[PDF] Le drap escarlate au Moyen Age





Previous PDF Next PDF



L DOC 1 – Les artisans du drap DOC 3 – Carte du commerce du

DOC 1 – Les artisans du drap. (vitrail de la corporation des drapiers vers 1460



La production textile de la région parisienne du Moyen Age à nos

18 nov. 2006 Sous le règne d'Henri IV les marchands drapiers parisiens vantent encore



Produits de luxe et produits de consommation courante. L

1 déc. 2019 Le commerce des tissus dans le bassin méditerranéen a donné naissance au bas Moyen. Âge à un double courant de trafic : draps et toiles vers ...



Le drap escarlate au Moyen Age

Dans le cas particulier de l'art de la draperie qui va nous occuper cet essai laissera



MARCHANDS SIENNOIS ET « DRAPS DOUTREMONTS »: AUX

commerce international du Moyen Age bien qu'on n'en ait probablement pas tiré tout le parti possible1. Nous avons récemment eu l'occasion de trouver à la 



Une sombre affaire de teinturerie: organisation corporative et

R. Gourmelon L'Industrie et le commerce des draps à Paris du XIIIe au XVIe siècle



Untitled

LA LAINE AU MOYEN ÂGE 1/2. POINT VOCABULAIRE. Fibre. Drap Au Moyen Âge les fibres peuvent provenir ... Le commerce des draps de laine a été un.



DOCUMENTS SUR LES DRAPIERS DE REIMS AU MOYEN AGE

AU MOYEN AGE. L'industrie et le commerce des étoffes ont été très pros- pères à Reims au moyen âge. De nombreux documents nous montrent que les draps 



La teinture et les matières tinctoriales à la fin du Moyen Âge

30 juin 2021 À la fin du Moyen Âge le drap de laine était néanmoins la « leading ... Sur une autre matière première textile : NAM

OFF, '" 1) Ji''llLI'4II IA .L MOYF11\ .lJI [It 1'11 \\r4)L((;1I:r i.!t;N1lt'°rtL\ lit\1()I E C ° R LAT F0ii N()1IS J l°;(:JINIQL1:s Suu L. P li

J.-B. WECKERLIN

IF LYON A. BE'i' & C. IMIHIM1:ufls-IDjTEuHs DE L'UNIVEBSIT:

°, RUE GI:TJI.,

I 941I

Document

Mi____0000005731596

A It)i\ ONCLE

3.-B, WECKERLIN

1JIl)IIulllccnhlc au (uisctvatoiiL13t1)IIaI (le Iliilsiquc ‚ Paris.

Im maye ;lfl'eeIueux au v°n°r°

doijen de la famille ('t l'in.fa- ligaliiL' travailleur octoq°natre.

J.-B. 1VECIERLIN

Lyon, le 1r Janvier I9O.

r

J. B. W.

P R EF'A CE

L'histoire (les corporations d'arts et m°tiers au moyen ‚ge est un th°ine qui occupe depuis longtemps les chercheurs et les savants de fous les pays. Les °tudes sorties (le leu,' plume formeraient une biblio- graphie assez volumineuse et qui serait trƒs instruc- tive'. Depuis la publication du livre des m°tiers d'Etienne Boileau " par G.-!?. Depping, ouvrage qui fut une v°ritable r°v°lation, le sujet a f.-lit fortune. Les corporations d'arts et m°tiers ont °t° examin°es aux points de vue les plus (lifl'°renls organisation des corporations, r...le religieux, politique, social, °cono- mique., etc., etc., niais le c...t° industriel, la partie technique, moyens de production, outillage des artisans, proc°d°s de fabrication n'ont fait, jusqu'ce jour, l'objet d'aucune °tude approfondie. Pourquoi l'histoire technologique des arts et m°tiers au moyen 4ge, a-t-elle °t° n°glig°e ?1l serait cependant I Nous n'oublions pas In bonne bibliograpbe des corporations ouvriƒres par Il. Blanc, Paris, t85; mais cette publication embrasse une p"riode Li-ƒs vaste; elle part de I'oriine et va jusqu'‚ l'ann"e I789. En outre, elle ne se rapporte qu'aux documents fran...ais ou "crits en langue fran...aise. Depuis l'a nnedc sa publication les ouvra- ges nouveaux Sut' CC Sujet sont fort nombreux. --8† int°ressant de connaitre les proc°d°s de /briea!ioi qui °taient employ°s par les humbles pr°d°cesseurs de nos grands industriels modernes. Bien (les inventions, aux- quelles on assigne une date relativement r°cente, se retrouveraient ;‡ une °poque qu'on qualifie encore assez volontiers d'obscure lorsqu'il s'agit de technologie. Le chercheur patient ferait des trouvailles curieuses et il pourrait inscrire en fˆte de ses recherches .' ‰ Nihil non sub sole! " Il y a l; un terrain, trƒs vaste qui est encore en fri- che, mais, h°las ! il ne faudrait pas entreprendre ce dur labeur dans l'espoir d'un lucre, mˆme modeste... Ceux qui devraient encourager particuliƒrement les °tudes de ce genre, nos industriels, n'ont i'' (le temps consacrer Š. la lecture (le u vieux documents qui ne feuj' rapporteraient aucun avantage mat°riel, aucun perfectionnement nouveau. Ifs ont d°/; fort i faire pour se tenir au courant des publications modernes, in du.s'trielles et scient ifiques. La lutte pour l'existence, dans notre siƒcle de vapeur. (/°leCI'iCif e' (et d'argent), est tellement ‚pre qu'ils n'ont que faire des proc°d°s (le fabrication de leurs confrƒres des mie, XIIIC et

XIVe siƒcles, u re(/ulesCant in pace / "

Ce n'est donc pas eux qu'il faudrait s'adresse,'

pour rencontrer des S!IFflp1t hies et des encouragements. C'est encore auprƒs rie l'historien, de l'°conomiste, de l'arch°ologue toujours heureux de voir un nouveau rayon de lumiƒre p°n°trer dans l'histoire du moyen ;ge, que des °tudes de ce genre trouveraient un accueil favorable. Les notifa pour lesquels les questions technologi- ques n'ont °t° qu'effleur°es jusqu'; ce jour peuvent se r°sUmer ainsi: Lev documents publi°s renfermant des indications int°ressant l'ex°cution (lu travail au moyen les donn°es r°ellement techniques, sont encore rares. C'est le tramail de l'historien, dit de les mettre nu jour. Une fois que ces documents seront accessibles, en grand nombre, au technicien pr°par° par des °tudes approfondies ; les comprendre, son °ducation industrielle, technique, lui permettra de nous les e.vpliquer. M. II. Pirenne, de l'Universit° tic Gand, l'historien moderne de la Belgique. n compris le grand int°rˆt que pr°senteraient des recueils de documents de ce genre, et il nous pr°pare en collaboration avec 31. Es- pinas. de Paris, la publication de foutes les piƒces, ordonnances, rƒqienients, etc., concernant l'art de la draperie dans les Flandres au moyen ‚ge. iVui doute que ces documents, se rapportant .' une °poque oŠ les Flandres d°tenaient pour ainsi dire le monopole de la fabrication, de la belle draperie /imze, ne nous r°vƒlent une infinit° de d°tails trƒs int°ressants pour les diff°- rentes phases de la fobricat ion des (issus (le laine. Un travail documentaire analogue se m'apportant aux r°pu- bliques de l'Italie du Nord serait un digne pendant au travail entrepris par M. Pirenne 1. Doi,i, dans sa belle et consciencieuse "tude ur l'art de la perie ‚ Florence, que nous aurons ‚ citer souvenL dans le cours de notre travail, avoue lui-m†me avoir "t" oblig" de n"gliger la partie technologique. Cependant, il nous donne quelques jt1i'cs inttres - sanies dans les documents justilicatifs. Nous regrettons vivement que certaines piƒces uniques, pal' exemple celles concernant l'art de la teinture, n'aient pas "L& publi"es int"gralement. - 10 - Pour la France, en g°n°ral, nous poss°dons le grand recueil classique des Ordonnances des rois de France de la troisiƒme i'ace " par La.uriˆre, Secousse, de Ville- rauli, etc..., publi° de 17.3 4 1849. Cet ouvrage, au point de vue des arts et m°tiers, donne un grand nom- bre de piƒces int°ressantes, mais il n'°puise nullement le sujet, car il ne contient que des ordonnances royales 1°

L'essai que nous donnons dans les quelques pages

qui vont suivre, sur l'°tymologie du mot °carlate et sur sa siyni/icat ion au moyen ‚ge, a pour but dc d°mon- Irer que la connaissance approfondie de l'histoire tech- nologique des arts et m°tiers pourrait ˆtre d'un pr°- cieux concours pour l'explication de textes rest°s incompr°hensibles et jeter °galement de la lumiƒre sur l'°tymologie de certains mots sur lesquels on n'a °mis .jusqu'pr°sent que des hypothƒses. Dans le cas particulier de l'art de la draperie qui va nous occuper, cet essai laissera, nous l'esp°rons, l'impression que les draps fins fabriqu°s au moyen ‚ge n'°taient pas ‚ com- parer aux draps grossiers que fabriquent aujourd'hui encore nos montagnards pyr°n°ens et alpins, ou les habitants des steppes russes, comme l'ont pr°tendu certains auteurs, mais bien des draps d'une beaut° et d'une finesse comparables aux plus beaux produits de notre industrie moderne. Sans entrer dans d'autres d"tails, nous tenons cependant mentionner ici les Monuments in"dits d'A. Thierry, puis les Recueils de documents, publi"s par M. Fagniez.

LE DRAP "ItH t 1tt4tLI J

AU M O Y EN A ( E

et notes techniques sur la fabrication de ce drap de laine au moyen ae 1

INTRODUCTION

Une question rest"e encore assez obscure, malgr"

le grand nombre de personnes, historiens, linguistes, arch"ologues, etc., qui s'en sont occup"s, est celle de l'"tymologie et de la v"ritable signification du mot escarlale ‡ au moyen ˆge. De prime abord, la ques- tion semble trƒs embrouill"e, car nous trouvons (les textes (le la m†me "poque, oit "carlate est tant‰t em- ploy"e dans le sens de couleur rouge, tant‰t dans le sens (le qualit" de drap, sans distinction (le coloris.

Voici deux exemples typiques o Item que nul dra-

Š pier, chapperonnier ne autre, ne vende drap pour u escarlate. se il n'est tout pur de graine, sans autre

Š mislion de tainture quelconque'.... u

.ucun doute n'est possible ; d'aprƒs cet exemple, "carlate d"signe un drap rouge, teint en graine et est I-cg1cxnent des drapiers de Paris de 1362,5. - Lespinasse, les M°tiers et Corporations de Paris, t. Iii, p. t4. - 12 - nettement employ" dans le sens de couleur. Autre exempleDe par la duchesse de Bourgogne. - ° Baillif. - Nous vous prions tant acertes comme ° plus paons et pour cause qui moult louche ‚ noire honneur et flOtr(' estat que VOUS flOUS CflVOICZ (lues u esquallates blanches gont"e (le vermeil, une esqual- laie vernioille cl une au ire paonaee qui se traie aussi ...t comme sur morcy, c'est-‚-dire qu'elle ait colour (le u droite violete. Et toutes ces quatre esquallates soient Š les meilleurs elles plus lins que l'on pourra recou- vrer, combien que elles dolent couster' .....u Ici, il s'agit de draps fins et (le diff"rentes couleurs.

Le sujet. (le cette "tude nous fut sugg"r" par un

entretien que nous avons cil M. Pirenne. il y u environ deux ans, et o‹ M. Pirenne "mettait lopiliioli que l'"tymologie du mol "carlate pourrait bien †tre cherch"e dans le mot flamand Š seaerlakeu . Š scar- lakcn , drap-tondu. Nous pr"f"rons le sens (le drap ‚ tondre ou ‚ reteindre. Les raisons qui militent en fa- veur de cette "tymologie sont nombreuses, connue nous allons le voir dans la suite. Le mot scarlaken a pass" (le bonne heure dans la basse latinit" sans beau- coup de changements, sous la forme de n scailatum

Nous le retrouvons en langue picarde ortliographi

escarlaken2 ‡ dans Debaisne3 ‚ plusieurs endroits

21 ni ai 1335. Extrait de Dehaisire, Documenhi et extraite divers con-

cernant l'Histoire de l'Art dans la FlanLit le,st;, t, I, p. 300.

2 Exlrait (l'LlII C0tUi)Lt (1'\[Iris de I38(. ' Item a lIly prit VI beckets

LXII. idem u luv 1)ilL eseaiiitken suuvyn large, j verd et r hlanc Soci°t° d'°mulation pour l'°tude (le l'histoire et des antiqu. de In

Flandre, t. Ii!, a s"rie, p. i;Ia.

3 l)ehaisrie, loc. cil,

- 13 -

011 tlOIIV( cu tiiol "crit :scarlate n Il a "galement

pass" dans la langue anglaise sans modification essen- tielle sous la forme de Š scarlet n. L'addition de la voyelle initiale e aux primitifs latins commen...ant par se est presque g"n"rale et de la m†me fa...on le se dans k mot flamand ‰ scarlaken s'est transform" en ‰ escarlaken ‡ et (le l‚ en Š escarlate Nous avons retrouv" un exemple tout ‚ fait analo- gue d'"tymologie. en "tudiant un acte notari" (le i545 aux archives (fl pres'.

A plusieurs reprises, nous avons rencontr" le mot

scan keloene ‡ qui, (le prime abord, nous "tait in- compr"hensible, mais qui ne pouvait logiquement, et dans tous les cas o‹ nous l'avions trouv", †tre tra- duit que par notre mot "chantillon. Dans d'anciens lexies nous retrouvons le mot orthographi"escan- tilloii ‡ et Š eschant.illo dans la langue anglaise, nous retrouvons ce m†me mot sous la forme de Š scant- bu n. D'un autre c‰t", nos recherches faites en vue de trouver une "tymologie plausible (lu mot n "chan- tillon ‡ sont rest"es infructueuse,,,,. Avant de d"velop- per les arguments (111i parlent en faveur de la d"rivation du mot Š escarlate ‡ de n scarlaken n, d"monstration que nous esp"rons pouvoir faire plus facilement en nous appuyant situ l'expos" technique de la fabrication (les draps "carlates au moyen Œgc, nous croyons qu'il n'est pas hors dc propos (le consigner ici les diff"rentes oin- nions qui ont "t" "mises, autant au sujet de l'"tymolo - Piƒce analyse‡ par Diegeiick, Inventaire des chartes ‹1 docu‡nen/s de la ville (l'Ypres, L. V, p. 268. - 14 - logie que (le la signification (le ce mot.,par diff"rents auteurs et ‚ diff"rentes "poques Du CN;I: dit : scarlatum, scarlata, squalata, coccus, vel coccinus, vel pannus coccineus ..... et. plus loin, il dit : u latine vero grana tinctorum unde tingitur scar- latnm.....Quidam ex Arahico Yxqiierlat, qnod idem sonat deduclam vocem volunt u° Lesexemplesqu'il cite ne prouvent pas que le mot u scarlatum n'"tait em- ploy" que pour d"signer un drap rouge teint, en graine ou en kermƒs. Au mot ‰ escallata ‡ il cite des exem- ples qui contredisent l'opinion "mise au mot Š scarla- tum ‡. par exemple u escarlate brune ", mais il aj6ute purpuram intelligo u. LA GrIINE DE SAIN17E-P.L.YE. u Escarlate ‡. drap au xii' siƒcle. il signifie "Loffe (le pourpre. Et comme preuve il cite un passage de Thomas de Cantorhery u Donc devint li sainz hom plus vermeilz, quant ...o vit, que nen est escarlate u. - Il est partisan de l'acception (le drap invariablement rouge ; cependant son exemple n'est pas bien probant, car il a bien pu †tre dans l'esprit de l'auteur de dire: Š que nen est Š escarlate vermeilz u, il n'a pas voulu r"p"ter deux fois ce mot. La Curne ajoute : Š A partir du xvi' siƒcle c'est une "toffe (le couleurs diverses. ‡ Voici l'avis de Brc1I.%NN 1 (le pƒre de la techno- logie) : Š On appelait la marchandise teinte en kermƒs Š scarlata, squarlata u, etc.,. tout le monde trouvera que ces mots ont une analogie trƒs grande avec notre t Beckmann, BejrŒqe zar Geschich(e der Erfindunge,, t. Iii,

Leipzig, 1792, )..

- 15 -- Š Scharlach ‡, mais il n'est pas si facile de trouver la premiƒre "tymologie de ce terme PEzR0N (Paul), dans les Antiquit"s de la nation et de la langue des Celtes 1, fait d"river "carlate de la la langue celtique et dit qu'il signifie autant que Gala- lieus rubor (rouge gaulois). Littr" est "galement tic cet avis. SPATEN dit que le mot o scharlacli ‡ est tout ‹ fait allemand et est d"riv" du mot Schor ‡ qui signifie le feu et o Laken ‡, drap. Drap de feu, drap vif, couleur de feu.

D'autres, d'aprƒs Beckmann veulent trouver une

certaine analogie entre les mots, quisquilium, cusculiumn ou scolecium ‡ employ"s par Pline et le mot ‡ scarlatum ‡. Une autre "tymologie trƒs ing"nieuse, mais bien invraisemblable est celle cherch"e dans le

rapprochement des deux mots kermƒs et laque (ltc/);en supprimant la seconde syllabe de kermƒs et en

mettant un s au commencement, on obtient,, skerlack ‡ et l'auteur ajoute Si on admet la d"rivation du mot arabe lack = rouge, cela signifierait Š vermiculare rubrum rouge de kermƒs). Si on admet la d"rivation du mot flamand laken ‡, cela signifierait (c pannus ver- miculamis ‡, drap teint en (kermƒs 3). HEISKE, dans ses remarques sur Constantini libr. de ceremoniis aube flyzantime ', dit vocabuluin Scharal

Paris, 1703.

Spaten (Stiler), der deulschen Spraehe Stambaum, Nurnberg,

I(J,, tfl-., S. I062.

' Beckmann, (oc. rit., t. III, p. 4o.

II, p. 13 H.

Li ww quo(I cocciiwum colorem notat litLexico non prostat liabetur taiiieii in Moallacah quinta. L'"ty- mologie (1tte'lleiske donne ‚ la m'me occasion du mot charlatan est plus int"ressante, il croit que les acro- bates, prestidigitateurs qui "taient au moyen ˆge habill"s de longe fuient appel"s e searlatati ‡ ou searlatani e, de l‚ le mot charlatan. Mais la d"riva- tion du mot ciailare e, bavarder,, de l‚ le mot italien u ciarlatano n. est Lotit aussi acceptable.

LE GRANo n'Aussy "galement "prouve de l'embar-

ras pour expliquer le sens du mot "carlate, il (lit u Pour moi, sans vouloir entreprendre ici des discus- sions qui sont fort au-dessus de mes connaissances, je proposerai une conjecture c'est que pendant long- temps, l'"carlate et la pourpre ne s'"tant employ"es ‚ cause de leur chert" que pour la teinture (les draps les

1)1115 lins, on donna par la suite le nom de pourpre et

d'"carlate, non ‚ la couleur, mais ‚ l'"toffe elle-m†me, quelle que fŒt la couleur. Vii )LLET- LE-l)uc 2. Parmi ces "toffes (le luxe cl trƒs probablement (le soie, il fauL citer la pourpre et l'"car- late. Il y cil avait de toutes couleurs, et ces d"signations indiquaient une qualit", non point une nuance. GACHFT interprƒte le mot "carlate par "toffe d'un rouge "clatant. Quand ‚ l'explication (les diverses nuances de l'"toffe qui poilait ce nom, cet auteur dit t Note 3 au Laide Lanval (Fabliaux ou contes), "cit. de Henouard

L. 1,.181 e.

2 Dans le Dicliwt. du Mob, franais.

' Glossaire, I' - 17 - tout cela rappelle un peu l'extension que les Romainsquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
[PDF] Le commerce du drap devoir -maison d'histoire "aidez-moi"

[PDF] Le commerce équitable (la faible part)

[PDF] le commerce équitable au maroc pdf

[PDF] le commerce guérit des préjugés destructeurs

[PDF] le commerce international ne présente-t-il que des avantages dissertation corrigé

[PDF] Le Comparant - Français

[PDF] Le comparatif - Anglais

[PDF] Le comparatif : d'égalité, de supériorité et d'infériorité

[PDF] Le Comparatif : Organic food VS Junk food

[PDF] le comparatif des adjectifs

[PDF] Le comparatif et le superlatif

[PDF] le comparatif et le superlatif explanation

[PDF] Le comparatif et le superlatif relatif

[PDF] le comparatif et le superlatif worksheet

[PDF] le comparatif worksheet pdf