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1. sij 2017. Le présent document qui a fait l'objet d'une contradiction avec les ... En réponse aux observations provisoires de la chambre
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8. velj 2010. l'examen de la gestion de 2003 jusqu'à la période la plus récente du Service départemental d'incendie et de secours de la Dordogne (SDIS 24) ...
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2. tra 2015. recommandations qui sont formulées dans le rapport d'observations ... provisoires
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nature à limiter les frais d'investissement et d'entretien pour les communes rurales pouvant en SDIS : Service Départemental d'Incendie et Secours.
Vers une gouvernance adaptée des services dincendie et de
6. lis 2014. départemental d'incendie et de secours » qui comporte un corps départemental de sapeurs- pompiers
SERVICE DEPARTEMENTAL DINCENDIE ET DE SECOURS DE
Au cours de sa séance du 27 mars 2018 la chambre régionale des comptes Île-de-France
Préconisations relatives au tri et à la conservation des archives
communales des documents postérieurs à 1982 produits par les services et incombe au service qui a produit ces archives (code du patrimoine
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![Vers une gouvernance adaptée des services dincendie et de Vers une gouvernance adaptée des services dincendie et de](https://pdfprof.com/Listes/21/13157-21doc_num.phpexplnum_id18680.pdf.jpg)
GHV PHUULPRLUHV FRQPUMVPpV
Auteur : Sébastien SALÊS
GLUHFPULFH GH PpPRLUH (16263 $XGUH\ 025(I6(1$725( GLUHFPULFH GH PpPRLUH $L[0MUVHLOOH8QLYHUVLPp $QMwV 6$H17 -2166210pPRLUH UpMOLVp GMQV OH FMGUH GX 0MVPHU GURLP HP 0MQMJHPHQP 3XNOLFV GHV
FROOHFPLYLPpV 7HUULPRULMOHV
H03*7 $L[HQ3URYHQFH
6HSPHPNUH
VpFXULPp FLQLOH IMFH j GHV PHUULPRLUHV FRQPUMVPpV
2 " Les opinions exprimées dans ce mémoire sont propres à leur auteur et n'engagent pas l'Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale, ni l'École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers. »
Vers une gouvernance adaptée des services d'incendie et de secours pour garantir la modernisation de la
sécurité civile face des territoires contrastés 3© Unie dans la diversité ª
Devise de l'Union européenne
© La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. (...). Son organisation est décentralisée. ª Article Premier de la Constitution du 4 octobre 1958 ©La sécurité civile, (...), a pour objet la prévention des risques de toute nature, l'information et l'alerte des populations ainsi que la protection des personnes, des biens et de l'environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes par la préparationet la mise en °uvre de mesures et de moyens appropriés relevant de l'etat, des collectivités
territoriales et des autres personnes publiques ou privées. (...)ª Article L. 112-1, alinéa 1, code de sécurité intérieure©L'etat est garant de la cohérence de la sécurité civile au plan national. Il en définit la
doctrine et coordonne ses moyens. (...) ª Article L. 112-2, alinéa 1, code de sécurité intérieure©Il est créé dans chaque département un établissement public, dénommé © service
départemental d'incendie et de secours ª, qui comporte un corps départemental de sapeurs-pompiers, composé dans les conditions prévues à l'article L.1424-5 et organisé en centres
d'incendie et de secours. Il comprend un service de santé et de secours médical (...) ª Article L. 1424-1, alinéa 1, code général des collectivités territorialesVpFXULPp FLQLOH IMFH j GHV PHUULPRLUHV FRQPUMVPpV
4REMERCIEMENTS
Ce mémoire s'inscrit dans le cycle de formation du Master 2 Droit et Management Publics des Collectivités Territoriales option droit et management des services d'incendie et de secoursréalisé en alternance entre l'ENSOSP et l'IMPGT d'Aix-Marseille Université commencé à la
rentrée universitaire de septembre 2016. Il n'a pu être possible qu'avec le soutien de plusieurs
personnes. Tout d'abord, je tiens à remercier le Service Départemental d'Incendie et de Secours d'Indre- et-Loire et les directeu rs success ifs , le Colon el Marc RE VER CHO N et l e Colonel IvanPATUREL pour la confiance et l'intérêt qu'ils m'ont accordés dans la réalisation de ce projet
professionnel ainsi que le Lieutenant-Colonel -ean-Luc MATRAT, directeur de la formation du SDIS 37 pendant cette première année universitaire. Ensuit e, j'asso ci e à ces remerciem ents l 'équipe p éda gogique d e l'ENSOSP et particulièrement, Mme Anne-Cécile THERON qui a accompagné notre promotion de Mastersur les deux années par son soutien, ses éclairages sur les enseignements et sa disponibilité. -e
lui souhaite une pleine réussite professionnelle dans ses nouvelles fonctions. Avec le même état d'espri t, je remerc ie l'IMP GT et Mad ame S ophie LAMO UROUX, c ha rgée de notre formation, pour son engagement dans la réussite de notre cursus universitaire. -'adresse ma reconnaissa nc e à Mme A udrey MOREL-SEN ATORE, Do cteur en Droit etresponsable du Centre d'Études et de Recherches Interdisciplinaire sur la Sécurité Civile au
sein de l'ENSOSP et directrice de mon mémoire, qui m'a orienté dans mes recherches et a su répondre à mes interrogations dans mes travaux. -e profite également de cette occasion pour remercier toutes les personnes rencontrées dans le cadre des recherches pour ce mémoire et qui ont participé par leurs témoignages et informations à argumenter mon travail. Enfin, je remercie l'ensemble des personnels sapeurs-pompiers du centre de secours de Tours centre, en particuli er le Capit aine Be njamin S AUV AGE, le Lieutenant Stéphane CHANONAT, mes adjoints et M. Cédric BAUDOUIN qui ont permis d'assurer la continuité du centre pendant ces semaines de formation. Pour conclure, mes remerciements sont pour mes cinq camarades de promotion avec qui j'aieu plaisir à échanger et travaille r dans de très bonne s r ela tion s ; et bien sûr, mon cercle
rapproché Florence, Suzie, Simon et Sam pour leur patience et leur encouragementVers une gouvernance adaptée des services d'incendie et de secours pour garantir la modernisation de la
sécurité civile face des territoires contrastés 5TABLES DES ABReVIATIONS
$NUpYLMPLRQ GpILQLPLRQ $G) Assemblée des Départements de France $0) Association des Maires de France et des Présidents d'Intercommunalité $I85 Accès au Logement et un Urbanisme Rénové $56 Agence Régionale de Santé %030 Bataillon des Marins Pompiers de Marseille %633 Brigade des Sapeurs-Pompiers de ParisF$3 Commission Administrative Paritaire
F$76H6 Commission Administrative et Technique des Services d'Incendie et deSecours
FFG639 Comité Consultatif Départemental des Sapeurs-Pompiers VolontairesFF+ Code de la Construction et de l'Habitation
FG Conseil Départemental
F*F7 Code Général des Collectivités Territoriales F*(7 Commissariat Général à l'Egalité des Territoires F+6F7 Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de TravailFHF Centre Interministériel de Crises
FI(F7 Commission Locale d'Evaluation des Charges Transférées F16H6 Conférence Nationale des Services d'Incendie et de Secours F2*HF Centre Opérationnel de Gestion Interministérielle des Crises FR755L0 Contrat Territorial de Réponse aux Risques et aux effets potentiels desMenaces
F2= Centre Opérationnel de =one
F5F Chambre Régionale des Comptes
F6H Code de la Sécurité Intérieure
F7 Comité Technique
F7$3 Conférence Territoriale de l'Action Publique G$7$5 Délégation à l'Aménagement du Territoire et à l'Action RégionaleG*) Dotation Globale de Fonctionnement
G*6F*F Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (0H=G6 Etat-Major Interministériel de la =one de Défense et de Sécurité (3FH Etablissement Public de Coopération Intercommunale (16263 Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers )163) Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France *)3 Groupements à Fiscalité Propre H03*7 Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale H16(( Institut National de la Statistique et des Etudes EconomiquesH3F Indice des Prix à la Consommation
-2 -ournal Officiel -2$1 -ournal Officiel de l'Assemblée NationaleVpFXULPp FLQLOH IMFH j GHV PHUULPRLUHV FRQPUMVPpV
6 $NUpQLMPLRQ GpILQLPLRQ0$37$0 Modernisation de l'Action Publique Territoriale et d'Affirmation des
Métropoles
026F Modernisation de la Sécurité Civile
1275H Nouvelle Organisation Territoriale de la République
3$76 Personnels Administratifs et Techniques
6GFH Schéma Départemental de Coopération Intercommunale
6GH6 Service Départemental d'Incendie et de Secours
6G0H6 Service Départemental-Métropolitain d'Incendie et de Secours
6H98 Syndicat Intercommunal à Vocation Unique
65$GG(7 Schéma Régional d'Aménagement, de Développement Durable et
d'Egalité des Territoires633 Sapeur-Pompier Professionnel
639 Sapeur-Pompier Volontaire
65G(HH Schéma Régional de Développement Economique, d'Innovation et
d'Internationalisation76F$ Taxe Spéciale sur les Conventions d'Assurance
8G63 Union Départementale des Sapeurs-Pompiers
8HH6F Unité d'Instruction et d'Intervention de la Sécurité Civile
8563 Union Régionale des Sapeurs-Pompiers
Vers une gouvernance adaptée des services d'incendie et de secours pour garantir la modernisation de la
sécurité civile face des territoires contrastés 7SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ...................................................................................................... 4
TABLES DES ABRÉVIATIONS .................................................................................. 5
SOMMAIRE ................................................................................................................... 7
INTRODUCTION .......................................................................................................... 9
CHAPITRE PRÉLIMINAIRE : LA MÉTHODE DE RECHERCHE ......................... 17 PARTIE 1 - LES SERVICES D'INCENDIE ET DE SECOURS FACE A L'EVOLUTION DE L'ORGANISATION TERRITORIALE ............................ 25Section 1 - Une nouvelle étape de la décentralisation .......................................... 25
BB GX 6H98 MX[ QRXQHOOHV FMUPHV LQPHUFRPPXQMOHV ............................................. 25 BB GX GpSMUPHPHQP MX UHQIRUFHPHQP GHV FRPSpPHQFHV GH OM UpJLRQ ..................... 28 BB 9HUV XQH PHQGMQFH j OM PpPURSROLVMPLRQ GX PHUULPRLUH ...................................... 31 Section 2 - Les enjeux pour les services d'incendie et de secours ....................... 35 BB )MFH j GHV PHUULPRLUHV pFRQRPLTXHV HP GpPRJUMSOLTXHV FRQPUMVPpV................. 35 SUpSMUMPLRQ GHV VLPXMPLRQV GH JHVPLRQ GH FULVH ............................................... 38Conclusion de la Partie 1 ........................................................................................ 39
PARTIE 2 - VERS UNE DIFFeRENCIATION DE L'ORGANISATION DES SERVICES D'INCENDIE ET DE SECOURS ...................................................... 41 Section 1 - Le travail de recherche : enqurte de terrain sur dix-neuf SDIS ..... 41 BB IM UHSUpVHQPMPLQLPp GMQV OHV RUJMQHV GpOLNpUMQPV ............................................. 41 BB IM UpSMUPLPLRQ GHV FRQPULNXPLRQV ILQMQFLqUHV GHV FROOHFPLQLPpV ORFMOHV ............. 43 BB IHV FULPqUHV GH FMOFXO GH OM FRQPULNXPLRQ FRPPXQMOH....................................... 47BB $QLV GX PMJLVPUMP ILQMQFLHU .............................................................................. 48
Section 2 - Les propositions pour une modernisation des SIS face à desterritoires contrastés .................................................................................... 49
BB 3RXU XQ SMUPHQMULMP GHV FRQPULNXPHXUV ORFMX[ ................................................. 59SURSUH ............................................................................................................. 61
BB GpOLNpUMPLRQV QRORQPMLUHV j H[SORUHU ............................................................... 64
Conclusion de la Partie 2 ........................................................................................ 66
CONCLUSION ............................................................................................................ 68
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................ 71
TABLE DES MATIERES ............................................................................................ 79
RÉSUMÉ / ABSTRACT .............................................................................................. 81
VpFXULPp FLQLOH IMFH j GHV PHUULPRLUHV FRQPUMVPpV
8Vers une gouvernance adaptée des services d'incendie et de secours pour garantir la modernisation de la
sécurité civile face des territoires contrastés 9INTRODUCTION
Depuis la Révolution, l'organisation du service civil de lutte contre l'incendie relève desautorité s municip ale s par une première c irculaire min i stérielle d u secr étaire d'Etat de
l'Intérieur , M. François-Xa vie r DE MONTESQ UIO U en 18151, pu is dan s la continuité, l'organisation des secours par la loi municipale du 5 avril 1884 venant conforter le rôle descommunes. La première moitié du XXème siècle, marquée par les guerres successives, la France
prend une série de mesures destinées à organiser la défense passive sur son territoire2. La
notion de défense passive est remplacée par l'idée de protection civile, de défense civile3 puis
par le dernie r conc ep t de séc urité civile af fir mée pa r la loi de 19874 porta nt sur son
organisation, la protection de la forêt contre l'incendie et la prévention des risques majeurs des
secours.La dernièr e réform e structur an te de la sé curité civ il e d ate de plu s de vingt ans avec la
mutualisation des corps communaux et intercommunaux de sapeurs-pompiers, à un échelondépartement al, organ isé e p ar la loi de département al isation de 19965 avec la création
d'établissement public administratif autonome. Première force de la sécurité civile et °uvrant
po ur une rational isa tion d es moy ens au nivea u d épartem ental, le service départemental
d'incendie et de secours se distingue avec une autorité de tutelle bicéphale entre d'une part sa
compétence opérationnelle, qui s'exerce sous le commandement du maire et du préfet, et unecompéten ce de g es tion, qu i s'impo se au conseil d'admin istration du service départemental
d'incendie et de secours6. Ces missions sont codifiées dans le CGCT à l'article L. 1424-27:© IHV VHUQLFHV G
LQFHQGLH HP GH VHFRXUV VRQP FOMUJpV GH OM SUpQHQPLRQ GH OM SURPHFPLRQ HP GH OM OXPPH FRQPUH OHV LQFHQGLHVB HOV FRQFRXUHQP MQHF OHV MXPUHV VHUQLFHV HP SURIHVVLRQQHOV FRQFHUQpV j OM SURPHFPLRQ HP j OM OXPPH FRQPUH OHV MXPUHV MFFLGHQPV VLQLVPUHV HP FMPMVPURSOHV j O pQMOXMPLRQ HP j OM SUpQHQPLRQ GHV ULVTXHV PHFOQRORJLTXHV RX QMPXUHOV MLQVL TXMX[ VHFRXUV G
XUJHQFHB
1 Circulaire du 6 février 1815, M. DE MONTESQUIOU, ministre de l'Intérieur, demandant aux préfets de
constituer, dans chaque commune, un service civil de lutte contre les incendies placé sous l'autorité du maire
2 Les lois du 8 avril 1935 portant organisation des mesures de sauvegarde de la population civile et du 11 juillet
1938 sur l'organisation générale de la nation en temps de paix
3 Ordonnance n°59-147 du 7 janvier 1959 portant organisation générale de la défense
4 Loi n°87-565 du 22 juillet 1987 relative à l'organisation de la sécurité civile, à la protection de la forêt contre
l'incendie et à la prévention des risques majeurs5 Loi n°96-369 du 3 mai 1996 relative aux services d'incendie et de secours
6 Articles L. 1424-3 et L. 1424-24 du CGCT
7 Article L. 1424-2 du CGCT
VpFXULPp FLQLOH IMFH j GHV PHUULPRLUHV FRQPUMVPpV
10 Dans le cadre de leurs compétences, ils exercent les missions suivantes :1° La prévention et l'évaluation des risques de sécurité civile
2° La préparation des mesures de sauvegarde et l'organisation des moyens de secours
3° La protection des personnes, des biens et de l'environnement
4° Les secours d'urgence aux personnes victimes d'accidents, de sinistres ou de catastrophes
ainsi que leur évacuation. ªUne première remise en cause de cet établissement est évoquée dans les débats parlementaires
en 2001 dans le cadre de la loi de démocratie de proximité8, instituant un rattachement degestion au conseil général de l'époque avec un financement essentiellement abondé par cette
collectivité départementale. Cependant, la loi de modernisation de la sécurité civile9 abroge ces
disposit ion s et met un t erme à cette év entuelle " conseil-gén éra lisation » des services
départementaux d'incendie et de secours. Cette loi, codifiée dans le CSI10, définit dans son
premier article la notion de sécurité civile11 et confirme que l'Etat est garant de la cohérence de
la sécurité civile au plan national. Elle fixe également, dans son article 5112, la proportion des
différent s collèg es d' élus l ocaux (cons eillers dép artemen tau x, maires et représentants
d'établissement publics de coopération intercommunale) dans l'instance de gouvernance du conseil d'administration des services d'incendie et de secours. Cette loi de modernisation de lasécurité civile définit le financement de cet établissement par les contributions obligatoires dans
les dépenses des communes et la participation financière dominante du conseil départemental13
confirmant la nécessité d'un maillage de proximité fort avec les territoires. Au travers de cette
8 Loi n°2002-276 du 27 février 2002, dite " démocratie de proximité »
9 Loi n°2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile
10 Article L. 112-1 du CSI
11 Loi n°2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile, article 1er © La sécurité civile a pour
objet la prévention des risques de toute nature, l'information et l'alerte des populations ainsi que la protection
des personnes, des biens et de l'environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes par la
préparatio n e t la mi se en °u vre de mesu res e t de moyens a pproprié s r elevant de l'Etat, des collectivités
territoriales et des autres personnes publiques ou privées.Elle concourt à la protection générale des populations, en lien avec la sécurité intérieure au sens de la
loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure et avec la défense civile dans les conditions prévues
par l'ordonnance n° 59-147 du 7 janvier 1959 portant organisation générale de la défense.
L'Etat est garant de la cohérence de la sécurité civile au plan national. Il en définit la doctrine et
coordonne ses moyens. Il évalue en permanence l'état de préparation aux risques et veille à la mise en °uvre des
mesures d'information et d'alerte des populations. Sans préjudice des dispositions relatives à l'organisation de
l'Etat en temps de crise et de celles du code général des collectivités territoriales, le ministre chargé de la
sécurité civile coordonne les opérations de secours dont l'ampleur le justifie. ª12 Article L. 1424-24-1 du CGCT, créé par loi n°2004-811 du 13 août 2004 : © Le conseil d'administration
comprend quinze membres au moins et trente membres au plus. Sa composition est déterminée conformément
aux dispositions de l'article L. 1424-26. Les sièges sont répartis entre, d'une part, le département, et, d'autre
part, les communes et établissements publics de coopération intercommunale. Le nombre des sièges attribués au
département ne peut rtre inférieur aux trois cinquièmes du nombre total des sièges, celui des sièges attribués
aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale ne peut rtre inférieur au cinquième
du nombre total des sièges. ª13 Article L. 1424-35 du CGCT, alinéas 1 et 4
Vers une gouvernance adaptée des services d'incendie et de secours pour garantir la modernisation de la
sécurité civile face des territoires contrastés 11 loi, le maire se trouve chargé de nouvelles mesures portant assistance à la population par la création d'une réserve communale14 et par la mise en °uvre de plan communaux de sauvegarde permettant l'information préventive et la protection de la population. L'émergence du droit des collectivités territorialesLe droit de s collectivit és territorial es a p endant longtem ps os cillé en tre progression et
régression à l'égard des libertés locales. C'est sous la IIIème République qu'un réel tournant
s'effectue avec l'adoption de deux lois fondamentales, la loi de 187115 relative aux conseilsgénéraux qui prévoit que celui-ci délibère sur les objets d'intérêt départemental dont il est saisi
soit pa r une pro p ositio n du pr éfet soit s ur l' ini tiat ive de l'u n d e ses membres, et la loi
" municipale » de 188416 relative aux communes, qui prévoit le principe de l'élection du maire
(avec également des missions au nom de l'Etat) et instaure la clause de compétence générale
permettant d'intervenir dès lors qu'un intérêt public le justifie. Le maire se trouve en charge de
la police municipale tout en reprenant la distinction entre les fonctions proprement municipales du maire et les pouvoirs qu'il exerce comme représentant du pouvoir central (distinction entrepouvoirs propres et pouvoirs délégués). Son article 97 précise que © OM SROLFH PXQLFLSMOH M
A l'exception de la période de Vichy, les libertés locales n'ont jamais été remises en cause. La
Constitut io n d e la Vème Républ ique r epr end le p rinci pe de libre a dministration pour les
communes et les départements. Les régions créées en 195618 ne constituent dans un premier
temps que des circonscriptions déconcentrées (avec une vocation à appliquer la politique deplanification de l'État dans vingt et une circonscriptions d'action régionale) puis transformées
en établissements publics en 1972.La loi de 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions19
marque le véritable Ier acte de la décentralisation, confiant à un élu la présidence du conseil
général, la fonction d'exécutif étant jusqu'alors dévolue au préfet (avec pour la collectivité
14 Loi n°2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile : articles 30 et 31
15 Loi du 10 août 1871 relative aux conseils généraux : création dans chaque département d'un conseil général
16 Loi du 5 avril 1884 relative aux communes
17 Loi du 5 avril 1884 relative aux communes, article 97 : © IM SROLFH PXQLFLSMOH FRPSUHQG QRPMPPHQP "
OH VRLQ GH SUpYHQLU SMU GHV SUpFMXPLRQV FRQYHQMNOHV HP FHOXL GH IMLUH FHVVHU SMU OM GLVPULNXPLRQ GHV VHFRXUV
QpFHVVMLUHV OH V MFFLGHQP V H P OH V IOpM X[ FMOMPL PHX[ PHOV TXH OHV LQFHQG LHV OHV LQR QGMP LRQV OHV PMOMGLHV
VXSpULHXUH " ª
18 Arrêté ministériel du 28 octobre 1956
19 Loi n°82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions
VpFXULPp FLQLOH IMFH j GHV PHUULPRLUHV FRQPUMVPpV
12régionale les premières élections en mars 1986). Elle consacre une grande liberté au profit de
ces trois catégories de collectivités supprimant la tutelle exercée par les préfets et remplacée par
u n contrôle a posteriori. La répartiti on des compé tence s entre l' État et les collectivités
territoriales s'opèr ent aut our d'un e mét hod ol ogie f on dée sur une logique de blocs de
compétences afin d'éviter l'enchevêtrement et les doublons et ainsi limiter les interventions de
plusieu rs catégor ie s de collecti vité s dans un mêm e d omaine . Si c ette approche paraît
intéressant e e t séduisa nt e en t héorie, c ell e-ci se montr e d éli cate dan s sa mise en °uvre
(exemple : dével oppeme n t économique ou l'aménagem ent du territ oire ) caractérisée par la
transversalité des compétences, l'interdiction de toute tutelle d'une collectivité sur une autre20
préservant le principe de libre administration de chaque collectivité. Le législateur prévoit déjà
à cette époque une organisation spécifique en ajoutant à ces différents textes généraux, des lois
applicables pour des territoires particuliers : la Corse21, Paris, Lyon, Marseille22 ou encore sur les régions de Guadeloupe, Guyane, Martinique et La Réunion23. A ce titre, l'interprétationretenue par le Conseil Constitutionnel sur le principe d'égalité24 ne s'oppose pas à la prise en
compt e de singular ités caractéri sées dans cer taines colle ctivi tés avec l' élaboration d'une
législation différente.L'acte II de la décentralisation est affirmé par la révision de l'article Ier de la Constitution avec
la loi constitution ne lle de 200325, q ui ouv re une dispositio n embl ématique ajoutant que
l'organisation de la République française est décentralisée (consécration constitutionnelle de
l'organisation administrative française engagée depuis le début des années 80). Cette évolution
constitutionnelle est suivie de plusieurs lois organiques : les lois du 1er août 2003 relatives à
l'expérimentati on et au référ endum loc al, loi sur l 'autonomie financière26. A ces lois
organiqu es, s'a jou te la loi o rdinaire c onfian t de nouv ell es compétences aux collectivités
territoriales essentiellement aux départements et régions27.20 Article 72 de la Constitution
21 Loi n°82-214 du 2 mars 1982 portant statut particulier de la région Corse (organisation administrative) et la
Loi n°82-659 du 30 juillet 1982 portant statut particulier de la région de Corse (compétences)
22 Loi n°82-1169 du 31 décembre 1982 relative à l'organisation administrative de Paris, Marseille, Lyon et des
établissements publics de coopération intercommunale23 Loi n°82-11 7 1 du 31 déc emb re 1982 portant org ani sation d es régions d e G uadelou pe, de Guyane, de
Martinique et de La Réunion
24 Article 72-2 de la Constitution
25 Loi constitutionnelle n°2003-276 du 28 mars 2003 relative à l'organisation décentralisée de la République
26 Loi n°2003-704 du 1er août 2003 relative à l'expérimentation, loi n°2003-705 du 1er août 2003 relative au
référendum local, loi organ ique n°20 04- 758 du 29 j uill et 20 04 prise en ap pl ication de l' art icle 72-2 de la
Constitution relative à l'autonomie financière des collectivités territoriales27 Loi n°2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales
Vers une gouvernance adaptée des services d'incendie et de secours pour garantir la modernisation de la
sécurité civile face des territoires contrastés 13 Systématiquement, la modification de l'organisation territoriale par une nouvelle étape de décentralisat ion imp li que une évolution c ontemporaine de l'organisation des servicesd'incend ie et de secours (départemental isa t ion en 19 96 puis la l oi de modernisation de la
sécurité civile en 2004).Enfi n, une nouv el le ère de la déc entrali s ation, i nspirée du " Comité BALLADUR »28, est
annoncée et présente les prémices d'un acte III de la décentralisation engagés par une première
étape en 201029. Malgré le changeme nt de prési de nc e en 2012 , certai nes dispositions sont
maintenu es à l'ima ge de la cré ati on des m étropol es (statut d' étab lissement public de
coopération intercommunale). L'acte III de la décentralisation se confirme par une secondeétape, à partir de 201430, au travers d'une série de lois avec l'objectif de renforcer l'efficacité
de la puissance de l'action publique et d'améliorer la qualité du service public en clarifiant les
compétences des collectivités territoriales garantissant une meilleure lisibilité pour le citoyen.
Concrètement, l'ambition initiale du président François Hollande est de faire disparaitre les
conseil s généra ux d' i ci 202 0, rédu ir e le n om bre de région s à tre ize, faire grossir les
intercommunalit és et abs orbe r les compé ten ces des dé par teme nts par les nouvelles métropoles31. Cette vol onté p olitiq ue asse z cl ai re est de faire du coupleRégions/Intercommunalités (notamment les métropoles) le moteur du développement territorial
(essentiellement axé sur le développement économique). Cette nouvelle projection n'est pas sans conséquence sur l'organisation actuelle des servicesdépartementaux d'incendie et de secours, même si la collectivité départementale est maintenue
avec l'exercice de compétences, en qualité de chef de file, sur l'action sociale, l'autonomie des
personnes et la solidarité des territoires32.Après plus de vingt ans de mise en °uvre de la loi de départementalisation, le volet de l'acte III
de la décentralisation, la part croissante de la contrainte budgétaire qui pèse durablement sur les
28 Comité pour la réforme des collectivité s locales, © LO HVP PHPSV GH GpFLGHU ª rapport au présiden t d e la
République, le 5 mars 2009
29 Loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales
30 Acte III de la décentralisation à partir de 2014, en cinq volets juridiques :
x Loi n°2017-257 du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain
x Loi n°2015- 991 du 7 août 2015, portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe)
x Loi n°2015-292 du 16 mars 2015, relative à l'amélioration du régime de commune nouvelle, pour les
communes fortes et vivantesx Loi n°2015-29 du 16 janvier 2015, relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et
départementales et modifiant le calendrier électoralx Loi n°2014-58 du 27 janvier 2014, de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation
des métropoles (MAPTAM)31 Annonce de M François HOLLANDE devant les États généraux de la démocratie territoriale du 5 octobre
201232 Article L. 1111-9 alinéa III du CGCT, suite à la loi MAPTAM
VpFXULPp FLQLOH IMFH j GHV PHUULPRLUHV FRQPUMVPpV
14budge ts loc aux et na tionaux, l'a f firmation d u ministre de l'Intérieur © (... ) pour une
organisation à la carte des secours qui corresponde mieux à la diversité de la France (...) ª33,
un e hypot hèse app araît mai nte nant dans l'adaptatio n stru cturelle de notre organisation des
services de secours face à ces nouvelles réalités. L'organisation des services d'incendie et de
secours doit-elle rester dans son mode de gouvernance uniforme et homogène sur l'ensembledu territoire nationale " Des exceptions territoriales sont déjà historiquement actées pour Paris
et les départements de la petite couronne francilienne, o intervient la Brigade de sapeurs- pompiers de Paris34, Marseille35 o opère le Bataillon des Marins-pompiers de Marseille, et,plus récemment, la métropole de Lyon et le département du Rhône, o est créé le premier
service départemental et métropolitain d'incendie et de secours36. Faut-il aller plus dans cette
différenciatio n d e l a gouve rnance a ctu elle des services dé parteme nta ux d'incendie et de
secours pour l'ad ap ter à des terri toires co nt ras tés " La repré s entativité du conseil
d'administration dans la gouvernance du SDIS, définie dans les articles L. 1424-24-1 à 1424-24-3 du CGCT (datant de la loi de modernisation de la sécurité civile de 2004) n'est-elle pas en
contradiction avec les nouvelles possibilités de contributions financières des EPCI prévues par
l'article L. 1424-35 (modifié par la récente loi n°2015-991 du 7 août 2015) " Selon l'adage
© qui paye, commande ª, ne serait-il pas évident que les EPCI qui appliquent l'article 97 de la
loi NOTRe37 (montée en puissance des EPCI dans leurs champs de compétences possibles)puisse nt êt re représe nt és au c onseil d'admin istration prop or tionnellement à leurs
contributi ons " Ces nouvelle s dispositio ns législat ives p euvent-e lles faire l'économie d'une
modernisation de la représentativité des membres élus (collèges du conseil départemental, des
commun es et des établisse ments p ublics de coopération i nte rcom munale) au sein desprincipales instances délibérantes au vu de la mise en °uvre de l'acte III de la décentralisation"
Le champ d'étude du mémoire choisi se limite sur les territoires départementaux des services
d'incendie et de secours possédant une métropole de droit commun38. Cette catégorie EPCI représente 31% de la population française (ANNEXES I et II) avec une moyenne de 41,2% dela part de la population départementale présente dans le périmètre du territoire métropolitain.
En excluant du domaine d'étude, la collectivité à statut particulier dénommée " la métropole du
33 Allocution de M. Gérard COLLOMB, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, au 124e congrès national des
sapeurs-pompiers, samedi 14 octobre 2017 à Ajaccio34 Napoléon prend des sanctions et crée par décret du 18 septembre 1811 le Bataillon de sapeurs chargé des
pompes à incendie de la Ville de Paris35 Décret-loi du 29 juillet 1939 donnant naissance au bataillon de marins-pompiers de Marseille
36 Ordonnance n°201461543 du 19 décembre 2014, articles 23-I et 40, en vigueur au 1er janvier 2015
37 Loi n°2015-991 du 7 août 2015, portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe)
38 Article L. 5217-1 du CGCT, loi n°2014-58 du 27 janvier 2014, art. 43-I
Vers une gouvernance adaptée des services d'incendie et de secours pour garantir la modernisation de la
sécurité civile face des territoires contrastés 15Gran d Paris39 », la collectivit é à stat ut particu li er de la M ét ropole de Lyon40 ainsi q ue la
Métropo le d'Aix-Marseille-Provence41, dix-n euf métr op oles de droit commun42 et do nc de
SDIS rentrent dan s c e cad re de la réfle xio n s ur la représenta tiv ité dans la composition de
l'organe délibérante suite à la possibilité pour les EPCI de déroger à l'alinéa 4 de l'article L.
1424-35 (dépenses obligatoires des contributions communales aux bénéfices des SDIS) par le
transfert de la contribution communale membre d'un EPCI créé après le 3 mai 199643.La problémati que définis san t le pr inci pa l axe de r ec her che qui se pose est désormais la
suivante : Les récentes évolutio ns législati ves de l' acte II I de la décentralisation
n'imposent-elles pas une adaptation des services départementaux d'incendie et de secoursactuels par une nécessité de modernisat ion dan s la représentat ivit é des collectivités
locales, et implicitement leurs contributions financières, dans les organes délibérants de ces services "Après avoir présenté un chapitre préliminaire sur la méthodologie de recherche utilisée pour
ce mémoire , da ns une prem ière p ar tie, nou s ab orderons l es dif fé rentes étapes de la
décentralisat ion p ar un e nouvell e organisation ter ritorial es. Les dernières réformes
territoriales ont engagé de profondes modifications sur les compétences propres et partagées
des collectivités, de nouvelles limites géographiques pour les EPCI et les régions. Un constat
sera réalisé sur le phénomène de métropolisation du territoire et l'adaptation du législateur sur
ce type particulier d'EPCI.En parallèle, le service d'incendie et de secours se transforme en un réel établissement public
qui se structure autour d'un modèle unique sur l'ensemble du territoire. Nous évoquerons les enjeux économiques et démographiques, la gouvernance partagée avec les parties prenantesentre l'État et les collectivités locales ainsi que la capacité à prendre en compte les nouveaux
risques et menaces.39 Article L. 5219-1, loi n°2015-991 du 7 août 2015
40 Article L. 3611-1 du CGCT, loi n°2014-58 du 27 janvier 2014, art. 26-I, en vigueur au 01/01/2015
41 Article L. 5218-1, loi n°2014-58 du 27 janvier 2014, art. 42-I, créé au 01/01/2016
42 Article L. 5217-1, loi n°2014-58 du 27 janvier 2014 et loi n°2017-257 du 28 février 2017, art. 70
43 Article L. 1424-35, alinéa 5 du CGCT, par la loi n°2015-991 du 7 août 2015) : © 3MU GpURJMPLRQ MX TXMPULqPH
MOLQpM GX SUpVHQP MUPLFOH OHV FRQPULNXPLRQV MX NXGJHP GX VHUYLFH GpSMUPHPHQPMO GLQFHQGLH HP GH VHFRXUV GHV
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16 Pour répondre à la problématique, dans une seconde partie, un travail de recherche sur le champ d'étude des dix-neuf SDIS ayant une métropole de droit commun dans leur périmètredépartement al d o nnera u n ape rçu réel de cette représe ntat ivité d es a cteurs élus, des
contributions financières des collectivités locales.Enf in, les précon isatio ns sero nt dév eloppée s dans l a dern ière s ection de cette partie. A
chaque proposition, une référence réglementaire sera précisée.Vers une gouvernance adaptée des services d'incendie et de secours pour garantir la modernisation de la
sécurité civile face des territoires contrastés 17CHAPITRE PReLIMINAIRE : LA MeTHODE DE RECHERCHE
Dans ce chapitre préambule, nous détaillerons la méthode qui nous a permis de tenterrépondre à la problématique par la rédaction de ce mémoire et ainsi insérer une ouverture par
des propositions de modernisation de la gouvernance de nos services d'incendie et de secours. La démarche explorato ire d ébu te par plusieur s re ncon tres avec Mme Audrey MOREL- SENATORE permettant d'orienter l'axe de recherche. Cette première phase est complétée parun e participa tion p enda nt les de ux jou rnées dans le cadr e des re ncontres juridiques des
services d'incendie et de secours, les 8 et 9 juin, 2017 organisées par le BMPM. Au-delà desthématiques d'actualités proposées pendant ces ateliers, un réel échange entre les participants,
les conférencier s e t le s organisate urs s'instau rent perm ettant d 'obtenir un instantané des
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