[PDF] Un atelier de rédaction scientifique en Asie du Sud-Est





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Prosper Mérimée - La Vénus dIlle - Editions Flammarion

La Vénus d'Ille présente deux niveaux de lecture : si sa brièveté son vocabulaire et sa trame rendent ce récit accessible à des élèves de quatrième



I. Pourquoi étudier La Vénus dIlle au collège ?

Les deux extraits (Dom Juan et La Vénus d'Ille) annoncent le drame du mariage contrarié ou empêché. Pour le narrateur le mariage futur est un contretemps 





OUTILS DE RÉDACTION

à tous les outils nécessaires à la rédaction de leurs travaux en français : la pensée critique Déplacements domicile-travail en Île-de-France et.



FRANÇAIS

L'objet d'étude principal de cette séquence La Vénus d'Ille de Mérimée



FRANÇAIS

La Vénus d'Ille Mérimée. GT (textes échos). Poèmes : Le Buffet de Rimbaud



Un atelier de rédaction scientifique en Asie du Sud-Est

Un atelier de rédaction scientifique en Asie du Sud-Est. BOB HUGGAN Seize journalistes venus de six pays ... sur l'île de Negros ces réservoirs.



Un atelier de rédaction scientifique en Asie du Sud-Est

Un atelier de rédaction scientifique en Asie du Sud-Est. BOB HUGGAN Seize journalistes venus de six pays ... sur l'île de Negros ces réservoirs.



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et de la Formation professionnelle) pour la rédaction du présent guide. Les noms communs génériques (baie cap



Elaboration rédaction et animation du projet détablissement ou de

1 Des textes juridiques sont venus apporter des précisions quant au contenu du projet pour certains établissements ou services notamment dans le champ du 

Un atelier de rédaction scientifique en Asie du Sud-Est

BOB HUGGAN

était le troisième d'une série

d'ateliers internationaux en rédaction scientifique liée au développement que finance la

Division des communications du CRDI.

Seize journalistes venus de six pays

du Sud-Est asiatique participaient à cette rencontre qui a eu lieu du 22 novembre au le' décembre 1982 à

I'université Silliman de Dumaguete

(Philiepines). L'atelier était organisé par I'Ecole des communications dé- pendant de I'université et par la Press

Foundation of Asia (WA) de Manille.

Des journalistes venus de Hong

Kong, d'lndonésie, de la Malaisie, des

Philippines, de Singapour et de la

Thailande, deux élèves avancés de

I'Ecole des communications et I'agent

de liaison régional du CRDI à Singapour participaient à cette réunion de dix jours consacrée à une formation prati- que intensive et à des discussions sur le journalisme scientifique lié au déve- loppement. Des personnes-ressources en provenance du corps professoral de la faculté et du personnel de la PFA et du CRDI, étaient présentes. Des visites sur les lieux permirent des observations de première main sur les effets des applications scientifiques.

Comme lors des deux ateliers pré-

cédents, ceux de Dakar (Sénégal) et deNairobi(Kenya)(voirExplorevol.lO, nO3 et ll, n02). les journalistes traitè- rent chaque présentation ou visite comme une conférence de presse et

écrivirent de courts reportages ou des

articles de fond à propos de plusieurs d'entre elles. Les articles étaient révisés et annotés par les personnes-ressources, puis retournés aux participants afin qu'ils puissent contrôler leur propre progrès.

Comme lors des précédents ateliers,

les journalistes bénéficièrent d'un avantage Important non programmé. celui de pouvoir converser et échanger des idées avec leurs confrères rela- tivement aux diverses approches des sujets par les médias de leurs propres PaYs.

Bien qu'aucune date n'ait été avancée

pour de futurs ateliers du même type financés par le CRDI, I'Afrique centrale francophone, les Antiiles, I'Amérique latine, I'Asie du Sud pourraient être le théâtre de futures réunions.

Les textes qui accompagnent ce

compte-rendu sont des articles de fond. lls ont été rédigés par trois des participants.

Les noms et adresses de

taus les participants peuvent être obtenus de Michael Graham, Agentde lia~son régional, Division des commun~- cations, CRDI, Tanglin. Casier postal

101, Singapour 9124. 0

Bob Huggan est sous-drrecteur a ia Divrsion

des communications du CRO!. I De i'eneigie thermrque QO"~ pioduiie de ,'éiecfricite, i Pairn~rnon aux Phi,i,,,,rnes 24

ADI IGNATIUS

Au milieu des cocoteraies et bana-

neraies qui couvrent les hauteurs d'une des régions les plus pauvres des Philippines pourrait bien se trouver la réponse au besoin croissant d'énergie qu'éprouvent les habitants des Visayas, le groupe d22îles qui for- ment la région centrale de I'archipel.

Des réservoirs naturels - car c'est

de cela qu'il s'agit - de grands réser- voirs d'eau bouillante et de vapeur (près de 320° C) sont Ià dont on tire de

I'énergie thermique pour produire de

I22électricité. De leur site de Palinpinon

sur l'île de Negros, ces réservoirs fournironten 1986quelque230 méga- watts (MW) aux utilisateurs locaux.

Selon I'ingénieur consultant principal,

len&+zélandais Angus Brodie : " Pour

I'instant, nous nous attaquons

seule- ment aux lisières de cette grande ressource naturelle. »

C'est déjà de I'énergie géothermi-

que que tirent leur électricité des consommateurs d'autres régions des

Philippines : trois sites à Laguna et un

à Leyte. La puissance combinée de

ces installations s'établit maintenant à

443 MW. ce qui fait des Philippines le

plus grand producteur mondial, après les Et&-Unis. d'électricité à base d'énergie thermique.

Le gouvernement philippin entend

ajouter 1033 MW à I'actuelle capacité générale à partir de nouveaux sites comme celui prévu à Palinpinon, et ce dès 1986.

Comment tire-t-on de I'électricité de

I'énergiethermique? Essentiellement,

en captant I'eau bouillanteet lavapeur des profondeurs pourleurfaire action- ner des turbines.

L'eau bouillante est d'abord de I'eau

de pluie qui filtre à travers les fissures de la couche sédimentaire souterraine, puis est portée à ébullition par la température extreme de la masse en fusion des grandes profondeurs. A

Palmpinon. cette masse est relative-

ment proche de la surface en raison de

I'ancienne activité volcanlque en cet

endroit.

La chaleur de la masse en fusion

irradie à travers les couches humides supérieures. A mesure que s'échauffe l'eau descendante. elle augmente de volume et tend à remonter vers la surface. Une parlie de cette eau demeure alors prisonnière entre les couches rocheuses et trouve finale ment son chemin vers les réservoirs.

En percant la terre au moyen de ces

foreuses rotatives du modèle utilisé dans I'exploitation du pétrole et du gaz naturel, on peut capter I'eau bouillante de ces résetvoirs et la vapeur produite est canalisée dans une tuyauterie et transportée vers une centrale électri- Cj"CA

APalinpinon,deuxusines-pilotesde

3 MW fonctionnent actuellement. oro-

dwsant ensemble 6 MW qui 'knt transportés au mayen des lignes exis- tantes jusqu'à Dumaguete. la proche capitale de la province de Negros

Oriental. Ce& modeste production

n'en surcharge pas moins les lignes actuelles et les coupures sant fré- quemes. presque quotidiennes, durant les heures de pointe. On installe actuel- lement de nouvelles lignes. En vue de fournir de I'électricité à toute la province de Negros Oriental, deux centrales électriques de ll 2,5

MW sant prévues ; la première, Palin-

pinon I est en construction. Sa pre- mière unité de 37,5 MW doit commencer

à fonctionner en mars 1983 et donner

son plein rendement en novembre.

La construction de la seconde cen-

Vale, Palinpinon ll sera entreprise

cette année. L'inauauration aura lieu en 1986, disent les kgénieurs.

Innovation intéressante dans les

travaux de Palinpinon, nous dit I'ingé- nieur Brodie, c'est la première fois qu'en exploration géothermique on pratique le forage dlrectionnel, une technique largement utilisée dans le cas du pétrole et du gaz naturel. Selon cette technique, le foreur, au lieu de percer skmplement un trou vertical, manie son instrument sous terre dans différentes directions.

Les préoccupations environnemen-

tales sant au premier plan des travaux qéothermiaues de Palinpinon. C'est

áinsi qu'après I'extracti& de I'eau

bouillante et de la vapeur, le mélanqe est conduit à un séparateur et ía vapeur transportée vers une centrale

électrique. L'eau restante ne peut être

déversée aux alentours car elle peut contenir des produits chimiques dan- gereux résultant du lavage des roches souterraines. Le bore en particulier. co'nstilue un danger pour les champs de riz de la base des montagnes. Aux

Philippines, son déversement est limité

réqlementairement à deux parties par milIion (p.p.m.)

Pour éviter toute contamination du

milieu environnant. I'eau est en consé- quence réinjectée dans le réservoir souterrain. C'est ainsi, disent les géo- legues de Palinpinon. que la pollution est presque complètement absente des travaux de Palinpinon. Toutefois. comme I22eau pompée sur place con- tient jusqu'à 60 p.p.m. de bore, une rupture de canalisation pourrait être extrêmement dangereuse pour les cultures de la vallée.

Autre danger potentiel pour I'environ-

nement, I'émission de HnS(hydrogène sulfureux) lors de fuites de vapeur.

Lorsque 1' HîS se mélange à l'eau de

I'atmosphère, il peut produirede I'acide

sulfurique dilué (ce qu'on appelle une pluie acide). Cette circonstance est particultèrement critique à Palinpinon où la couverture nuageuse peut descen- dre dans la montagne jusqu'aux têtes de puits. Les géologues qui travaillent sur le site disent que, pour l'instant, les

émissions de HzS sant " minimales et

sans danger)), mais lorsque les deux grandes installationsfonctionneront. il faudra contrôler de très près le niveau de ces émissions.

Les deux installations pourraient

être seulement le début d'un grand

développement géothermiquea PalIn- pinon. Selon Brodie, qui a dix ans d'expérience en qualité d'ingénieuren géothermie dans I'île de Nouvelle-

Lélande, Palinpinon serait la plus grande

réserve mondiale d'énergie thermique

à base de vapeur. 0

M. AdiIgnalius estiedirecteuren chefdeia

revue Asie 2000 de Hong Kong.

GOH SIEW CHING

CC Mes choux sant pleins de vers. Que

puis-je faire? » Cette question d'une villageoise

était adressée au

Dr Fe Sycip-Wale qui ne s'occupait à

I'époque - la fin des années 1960 -

que de soins de maternité et de pédia- trie dans la partie sud de la province de Negros Oriental, une région parti- culièrement sous-développée du cen- tre des Philippines. Curieusement, cette question a déclenché un mouve- ment important, celui du déveioppe- ment rural intégré.

La province de Negros Oriental était

connue dans les années 1960 pour

être la plus arriéréedes Philippines. Le

D' Sycip-Wale, pédiatre de l'université

Silliman, avait organisé des " assem-

blées de mèresn pour discuter de questions de santé avec les femmes des plus pauvres villages éparpillés dans la province.

Le Dr Sycip-Wale se souvient : " La

personne qui posa cette question n'était même pas certaine qu'elle devait le faire. Elle s'excusa de ce que sa question n'avait rien à voir avec la santé, mais insista sur I'importance qu'elle avait pour ella C'est alors que j'ai vu clairement notre rôle: si nou.5 voulions répondre aux besoins vérita- bies des villageois. il nous fallait les aiderdans des domaines autres que la santé. » Alors, les réunions de mères sant devenues des associations de parents. occupées à toutes sortes de questions de bien-être dans la collec- tivité et composées autant d'hommes que de femmes.

La création de ces associations a

été suivie en 1982 par la fondation du

programme HAND (santé, agriculture, nutrition, développement communau- iaire), oeuvre de D' Sycip-Wale, et appliqué à la Marina Clinic de la petite ville de Dauin (province de Negros

Oriental). La clinique, de financement

privé. fait maintenant partie du pro- gramme devulgarisation de I'université

Silliman, voisine de Dumaguete.

" Nous n'avons pas eu la tache facile, explique le D' Sycip-Wale, mais nous avons pu gagner la confiante de nombreux barrios (districts) et ceci, comme je I'ai appris, est le premier pas vers la promotion et I'attribution de soins de santé essentiels à des gens qui en ont été longtemps privés. »

Au cours d'un mois, en 1982, quel-

clinique. De celles-ci, plus de la moitié consultaient pour la première fois, les autres suivaient un traitement. Mais, si la clinique est I'élément le plus visible du programme HAND, I'initiative la plus importante pour atteindre les localités rurales a été I'établtssement de postes avancés de HAND dans neuf des

21 barangays(villages)de NegrosOrien-

tal depuis 1972.

Ces postes sant de petites cabanes

construites par les villageois eux- mêmes. Elles abritent les cliniques, et parfois le personnel médica1 égale- ment. Le fonctionnement de ces clini- ques est assuré de facon permanentequotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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