fondées sur une péda gogie innovante, ces écoles proposent un parcours d'accompagnement individualisé sur plusieurs mois. Ce parcours est organisé autour de l'alternance de trois volets : remise à niveau dans les savoirs de base, stages en entreprises (clé de voûte du dispositif) et temps socioculturels et sportifs. Chacun de ces trois volets tient un rôle important dans la pédagogie de l'E2C. En fin de parcours, les E2C délivrent une attes tation de compétences acquises, qui n'a pas encore de reconnaissance officielle. Chaque école est un organisme de formation indépen dant et a ses propres spécificités. Des enquêtes mono graphiques réalisées auprès de huit écoles permettent de décrire finement leur fonctionnement, leur orga nisation et l'accompagnement qu'elles mettent en oeuvre (encadré 2).

Un doublement des sites et des effectifs

accueillis entre 2009 et 2011

En 2013, les écoles de la 2

e chance ont accueilli 14

150 jeunes sur une centaine de sites (graphi-

que 1). Le dispositif s'est beaucoup développé entre

2009 et 2011, avec un doublement des sites

et des effectifs accueillis. Depuis 2011, la progres sion reste soutenue, avec une augmentation annuelle

L'ÉCO

L E DE L A 2 E

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CROCHEURS MOTIV

S

En France, une quarantaine d'écoles

de la 2 e chance (E2C), réparties sur une centaine de sites, proposent un accompagnement global pour favoriser l'insertion sociale et profession nelle des jeunes sortis sans diplôme du système scolaire, les " décrocheurs 14

000 jeunes ont été accueillis en 2013.

An de mieux connaître le fonctionnement et

les pratiques de ces écoles de la 2 e chance, la Dares a fait réaliser en 2012 une étude qualitative.

D'après cette enquête monographique,

les jeunes accueillis ont connu des ruptures scolaires, souvent associées à des difcultés sociales et personnelles. Leur entrée en E2C est souvent conditionnée à leur motivation. Toutes les écoles partagent les mêmes principes d'individualisation des parcours et d'alternance en entreprise. Toutefois, chacune possède son identité avec ses propres pratiques, en rapport avec son territoire d'implantation. Dans l'école, le parcours des stagiaires est orga nisé en alternant successivement trois volets une remise à niveau sur les savoirs de base, des stages en entreprise et des activités d'ouverture sur l'extérieur. Deux axes forts charpentent le modèle développé par les écoles : la stabilisa- tion du parcours des jeunes et le développe ment de liens étroits avec les acteurs économiques locaux.

Il est encore difcile de mesurer le devenir des

jeunes à la sortie du dispositif, les pratiques de suivi étant trop hétérogènes entre les écoles.

Analyses

Dares publication de la direction de l'animation de la recherche, des étude s et des statistiques 2 de 10 % du nombre de jeunes accueillis. Les écoles sont implantées dans l'ensemble du territoire métropolitain, excepté dans l'ouest et le sud-ouest.

Elles sont aussi présentes dans

les départements et territoires ultramarins (carte 1).

9 jeunes sur 10 sans

diplôme

Les jeunes entrés en E2C en

2013 ont 19,9 ans en moyenne,

avec une proportion équilibrée de femmes (51 %) et d'hommes (49 %), (tableau 1). La parité homme-femme observée dans les effectifs accueillis peut s'ex pliquer par l'absence de ciblage de métiers particuliers par les E2C et par une vigilance sur ce critère dès l'orien tation. 9 jeunes sur 10 n'ont pas de diplôme de niveau V ou supérieur (niveaux VI, Vbis, V sans diplôme et IV sans diplôme). 32 % habitent dans des territoires de la politique de la Ville, c'est-à- dire des quartiers ayant signé un contrat urbain de cohésion sociale (Cucs) ou des zones urbaines sensibles (Zus).

Des parcours marqués par des ruptures

scolaires et personnelles...

Le public visé par les écoles de la 2

e chance se concentre sur des franges de la population parti culièrement fragilisées : des jeunes sortis sans diplôme des systèmes d'enseignement tradition nel (tableau

1) et qui doivent faire face à des dif-

cultés sociales et humaines marquées. Les jeunes rencontrés pour l'étude présentent une grande diversité de parcours avant leur entrée dans l'E2C. Cependant, tous les parcours sont marqués par des ruptures scolaires et souvent personnelles. La plupart des jeunes ont quitté prématurément le système éducatif. Certains ont décroché progres sivement, avec des difcultés scolaires non prises en compte. D'autres ont abandonné leur lière scolaire après un échec à un diplôme ou à la suite d'une orientation par défaut ou forcée. À propos de son orientation scolaire, une stagiaire interro gée déclarait : " Moi je voulais faire compta mais on m'a mise en secrétariat. Le secrétariat, ça ne me plaisait pas Dans les discours des jeunes, l'école classique est largement remise en cause dans sa capacité à accompagner un apprentissage et à orienter. Les ruptures se retrouvent aussi sur le plan person nel et social. Les jeunes rencontrés cumulent les problèmes dans plusieurs domaines : nanciers,

1 0041 4281 9182 6693 7134 7375 7048 04911 454

13 03614 150

911152635

39497096

107
105
0

2 0004 0006 0008 00010 00012 00014 00016 000

Nombre de jeunes accueillis

020406080100120

Nombre de sites E2C

Graphique 1

et du nombre de sites E2C

Source

: Réseau E2C

France.

Sexe Femme ............................... 51 Homme .............................. 49

Âge à l'entrée

Moins de 18 ans

................ 9

De 18 à 21 ans

................... 67

De 22 à 25 ans

................... 24

26 ans et plus

.................... 0 Baccalauréat ou supérieur (IV avec diplôme ou plus) ................................... 2 Niveau baccalauréat sans diplôme (IV sans diplôme) ................................... 6

CAP-BEP (V avec diplôme)

.. 10 Niveau CAP-BEP sans diplôme (V sans diplôme) .......................................... 29

Première année CAP-BEP, sortie de 3

e (V bis) ............................................... 36

Sortie avant la 3

e générale (VI) .................................................................... 17

Française

............................ 92 Autre ................................. 8

Type d'hébergement

Hébergement autonome

.... 17

Chez les parents ou dans la famille

............................................................. 69 En foyer, en centre d'hébergement et de réinsertion sociale, à l'hôtel ......... 5

Chez des amis

.................... 5

Sans hébergement ou hébergement nomade

............................................. 1 Autre ................................. 3

Situation familiale

Marié, Pacsé, vie maritale

... 6 .......................... 93

Divorcé, séparé, veuf

.......... 1

Moyen de locomotion principal

Aucun ................................ 11

Transport en commun

........ 75

Voiture, moto

..................... 7

Cyclomoteur

...................... 4

Vélo

................................... 2 Autre ................................. 1

Zone d'habitation

Quartier de la politique de la ville

............................................................... 32 Dont zone urbaine sensible (Zus) ......................................................... 25

Zone de revitalisation rurale (ZRR)

............................................................... 6

Travailleur handicapé

.......... 2 * Le suivi par les missions locales des jeunes en E2C est hétérogène suivant les régions. En particulier, moins d'un stagiaire E2C sur deux est en contact avec la mission locale en Guadeloupe et en Île-de-France. Champ : jeunes entrés en E2C en 2013 et repérés par la mission locale, soit 77 des jeunes réellement accueillis par l'ensemble des E2C.

Tableau 1

en 2013 et en contact avec la mission locale* En %

Source

: Parcours 3 traitements Dares. notamment d'endettement (liés à des abon- nements téléphoniques, à internet), de santé (addictions, malnutrition, santé dentaire, diffi cultés psychologiques), de logement, de mobi lité (notamment en zone rurale), de délinquance. Chez les jeunes femmes, la rupture peut aussi faire suite à l'arrivée d'un enfant : elles ont dû quit- ter l'école ou leur formation pendant leur gros sesse, puis font face à des problèmes de garde d'enfants. Le manque de soutien familial vient souvent s'ajouter aux difficultés rencontrées. Des jeunes migrants, maîtrisant mal le français, et qui disposent parfois d'une formation ou de diplômes non reconnus en France, figurent également parmi les jeunes accueillis en E2C. ... et un enchaînement de petits boulots Entre l'école et l'E2C les jeunes ont souvent confié leur impression de n'avoir "

rien fait », en tout cas rien d'utile selon eux. En réalité, ils ont souvent pris de nombreuses initiatives, plus ou moins fructueuses. La plupart des jeunes rencontrés décrivent un processus de recherche qu'ils jugent après coup erratique. Certains ont enchaîné des petits boulots, des formations courtes, d'autres ont suivi des programmes d'insertion (1). Les expériences en entreprise ou en formation sont peu valorisées par les jeunes, qui n'en voient pas l'utilité. Cette période de transition semble davan-tage soumise aux aléas et au hasard qu'à une maîtrise d'un parcours personnel en vue d'accé-der à une situation durable.

Le déclic déterminant pour l'inscription à l'E2C provient soit d'un conseil extérieur (de la mission locale ou d'un ami), soit d'une pression des parents pour " trouver quelque chose », ou bien d'une décision individuelle pour " sortir de chez soi

» et "

faire quelque chose

Source : Réseau E2C France.

Carte 1

e chance en 2012 (1) Dans le cadre d'un service civique, d'un contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis) ou encore de l'Epide, établissement public d'insertion qui accueille des jeunes désocialisés, en manque de repères et pour lesquels le risque de marginalisation est important. 3

4La mission locale, principal prescripteur

vers les E2C Quatre écoles sur les huit E2C étudiées dépendent très fortement des prescriptions de la mission locale (plus de 90 % des jeunes de l'E2C ont été orientés par les missions locales). C'est un atout pour favoriser les synergies dans l'orientation et le suivi des jeunes. Du point de vue de l'école, cela constitue une contrainte, potentiellement désta bilisante quand le nombre de jeunes orientés par la mission locale se réduit ou est irrégulier. Dans l'offre des E2C, les missions locales apprécient en particulier la longueur de la formation et l'op portunité pour les jeunes d'y entrer tout au long de l'année, contrairement à d'autres formations. Certains conseillers de mission locale rencontrés situent l'E2C comme une offre de la " dernière chance », qui serait proposée à la suite de précé- dentes orientations infructueuses. D'après un conseiller de mission locale, " l'E2C ne doit pas être la solution première. On essaye d'abord d'autres choses car, après l'E2C, si ça plante on n'a pas grand-chose En marge des orientations par les missions locales, cinq écoles de l'échantillon acceptent les candi datures spontanées de jeunes (en proposant par exemple une préinscription sur internet) ou les orientations par d'autres acteurs de l'insertion du territoire (Pôle emploi, Cap emploi, le conseil général, les clubs de prévention, les services de la justice, les acteurs socio-éducatifs). D'après un permanent d'une école, un jeune qui vient de lui-même présente une garantie plus élevée en termes de motivation par rapport à une orienta tion par un prescripteur ou à une réaction à la pression des parents. Dans ces cas de candidature spontanée, l'E2C demande aux jeunes de prendre contact avec la mission locale.

Une sélection fondée sur le volontariat

et la motivation La sélection des jeunes se fait aussi sur la moti vation. La mesure de la motivation intervient dès l'orientation par la mission locale mais, face aux enjeux du recrutement, les écoles ont également mis en place des processus de sélection très struc turés. Il s'agit de détecter chez les candidats une réelle volonté de s'engager. D'après un perma nent d'une E2C, " l'un des critères, c'est qu'on doit sentir chez le jeune qu'il sait où il est et qu'il a envie de s'en sortir

». Un autre permanent donne

comme exemple : " quelqu'un qui dit : je viens ici parce que mon conseiller..., ça commence mal

». La mobilisation initiale des jeunes est une

condition clé de la réussite de leur parcours en E2C, l'école venant renforcer une motivation exis tante, même si elle est fragile au départ. Au sujet

d'un candidat qui n'a pas réussi à convaincre, un permanent déclare : " s'il ne se bouge pas, on

ne peut rien faire pour lui

». La motivation est

un gage de moindre déperdition au cours de la formation dans l'E2C. C'est aussi un facteur de plus grande réussite à l'issue du parcours car les entreprises reprennent ce même critère lors de leurs recrutements. La sélection à l'entrée est plus ou moins forte selon la liberté de recrutement accordée par le partena riat avec la mission locale. Les pratiques de recru tement sont très disparates entre les écoles, selon les habitudes locales et la mise en place ou non de jurys de sélection. Quelques écoles qui reçoivent de nombreuses candidatures peuvent sélection ner les jeunes. Pour d'autres qui ont plus de mal à recruter, le processus de recrutement doit assu rer des entrées suffisamment importantes et régulières de groupes de jeunes tout au long de l'année. En guise de premier contact, les écoles organisent régulièrement des réunions d'information collecquotesdbs_dbs31.pdfusesText_37
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