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BILAN SUR LA REMPAILLEUSE DE GUY DE MAUPASSANT I. La

Enfin l'histoire de la Rempailleuse a été racontée une première fois par un autre narrateur … la Rempailleuse elle-même : « elle nous raconta toute sa vie ».



Séq 1 séance 1 4eme

A première vue le récit rapporte une histoire d'amour ente deux personnes de classes sociales différentes : une rempailleuse et Chouquet le pharmacien du 



Interviews fictives décrivains du XIXe et XXe siècle Modalités de

J'ai lu la nouvelle je la résume. Je recherche des informations biographiques sur l'auteur (prise de notes). Ce que dois faire pour la fois suivante 



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Résume brièvement ce que tu viens de lire. 3. Les personnages principaux sont V. Lecture de la nouvelle << La rempailleuse » de Guy de Maupassant.



ÉTUDIER UNE NOUVELLE RÉALISTE DU XIXE SIÈCLE AFIN DE

Rédiger un résumé de la situation initiale de la nouvelle (ll. 1-44) en employant l'imparfait de l'indicatif. Séance 7 (1 h) : dominante lecture (cursive).



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Résumé de ce qu'on a écouté (à l'écrit ou à l'oral) Qui est le narrateur au début et dans l'histoire de la Rempailleuse ?



Contes de la bécasse

La Rempailleuse (1882) ................................. 67. En mer (1883) ............................................... 77. Un Normand (1882) .



Lire une nouvelle réaliste « La Rempailleuse » de Maupassant

Notre choix s'est porté sur La. Rempailleuse car ce texte aborde les thèmes de l'amour des différences entre les classes sociales



Jardin des lettres 4

La rempailleuse » • G. Flaubert. Madame Bovary • G. de Maupassant



Le schéma narratif

Quelle que soit la durée évoquée par le narrateur celui-ci ne peut tout raconter : – il peut résumer ou occulter certains moments ou certaine s périodes de la 

Étudier " La fiction pour interroger le réel » avec nos dossiers Librio+

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, Librio n o 42

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, Librio n o 12

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, Librio n o 1

TEXTE INTÉGRAL

© E.J.L., 2018, pour le supplément pédagogique Couverture de Kim Roselier © Éditions J´ai lu

EAN 9782290171882

SOMMAIRE

La Bécasse

(1882) ........................................... 7

Ce cochon de Morin

(1882) ................................ 11

La Folle

(1882) .............................................. 25

Pierrot

(1882) ................................................ 31

Menuet

(1882) ............................................... 39

La Peur

(1882) .............................................. 45

Farce normande

(1882) ..................................... 53

Les Sabots

(1883) ........................................... 59

La Rempailleuse

(1882) .................................... 67

En mer

(1883) ............................................... 77

Un Normand

(1882) ........................................ 85

Le Testament

(1882) ......................................... 95

Aux champs

(1882) ......................................... 101

Un coq chanta

(1882) ....................................... 109

Un fils

(1882) ................................................ 115

Saint-Antoine

(1883) ....................................... 127

L'Aventure de Walter Schnaffs

(1883) .................... 137

Dossier Librio +

............................................ 149 12 tout cela presque à portée de la main, sans qu'on ose ou qu'on puisse y toucher. C'est à peine si on goûte, une fois ou deux, à quelques mets inférieurs. Et l'on s'en va le coeur encore tout secoué, l'âme émoustillée, avec une espèce de démangeaison de baisers qui vous chatouillent les lèvres. Morin se trouvait dans cet état, quand il prit son billet pour La Rochelle par l'express de 8 h 40 du soir, et il se promenait plein de regrets et de trouble dans la grande salle commune du chemin de fer d'Orléans, quand il s'arrêta net devant une jeune femme qui embrassait une vieille dame. Elle avait relevé sa voilette, et Morin, ravi, murmura : " Bigre, la belle personne ! » Quand elle eut fait ses adieux à la vieille, elle entra dans la salle d'attente, et Morin la suivit ; puis elle passa sur le quai, et

Morin la suivit encore

; puis elle monta dans un wagon vide, et Morin la suivit toujours. Il y avait peu de voyageurs pour l'express. La locomotive siffla ; le train partit. Ils étaient seuls. Morin la dévorait des yeux. Elle semblait avoir dix-neuf à vingt ans ; elle était blonde, grande, d'allure hardie. Elle roula autour de ses jambes une couverture de voyage, et s'étendit sur les banquettes pour dormir.

Morin se demandait

: " Qui est-ce ? » Et mille suppositions, mille projets lui traversaient l'esprit. Il se disait : " On raconte tant d'aventures de chemin de fer. C'en est une peut-être qui se pré- sente pour moi. Qui sait ? une bonne fortune est si vite arrivée. Il me suffirait peut-être d'être audacieux. N'est-ce pas Danton qui disait : "De l'audace, de l'audace, et toujours de l'audace" ? Si ce n'est pas Danton, c'est Mirabeau. Enfin, qu'importe. Oui, mais je manque d'audace, voilà le hic. Oh ! Si on savait, si on pouvait

Ce cochon de Morin 13

lire dans les âmes ! Je parie qu'on passe tous les jours, sans s'en douter, à côté d'occasions magnifiques. Il lui suffirait d'un geste pourtant pour m'indiquer qu'elle ne demande pas mieux... » Alors, il supposa des combinaisons qui le conduisaient au triomphe. Il imaginait une entrée en rapport chevaleresque ; des petits services qu'il lui rendait ; une conversation vive, galante, finissant par une déclaration qui finissait par... par ce que tu penses. La nuit cependant s'écoulait et la belle enfant dormait toujours, tandis que Morin méditait sa chute. Le jour parut, et bientôt le soleil lança son premier rayon, un long rayon clair venu de l'horizon, sur le doux visage de la dormeuse. Elle s'éveilla, s'assit, regarda la campagne, regarda Morin et sourit. Elle sourit en femme heureuse, d'un air engageant et gai. Morin tressaillit. Pas de doute, c'était pour lui ce sourire-là, c'était bien une invitation discrète, le signal rêvé qu'il attendait. Il voulait dire, ce sourire : " Êtes-vous bête, êtes-vous niais, êtes-vous jobard, d'être resté là, comme un pieu, sur votre siège depuis hier soir. " Voyons, regardez-moi, ne suis-je pas charmante ? Et vous demeurez comme ça toute une nuit en tête à tête avec une jolie femme sans rien oser, grand sot. » Elle souriait toujours en le regardant ; elle commençait même à rire ; et il perdait la tête, cherchant un mot de circons- tance, un compliment, quelque chose à dire enfin, n'importe quoi. Mais il ne trouvait rien, rien. Alors, saisi d'une audace de poltron, il pensa : " Tant pis, je risque tout » ; et brusquement, sans crier " gare », il s'avança, les mains tendues, les lèvres gour- mandes, et, la saisissant à pleins bras, il l'embrassa.

D'un bond elle fut debout, criant

: " Au secours », hurlant 14 d'épouvante. Et elle ouvrit la portière ; elle agita ses bras dehors, folle de peur, essayant de sauter, tandis que Morin éperdu, persuadé qu'elle allait se précipiter sur la voie, la rete- nait par sa jupe en bégayant : " Madame... oh !... madame. » Le train ralentit sa marche, s'arrêta. Deux employés se précipitèrent aux signaux désespérés de la jeune femme qui tomba dans leurs bras en balbutiant : " Cet homme a voulu... a voulu... me... me...

» Et elle s'évanouit.

On était en gare de Mauzé. Le gendarme présent arrêta Morin. Quand la victime de sa brutalité eut repris connaissance, elle fit sa déclaration. L'autorité verbalisa. Et le pauvre mercier ne put regagner son domicile que le soir, sous le coup d'une poursuite judiciaire pour outrage aux bonnes moeurs dans un lieu public. II

J'étais alors rédacteur en chef du

Fanal des Charentes, et je

voyais Morin, chaque soir, au café du Commerce. Dès le lendemain de son aventure, il vint me trouver, ne sachant que faire. Je ne lui cachai pas mon opinion : " Tu n'es qu'un cochon. On ne se conduit pas comme ça. Il pleurait ; sa femme l'avait battu ; et il voyait son commerce ruiné, son nom dans la boue, déshonoré, ses amis, indignés, ne le saluant plus. Il finit par me faire pitié, et j'appelai mon collaborateur Rivet, un petit homme goguenard et de bon conseil, pour prendre ses avis. Il m'engagea à voir le procureur impérial, qui était de mes amis. Je renvoyai Morin chez lui et je me rendis chez ce magistrat.

Ce cochon de Morin 15

J'appris que la femme outragée était une jeune fille, Mlle Hen- riette Bonnel, qui venait de prendre à Paris ses brevets d'insti- tutrice et qui, n'ayant plus ni père ni mère, passait ses vacances chez son oncle et sa tante, braves petits bourgeois de Mauzé. Ce qui rendait grave la situation de Morin, c'est que l'oncle avait porté plainte. Le ministère public consentait à laisser tomber l'affaire si cette plainte était retirée. Voilà ce qu'il fallait obtenir. Je retournai chez Morin. Je le trouvai dans son lit, malade d'émotion et de chagrin. Sa femme, une grande gaillarde osseuse et barbue, le maltraitait sans repos. Elle m'introduisit dans la chambre en me criant par la figure : " Vous venez voir ce cochon de Morin ? Tenez, le voilà, le coco ! » Et elle se planta devant le lit, les poings sur les hanches. J'exposai la situation ; et il me supplia d'aller trouver la famille. La mission était délicate ; cependant je l'acceptai. Le pauvre diable ne cessait de répéter : " Je t'assure que je ne l'ai pas même embrassée, non, pas même. Je te le jure ! »

Je répondis

: " C'est égal, tu n'es qu'un cochon. » Et je pris mille francs qu'il m'abandonna pour les employer comme je le jugerais convenable. Mais comme je ne tenais pas à m'aventurer seul dans la mai- son des parents, je priai Rivet de m'accompagner. Il y consentit, à la condition qu'on partirait immédiatement, car il avait, le lendemain dans l'après-midi, une affaire urgente à La Rochelle. Et, deux heures plus tard, nous sonnions à la porte d'une jolie maison de campagne. Une belle jeune fille vint nous ouvrir. C'était elle assurément. Je dis tout bas à Rivet : " Sacre- bleu, je commence à comprendre Morin. »

L'oncle, M.

Tonnelet, était justement un abonné du Fanal, 157
relevez les passages qui proposent une description pathé- tique ou sordide de la misère sociale. b. Quelles réflexions traduisent l'existence de barrières entre classes sociales ? Relevez les marques de mépris dans certaines interjections ou apostrophes. c. " J'aimerais mieux n'être point né que d'être c' que j' suis. » (p. 108) En quoi cette remarque de Charlot donne-t-elle une couleur tragique à la fin de la nouvelle

Aux champs

3.

Prolongement : l'écriture d'invention

" J'aimerais mieux n'être point né que d'être c' que j' suis. » (p. 108) Inspirez-vous de cette remarque pour imaginer l'acte d'accusa- tion qu'un personnage adresse à ses parents ou à la société, à la première personne du singulier. Vous pouvez adopter un registre pathétique, tragique ou comique.

Fiche 5 : L'écriture de la guerre

(La Folle, p. 25-29, Saint-

Antoine, p. 127-136

et L'Aventure de Walter Schnaffs, p. 137- 147)

1. Variations sur la guerre

a. Quel est le registre dominant dans La Folle ? Et dans les deux autres nouvelles ? b. Dans chacune de ces nouvelles, à quel moment le rapport de force entre Prussiens et Français vous semble-t -il le plus critique c. Dans Saint-Antoine, le personnage principal vous paraît-il mériter l'adjectif qui le caractérise ? Cette nouvelle est-elle plus caricaturale dans la peinture du Français ou du Prussien ? d. Selon vous, la vision de Maupassant quant à la guerre est-elle franchement nationaliste ou plus nuancée ? Com- mentez l'importance des thèmes de la peur et de la lâcheté dans

Saint-Antoine

et dans

L'Aventure de Walter Schnaffs

2. " L'humanimalité 1 a. Comment les personnages sont-ils animalisés dans Saint-

Antoine

et dans

L'Aventure de Walter Schnaffs ? Quelles

connotations accompagnent la métaphore filée du cochon ? b. En quoi la bêtise, la gloutonnerie, l'ivresse et la violence des personnages contribuent-elles à les assimiler à des bêtes sauvages ? c. Dans ces trois nouvelles, réfléchissez au type de justice qui triomphe finalement. Ces décisions de guerre vous semblent-elles justes ? d. Dans l'ensemble des Contes de la bécasse, vous semble-t-il pertinent de parler d'une " humanimalité », d'une humanité qui n'est jamais très loin de l'animalité ? Qu'en déduisez-vous de la vision de l'homme selon Maupassant ? 3.

Prolongement : écrire un texte argumentatif

À la fin de

La Folle

, l'auteur écrit : " Et je fais des voeux pour que nos fils ne voient plus jamais de guerre. » (p. 29) Rédigez un texte argumentatif qui dénonce les dangers de la guerre. Vous utiliserez notamment des propositions subordonnées circons- tancielles de temps, de cause et de comparaison.

1. Armand Lanoux, préface, Contes et nouvelles, Maupassant, Gallimard, " Biblio-

thèque de la Pléiade », 1974.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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