[PDF] Inégalités et classes sociales





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Cinéfête La vie est un fleuve tranquille

La vie est un long fleuve tranquille - 1. La vie est un long fleuve tranquille de Etienne Chatiliez. I. Fiche technique. II. Résumé. III. Les personnages.



Stage du 3/2 Formation disciplinaire: adapter lenseignement d

Montrer qu'il existe différents processus de socialisation. Comparaison de deux séquences du film « La vie est un long fleuve tranquille » (par.





Thème 1 Les processus de socialisation et la construction des

Chapitre 1 Comment la socialisation de l'enfant s'effectue-t-elle ? mûres pour la vie sociale. ... vie est un long fleuve tranquille 1987.



Chapitre 1 : Comment devenons-nous des acteurs sociaux ?

III/ La socialisation est-elle la même pour tous ? Document 3 : deux extraits du film "La vie est un long fleuve tranquille" d'Etienne Chatillez



Inégalités et classes sociales

d) L'habitus et la socialisation de classe e) La classe mobilisée dans « La vie est un long fleuve tranquille » (E. Chatiliez 1988) ...



La bourgeoisie economique : une > mais comment ?

Geay « La vie scolaire n'est pas un long fleuve tranquille »



Les facteurs influençant la transmission des savoirs professionnels

La vie n'est pas un long fleuve tranquille et c'est bien ainsi. dans les organisations ainsi qu'un investissement pour la socialisation et l'intégration.



CRISES DÉCISIONS ET TEMPORALITÉS: AUTOUR DES

miere personne comme un long fleuve tranquille ou encore ques : l'interaction produit du changement

Classes sociales et

inégalités

Nicolas Brusadelli (6 séances)

nicolas.brusadelli@u-picardie.fr, bureau H113, casier n°94 Université de Picardie, département de sciences sociales, 2020-2021

Introduction vidéo ²Extrait "Les

ghettos du Ghota»

Introduction ²Objet du cours

XObjectif n°1 : discuter du concept de classe sociale, vous PUMQVPHPPUH O·pPMP des discussions théoriques à ce sujet en vous présentant succinctement les JUMQGV P\SHV G·MSSURŃOHV GMQV OM GLVŃLSOLQHB XObjectif n°2 ŃOHPLQ IMLVMQP V·MSSURSULHU des données empiriques, qui GRQQHQP j YRLU OHV SOpQRPqQHV OLpV j O·H[LVPHQŃH GHV ŃOMVVHV sociales. XObjectif n°3 ŃRQQMvPUH O·H[LVPHQŃH GHV GLIIpUHQPV P\SHV G·LQpJMOLPpV GRQP OHV approches en termes de classes sociales entendent expliquer la genèse.

Introduction -Évaluation

XPas de TD adossé au CM

XUn seul examen terminal (ÉTÉ), obligatoire : un QCM XIH VXÓHP VHUM RUJMQLVp HQ GHX[ VpULHV GH TXHVPLRQV O·XQH HQ OLHQ MYHŃ OHV VpMQŃHV GH 1LŃROMV %586$G(IIH O·MXPUH MYHŃ ŃHOOHV GH IMXUH +$G-

Introduction ²Exercice sur vidéo ("Les

bonnes conditions»)

Introduction -Plan

Introduction

1 ²4X·HVP-ŃH TX·XQH VRŃLpPp GH ŃOMVVHV "

a) Les sociétés de classes: des ensembles segmentés, hiérarchisés et conflictuels N I·MSSURŃOH ©stratificationniste»: la classe comme agrégat statistique c) Karl Marx et Max Weber: la classe comme rapport social d) Maurice Halbwachset Edmond Goblot : la classe comme expérience subjective

2 ²Rapports de classes et morphologie sociale

a) La position dans les "rapports de production» b) Les luttes de classes comme dynamique du capitalisme c) Classes, professions et catégories socioprofessionnelles d) La structure sociale et son évolution e) Classe, génération, sexe et "race»

3 ²Classes incorporées, légitimées, mobilisées

a) Richard Hoggartet les "culturalsstudies» b) Capital culturel et espace social chez Pierre Bourdieu c) Classes sociales et "styles de vie» G I·OMNLPXV HP OM VRŃLMOLVMPLRQ GH ŃOMVVH e) La classe mobilisée Partie 1 ²4X·HVP-ŃH TX·XQH VRŃLpPp GH classes ? XA) Les sociétés de classes : des ensembles segmentés, hiérarchisés et conflictuels X% I·MSSURŃOH VPUMPLILŃMPLRQQLVPH OM ŃOMVVH ŃRPPH agrégat statistique XC) Karl Marx et Max Weber : la classe comme rapport social XD) Maurice Halbwachs et Edmond Goblot : la classe comme expérience subjective

I·MSSURŃOH VPUMPLILŃMPLRQQLVPH GH Llyod

Warmer(1/2)

XHO UHŃRQQMLP O·H[LVPHQŃH GH ©strates» ou de "classesª TXL V·LQVŃULYHQP GMQV OM

hiérarchie sociale XFHPPH OLpUMUŃOLH MPqQH SRXU OXL j OM VPMNLOLPp SOXP{P TX·MX ŃRQIOLP OHV ŃOMVVHV les plus bassesVXU OH SOMQ VPMPXPMLUH QH ŃOHUŃOHQP SMV j ŃRQPHVPHU O·RUGUH social) XIl étudie empiriquement une petite ville (= "monographieª Ń·HVP-à-dire étude de cas) pour identifier la hiérarchie sociale qui y prévaut. Il part de la représentation que les individus se font de la hiérarchie sociale pour établir un classement opératoire XIl part donc de différents critères : professions, revenus, quartier habité, type G·OMNLPMPLRQ PMLV MXVVL ©réputations» des uns et des autres)

I·MSSURŃOH VPUMPLILŃMPLRQQLVPH GH Llyod

Warmer(2/2)

Karl Marx et Max Weber : la classe

comme rapport social (1/2) X0MU[ OHV ŃOMVVHV Q·H[LVPHQP TXH OHV XQHV SMU UMSSRUP MX[ autres, et se définissent essentiellement par leurs rapports différenciés aux "moyens de production» XMarx : les rapports de classes ne sont pas que des rapports hiérarchiques ou de domination : ils sont essentiellement

GHV UMSSRUPV G·H[SORLPMPLRQ

XMarx : les classes sont des groupements réellement existants, qui entrent en lutte ouverte dans certaines

SpULRGHV GpPHUPLQpHV GH O·OLVPRLUH

Karl Marx et Max Weber : la classe

comme rapport social (2/2 XJHNHU OHV ŃOMVVHV VRQP IRUPpV G·LQGLYLGXV TXL SMUPMJHQP GHV SURNMNLOLPpV VLPLOMLUHV G·MŃŃpGHU MX[ UHVVRXUŃHV UMUHV dans une société XWeber : les phénomènes "G·MŃŃMSMUHPHQP GHV opportunités» liés aux rapports de classe concernent MXVVL ŃHUPMLQHV UHVVRXUŃHV LPPMPpULHOOHV j O·LPMJH GHV diplômes ou encore de certaines positions sociales prestigieuses ou conférant du pouvoir (les positions politique par exemple) XWeber : comme chez Marx ou chez Gurvitch, les classes sont donc avant tout pensée comme un "rapport social»

Maurice Halbwachset Edmond Goblot : la

classe comme expérience subjective(1/2) XHalbwachs : à partir du moment où un groupe existe dans la société, il se fait toujours une interprétation de celle-ci

HP GH OM SOMŃH TX·LO \ PLHQP

XHalbwachs : La place occupée par chaque groupe dans la GLYLVLRQ GX PUMYMLO PMLV MXVVL GMQV O·HVSMŃH SO\VLTXH VRQP fondamentales pour comprendre son rapport au monde ou HQŃRUH ŃH TX·LO LPMJLQH rPUH VHV LQPpUrPV OM ©psychologie collective» de chaque classe)

XExemples : les ouvriers, les paysans

Vidéo ²I·LPSRUPMQŃH GH O·HVSMŃH

(extraits "IH PULMQJOH G·RU»)

Maurice Halbwachset Edmond Goblot : la

classe comme expérience subjective (2/2) XGoblot : refus du matérialisme, les classes sont avant tout un phénomène symbolique XGoblot : ce sont les règles de politesse, les goût vestimentaires, certaines valeurs ou encore une certaine esthétique qui performent quotidiennement les frontières de classe XGoblot : la distinction de classe est donc "affaire de ÓXJHPHQPV GH YMOHXU GH UHSUpVHQPMPLRQV G·LPMJHV»("la NRXUJHRLVLH QH VXNVLVPH TXH SMU O·RSLQLRQ UHoXH TX·HOOH HVP O·LQPHOOLJHQŃH OH VMYRLU OM PMOHQP OM VMJHVVH OM YHUPX OH goût»)

Vidéo ²I·MUJHQP QH IMLP SMV OH NRXUJHRLV

(BA "Les Tuche»)

Vidéo ²I·MUJHQP QH IMLP SMV OH NRXUJHRLV

(Monique Pinçon au "prix de Diane»)

Partie 2 ²Rapports de classes et

morphologie sociale XA) La position dans les "rapports de production» XB) Les luttes de classes comme dynamique du capitalisme XC) Classes, professions et catégories socioprofessionnelles

XD) La structure sociale et son évolution

XE) Classe, génération, sexe et "race»

La position dans les "rapports de

production» XLes 4 critères pour définir une classe sociale chez Marx : (i) son rapport aux "moyens de production» (ii) sa place dans la division sociale du travail (commandement, encadrement, exécution..) LLL O·LPSRUPMQŃH GHV ULŃOHVVHV VRŃLMOHV GRQP HOOH GLVSRVH

LY OH PRGH G·RNPHQPLRQ GH ŃHV ULŃOHVVHV

Les luttes de classes comme dynamique

du capitalisme (1/2)

XMarx : la formule du "capital»

=> A ²M ²$· (où AXMarx : la formule élargie du "capital» => A ²M{ MP + FT -> P -> M } ²$· RZ $$·

Les luttes de classes comme dynamique

du capitalisme (2/2)

XMarx : la "plus-value»

Zoom ²La concentration du capital (1/2)

Grande entreprise ! D000 VMOMULpV ! 1D PLOOLMUG G·½ GH ŃOLIIUH G·MIIMLUH Entreprise intermédiaire HQPUH 2D0 HP 4EEE VMOMULpV F$ 1D PLOOLMUGV ½ PME (hors microentreprises) 2D0 VMOMULpV F$ D0 PLOOLRQV G·½ Micro entreprise 10 VMOMULpV F$ 2 PLOOLRQV G·½

Source: INSEE, Esane, Lifi, 2011.

Zoom ²La concentration du capital (2/2)

Zoom ²I·pYROXPLRQ GX SMUPMJH GH OM

valeur ajoutée (1/2) Source : Eurostat, Réserve fédérale américaine (calcul : S. Piton)

Zoom ²I·pYROXPLRQ GX SMUPMJH GH OM

valeur ajoutée (2/2) Source : Eurostat, Réserve fédérale américaine (calcul : S. Piton)

Classes, professions et catégories

socioprofessionnelles X3ULQŃLSMOHV ŃOMVVHV HP IUMŃPLRQV GH ŃOMVVHV GMQV O·MSSURŃOH marxiste -la bourgeoisie (commerçante, industrielle, agricole,

UHQPLqUH ILQMQŃLqUH"

-OM ŃOMVVH G·HQŃMGUHPHQP G·HQPUHSULVH G·Etat" FIB $ Birh) -la petite bourgeoisie (commerçants, artisans, paysans, professions libérales..) -OH VMOMULMP G·H[pŃXPLRQ HPSOR\pV RXYULHUV -le "lumpenprolétariat»

Classes, professions et catégories

socioprofessionnelles XLa sociologie des "professions» : une approche inspirée de Max Weber, et développée par la sociologie américaine

0HUPRQ 6PUMXVV $NNRPP"

XF·HVP XQH MŃPLYLPp GH PUMYMLO UpPXQpUpH GRQP O·MŃŃqV HVP réservé par la loi à des individus dont le diplôme atteste 1/ OM PMvPULVH G·XQ ŃRUSXV GH VMYRLUV MNVPUMLPV 2C O·MGOpVLRQ j une éthique XLe "savoir théorique opérationnalisé» du praticien le sépare du profane, et lui donne du pouvoir sur ses clients XIM SURIHVVLRQ HVP GRPpH G·RUJMQLVMPLRQV UHŃRQQXHV ŃMSMNOHV de la réguler (code de déontologie, numerus clausus, etc.) et de défendre ses intérêts

La structure sociale et son évolution

XLa nomenclature des "professions et catégories socioprofessionnelles» (PCS)GH O·HQVHH

XDeux versions : 1947, 1982.

XElle enregistre :

-des clivages liés au statut(salarié ou non) -des clivages liés au revenu (importance, mode

G·RNPHQPLRQ

-GHV ŃOLYMJHV OLpV j O·employeur(public ou privé) -des clivages liés à la qualification reconnue et au VHQPLPHQP G·MSSMUPHQMQŃH (diplômes, conventions collectives)

La structure sociale et son évolution

Pcs1 -Agriculteurs

exploitants

Pcs11 -Agriculteurs

exploitantssur petite exploitation

Pcs12 -Agriculteurs

exploitantssur moyenne exploitation

Pcs13 -Agriculteurs

exploitantssur grande exploitation

Pcs2 ²Artisans,

commerçants,

ŃOHIV G·HQPUHSULVH

Pcs21 -Artisans

Pcs22 -

Commerçants

Pcs23 ²Chefs

G·HQPUHSULVH ! 10

salariés)

Pcs3 ²Cadres et

professions intellectuelles supérieures

Pcs31 ²Professions

libérales

Pcs32 ²Cadres de la

fonction publique, professions intellectuelles et artistiques

Pcs33 ²Cadres

G·HQPUHSULVHV

La structure sociale et son évolution

Pcs5 -

Employés

Pcs51 ²Employés de

la fonction publique

Pcs54 ²Employés

administratifs

G·HQPUHSULVHV

Pcs55 ²Employés de

commerce

Pcs56 ²Personnels

des services directs aux particuliers

Pcs6 ²Ouvriers

Pcs61 ²Ouvriers

qualifiés

Pcs66 ²Ouvriers non

qualifiés

Pcs23 ²Ouvriers

agricoles

Pcs4 ²

Professions

intermédiaires

Pcs41 ²Professions

intermédiaires de

O·HQVHLJQHPHQP GH

la santé, de la fonction publique

Pcs46 ²Professions

intermédiaires adminstrativeset commerciales des entreprises

Pcs47 ²Techniciens

Pcs48 ²

Contremaitre, agent

de maîtrise

La structure sociale et son évolution

Source :INSEE, enquête

emploi

La structure sociale et son évolution

Source :INSEE, recensement

La structure sociale et son

évolution

Source :INSEE,

recensement

Zoom ²Le chômage, un phénomène de

classe (1/2)

Zoom ²Le chômage, un phénomène de

classe (2/2)

Zoom ²Les inégalités de revenus et de

patrimoines des ménages en France XLes 10% de Français les plus aisés perçoivent en 2019 des revenus

7,1 fois plus élevés que les 10% les plus pauvres (source : rapport

sur les inégalités en France, édition 2019) XLes 1% les plus fortunés du pays possèdent en 2015 17% de O·HQVHPNOH GX SMPULPRLQH HP OHV 10 OHV SOXV ULŃOHV SUHVTXH OM moitié (source : rapport sur les inégalités en France, édition 2019) XEn 2017, le décile de plus fortuné du pays a perçu 37% du revenu national après impôts et redistribution (source :World Wealth and

Income Database)

XLes 10% de Français les plus pauvres vivent avec moins de 715 euros par mois (source : rapport sur les inégalités en France,

édition 2019)

Zoom ²Les inégalités de revenus des

ménages dans le monde

Zoom ²Les inégalités de revenus des

ménages dans le monde

Zoom ²Les inégalités de revenus et de

patrimoines des ménages dans le monde

Classe,

génération, sexe et "race»

Source : Insee,

enquête emploi

Classe, génération, sexe et "race»

$JHQPV G·HQPUHPLHQV74%

Assistantes maternelles99%

Secrétaires97%

Employés administratifs74%

Infirmières87%

Aide-soignants90%

Employées de maison98%

Caissières84%

Coiffeuses, esthéticiennes85%

3HUVRQQHOV G·pPXGH HP GH UHŃOHUŃOH9%

Boulangers, charcutiers, bouchers9%

Conducteurs de véhicules7%

Ingénieurs et cadres techniques de

O·LQGXVPULH

10%

Ouvriers qualifiés et non qualifiés du

bâtiment 1%

GLULJHMQPV G·HQPUHSULVHV14%

Xx % SMUP G·ORPPHV Xx %= part de femmes

Partie 3 ²Classes incorporées,

légitimées, mobilisées

XA) Richard Hoggartet les "culturalsstudies»

XB) Capital culturel et espace social chez Pierre Bourdieu

XC) Classes sociales et styles de vie

XG I·OMNLPXV HP OM VRŃLMOLVMPLRQ GH ŃOMVVH

XC) La classe mobilisée

Richard Hoggartet la "culture du

pauvre» XUn livre publié en 1957, sur les classes laborieuses anglaises

XIHV pOpPHQPV G·XQH ©culture» commune

-O·LPSRUPMQŃH GX IR\HU -les goûts communs, les corps de classe -la division entre "eux» et "nous» -un rapport au temps spécifique -etc.

Les "cultural studies»

Capital culturel et espace social chez

Pierre Bourdieu

XCapital culturel : Dans La Reproduction, Bourdieu et Passeron avancent la notion de "capital culturel» pour désigner la maîtrise des (et les dispositions à apprécier les) différentes formes culturelles issues de la "culture légitime», c'est-à-dire de la culture valorisée par les institutions culturelles. XPrivilège culturel: Un "privilège culturel» caractérise les étudiants LVVXV GHV ŃOMVVHV IMYRULVpHV TXL SURYLHQP G·XQH SUR[LPLPp HQPUH OM ŃXOPXUH TX·LOV RQP MŃTXLVH MX VHLQ GH OHXU PLOLHX VRŃLMO HP OM ŃXOPXUH PLVH HQ MYMQP SMU O·pŃROHB FH UMSSRUP GLIIpUHQŃLp j OM ©culture cultivéeª IRQŃPLRQ GH O·RULJLQH VRŃLMOH VH UHPURXYH QRPMPPHQP MX niveau de la langue parlée, la "langue légitime» O·pŃROH HQVHLJQH OH langage des classes dominantes, et sanctionne les autres styles langagiers (qualifiés de "patois», dénigrés comme "vulgaires», etc.).

Zoom ²La réussite au bac selon O·RULJLQH

sociale Source : ministère de l'Éducation nationale -Données 2012 -©

Observatoire des inégalités

Zoom ²Les mentions en fonction du prénom

(source : blog de B. Coulmont)

Capital

culturel et espace social chez

Pierre

Bourdieu

Source : Raisons

pratiques, p.21

Classes sociales et styles de vie

Les classes sociales au cinéma : la famille Le Quesnoy à table dans "La vie est un long fleuve tranquille» (E. Chatiliez, 1988)

Classes sociales et styles de vie

Les classes sociales au cinéma : la famille Groseille à table dans "La vie est un long fleuve tranquille» (E. Chatiliez, 1988)

Classes sociales et styles de vie

Principe actif

Réalisme, fonctionnalisme Formalisme

Système de préférence

Force du corps Forme du corps

Matière (substance) Manière

Aliments nourrissants, gras, Aliments raffinés, fin, (qui rendent) esthétiques

Réel Apparences

Franc parler Politesse

Relâchement, décontraction Ascèse

Catégories de jugement

Familiarité, simplicité / laisser-aller,

manque de tenue ou de savoir vivre

Retenue / être snob, " endimanché »,

prétentieux, guindé

Franchise, franc-parler, " grande

gueule » / vulgarité

Tact, distinction / artifice, hypocrisie

Nature / barbarie Culture / civilisation

Tableau synoptique des schèmes de perception et de jugement dans les classes populaires et dans la bourgeoisie pour P. Bourdieu (La distinction, chapitre trois, interprétation libre)

Zoom ²Obésité, anorexie : des maladies

de classe ?

I·OMNLPXV HP OM VRŃLMOLVMPLRQ GH ŃOMVVH

XI·habitusest composé de schèmes de perception (manières GH SHUŃHYRLU OH PRQGH G·MSSUpŃLMPLRQ PMQLqUHV GH ÓXJHU OHV ŃORVHV GX PRQGH HP G·MŃPLRQ manières de se comporter dans le monde) qui ont été incorporés par les individus au cours de leur socialisation. XIl se compose de structures mentales à travers lesquelles les LQGLYLGXV MSSUpOHQGHQP OH PRQGH PMLV V·LQVŃULP pJMOHPHQP GMQV OHV ŃRUSV OHV PMQLIHVPMPLRQV ŃRUSRUHOOHV GH O·OMNLPXVquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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