LE PROCESSUS DE TRANSMISSION DES VALEURS CHEZ LES
19 déc. 2007 MODELES DE TRANSMISSION DE VALEURS EN EDUCATION : GRUNDTVIG ET TAGORE ... LA FAMILLE : TRANSMISSION DES VALEURS TRADITIONNELLES ET MODERNITE ...
LA TRANSMISSION DES VALEURS
LA TRANSMISSION DES VALEURS*. J.-Claude Piguet. Résumé. La valeur ne se transmet pas ; seuls les biens se transmettent ; or la valeur n'est pas un bien.
LA TRANSMISSION DES VALEURS RÉPUBLICAINES AUJOURD
DANS SA MISSION DE TRANSMISSION DES VALEURS. L'école de la République a toujours eu pour mission de faire partager à la jeunesse les valeurs.
EMMANUELLE BARRÈRE LEULLIER - Transmettre des valeurs à
Mais les valeurs sont aussi les outils d'un projet celui que vous construisez en famille au quotidien. Ainsi
Rapport sur la période dite de « transmission des valeurs » et sur
2 nov. 2012 de « transmission des valeurs » et sur les manifestations étudiantes à l'ENSAM. Rapport à madame la ministre de l'éducation nationale.
Interaction famille-école : la transmission des valeurs au sein de la
Recherche documentaire bibliographie
LA TRANSMISSION DES VALEURS DANS LES ROMANS POUR
3 janv. 2009 LA TRANSMISSION DES VALEURS DANS. LES ROMANS POUR LA JEUNESSE SUR. L'AFRIQUE SUBSAHARIENNE (FRANCE. ALLEMAGNE
La transmission des stéréotypes de sexe
19 déc. 2012 Il s'agit « d'une socialisation silencieuse » qui se fait par une inculcation. (explicite ou implicite) idéologique et symbolique de valeurs ...
La transmission des valeurs républicaines à travers lenseignement
29 sept. 2021 La transmission des valeurs républicaines à travers l'enseignement de langues vivantes étrangères: le cas de l'espagnol au lycée. Education.
Transmettre partager et faire vivre les valeurs qui nous animent
pour les valeurs de la République force est de constater que le terme valeur n'est pas qu'une notion abstraite dénuée de signification pour nos lycéens qui
1 J.-P. Delahaye, La transmission des valeurs républicaines aujourd'hui à l'école
LA TRANSMISSION DES VALEURS RÉPUBLICAINES AUJOURD'HUI À L'ÉCOLE : ENTRE DIFFICULTÉS ET NÉCESSITÉ In Pour un enseignement laïque de la morale, Editions Privat 2014, pp95-108 LES DIFFICULTÉS DE L'ÉCOLE AUJOURD'HUI DANS SON RÔLE DE TRANSMISSION DESVALEURS
L'ÉCOLE EST PARFOIS SOUMISE AUX VENTS CONTRAIRES DE LA SOCIÉTÉDANS SA MISSION DE TRANSMISSION DES VALEURS
L'école de la République a toujours eu pour mission de faire partager à la jeunesse les valeurs
de la République, mission essentielle pour permettre le vivre ensemble. La Républiquepourrait-elle d'ailleurs exister si l'école ne formait pas des républicains ? C'est pourquoi
d'ailleurs cette transmission des valeurs n'est pas une option, c'est une obligation, justement parce que notre République n'est pas autre chose qu'une communauté de valeurs. Ces valeurs ne doivent évidemment pas être transmises par t'école comme des connaissances force t'article 2 de la loi d'orientation d'avril 2005 : " Outre la transmission des connaissances,la nation fixe comme mission première à l'école de faire partager aux élèves les valeurs de la
République. » Encore faut-il, bien sûr, que la nation accompagne son école de manière à ce
que celle-ci réussisse le plus sereinement et le plus efficacement possible à " faire partager »
ces valeurs.Le problème, c'est que notre société est parfois schizophrène, et qu'elle fait souvent le
contraire de ce qu'elle demande à l'école de transmettre. Et il arrive aussi que des familles demandent à l'école de transmettre des repères qu'elles ne donnent pas toujours elles- mêmes à leurs enfants.Déjà, en 1997, dans une circulaire sur les missions des professeurs du second degré, ce constat
apparaissait : " Le professeur est attentif à la dimension éducative du projet d'établissement,
notamment à l'éducation à la citoyenneté, et ce d'autant plus que l'établissement est parfois
le seul lieu où l'élève trouve repères et valeurs de référence » Depuis, le moins que l'on puisse
dire c'est que la situation ne s'est pas vraiment améliorée, ce qui rend la position de notreécole souvent inconfortable.
La société demande, par exemple, à l'école de former des citoyens en mesure de comprendre
la nécessité de l'intérêt général, or la société ambiante pousse toujours plus loin le culte de
l'individualisme. Comme le dit Régis Debray à la première ligne de son dernier ouvrage, en poussant un peu le trait il est vrai, " l'individu est tout et le tout n'est plus rien 3 ».Avec Jean Baubérot, je pense qu'il y a un " sacré républicain » et qu'il appartient à l'école de le
transmettre. Mais quand la société ne prend plus sa part de responsabilité dans la
transmission des valeurs, quand les repères et leur histoire s'effacent, alors il y a un vrai risque
que ceux que Condorcet appelaient les " charlatans » prennent la place. Cela pourrait à juste titre nous décourager. Cela doit au contraire nous conforter dans notremission. L'école ne doit pas se dérober, elle doit transmettre et faire partager ces
indispensables repères ; sinon pourrait venir un jour où nous payerions tous le prix, et jereprends ici à nouveau une expression de Régis Debray, d'avoir laissé des générations entières
naître sous X5 en matière de valeurs. QUESTION SOCIALE PEUT ÉGALEMENT ÊTRE UN OBSTACLEÀ LA TRANSMISSION DES VALEURS
2 J.-P. Delahaye, La transmission des valeurs républicaines aujourd'hui à l'école
Dans certaines parties de notre République, c'est la pauvreté économique, sociale, culturelle
de bon nombre d'élèves qui rend très difficile aux enseignants leur mission de transmission de savoirs fondés sur la raison. Or, la raison est un instrument indispensable pour expliquer lemonde. Liberté, égalité, fraternité : quelle légitimité peut avoir la devise républicaine dans les
parties du territoire frappées par l'exclusion, le chômage, le racisme ? Si des lectures fonda-
à défendre ses propres valeurs. On ne peut méconnaître que, dans certains cas ou dans certains secteurs, la question religieuse est parfois le masque de la question sociale : cemélange est à lui seul détonant. Il y a là, évidemment, matière à s'inquiéter, car le terreau du
communautarisme est là. Dans les quartiers ghettoïsés, les valeurs de la République, et donc
la laïcité, apparaissent trop souvent aux habitants plus comme des incantations que commedes réalités vécues. Il ne s'agit évidemment pas d'une excuse mais de comprendre pourquoi,
aux yeux de certains, les valeurs que nous promouvons n'ont pas beaucoup de légitimité a priori.Les zones d'exclusion ne sont pas compatibles avec l'idéal républicain et laïque. Et si risque de
communautarisme il y a, ce communautarisme n'est évidemment pas choisi, mais il est lerésultat d'une ségrégation. Il s'agit ici d'un enfermement et d'un appauvrissement subis", car,
généralement, comme le disait Michelet à ses étudiants, " ce n'est pas volontairement que
I'esprit se resserre ? ».
Ne sous-estimons donc pas un problème qui peut devenir mortel pour nos valeursrépublicaines : ceux dont les droits sont ainsi bafoués peuvent-ils se sentir tenus aux mêmes
devoirs que les autres citoyens ? Cette situation place notre école en position délicate parce que, finalement, elle cristallise toutes les insatisfactions en tant que représentante d'une République qui oublie parfois que la devise républicaine est un tout et qu'il est illusoire de penser faire vivre la liberté et I'égalité si on oublie la fraternité. Pour rester un instant encore avec Michelet, rappelons aussi l'avertissement qu'il donnait à ses étudiants en 1848, avertissement toujours valable : " Nulle fraternité hors du droit, nul amour dans l'iniquité, nulle alliance hors du cercle que doit tracer la justice8. » Souvenons-nous aussi de ce que disait Jean Jaurès il y a une centaine d'années : " La République française
doit être laïque et sociale, mais restera laïque parce qu'elle aura su être sociale. » Ces aver-
tissements restent d'actualité. LE FONCTIONNEMENT DE L'ÉCOLE DOIT ÊTRE EXEMPLAIRE ET AVOIR POUR FONDEMENT LA MISE EN VUVRE EFFECTIVE DES VALEURSLe système éducatif dans son ensemble, comme les unités d'enseignement, écoles et
établissements, fonctionnent le plus souvent et fort heureusement conformément aux valeurs et aux principes affichés. Mais l'échec scolaire précoce et cumulatif de 15 % environ des jeunes, essentiellement issusdes familles les plus défavorisées, atteste la permanence de l'effet des inégalités sociales sur
les parcours scolaires et met gravement en cause l'idéal du système éducatif d'assurer l'égalité
des enfants. L'échec de trop nombreux élèves en raison de leur origine sociale n'est pas compatible avecles valeurs républicaines. Pour combattre les intégrismes quand ils se manifestent à l'école, il
faut certes rappeler les valeurs de la République, mais aussi lutter contre l'échec à l'école.
Aujourd'hui, par exemple, comment rendre compatible avec les valeurs républicainesl'existence simultanée d'établissements scolaires déshérités et d'établissements scolaires, pas
seulement privés mais aussi publics, réservés à une élite sociale et à quelques boursiers
méritants ? Très concrètement, par exemple, comment faire partager l'idéal laïque du vivre
3 J.-P. Delahaye, La transmission des valeurs républicaines aujourd'hui à l'école
ensemble à des jeunes qui ne trouvent pas de stages de formation, de logement ou d'emploi en raison de leur origine ? Le problème se complique quand certains établissements, et heureusement ils sont très peu nombreux, font de la mise en avant des valeurs une sorte d'alibi ou de faux nez à des agissements parfaitement contraires à ces valeurs. Un collège qui place les valeursconstituer des filières de relégation pour les élèves en difficulté (dont certains enseignants
estiment d'ailleurs qu'ils n'ont " rien à faire dans leur collège ») doit évidemment être mis
rapidement en demeure de ne plus piétiner impunément ces valeurs. Et on peut faire la mêmeremarque pour un lycée qui sélectionne ses élèves, refoule ses redoublants ou réoriente à tout
va les élèves qui lui feraient perdre des places dans son rang de classement.Pour être reconnues par tous, nos valeurs ont donc besoin d'une école socialement et
scolairement juste, d'une école exemplaire. C'est d'ailleurs ainsi que les valeurs républicaines
(dont la laïcité) et la question sociale ont partie liée. On le sait depuis longtemps. C'était le
message de Jaurès en 1905. Ferdinand Buisson nous mettait en garde à son tour en 1910 et on ferait bien de prendre cet avertissement enfin au sérieux : " Il y a toujours une questionscolaire, mais ce n'est pas de savoir qui de l'Église ou de l'État dirigera l'école : la chose est
jugée. C'est de savoir si notre démocratie réussira à faire, par l'éducation, la France de demain
plus forte, plus grande, plus juste, plus humaine que ne fut celle d'hier. Ce n'est plus une question politique, c'est la première des questions sociales9. »LA NÉCESSAIRE TRANSMISSION ET MISE EN PRATIQUE
DES VALEURS RÉPUBLICAINES
UNE MISSION RÉAFFIRMÉE
Un sondage paru en mai 2011 est incontestablement de nature à encourager tous les acteursdu système éducatif dans leur mission. On y relève en effet que les Français font
essentiellement confiance à l'école (71 %), juste après les associations (79 %) pour transmettre
des valeurs positives, très loin devant les syndicats, les institutions religieuses et les
responsables politiques.Les Français, les valeurs et le bien commun
Sondage Harris interactive pour l'Institut Montaigne Mai 2011 Pour chacun des acteurs suivants, avez-vous le sentiment qu'il véhicule plutôt des valeurs positives ou plutôt des valeurs négatives pour la société française ?Plutôt + Plutôt - Ne se prononcent pas
Les associations 79% 17 % 4%
L'école 71 % 25% 4%
Les citoyens 66% 30% 4%
Les artistes 62% 33% l
I T 5 %Les entreprises 54% 41 % I 5 %
Les sportifs 43% 52% 5%
Les syndicats 39% 57% 4%
Les institutions religieuses 38% 58 % 4%
Les responsables politiques 15 % 81 % 4%
4 J.-P. Delahaye, La transmission des valeurs républicaines aujourd'hui à l'école
La dernière circulaire de rentrée (circulaire n° 2011-071 du 2 mai 2011 parue au BOEN du 5 mai 2011) met justement l'accent sur le renforcement de la transmission des valeurs de la République et souligne qu'il est indispensable que l'école réaffirme son engagement dans la transmission de références communes " qui permettent de penser, vivre et agir ensemble ».Elle indique que cela doit se traduire, dès l'école primaire, par " des exercices concrets pour
aider les élèves à acquérir les repères et les principes de la citoyenneté et de la vie collective».
Au lycée, par exemple, l'éducation civique, juridique et sociale (ECJS) occupe une place
fédératrice dans les dernières années du parcours de formation civique des élèves. En utilisant
notamment le débat argumenté, l'ECJS apprend aux élèves ce qu'est un débat, au coursduquel on s'écoute, où l'on substitue les arguments aux injures, où l'on apprend à dépasser
préjugés et opinions, et à développer une réflexion personnelle fondée sur la raison. En ECJS,
République, historiques, moraux, philosophiques sont interrogés, discutés et enseignés ». Les
occasions de mise en pratique des valeurs ne manquent pas dans un établissement scolaire. LA CONDUITE D'UNE POLITIQUE ÉDUCATIVE ET PÉDAGOGIQUEPORTÉE PAR UNE ÉTHIQUE COLLECTIVE
Tous les établissements ont besoin d'une éthique collective de l'action éducative et
pédagogique.Comme le disait déjà le plan Langevin-Wallon en 1947, " la laïcité de l'école n'implique pas
qu'elle n'exerce aucune action éducative10 ». Et tout personnel d'encadrement doit pouvoir trouver un accord au sein de son établissement sur quelques principes simples, comme celui qui consiste à porter un regard positif sur lesélèves à partir du moment où l'on considère que tous peuvent réussir. Et un regard positif
n'est pas un regard laxiste, c'est un regard exigeant ; pour à faire vivre un certain nombre derègles qui s'imposent à tous, adultes compris, et avoir un haut niveau d'exigence pour tous les
élèves. Et une exigence consentie n'est pas de l'élitisme, c'est une marque de respect pour les
élèves et leurs familles d'abord, pour l'établissement et ses personnels ensuite.Le chef d'établissement a bien sûr ici une responsabilité très importante, car il doit promouvoir
une éthique collective de l'action pédagogique et éducative autour de quelques principesd'autant plus forts, bien entendu, qu'il parviendra à les faire partager par le plus grand
nombre. Par exemple :- Tous les élèves de l'établissement peuvent réussir et aucun n'est condamné à l' échec;
- La promotion de tous ne nuit pas aux plus forts ;- L'hérérogénéité des classes aide davantage les plus faibles qu'elle nuit aux plus forts.
Autrement dit, un chef d'établissement doit avoir la force nécessaire pour s'opposer au " sauve-qui-peur » et au chacun pour soi dans l'établissement, stratégie qui profite comme on le sait aux plus favorisés. Notre école, comme notre République d'ailleurs, n'est pas et ne peut pas être la simple addition de projets individuels. Notre école publique est au service de tous les citoyens, c'est ce qu'on appelle un " service public »,Si la République et l'école publique sont indissolublement liées, c'est bien parce qu'elles sont
portées par un projet collectif, autrement dit par l'intérêt général.On voit par là, à nouveau, que la transmission des valeurs n'est pas une question théorique.
Par exemple, si les éducateurs ont à comprendre les revendications identitaires de certainsjeunes, ils doivent également poser des repères fermes et refuser qu'une affirmation
identitaire se construise de façon conflictuelle, " sur le rejet de ce qui est commun à tous les
Français et qui constitue l'identité nationale et républicaine de la France11 ». La laïcité,
notamment, ne se conçoit que dans le respect des principes fondamentaux des Droits de5 J.-P. Delahaye, La transmission des valeurs républicaines aujourd'hui à l'école
l'homme, tout particulièrement la liberté et l'égalité de tous les citoyens ainsi que la
démocratie. Les établissements scolaires ne doivent donc pas se laisser entraîner dans un compromis ou dans une tolérance à l'égard de ces valeurs fondamentales. Toutparticulièrement quand cette tolérance aurait pour conséquence de valider toutes les dérives
du " droit à la différence », comme celle qui consiste à remettre en cause la stricte égalité entre
les femmes et les hommes. On peut une nouvelle fois renvoyer à Jean Jaurès, qui écrivait en1908 : " En fait, il n'y a que le néant qui soit neutre. » La laïcité, c'est la neutralité religieuse,
ce n'est pas la neutralité des valeurs. UN RESPECT RÉCIPROQUE ENTRE TOUS LES ACTEURS DE L'ÉTABLISSEMENTC'est la cohésion de l'attitude des adultes dans un établissement scolaire qui permet tout à la
fois de réaffirmer l'autorité des personnels et de respecter la dignité des élèves.On connaît ces débats réducteurs par leur caractère binaire : laxisme pédagogique contre
souci de l'effort, laxisme dans la discipline contre éducation compréhensive, automaticité de
la sanction contre recherche des causes d'une attitude, etc.Il y a quelques années, un rapport de l'IGEN intitulé " L'accueil des élèves », très largement
consacré aux conditions de vie et d'études dans les EPLE, a bien remis en évidence ces oppositions fortes, parfois difficiles à aplanir, qui produisent des clivages au sein de chaque corps de métier et conduisent à des pratiques différentes, voire peu conciliables et peucompréhensibles. Cette énorme enquête, qui a servi au rapport précité - 6 000 délégués élèves
questionnés, 40 audits d'établissements-, a fait apparaître l'équité comme la première
demande des délégués des élèves et a d'ailleurs redonné à la fonction professorale un lustre
très particulier : pour nos délégués élèves, les professeurs doivent être des adultes de
référence. La mission de l'école n'a de réalité pour la jeunesse que par l'exemple.De fait, le rapport entre le maître et les élèves induit nécessairement une dissymétrie entre
des acteurs qui certes peuvent se voir opposer quelques règles communes mais qui ne sont aucunement dans une situation d'égalité : l'un apprend, se constitue en femme ou homme, en citoyen, l'autre l'enseigne, le forme, l'éduque, le conseille et l'évalue.Mais, lorsqu'il s'agit des rapports entre citoyens, actuels et futurs, quand il s'agit des règles de
la vie en société, donc des devoirs et des droits civils, les obligations sont communes et lerespect de la personne est un principe universel. Un devoir sur table peut être qualifié de très
mauvais, mais on ne saurait qualifier ainsi la personne de l'élève. Les enseignant doivent donc
veiller à séparer nettement l'appréciation des résultats scolaire de celle des comportements.
Nous ne passons qu'en apparence d'un domaine à l'autre, celui de l'autorité à celui du respect
de la dignité de chacun, si l'on veut bien considérer que l'on ne peut user à I' école de moyens
et de comportements que la République réprouve alors même qu'on agit pour elle et en son nom. DES EXEMPLES D'ACTIONS CONDUITES DANS LE RESPECT DES VALEURSAU QUOTIDIEN DANS UN ÉTABLISSEMENT SCOLAIRE
On agit dans un établissement scolaire dans le respect des valeurs quand les décisions prisesau quotidien, dans tous les domaines, le sont dans l'intérêt bien compris de l'élève. Et les
exemples sont nombreux :- Quand l'établissement veille à la répartition des élèves dans des classes hétérogènes ;
- Quand les moyens sont répartis dans les classes en fonction des besoins ;6 J.-P. Delahaye, La transmission des valeurs républicaines aujourd'hui à l'école
- Quand les emplois du temps donnent la priorité aux intérêts pédagogiques des élèves,
ce qui n'est pas incompatible loin de là avec le souci de donner de bonnes conditions de travail aux enseignants ; - Quand l'établissement veille à ce que l'organisation des voyages scolaires ne soit pas l'occasion de mettre en difficulté les familles modestes ;- Quand le chef d'établissement veille à ce que les délégués des élèves soient en mesure
de conduire leur action ;- Quand il veille à ce que chacun, élève, parents, professeur, personnalité qualifiée,
puisse délibérer n t ure connaissance de cause au conseil d'administration ; - Quand il organise les conseils de classe et les conduit en pédagogue rigoureux et attentif ; - Quand il défend un professeur calomnié ; - Mais quand il demande des comptes sur des fautes professionnelles ou sur des échecs; - Quand il veille à ce que l'ouverture nécessaire de l'établissement sur l'extérieur ne dégénère pas en ouverture incontrôlée ; - Quand on s'assure collectivement que tous les personnels de l'établissement ont un haut niveau d'exigence pour tous les élèves et que, dans le même temps, les parcours suffisamment diversifiés ...quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] La transmission du programme génétique
[PDF] la traversée du fleuve: le retour ;)
[PDF] La Traversée du Miroir
[PDF] La triangulation en 4ème
[PDF] La trigonomérie : cosinus, sinus,tangente
[PDF] La Trigonométrie
[PDF] La trigonométrie (1)
[PDF] La trigonométrie (2)
[PDF] La trigonométrie (3)
[PDF] La Trigonométrie (cos,sin,tan)
[PDF] La Trigonométrie - Les équations trigonométriques
[PDF] La trigonométrie - Les formules de trigonométrie
[PDF] La trigonométrie 3eme
[PDF] La Trigonométrie et intersection d'un plan et d'un cylindre