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La tragédie et la comédie au XVIIe siècle: Le Classicisme

La tragédie et la comédie au XVIIe b) Du Baroque au Classicisme c) Les règles du Classicisme. III. Évolution du théâtre a) Le théâtre au XVIIIe siècle.



LA COMÉDIE ET LA TRAGÉDIE AU XVIIe SIÈCLE : LE CLASSICISME

Artistiquement le classicisme succède au mouvement baroque



Le classicisme à travers le prisme de la tragédie classique: un

6 avr. 2018 La tragédie et la comédie au XVII e siècle : le classicisme » invite explicitement à faire. (re)découvrir ce mouvement littéraire aux ...



Séquence 1 – Rire des défauts des hommes Objet détude: La

Objet d'étude: La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme. Objectifs : - organiser et rédiger un axe de commentaire littéraire.



Séquence 4

4. Autour de la tragédie classique. Corrigés des exercices. Lexique de la séquence. Tragédie et comédie au XVII e siècle : le classicisme. Séquence 4.



OBJET DÉTUDE SECONDE

La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme. EXERCICE 1**. 1. Caractérisez la situation tragique évoquée dans ce texte.



Séquence n° 1 : Péchés au théâtre péchés du théâtre.

Objet d'étude : La tragédie et la comédie au XVIIème siècle : le classicisme. « L'objectif est de faire connaître les caractéristiques du genre théâtral et 



?‚Le héros tragique face au pouvoir

192 2 La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme. H istoire des arts. 10 Le héros tragique face au pouvoir 193. Antiquité Moyen Âge XVIe.



LE THÉÂTRE DU XVIIE SIÈCLE AU XXIE SIÈCLE

À ces trois unités s'ajoute l'unité de ton selon laquelle les genres sont strictement distincts : le genre de la comédie d'un côté



Mise en oeuvre des nouveaux programmes projet annuel seconde

Séquence 1 : La tragédie et la comédie au XVIIème siècle : le classicisme. « Molière ou l'art de corriger les mœurs par le rire ».

OBJET D'ÉTUDE SECONDE La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme

EXERCICE 1**

1. Caractérisez la situaition tragique évoquée dans ce texte.

2. Relevez et commentez les caractérisitiques qui font d'Iphigénie une héroïne tragique.

IPHIGÉNIE. - Mon père,

Cessez de vous troubler, vous n'êtes point trahi.

Quand vous commanderez, vous serez obéi.

Ma vie est votre bien. Vous voulez le reprendre ;

Vos ordres sans détour pouvaient se faire entendre.

D'un oeil aussi content, d'un coeur aussi soumis

Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis,

Je saurai, s'il le faut, vicitime obéissante,

Tendre au fer de Calchas1 une tête innocente,

Et respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m'avez donné. JEAN RACINE, Iphigénie, Acte IV, scène 4, 1674.

1. Calchas : devin qui doit procéder à l'exécuition d'Iphigénie pour

obtenir la faveur des dieux. 11 5 10 OBJET D'ÉTUDE SECONDE La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme

EXERCICE 2**

Le spectateur, lorsqu'il entend Thésée condamner son ifils, connaît l'innocence d'Hippolyte.

En quoi la double énonciaition contribue-t-elle au tragique du passage ?

Thésée croit à tort qu'en son absence, son ifils Hippolyte a tenté de séduire son épouse

Phèdre. Il demande au redoutable Neptune, dieu des mers, d'" exécuter » son ifils.

THÉSÉE, seul.

Misérable, tu cours à ta perte infaillible.

Neptune, par le lfleuve1 aux Dieux mêmes terrible,

M'a donné sa parole et va l'exécuter.

Un Dieu vengeur te suit, tu ne peux l'éviter.

Je t'aimais ; et je sens que malgré ton offfense,

Mes entrailles pour toi se troublent par avance.

Mais à te condamner tu m'as trop engagé.

Jamais père en efffet fut-il plus outragé ?

Justes Dieux, qui voyez la douleur qui m'accable,

Ai-je pu metttre au jour un enfant si coupable ?

RACINE, Phèdre, 1677.

1. Le lfleuve : le Styx, lfleuve des enfers.

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5 10 OBJET D'ÉTUDE SECONDE La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme

EXERCICE 3**

1. Résumez la situaition de la scène ainsi que la foncition des personnages.

2. Observez les termes en italique. En quoi manifestent-ils de façon comique la déformaition

professionnelle des Diafoirus ?

3. Lisez l'encadré. Expliquez de quelle manière cet extrait illustre les reproches adressés par

Molière à la médecine et aux médecins. MONSIEUR DIAFOIRUS. - Nous allons, Monsieur, prendre congé de vous. ARGAN. - Je vous prie, Monsieur, de me dire un peu comment je suis. MONSIEUR DIAFOIRUS lui tâte le pouls. - Allons, Thomas, prenez l'autre bras de Monsieur, pour voir si vous saurez porter un bon jugement de son pouls. Quid dicis1 ? THOMAS DIAFOIRUS. - Dico2 que le pouls de Monsieur est le pouls d'un homme qui ne se porte point bien.

MONSIEUR DIAFOIRUS. - Bon.

THOMAS DIAFOIRUS. - Qu'il est duriuscule3, pour ne pas dire dur.

MONSIEUR DIAFOIRUS. - Fort bien.

THOMAS DIAFOIRUS. - Repoussant.

MONSIEUR DIAFOIRUS. - Bene4.

THOMAS DIAFOIRUS. - Et même un peu caprisant5.

MONSIEUR DIAFOIRUS. - Opitime6.

THOMAS DIAFOIRUS. - Ce qui marque une intempérie7 dans le parenchyme spiénique, c'est-

à-dire la rate.

MONSIEUR DIAFOIRUS. - Fort bien.

ARGAN. - Non : Monsieur Purgon dit que c'est mon foie qui est malade. MONSIEUR DIAFOIRUS. - Eh ! oui : qui dit parenchyme, dit l'un et l'autre, à cause de l'étroite sympathie qu'ils ont ensemble, par le moyen du vas brève du pylore8, et souvent des méats cholidoques9. Il vous ordonne sans doute de manger force rôiti ?

ARGAN. - Non, rien que du bouilli.

MOLIÈRE, Le Malade imaginaire, Acte II, scène 6, 1673.

1. Quid dicis : qu'en dis-tu ? (laitin). - 2. Dico : je dis (laitin). - 3. Duriuscule : un peu dur. - 4. Bene : bien (laitin) -

5. Caprisant : irrégulier. - 6. Opitime : très bien (laitin). - 7. Intempérie : ifièvre, malaise. - 8. Vas brève du pylore :

vaisseau du fond de l'estomac. - 9. Méats cholidoques : qui amènent la bile dans le duodénum.

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5 10 15 20 OBJET D'ÉTUDE SECONDE La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme

Pour étudier le texte

LA DÉNONCIATION DES RIDICULES CHEZ MOLIÈRE

Chez Molière, le registre comique itient souvent à l'observaition du réel et joue sur la représentaition de personnages types : épouse rusée ou tyrannique, femme émancipée, vieillard amoureux, prétenitieux grotesque, médecin ignorant et vaniteux... C'est l'occasion de faire la criitique d'un ridicule pariticulier, d'une obsession risible : avarice, pruderie, pédanitisme, misanthropie... C'est pourquoi, lorsqu'il met en scène les médecins par exemple, vrais ou faux comme dans Dom Juan, Le Médecin malgré lui, Le Malade imaginaire, il exagère leur érudiition et leurs propos scienitiifiques sous la forme d'un charabia laitino-burlesque. 4quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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