[PDF] La mort de Diana : la justice engage des poursuites contre les





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Feuille de styles thèse numérique

Chapitre 1 : La biographie officielle de la princesse Diana une vie oscillant Chapitre 2 : La mort de Lady Di et les zones d'ombre de l'accident source.



La mort de Lady Diana : un exemple de deuil public

The expression of public mourning after the death of Princess Diana in 1997 was particularly eloquent. This article describes some of the manifestations as.



La mort tragique de la princesse de Galles

1 sept. 2014 La mort tragique de la princesse de Galles b Les obsèques de Lady Diana auront lieu samedi 6 septembre à l'abbaye de Westminster.



Cours Maintenon

LADY DIANA ASSASSINÉE SUR ORDRE DE LA FAMILLE ROYALE BRITANNIQUE ? (suite). Complot ou hasard ? COMMENT ET POURQUOI LE DESTIN DE LADY DI PUIS. SA MORT ONT 



La mort de Diana : la justice engage des poursuites contre les

1 sept. 2014 de ce monde ? Après la mort de. Lady Diana les dérives d'un cer- tain journalisme avide de sensa- tionnel sont pointées du doigt au.



Lenquête sur la mort de Diana Spencer

1 sept. 2021 soviétique qui assista jusqu'à sa mort



Alma Sister : le culte et le pèlerinage de la princesse Diana au pont

treizième pilier du souterrain de l'Alma. Outre la Princesse Diana Emad (dit. Dodi) Al-Fayed et son chauffeur Henri Paul trouvent aussi la mort. Seul.



Lady Di La romance de lété finit en tragédie à Paris

1 sept. 1997 Lady Diana trouve la mort dans un acci- dent de la route. La nouvelle émeut le nwnde entier. Mes- sages et condoléances af- fluent. Télévisions ...



La Mort nest que le début de lenquête du médecin légiste

21 déc. 2020 affaires internationales récentes : Yasser Arafat Lady Diana



SÉMINAIRE SUR LE COMPLOTISME

concernant la mort de Lady Diana sous- estimaient le niveau d'influence que cette lecture pourrait avoir sur eux (tout en étant.

LeMondeJob: WMQ0309--0001-0 WAS LMQ0309-1 Op.: XX Rev.: 02-09-97 T.: 11:25 S.: 111,06-Cmp.:02,12, Base : LMQPAG 22Fap:99 N

o :0531 Lcp: 196 CMYK

CINQUANTE-TROISIÈME ANNÉE ± N

o

16360 ± 7,50 FFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIMERCREDI 3 SEPTEMBRE 1997

Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 9 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 45 FB ; Canada, 2,25 $ CAN ;Côte-d'Ivoire, 850 F CFA ; Danemark, 14 KRD ;Espagne, 220 PTA ; Grande-Bretagne, 1£ ; Grèce,400 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 2900 L ; Luxembourg,46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ; Pays-Bas,3 FL ; Portugal CON., 250 PTE ; Réunion, 9 F ;Sénégal, 850 F CFA ; Suède, 15 KRS ; Suisse, 2,10 FS ;Tunisie, 1,2 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

International......... 2

France........... 6

Société......... 8

Régions............10

Carnet.............11

Horizons........12

Entreprises.........16

Annonces classées..18Finances/marchés....19

Aujourd'hui........ 21

Météorologie, jeux.. 24

Culture........... 25

Communication.... 27

Abonnements...... 28

Radio-Télévision...... 28

Kiosque............. 29

LE MONDE INITIATIVES

aLe chômage vécu aux Andelys a13 pages d'annonces classées Veerappan, bandit de grand chemin indien, négocie sa reconversion

NEW-DELHI

de notre correspondante en Asie du Sud Riant aux éclats, le bandit le plus recherché d'Inde mime, fusil en mains, pour une chaîne de télévision, la façon avec laquelle, depuis plus de dix ans, il repousse ses poursuivants : poli- ciers, gardes forestiers, gardes frontières, pour- tant armés de fusils d'assaut, de mitrailleuses et de mortiers. A l'aise devant la caméra, il détaille complaisamment sa vie dans les 6000 km 2 de jungle devenus son royaume, aux frontières du

Tamil Nadu et du Karnataka, au sud de l'Inde. Il

assure : " Je n'ai pas peur de mourir, mais j'ai peur de la prison. »

Veerappan, cinquante ans, dont trente passés

dans ces forêts quasi impénétrables, n'en est pas à sa première interview et connaît son in- terlocuteur, le rédacteur en chef du magazine en langue tamoul Nakkeeran. Le journaliste est toutefois là en tant que médiateur et discute longuement avec Veerappan des bienfaits d'une reddition que le bandit semble pour la première fois souhaiter.

Trente ans après ses premiers " exploits »,

Veerappan, visage émacié, mangé par

d'épaisses moustaches tombantes, est devenu

une véritable légende. Robin des Bois pour ses®dèles, vulgaire et sanglant criminel pour les

autres, sa " célébrité » a commencé dans les années 80, quand il prit la succession de son oncle, célèbre braconnier d'éléphants pour la contrebande de l'ivoire. Il forme alors son propre gang. Se croyant l'incarnation du dieu hindou Rama, qui terrasse les démons, l'homme se donne pour mission de tuer " les of- ®ciels démoniaques qui harcèlent les pauvres ».Il se veut le défenseur des opprimés, tribaux et villageois qui, dans ces hameaux reculés, manquent de tout. Ceux-ci constituent sa meil- leure protection. Il les rétribue en échange largement avec le produit très lucratif de sa contrebande d'ivoire, puis de bois de santal. Arrêté par la police lors d'un contrôle de rou- tine à Bengalore, en 1986, il parvient à s'échap- per. Les forces de l'ordre ne le rattraperont pas.. En 1993, Veerappan donne sa première in- terview au magazine India Todayet ne cache pas ses relations avec certains policiers et hommes politiques qui pro®tent de ses tra®cs.

Derrière l'image de Bon Samaritain qu'il veut

se donner, Veerappan décrit déjà avec force dé- tails ses divers meurtres. Criminel froid, impi- toyable envers ses ennemis, vrais ou supposés,l'homme a commis plus de cent assassinats, dont ceux de plusieurs dizaines de policiers.

Des crimes dont il se vanterait presque.

Paradoxalement, les premiers ministres du

Tamil Nadu et du Karnataka, lassés peut-être par cette traque coûteuse ou désireux de régler un problème qui pourrait devenir explosif, ont fait une offre avantageuse à Veerappan. Ils lui proposent, contre sa reddition, un emprisonne- ment minimum dans un camp spécialement aménagé et une protection à vie. Une offre que

Veerapan veut plus précise et surtout garantie

par écrit.

Chacun attend maintenant la suite d'un scé-

nario dont Veerappan souhaite la traduction dans un ®lm sur sa vie. Une vie qu'il aimerait bien, dit-il, aussi poursuivre dans la politique. Son modèle, Phollan Devi, bandit devenu dépu- té, a toutefois purgé onze ans de prison alors que Veerappan exige pour se rendre de n'en faire que " deux ».

Cinquante ans après l'indépendance, la mo-

dernisation et l'urbanisation très progressive du pays, la légende des grands bandits indiens touche peut-être à son terme.

Françoise Chipaux

Le CSA en mal

de légitimité " GARDIEN de square » : c'est ainsi que Jacques Rigaud, admi- nistrateur délégué de la Compa- gnie luxembourgeoise de télédif- fusion (CLT), quali®ait déjà, en

1992, le Conseil supérieur de l'au-

diovisuel (CSA), alors présidé par

Jacques Boutet. Cinq ans plus

tard, la question de la rénovation de la régulation du secteur audio- visuel en France reste entière.

La marge de manúuvre du

CSA, présidé depuis janvier 1995

par Hervé Bourges, est étroite.

Alors qu'un projet de loi sur l'au-

diovisuel doit être discuté au Par- lement avant la ®n de l'année, la question récurrente d'une aug- mentation des prérogatives du

CSA resurgit. Avec son corollaire

d'interrogations. Pourquoi le

CSA, qui a la capacité de sanc-

tionner, préfère-t-il adopter presque systématiquement une politique de concertation, au risque de perdre une autorité déjà affaiblie ?

L'analyse des bilans 1996 des

principales sociétés de l'audiovi- suel illustre les paradoxes et les dif®cultés auxquels le Conseil est confronté. Comment, en effet, sans obligatoirement se déjuger ou être trop schizophrènes, les neuf sages peuvent-ils mettre encause le bilan d'un président de société publique de l'audiovisuel qu'ils ont eux-mêmes nommés ?

Le cas de Radio-France, actuelle-

ment en proie à de multiples pro- blèmes internes, est assez

éloquent.

Dans son bilan 1996 sur la radio

publique, le CSA s'est défaussé habilement en oblitérant l'actua- lité. Il se montre simplement " préoccupé de la situation actuelle et de l'évolution de Radio-France » en s'interrogeant sur " les consé- quences internes induites par la re- fonte des grilles de France-Inter et

France-Culture ainsi que par la dif-

fusion de la nouvelle radio destinée

à un public jeune (Le Mouv') ».

C'est pourtant sur une idée

d'Hervé Bourges, président du

CSA, que Michel Boyon avait été

choisi, à la dernière minute, pour départager les neuf sages, qui ne parvenaient pas à se décider entre les deux candidats of®ciellement auditionnés pour le poste de pré- sident de la Maison ronde, Patrice

Duhamel et Pierre Bouteiller.

Même remarque pour le bilan

1996 de France 2.

Nicole Vulser

Lire la suite page 15

L'intelligence

et ses machines a

AU LENDEMAINde la

deuxième guerre mondiale, les scienti®ques se sont emparés du mythe de la créature fabriquée par l'homme à son image, un do- maine jusque-là réservé à la litté- rature. Ils ouvraient ainsi un nou- veau champ de recherches, baptisé du nom ambigu d'" intelligence arti®cielle » (IA).

Aujourd'hui, des logiciels

battent le champion du monde d'échecs, trient le courrier, distri- buent des médicaments dans les hôpitaux ou font la conversation...

L'IA connaît d'indéniables succès

dans des domaines ultraspécialisés mais ne parvient pas à fabriquer des machines généralistes dotées d'un raisonnement s'apparentant

à celui de l'homme. Les chercheurs

ont du mal à intégrer à leurs pro- grammes les processus complexes que sont l'apprentissage ou l'ac- quisition des connaissances.

Lire page 21

La rentrée

de Force ouvrièreLE SECRÉTAIRE général de

Force ouvrière, Marc Blondel, ex-

pose au Monde les priorités de sa centrale pour la rentrée. Donnant un satisfecit au gouvernement, il met en garde le patronat contre un " anti-jeu » avant la conférence nationale sur les salaires, l'emploi et le temps de travail.

Lire page 6

MARC BLONDEL

aFrance Télécom, ouverture du capital

Dans son rapport, Michel Delebarre

proposera la poursuite de l'ouverture du capital de l'op•rateur t•l•phonique.

Le gouvernement s'appr-te aussi “

relancer les privatisations de Thomson-

CSF et du GAN-CIC, tandis que le

ministre des transports s'oppose “ celle du groupe Air France.p.16 aCastro parle

Le chef de l'Etat cubain a rompu un si-

lence de pr˜s de cinq mois en s'expri- mant en public pour d•mentir les rumeurs sur son •tat de sant•.p. 5 aAbassi Madani menacé de prison L'ancien dirigeant du FIS a •t• plac• en r•sidence surveill•e par le pouvoir alg•rien. p. 4 aL'enfant terrible du business anglais

Virgin Records a fait sa fortune. Il se

diversi®e aujourd'hui dans les march•s

®nanciers. Portrait d'un affairiste popu-

laire, Richard Branson.p.12 aPete Sampras

éliminé de l'US Open

Le num•ro un mondial du tennis a •t• battu par le Tch˜que Petr Korda, t-te de s•rie n o

15, au quatri˜me tour des

Internationaux des Etats-Unis. p. 22

aGlobe-goûteurs

Comment appr•cier les faits gastrono-

miques marquants d'un voyage ?

R•ponse de Jean-Pierre Qu•lin. p. 23

La droite

et le PS prêts à contrer le Front national en Provence

LA DROITE ET LE PS sont d'ac-

cord pour empêcher le Front na- tional d'accéder à la présidence du conseil régional de Provence-

Alpes-Côte d'Azur, dans l'hypo-

thèse où l'extrême droite y obtien- drait la majorité relative aux élec- tions de mars 1998.

Jean-Claude Gaudin (UDF-DL),

président du conseil régional sor- tant, Renaud Muselier, chef de ®le du RPR, et Sylvie Andrieux, pré- sidente du groupe socialiste, ont indiqué au Monde que, dans cette hypothèse ± évoquée par Bruno Mégret, délégué général du Front national, lors de l'université d'été du parti d'extrême droite ±, leurs partis respectifs joindraient leurs voix pour élire à la présidence le candidat du groupe répubicain le plus nombreux.

Lire page 7

M. Allègre annonce une réforme

" énergique » de l'école Les " valeurs républicaines » au centre du projet

A DEUX JOURS de la rentrée

scolaire des écoliers et des collé- giens, le ministre de l'éducation nationale, Claude Allègre, et la ministre déléguée, Ségolène

Royal, ont tenu la traditionnelle

conférence de presse de sep- tembre. Les ministres ont insisté sur l'ampleur des réformes à me- ner. M. Allègre a af®rmé sa " vo- lonté de transformer l'école en profondeur pour aller vers une plus grande justice sociale, une modernisation décisive et une re- conquête énergique des valeurs ré- publicaines ».

Les deux ministres ont tenté de

donner un sens aux nombreuses annonces faites depuis leur en- trée en fonction, voilà moins de cent jours. C'est une école plus juste, plus ef®cace, plus républi- caine que le ministre de l'éduca- tion nationale et la ministre délé- guée veulent proposer aux

Français. Le ministre a con®rmé

la création de 75 000 emplois- jeunes en 1997-1998. " Je crois beaucoup à la possibi-lité de rénover une partie de l'en- seignement en aidant les ensei- gnants »grâce aux emplois- jeunes, a insisté M. Allègre. La veille, au cours du Grand jury

RTL-Le Monde, Ségolène Royal

avait estimé que ces " aides-édu- cateurs » " avaient vocation à res- ter dans l'éducation nationale ».

M. Allègre a également annon-

cé pour la semaine prochaine une réforme de l'administration du ministère. " Je ne veux plus que les enseignants soient traités par un ordinateur », a-t-il précisé. No- tant que du retard a été pris au ministère de l'intérieur, le mi- nistre a annoncé pour la mi-octo- bre la mise en place d'un nou- veau plan de lutte contre la violence. Il a, par ailleurs, fait

état des dif®cultés rencontrées

dans le dossier des rythmes sco- laires, " en raison de lobbies de toutes sortes », lui-même se décla- rant opposé à la semaine de quatre jours.

Lire page 8LE PARQUET DE PARIS devait

ouvrir, mardi 2 septembre, une in- formation judiciaire pour " non-as- sistance à personne en danger »et " homicide et blessures involon- taires »concernant l'accident dans lequel la princesse de Galles et

Emad Al Fayed ont trouvé la mort.

Exceptionnellement retenus au dé-

pôt à l'issue de leur garde à vue, les sept photographes qui suivaient la

Mercedes accidentée devaient être

présentés au juge d'instruction dé- signé, qui devrait les mettre en exa- men, le réquisitoire du parquet les visant nommément. La police judi- ciaire a développé leurs photogra- phies a®n de déterminer leur atti- tude sur le lieu de l'accident. Le chauffeur de la Mercedes, directeur de la sécurité de l'hôtel Ritz, avait un taux d'alcoolémie compris entre

1,75 et 1,87 gramme par litre de sang

et roulait à une vitesse supérieure à

140 km/h.

Lire pages 2, 3, 28, 29,

les points de vue page 13 et notre éditorial page 15

La mort de Diana : la justice engage

des poursuites contre les photographes Le chauffeur de la princesse avait un taux d'alcoolémie extrêmement élevé

LeMondeJob: WMQ0309--0002-0 WAS LMQ0309-2 Op.: XX Rev.: 02-09-97 T.: 11:12 S.: 111,06-Cmp.:02,12, Base : LMQPAG 22Fap:99 N

o :0532 Lcp: 196 CMYK 2

INTERNATIONAL

LE MONDE / MERCREDI 3 SEPTEMBRE 1997

La Mairie de Grenoble

l'université des sciences sociales

Pierre-Mendès-France de Grenoble

l'Institut Pierre-Mendès-France organisent, les vendredi 17 et samedi 18 octobre 1997,un colloque international :

Ethique et démocratie,

l'exemple de Pierre-Mendès-France qui se tiendra à Grenoble, à l'occasion du trentième anniversaire de l'élection de P.M.F. comme député de l'Isère. Avec la participation de Robert Badinter, Emma Bonino,

Bronislaw Geremeck, Michel Rocard, etc.

Pour tout renseignement :Institut Pierre-Mendès-France52, rue du Cardinal-Lemoine, 75005 ParisTéléphone : 01-44-27-18-80 ± Télécopie : 01-44-27-18-82

LADY DILes sept photographes

interpellés sur les lieux de l'accident de voiture qui a coûté la vie à la prin- cesse Diana Spencer, à son ami et à leur chauffeur, devaient être mis,mardi 2 septembre, à la disposition de la justice, à l'issue de leur garde à vue de quarante-huit heures. bL'ANNONCE, lundi, par le parquet, de l'état d'ébriété avancée du chauf-feur de la voiture de la princesse de

Galles et de son ami Emad Al Fayed

justi®e la prudence initiale des en- quêteurs, qui se sont refusés à éta- blir une corrélation entre l'accidentet le fait que le couple était suivi par des photographes. bÀ LONDRES, où le dispositif des funérailles de Lady

Diana a été mis en place, la presse

s'interroge sur les raisons quiavaient amené la princesse à ne pas utiliser les chauffeurs et les gardes du corps que le gouvernement met- tait à sa disposition, en Grande-Bre- tagne comme à l'étranger. L'état d'ébriété du chauffeur de Diana est au centre de l'enquête

Les responsables des investigations en cours sur l'accident qui a coûté la vie à la princesse de Galles et à Emad Al Fayed demeurent prudents

mais n'excluent pas, cependant, d'incriminer certains photographes pour non-assistance à personne en danger

Le " coup de gueule » du directeur de l'agence Sygma Parmi les photographes interpellés se trouve Jacques Langevin, de l'agence Sygma, un photographe réputé pour ses images lors de l'in- tervention militaire sur la place Tiananmen, à Pékin. Pour la pre- mière fois, Hubert Henrotte, directeur de Sygma, s'exprime : " J'af- ®rme haut et fort que Langevin n'a rien à voir avec cette histoire. Il était de permanence ce soir-là, et a pris, comme beaucoup d'autres, des pho- tos posées au Ritz, où se trouvait Diana. Il a ensuite retrouvé sa vieille voiture pour se rendre à un dîner à Boulogne. Il n'a jamais fait de sa vie des " courettes »[poursuites de personnalités]. Il n'a rien à voir avec la bande de paparazzi. Comme c'était son chemin, il s'est retrouvé sur l'accident sept bonnes minutes après. Les policiers étaient d'ailleurs déjà présents. En bon professionnel, il a pris des photos des secours et de la voiture accidentée, et il s'est fait embarquer. Notre avocat a été le seul à pouvoir le rencontrer dès dimanche soir. Je trouve scandaleux le pro- longement de sa garde à vue. Sans doute parce que le procureur n'arrive pas à mettre la main sur les photos prises par ceux qui se sont échappés. Nous assistons à un lynchage médiatique de la part de TF1 et de LCI ; c'est un règlement de comptes, notamment de Patrick Poivre d'Arvor, dont le procès avec un paparazzo doit intervenir dans trois semaines. » La presse britannique ouvre le débat sur la sécurité de la princesse

LONDRES

de notre envoyé spécial

D'un jour à l'autre, à mesure que pro-

gresse l'enquête sur l'accident de la prin- cesse Diana, le ton change en Grande-

Bretagne. Ainsi, après le recueillement et

l'émotion des premières heures, l'événe- ment a pris une tournure différente, un peu plus polémique, lundi 1 er septembre. En révélant que le chauffeur français de la

Mercedes, mort sur le coup, avait un taux

d'alcool excessif dans le sang (1,75 g), les enquêteurs ont involontairement attisé le débat naissant sur la sécurité rapprochée de la princesse.

Le chauffeur incriminé, Henri Paul, était

l'un des responsables du service de sécuri- té du Ritz, où Lady Diana et son ami

Emad (" Dodi ») Al Fayed avaient passé la

soirée. Comme cet hôtel de la place Ven- dôme appartient justement à la famille

Al Fayed, il s'agissait en quelque sorte

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